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Le Sénat de ROME jpem Forum du jeu www.romejpem.fr |
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| Le Sénat de ROME jpem - Index -> Gouvernement -> Tablettes des Consuls -> Helveticius & Ruffinus consuls, 347 |
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| Helveticius & Ruffinus consuls, 347 | |||
| Auteur | Message | ||
RUFFINUS Caïus
Autorisation : Membre Nb de messages : 531 Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006 |
 Posté le : Mer 18 Juil 2007 |
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RUFFINUS Caïus
Autorisation : Membre Nb de messages : 531 Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006 |
Posté le : Ven 20 Juil 2007 |
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RUFFINUS Caïus
Autorisation : Membre Nb de messages : 531 Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006 |
Posté le : Ven 20 Juil 2007 |
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RUFFINUS Caïus
Autorisation : Membre Nb de messages : 531 Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006 |
Posté le : Mar 11 Sep 2007 |
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HELVETICIUS Ptolemeo
Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006 |
Posté le : Sam 22 Sep 2007 |
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Rapport consulaire - 347 Politique intérieure (suite) Le début de l’année 347 a été caractérisé par une grande instabilité sociale dans la République et dans l’Urbs. La vague d’ignobles agressions et perfides assassinats, entre le tribun Caelius, le grand prêtre de Jupiter, le flamine de Junon, et enfin le Consul Flaminius, n’a fait qu’accroître ce sentiment d’insécurité et d’injustice ressenti par le Peuple de Rome. Dès lors, l’objectif prioritaire des Consuls en politique intérieure a été d’œuvrer pour le rétablissement de l’ordre et de la sécurité dans Rome. Dans cette optique, avec le soutien de mon collègue le Consul Ruffinus, j’ai décidé de prendre les choses en main en rédigeant un décret consulaire, visant à introduire une Garde prétorienne temporaire. Si le décret a été unanimement accueilli par le Sénat, cela n’a pas été le cas des Augures : en effet, suite à des auspices défavorables, ce décret n’a hélas pas pu entrer en vigueur. Il aurait pourtant permis de pallier à l’urgent problème des troubles à l’ordre public et à la paix civile, en aidant la Justice à appréhender les criminels toujours libres ; mais dans leur Grande Sagesse, les dieux en ont décidé autrement. Ceci étant, les Consuls ont alors pris le parti de demander l’avis des Augures au sujet de nombreux projets de lois, dont l’adoption permettrait justement d’œuvrer dans cette même optique de rétablissement de l’ordre public et de la paix civile. Sans pouvoir expliquer pourquoi, le fait est que les Augures ne sont toujours pas parvenus à se prononcer définitivement, leur réponse se faisant toujours attendre. Peut-être est-ce lié au courroux des dieux qui plane toujours sur Rome, et à l’égard duquel nous devrions prêter beaucoup plus d’attention. L’autre principal et grave sujet de politique intérieure a bien entendu été l’affaire des troubles en Campanie, plus ou moins reliée à l’affaire Tradamos. Je renvoie à ce sujet au rapport de mon collègue Ruffinus. A ce jour, les deux affaires ne sont toujours pas résolues, et semblent présenter beaucoup plus de ramifications inquiétantes qu’il n’y paraît au premier abord. Certaines informations sensibles et confidentielles ont été transmises à qui de droit et ne seront pas relayées dans le présent rapport. A noter la polémique sur la compétence plus que douteuse du légat Pompeius, au vu de sa totale absence de résultats probants après plus de deux ans d’enquête. Les Consuls et le Sénat de Rome débattront d’une éventuelle destitution du légat précité s’il ne parvenait pas à faire ses preuves d’ici le début de l’été 348. Pour le reste de la politique intérieure, à titre personnel, je tiens à remercier les autres magistrats, en particulier la Questure, qui a accompli un excellent travail. Je regrette de ne pas avoir eu plus de contacts avec l’Edilité et la Préture, et avoue être surpris que de sérieuses affaires judiciaires et enquêtes édilitaires soient restées au point mort. J’espère sincèrement que l’année 348 apportera de nouvelles avancées dans le rétablissement de la Justice à Rome. Evidemment, je profite de cette occasion pour remercier mon collègue le Consul Ruffinus pour la très bonne collaboration que nous avons eue au Consulat. De par nos actions respectives, notre politique consulaire a été très complémentaire. Pour le reste, beaucoup de travail a été entrepris en coulisses, et nécessitera passablement de patience et de persévérance pour qu’il puisse produire ses fruits. Je souhaite encore profiter de ce rapport pour lancer un appel à l’unité dans notre République. J’ai pu constater depuis mon retour à Rome combien les disparités idéologiques entre Romains avaient tendance à s’accroître, et c’est un grand mal pour notre République. Il faut que les Romains apprennent à œuvrer avant tout pour l’intérêt supérieur de la nation, avant de s’activer à protéger leurs seuls intérêts individuels. Sans quoi, c’est notre République entière qui court à sa perte. ---------------------- ~  ~* Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339 |
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HELVETICIUS Ptolemeo
Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006 |
Posté le : Sam 22 Sep 2007 |
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Politique extérieure Conformément aux engagements que j’avais pris avant d’être élu, j’ai souhaité axer mon consulat autours de la politique extérieure de Rome, afin d’y donner une nouvelle orientation, et de développer une diplomatie judicieuse et intelligente. En cela, je tiens à remercier le Consul Ruffinus avec qui il a toujours été possible de discuter de manière raisonnée et constructive, pour aboutir à chaque fois à une décision collégiale. Le premier chantier de politique extérieure entrepris a été la résolution de la crise diplomatique avec Carthage, en commençant par le retrait du contingent de légionnaires romains envoyés à Massilia. Cette rupture avec la politique consulaire des deux années précédentes a permis de renouer le dialogue avec Carthage, et de la ramener à la table des négociations. La venue pour le printemps 348 du général Hannibal Barca a Rome atteste ce renouveau dans l’alliance romano-punique. Dès qu’un traité aura été officiellement signé, afin de poursuivre cette diplomatie d’étroite amitié avec Carthage, un Ambassadeur de Rome devra être nommé chez les Puniques. Le deuxième pôle de la diplomatie romaine de cette année a été une nouvelle tentative d’ouverture en direction de la Grèce. Les Consuls ont nommés les sénateurs Labienus et Cailius respectivement au titre d’ambassadeur extraordinaire et d’ambassadeur extraordinaire adjoint auprès des Peuples helléniques, avec résidence principale dans le Royaume d’Epire. Un ordre de mission très précis leur a été fourni, et l’avenir des relations entre Rome et la Grèce repose sur la réussite de leur mission. De nombreuses discussions de politique extérieure ont été lancées par les Consuls, et cela mérite d’être remarqué : en effet, dans l’idéal, le Sénat doit revenir au cœur des affaires diplomatiques, ayant pour fonction de définir la ligne diplomatique qui doit être suivie par les Consuls. Mais dans les faits, depuis plusieurs années déjà, rien n’est entrepris si l’initiative n’est pas prise par les Consuls. Pour rompre avec la tendance à l’inactivité diplomatique du Sénat, les Consuls ont donc proposé leur propre ligne consulaire, à laquelle s’est généralement rallié le Sénat après quelques débats. Ainsi notamment, dans l’affaire de Rhegium, la voie de l’intégration pacifique et diplomatique a été préférée à la voie militaire : conformément à cette ligne, les négociations entre le légat Flamininius et l’Archonte Antarès ont abouti à un consensus, à savoir l’accord préalable à une intégration de Rhegium à la République en tant que province alliée. Le traité doit être finalisé par une visite officielle à Rhegium, suivi d’une cérémonie de signature officielle à Rome. Un autre pôle de la diplomatie consulaire a concerné les relations de Rome avec le Samnium, poursuivant ainsi l’immense travail diplomatique qui est accompli avec patience et persévérance depuis près d’une décennie par de nombreux sénateurs, dont le talentueux ambassadeur Drissus. La mise aux vote d’un traité économique avec les Samnites illustre cette volonté bilatérale d’entreprendre des relations amicales et pacifiques entre les peuples romains et samnites, avec à terme pour objectif l’intégration du Samnium en tant que province alliée à la République. La question massaliote a aussi fait partie intégrante de la diplomatie consulaire cette année, quoique placée en retrait du fait de la crise diplomatique avec Carthage. A l’heure actuelle, il est difficile de qualifier l’état de nos relations et de notre amitié avec Massilia. Le sénateur Brutus a fait part aux Consuls de certains éléments qui devront être abordés au Sénat, mais seulement une fois la levée du blocus punique obtenue : en effet, avant cette échéance, Rome ne disposera pas de tous les éléments en mains pour clarifier une fois pour toutes nos relations avec Massilia. Dans l’intervalle, les Consuls estiment nécessaire d’attendre de voir comment évolue la situation avant de procéder à la nomination d’un nouvel ambassadeur à Massilia. Mon seul regret est de n’avoir pas pu prêter plus d’attention en direction des Peuples gaulois du nord de la République, notamment les Boiens, les Lingons et les Vénètes, avec lesquels nous entretenons des liens d’amitiés plus ou moins étroits et sincères. Nos relations avec ces Peuples risquent de dépérir si nous n’y prêtons pas plus d’attention. En cela, il nous faut poursuivre le travail diplomatique entrepris les années précédentes par les sénateurs Drissus et Flavius Verus notamment, envoyés sur place en tant qu’ambassadeurs. Je suis convaincu qu’il faut poursuivre dans toutes ces différentes directions un travail diplomatique patient, équilibré et amical. Bien entendu, les résultats sont bien moins flagrants qu’une conquête militaire rapide suivie d’une annexion en bonne et due forme, mais les effets bénéfiques sont selon moi bien plus durables. Rome a beaucoup perdu de son honneur et de son prestige au plan des nations extérieures, et c’est très regrettable. Pour cette raison, je pense qu’il faut œuvrer à redorer notre blason, et à montrer la grandeur de notre nation sur le plan diplomatique. Rome doit être crainte par sa puissance militaire qui se doit d’être développée, mais Rome doit être respectée, admirée et rejointe par la puissance de sa diplomatie. Ainsi seulement nous pourrons établir une paix et une prospérité durables pour l’ensemble de la République et des Romains. Consul Ptolemeo C. HELVETICIUS, S.P.Q.R. ---------------------- ~ ~* Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339 |
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