Factions romaines

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Les partis

L'année 332 a marqué la fin de ce que l'on a longtemps appelé l'"époque des partis". Jusque là, les politiciens romains qui adhéraient aux mêmes idées se regroupaient dans des alliances politiques très codifiés: les partis. Il y avait alors:

Le Parti Vox Populi, premier véritable parti politique de Rome, de tendance Populares. Fondé à l'origine par le populiste Julius Cesar dans les années 200, puis relancé par Radius Olecranus un siècle plus tard.

Le Parti Légaliste : Fondé par Antonius Grollius Tullius, Titus Andronicus, Eusèbe Marcus Actae, Lucius Sabinus Carmanovius, Sirius Sextus Aegidius, auxquels se joignirent au fil des ans Brutus Laudanum, Laurentius Lefevrius, Cornelius Antonicus, Marcus Septimus, Benitus Darus, Sebastinus Aemilius, Claudius Sextiae, etc. Sa vocation première avait été de lutter politiquement contre le Dictateur de la Plèbe Benitus Harpax, ce qu'il fit avec un certain succès par la politique dite "Nova Unitas" et les Réformes de la Concorde. Par la suite, il devient un regroupement un peu lâche de sénateurs bien pensants, unis d'abord par le respect de la Loi et l'importance accordée au Sénat dans les institutions. Il reste que la plupart de ses membres ont fait de belles carrières.

Le Parti Ordes et Prosperitas : Très certainement l'un des partis ayant eu la plus grande influence durant l'ère des partis. Fondé par Sylla Poussinus, sa chute, due aux affaires de corruption et de trahison ayant entaché la crédibilité de ses membres, précipitera la fin de l'ère des partis.

Le Parti Ad Romae Gloriam : Le premier véritable parti Optimate, fondé par Lucius Sabinus Aquila et Titus Actae. Très en vogue durant les années 320, c'est le dernier parti politique a être dissous.

Le Parti Pro Patria : Parti militariste, trouble-fête, le plus jeune des partis a connu une ascension fulgurante due à sa popularité auprès des jeunes sénateurs. La corruption et le meurtre de certains de ses membres auront raison de lui.

Le Parti Post Tenebrae Lux : Il a connu également sa période de popularité auprès des jeunes sénateurs avant d'être progressivement délaissé.

A l'exception des Légalistes, tout ces partis sont tombés en décréptitude ou dissous. Il y a depuis d'autre tentative sans succès de fonder différent parti digne de ce nom. Ce qui a mis fin à l'époque des partis est cette concurence que se livrait les partis lors des votes et pour contrer les lois proposés par des partis concurents. Le système politique, completement entravé et ankylosé par ces luttes subit de terribles revers en 320 lorsque le sénat est pris par surprise par les grecs au sud, ou lorsque Sylla Poussinus, pourtant Consul respecté, finit par révéler sa traitrise.

Aujourd'hui les sénateurs continuent de se regrouper, ou simplement de s'identifier à des groupes politiques sans pour autant que ces groupes n'existent textuellement par des chartes ou autre type de texte.

Ceux qui s'identifient à des groupes, se réfèrent de nos jours à trois idéaux plus ou moins différents. Ils se font alors appelé Légalistes, Modéré, Populares ou Optimates.

La Force Modérée : Créée en 352 par quelques sénateurs Modérés, cette force qui est plus une association de citoyens qu'un parti, fut créée pour s'opposer aus grandes factions Populares et Optimates.

Le Cercle des Optimates : Composé des sénateurs Actarus Poussinus, Tullius Detritus, Lucius Cornelius Scipio, Caius Pompeius, Viriato Aquae Flaviae.


Les sociétés secrètes

A Rome, si les partis occupent le devant de la scène, d'autres types d'organisations se dissimulent à l'arrière, dans l'ombre : Les sociétés secrètes. Certaines d'entre elles ont joué un rôle important dans l'histoire de la République.

La Confrérie d'Enée : La légende en a fait le modèle, l'archétype de la société secrète romaine. Historiquement, on pense aujourd'hui que d'autres confréries avaient existé avant elle, et que le phénomène est aussi vieux que la République. Mais elle fut sans doute la première à exercer une réelle influence sur le Sénat.

La Confrérie de la Louve : Elle semble avoir été fondée à l'origine par un groupe d'opposants à Publius Cornelius Scipio et ses amis. Elle aurait ensuite évoluée comme le regroupement des adversaires de Benitus Harpax. Plus aboutie encore que la Confrérie d'Enée, on pense qu'elle s'était développée au point d'avoir infiltré chacun des grands partis politiques de Rome.

La Louve Noire : On dit que Benitus Harpax pourrait en avoir été à l'origine. Reprise ensuite par Gregus Matrus, elle aurait surtout consisté en une organisation criminelle, spécialisée dans le proxénétisme et le chantage. Plusieurs sénateurs y furent mêlés, plus ou moins à leur corps défendant.


Les factions

Image:FacRom3.gif Les Aristocrates : Courant composé de la majorité de ceux qu'on appelait conservateurs. Ils défendent le pouvoir oligarchique de la noblesse patricienne. Ils défendent les idées traditionnels et conservatrice. Au niveau diplomatique , ils ont horreur de voir Rome traiter avec un peuple démocratique et défendront l'établissement de pouvoir oligarchique à l'étranger.

Image:FacRom6.gif Les Populares : Ce courant composé de patriciens ou plébéiens divers défendant la plèbe contre toute forme d'oligarchies qui oppressent la plèbe. La plupart d'entre eux proviennent du courant appelé anciennement "progressiste" et qui se sont radicalisé dans leur conception politique. Ils sont le parti de la multitude contre celui de l'oligarchie. Ils préfèrent les changements bouleversants et directes aux évolutions lentes. Au niveau diplomatique , ils sont neutres et peu impliqué .Ils préfèrent voir Rome traiter avec les régimes démocratique.

Image:FacRom1.gif Les Impérialistes : Ils croient en la mission civilisatrice de Rome et pensent qu'elle ne peut se diffuser que par une politique volontaire de Rome , par la force ou la diplomatie affirmée. Ils sont peut interessée par les débats plèbe/patriciat mais ne prennent parti que si un parti ou l'autre menace l'équilibre de la société. Ils veulent faire de Rome un Etat puissant qui s'appuient sur des moyens militaires prompte à assujettir le reste du monde , pour son propre bien.

Image:FacRom2.gif Les Isolationnistes : Pour eux , la République Romaine doit se limiter à ses frontières actuelles et ne pas chercher querelle à l'étranger. Ils préfèrent des relations cordiales avec le reste du monde et prônent l'idée que chacun doit balayer devant sa propre porte. Rome doit d'abord chercher à se renforcer intérieurement , défendre son pré-carré et régler ses propres travers avant de chercher à s'installer chez les autres et dans des contrées lointaines et barbares. Ils sont peut interessée par les débats plèbe/patriciat mais ne prennent parti que si un parti ou l'autre menace l'équilibre de la société.

Image:FacRome5.gif Les Ploutocrates : Ce courant de pensée est peuplée de gens divers , nobles patriciens ralliés aux vertus de l'or , chevaliers arrivées au terme de l'ascension sociale par la fortune et plébéiens opportunistes. Ils défendent le partie des affaires et des richesses. Leur mesure phare est la suppression de l'interdiction du commerce pour les sénateurs . Ils défendront toute mesure permettant à Rome de s'enrichir et d'enrichir avec elle ceux qui travaillent , en soutenant les mesures commerciales ou diplomatique avec un potentiel d'enrichissement pour Rome.

Image:FacRom7.gif Les Progressistes : Ce courant de pensées , regroupe tout ceux qui veulent voir venir une évolution de la société tout en maintenant les cadres fondamentaux de la société romaine. Ils regroupent un bon nombre de sénateurs anciennement modérés et progressistes. Attachés aux lois et à l'équilibre social , il refuse les conflits intra romains et préfèrent voir les problèmes se régler dans la douceur et la négociation , pour maintenir l'équilibre. Au niveau de la diplomatie , ils préfèrent la négociation à la guerre qui constitue pour eux un dernier recours.

Image:FacRom4.gif Les Neutres : Ce sont les jeunes sénateurs qui arrivent au sénat sans connaitre ses règles profondes ou ceux qui préfèrent garder leur liberté d'opinion ou pensent en fonction des orateurs et des situations. On les appelait également les pragmatiques