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| Le Sénat de ROME jpem - Index -> Gouvernement -> Tablettes des Consuls -> Rapport 315 |
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| Rapport 315 | |||
| Auteur | Message | ||
admin (Pat)
Autorisation : Administrateur Nb de messages : 2500 Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006 |
 Posté le : Mar 29 Aoû 2006 |
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315, année où je suis revenu au consulat pour la 1ère fois depuis 311, a été, comme souvent, une année classique su le plan intérieur et de transition sur le plan diplomatique. 315 aura aussi vu l'arrivée de nouveaux sénateurs qui ont fortement contribué à un renouveau de l'activité politique. Sur le plan diplomatique, un important nombre d'ambassadeurs ont été désignés : Egypte, Thessalie et Grèce des cités au sud de la Thessalie. Et pourtant, les aléas de l'exil diplomatique semblent se reproduire. Plus aucune nouvelle de notre ambassadeur à Carthage. Il faudra donc oeuvrer pour que l'élan qui vient d'être à nouveau impulsé ne retombe pas. En tout cas, les grands axes de notre diplomatie ont été réaffirmés : - pacifier et sécuriser les territoires situés en Italie ou nord de ceux de la république. - recherche d'un équilibre avec Carthage et préparation à toute éventualité, objectif dans lequel s'inscrit notre politique en direction de Naples. - établissement de bonnes relations avec les autres puissances méditerranéennes, et notamment la Thessalie avec laquelle les bases d'une entente avaient été posées lors de mes précédents consulats, de concert avec l'ancien ambassadeur Flavius Publicola. Sur le plan intérieur, j'ai poursuivi une action visant à renforcer l'union du peuple romain et la concorde entre plébéiens et patriciens. Ce n'est que par l'abolition de vieilles exclusions qui ont perdu tout leur sens, tout leur intérêt, et qui ne sont plus perçues que comme des injustices, notamment l'interdiction pour les élites plébéiennes de devenir sénateur et magistrat, qu'un consensus profond se fera autour des institutions de la république romaine. Entrée de plébéiens au Sénat et dans le cursus honorum et participation des comices dans l'élection des magistrats sont les conditions nécessaires à une telle concorde. Seulement ainsi Rome ne se perdra pas en discordes internes et pourra-t-elle pleinement rayonner vers l'extérieur. Je me suis aussi efforcé de favoriser la mise en oeuvre rapide de travaux visant à améliorer les conditions de vie de notre population. Marchés, routes et aqueducs sont un préalable indispensable pour sortir de la pauvreté un plus grand nombre de nos habitants et auront l'avantage de renforcer par ricochet les recettes de l'Etat. Doivent être aussi développées nos infrastructures portuaires et navales afin de libérer pleinement les énergies romaines au bénéfice de la grandeur de la patrie. Sur le plan intérieur, la vie politique au sein du Sénat s'est finalement montrée égale aux années antérieures. Parfois de mauvaises querelles ou une tendance à faire prévaloir l'esprit de parti sur le respect des institutions et des lois, au point d'entraver parfois la conduite de la politique romaine et de nous distraire de l'essentiel, d'où la nécessité de rappeler nos lois et leurs conséquences pratiques de temps en temps. Mais globalement beaucoup de qualités. C'est toujours une fierté que d'oeuvrer au sein de cette assemblée au service du Peuple romain. Addendum au rapport : Le sénateur Andronicus s'est permis de me mettre nommément en cause et de me dénigrer gratuitement dans son rapport. Il est bien mal placé pour estimer qui mérite d'accéder au consulat ou à quelque magistrature que ce soit. Son père ayant bénéficié de la très grande clémence de mon père et de quelques autres lors d'un procès où nous avons tout fait pour qu'il soit épargné et où il n'a été condamné qu'à une peine symbolique pour un crime abominable, il pourrait au moins avoir la décence d'être discret et témoigner une quelconque reconnaissance. Un homme d'honneur honore ses dettes, y compris les dettes laissées de reconnaissance par son père. Sa diffamation minable, je ne m'abaisserai même pas à en demander réparation devant un tribunal. Andronicus ne le mérite pas. ________________ CORNELIUS SCIPIO Publius ----------------------  |
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admin (Pat)
Autorisation : Administrateur Nb de messages : 2500 Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006 |
Posté le : Mar 29 Aoû 2006 |
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Avé. L'année 315, ma deuxième année consécutive à la plus haute magistrature du Cursus Honorum fut, à bien des égards, similaires à la première. Sur le plan extérieur, appels à candidatures répétés et envoi d'Ambassadeurs pour les différentes contrées dans le monde méditérranéen, notamment l'Egypte, la Thessalie, Carthage (enfin bientôt), et les cités grecques dans leur ensemble. Le fait le plus marquant a été la négociation à Naples de l'Ambassadeur Maximus d'un traité commercial entr Naples et Rome, dans le but de pouvoir détacher les Napolitains de la sphère d'influence Carthaginoise. En fin d'année, des rumeurs de guerre impliquant Massalia, les Ligures et Carthage vont certainement pousser Rome à intervenir militairement pour empêcher carthage de continuer son expansion. Le Sénat est en train de se décider à l'heure où j'écris ces lignes. Sur le Plan Intérieur, le fait marquant est la venue auSénat d'un magistrat provincial porteur de doléances et de critiques, plutôt fondées et que le Sénat, faisant honneur à la république, a admis et promis de régler. il a été convenu d'être plus à l'écoute des cités de province, ce qui n'est que justice. La République a des droits mais égalements des devoirs et pas seulement envers la seule Cité de Rome et le Latium, ce que nous avons tous tendance à oublier parfois. Je ne reviendrai que brièvement sur ma collaboration avec le Consul Cornelius Publius Scipio, elle a été conforme à mes attentes, j'estimais depuis mon retour que cet homme ne méritait pas d'accéder aux plus hautes magistratures et son consulat a confirmé mes doutes. inutile de s'étendre sur la question, le personnage ne le mérite pas. Servir Rome et la République dans le respect de la Loi et des Traditions est ,a été et sera toujours mon objectif unique. _________________ ANDRONICUS titus Bientôt la quille ! Membre du Parti légaliste de 316 à 327. Gouverneur d'étrurie de 321 à 326. 66 ans. ---------------------- |
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