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| Rapport 331 | |||
| Auteur | Message | ||
admin (Pat)
Autorisation : Administrateur Nb de messages : 2500 Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006 |
 Posté le : Mar 29 Aoû 2006 |
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L’année 331 fut marquée par l’enlisement du conflit en Illyrie et de la suite des effets de la disette de 332. En 330, nous avions prévus une guerre rapide et éclair mais cela ne fut pas le cas. La guerre s’est prolongée à cause d’un manque de préparation. Je vais, ici, donner mon analyse de ce qui n’a pas fonctionné. Tout d’abord, l’Illyrie n’a pas été prise pour ce qu’elle était une nation maritime. Nous aurions dû faire notre attaque en deux étapes. D’abord éliminer la plupart des forces maritimes et ensuite débarquer. Nous avons péché par excès de vitesse. L’attaque maritime et le débarquement simultané furent lourds de conséquence (pertes de navires de transports, difficulté de ravitaillement). De plus nous aurions dû consacrer une majeure partie de notre flotte, au début le navarque adjoint était seul. Pendant que l’autre moitié de la flotte était à Massilia. Le deuxième gros problème de l’Illyrie fut le ravitaillement, la disette de 331 ne fut pas le seul responsable du manque de ravitaillement. Ce problème n’a pas été correctement préparé. L’Illyrie étant de l’autre côté de la mer. Ne pas contrôler la mer signifiait d’énorme problème pour ravitailler nos troupes, pour pouvoir communiquer et pour remplacer nos hommes. Nous n’avons pas pu remplacer nos troupes comme nos lois le prévoient. Des citoyens sont partis pendant plus de deux ans en territoire ennemi. Pourtant tout a été fait ici à Rome, les troupes étaient prêtes à être levé et échangé mais aucun signe des transports. Une fois de plus se fût le contrôle de la mer qui posa tout ces problèmes. Ce fut au milieu de l’année 331 que la mer put être sécurisée et qu’une ligne terrestre put être ouverte entre Rome et l’Illyrie. A ce moment le ravitaillement fut envoyé et le remplacement des troupes fut mis en place. Tout d’abord, la légion Minerve II commandé par le grand Cassius Crassius. Peu après, dans le courant de l’automne, nos troupes et le pro-consul Poussynus nous apportèrent la victoire en Illyrie. Maintenant, le sénat doit définir le statut de l’Illyrie. Dans peu de temps, le proconsul et le sénateur Actae reviendront avec un bilan de ce que peut nous offrir l’Illyrie. L’autre évènement fut la disette. Nous avons découvert qu’une partie de notre grain était de mauvaise qualité, que les récoltes de 329 ne furent pas extraordinaires et que la guerre prit une énorme quantité de nos stocks. Tous ces indicateurs n’ont pas alertés les magistrats de 330 et les actions n’ont pu être entreprise que sous le mandat de 331. Le peuple criait famine et a dû se sacrifier le temps que les hommes de 331 s’organisent. Ce fut une très belle entente et une très belle action commune où les équites, les sénateurs et les magistrats travaillèrent main dans la main afin d’acheter du blé sur nos marchés et chez nos voisins. A cela, nous avons étudié la provenance de ce grain avarié. Il est apparu que cela est du à un laissé aller dans la gestion des greniers. Les greniers se doivent d’être entretenu régulièrement et vidé tout les 3 ans. Le blé de fin de saison doit être redistribué afin de ne pas pourrir. Les résultats des concessions doivent être correctement contrôlés car il est apparu que certains envoyaient leur vieux blé à l’Etat. Et finalement, les stocks doivent être contrôlé et anticipé correctement selon les évènements. Il est clair qu’en temps de guerre, il faut bien plus de grain qu’en temps de paix. Toute cette gestion est sous la responsabilité des édiles et est très importante. Je profite de ce rapport pour rappeler à tous les futurs édiles leurs responsabilités en ce qui concerne la gestion du blé de l’Etat. En diplomatie extérieure, j’ai rendu visite à la nation boyenne pour la cérémonie annuelle exigé par notre pacte. Je me suis présenté en personne afin de montrer au peuple Boyen que Rome veut renforcer ces liens. Cette attitude fut bien perçue par notre voisin. J’ai également profité de ce voyage pour négocier de grosses quantités de blé. A Carthage, nous avons eu dès fin 330 un gros problème. Carthage a mis sous blocus notre allié Massilia. Il nous a laissé clairement le choix entre lui ou Massilia. L’année 332 a permis de retrouver notre ancien collègue Andronicus Titus. Celui-ci forme les troupes Carthaginois et écrase les Ibériens sous le nom de Lingonus. Dernièrement, des rumeurs font état d’un sénateur romain ayant été pris sur le fait d’une tentative d’assassinat sur le général Lingonus. Les envoyés de 330 nous ont offert un véritable fiasco en Perse. Questus aurait apparemment fait de l’excès de zèle et se serait fait arrêter. Le sénateur Draco a quand à lui tenté de redresser la situation. Son dernier rapport fait état d’amélioration et il aurait réussi à se faire accepter chez les Perses. J’ai tenté d’envoyer un émissaire pour vérifier toutes ces infos. Même mieux, j’ai proposé au consulaire de Dobrasus d’y aller en personne. Après tout, il était l’initiateur de cette action. Le sénat et le consulaire ont décliné l’offre. Une missive a été donc envoyé au sénateur Draco pour faire connaître nos exigences ; une accusation écrite des Perses sur les actions du sénateur Questus et une demande de permission pour le juger à Rome ou à défaut d’envoyer un défenseur. Selon la dernière missive de l’envoyé Draco, la louve en or fait cadeau de seconde facture. Si nous voulons développer le moindre contact diplomatique avec la Perse, il faudra faire mieux. Le sénateur Tevere a eu l’idée d’un cadeau beaucoup plus représentatif de la culture romaine. Celui-ci a pris les contacts nécessaires pour réaliser et envoyer ce cadeau. J’espère que les prochains consuls feront le nécessaire pour réaliser cette action. Aucune nouvelle de Naples, le sénateur Caro est sans doute en pleine action. Si il avait périt, nous aurions été vite prévenu par les autorités. En tout cas, il faudra vérifier cela au plus vite et apporter un soutien à notre envoyé. Syracuse est une possibilité intéressante. Dans le cadre de la disette, le sénateur Laneo a réussi à entrer en contact avec les autorités de la ville. Ce dernier a pu trouver les appuis et les arguments pour que Syracuse prenne en considération Rome. Nous avons la possibilité de créer des liens diplomatiques. Pour se faire, il faudrait envoyer le sénateur Laneo avec le statut d’ambassadeur. J’espère donc que les prochains consuls le nommeront afin de créer les premiers contacts diplomatiques avec Syracuse. La Sicile est un véritable grenier à blé et nous pourrions tirer de nombreux avantages de ces liens. Les autres nations gauloises ne sont connues qu’à travers la nation Boienne. J’ai commencé un débat pour rassembler nos connaissances sur les différentes peuplades. Il est apparu que nous avons très peu de connaissance à ce sujet. J’ai émis la possibilité de commencer une mission de premier contact. Plusieurs sénateurs m’ont fait part de leur intérêt. Au début, printemps, j’espère que les futurs consuls continueront cette action. Pour la préparation du Sud, des missions d’espionnage ont été lancées. Des réseaux commencent à être implantés dans toutes les provinces. Je me suis concentrés cette année sur la confédération samnites. Nous avons pu obtenir énormément d’information sur leurs manières de vie, sur leurs troupes et sur leur position. Nous avons aussi fait connaissance d’un certain Hésiode, un agent de Tarente voulant fédérer toutes les provinces du Sud face à Rome. Toujours au sud, il y a Luceria. Notre envoyé le sénateur Paulus Pietrus est en train de négocier avec Luceria. Il a pu obtenir une semi-alliance tacite. Rien de bien osé pour Luceria. Il faut dire que Luceria est une nation militairement pauvre et a peur du courroux de Rome ou de Tarente. Le sénateur Paulus a pu mettre au point une série de contact au sein des Peucetiens. L’année 331 fut également mise sous le signe des Dieux. Après la crise de 330, un nouveau conseil s’est mis en place. Ce conseil est régi par une unité qui force le respect. La cérémonie que nous avons assistée fut grandiose et prouve que les Dieux protègent toujours notre nation. Actuellement, le conseil des flamines a mis le doigt sur le peu d’infrastructure religieux de notre République. Ils ont totalement raison. Comment une nation aussi grande que la nôtre peut vivre sans honorer ses Dieux. Les questeurs, édiles et le conseil sont en train de mettre en place un plan de construction. J’espère que nos futurs magistrats continueront l’action de leurs prédécesseurs. J’arrive à la fin de mon rapport. Comme vous pouvez le voir je me suis occupé de beaucoup de choses. Il est possible que j’aie oublié un ou deux point au moment de la rédaction de ce rapport. Je n’hésiterai pas à le compléter si nécessaire. Il y a également certains point qui ont été volontairement omis afin de garder leur nature secrète. _________________ FLAMINIUS Gaius Flamine de Mercure depuis 331 Questeur en 323-324 Edile en 325 Preteur 327-328 Consul 329-331-332-333-341 Censeur 335-336-337-338-339 ----------------------  |
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admin (Pat)
Autorisation : Administrateur Nb de messages : 2500 Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006 |
Posté le : Mar 29 Aoû 2006 |
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Patres, j'ai servi une année au Consulat, une année qui me permet aujourd'hui de tirer les conclusions qui s'imposent. Nous devons, avant tout, là où nos troupes ont triomphé de tous les maux, en Illyrie, parachever es succès du Proconsul Poussinus. L'illyrie à plié sous nos aigles, gloire au Pro consul Poussinus, que sa gens soit honorée devant le sénat et les Dieux. J'attends, comme tous, des nouvelles de Naples, avec un émissaire qui doit témoigner de son action, rapidement, au sénat. Cette situation m'inquiète autant que la détérioration des relations avec Carthage, voilà, patres de quoi agiter mes nuits pour la République. Vive Rome, Vive la république, Vive le Sénat, ____________ Laudanum Brutus ---------------------- |
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