Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Un mariage royal !
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Un mariage royal !
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MJ Mercure
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Posté le : Ven 07 Déc 2007    

Année 349

Aux premiers jours de l'été, alors que le soleil brille sur la cité romaine, un grand évènement est planifié sur le majestueux mont Aventin. Cet évènement n'est un secret pour personne puisqu'il fut planifié depuis plus d'un an. Celà fait depuis plus d'une année que le Pontifex Maximus Flavius Tubbsarius accepta l'union entre une noble gens romaine et une noble famille carthaginoise ; un évènement historique !

Jamais dans la république une telle alliance ne s'était faite. Le noble Lucius Flaminius, fils d'un des grands consuls de Rome, va prendre pour épouse la belle Asma, fille du noble Markon, chef de la garde personnelle du suffète Hamilcar Barca. A travers ces deux êtres, c'est Rome et Carthage qui se rapprochent.

En ce jour ensoleillé, les bateleurs parcourait l'Aventin en l'honneur des futurs mariés. Des jongleurs rivalisent d'art avec des équilibristes. Des concours d'orateurs s'improvisèrent autour de sophistes, de precepteurs ou encore d'acteurs. Une place a été préparé par le maître de sodalités Esclaeus Tracierus afin d'accueillir un combat de gladiateurs. Cette journée est signe de réjouissances et d'amusements pour le peuple de Rome, qui a répondu en nombre à cet appel.

Pour faire face à cet évènement, la sécurité est d'ailleurs maximal. Une cinquantaine de gardes supplementaires furent engagé afin de superviser la foule. A celà, des fidèles de l'Aventin s'ajoutent à la bonne marche de l'évènement. Et ce sans compter la vigilance de l'édilité et de ses vigiles. Bref, la sécurité est au niveau de l'évènement ; grandiose.

En fin de matinée, le mariage s'organise dans l'Aventin. La cérémonie, de part les prestigieux invités, se célébre à huit clos, dans le domaine Flaminii. Trois orateurs se succédent afin de raconter à la foule le déroulement du confarreatio ; le mariage patricien.

La belle Asma est vetue d'une chemise blanche, la tunica rectae, attaché par une ceinture de laine à double bouton, le cingulum herculeum. Ses cheveux sont divisés en six mèches, seni crines, garnis de rubans pour les réunir en chignons. Sur sa tête est posé le flammeum, un voile orangé, et une couronne de fleur. Asma connue pour sa beauté est une fois de plus resplendissante ; bénie par Junon elle-même.

La belle Asma et Flaminius Lucius s'avance devant l'autel familiale, présidé par les plus grand religieux de Rome: le pontifex Tubssarius, le grand prêtre de Jupiter, le flamine de Mercure et son grand prêtre. Les religieux recouvrent un boeuf d'une bouillie faite avec de la farine d'épeautre. Et sous le regard du pontifex Tubssarius, du consul Septimus, du général Hannibal et de toute la prestigieuse suite, les prêtres immolent l'animal en l'honneur des Dieux romain.

Par après, devant les amis de la famille et sous l'oeil bienveillant des religieux, les fiancés échangent des anneaux d'or enfilés à l'auriculaire de la main gauche. Puis le pontifex maximus donne aux époux un gâteau d'épeautre cuit au four, le farreus panis. Ce qui clotura l'union de ces deux êtres d'origine différentes.

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MJ Mercure
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Inscrit le : Ven 25 Aoû 2006
Posté le : Ven 07 Déc 2007    

Après la cérémonie privée, les crieurs annonçent la venue des mariés pour se présenter à la foule. Des pétales de rose et des colombes sont lancées dans les airs afin de précéder la venue du groupe. La foule ne s'est pas fait priée et s'est massée dans les rues qu'empruntera le cortège. On joue des coudes, on se pousse, on se bouscule, tout le monde veut voir la punique comme on l'appelle et tout le monde veut voir le célèbre général carthaginois.

La présence du pontifex, des consuls, du général Hannibal et des mariés met la foule en délire. La cortège traverse la ville et s'arrète finalement dans l'Aentin au niveau de la villa Flaminii. L’estrade sur laquelle prend place le groupe est à la limite de la partie privé et de la partie publique du mariage. Elle est placé à hauteur et les citoyens les plus proches se situent à une quinzaine de mètres.Une garde conséquente constitue un solide barrage entre l’estrade et la foule acclamant les mariés.

Les crieurs réclament le silence et annoncent que plusieurs nobles personnes vont maintenant s'exprimer. La foule se calme et les visages se fixent sur l'estrade officielle tandis que des retardataires accourent pour ne rien rater.

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Caius Marius Poplicola
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Nb de messages : 2117
Inscrit le : Lun 16 Avr 2007
Posté le : Ven 07 Déc 2007    

L'Edilité est activement présente.

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TRIBVNICIAE•POTESTATE•I
CAIVS•MARIVS•POPLICOLA

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MJ Mercure
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Posté le : Ven 07 Déc 2007    

Le premier à prendre la parole est l'ancien consul Helveticius. Il se lève et se dirige au bord de la tribune. Ancien consul, ancien ambassadeur de Rome à Carthage, ses idées sur les relations romano-puniques sont connues de tous.

Le visage radieux et empreint de félicité, le consulaire entame une vibrante allocution, d’une voix joyeuse et chaleureuse, en hommage aux jeunes époux Flaminii:

Vos Excellences les représentants des Autorités politiques et religieuses de Rome et de Carthage, citoyens, mes amis, cher Lucius et chère Asma,

En ce jour béni des dieux, une Union somptueuse, forte de précieux symboles, et promesse d’un avenir radieux, vient d’être scellée : celle du digne fils de l’un des plus Grands Consuls de Rome, Lucius Flaminius, et de la douce fille d’un Haut Dignitaire de Carthage, Asma Markon. Cette alliance va désormais unir la destinée de deux beaux jeunes gens très prometteurs, de deux nobles familles, valeureuses et vertueuses, et bien plus encore… En effet, par un tel événement, ce sont deux Puissantes Républiques, Rome et Carthage, qui tissent un nouveau lien entre elles, plus solide et plus fort encore que tous les autres : celui de la chair et du sang, de l’amour et de la lignée commune. L’honneur de compter au titre d’invité d’honneur de cette cérémonie le glorieux Hannibal Barca, Grand Général punique et fils du Suffète de Carthage, n’en est-il d’ailleurs pas le meilleur gage?

Ce mariage grandiose marque le commencement d’une nouvelle période de la vie de Lucius Flaminius, comme un signe supplémentaire donné par les dieux, pour lui montrer le brillant avenir auquel il est promis. Je me rappelle encore du jour où je l’ai rencontré pour la première fois à Carthage : un fringuant et noble jeune homme, qui malgré sa jeunesse, respirait déjà la maturité et l’expérience de la vie… si bien qu’il m’a immédiatement fait bonne impression ! A bien des égards, je retrouvais en lui toutes les qualités et vertus de son père : l’illustre Gaius Flaminius, l’un des meilleurs consuls que Rome n’ait jamais connu, mon ami et mentor, de qui je tiens à honorer ici la mémoire ; ce Grand Homme qui a tout donné à Rome et aux Romains, je lui suis plus que quiconque infiniment redevable, car il m’a également tout donné à moi, m’ayant offert un soutien quasi paternel dès mes débuts à Rome. L’amitié, la considération et le respect que j’éprouvais pour Gaius Flaminius, je souhaite la reporter sur Lucius, qui pourra toujours compter sur moi, dans les moments de bonheur comme dans les épreuves les plus difficiles.

Aujourd’hui, c’est par excellence un de ces précieux moments de bonheur de la vie, dont il faut jouir pleinement. D’autant plus que ce mariage, permettant de vivre non seulement un moment d’amour, de paix et de réjouissances, représente également une victoire de taille sur l’Ennemi pernicieux et invisible qui nous harcèle depuis de longs mois, mais qui n’a pu empêcher la célébration de cette cérémonie historique ; pour Lucius, c’est une manière ô combien noble de venger la mort de l’illustre Gaius Flaminius son père, montrant par là-même que les sombres dessein de cet Ennemi perfide sont voués à l’échec, déjoués par cette alliance romano-punique d’un nouvel Ordre. Car en effet, cette journée constitue également une occasion unique de côtoyer et de se rapprocher de nos amis carthaginois, nos hôtes d’honneur ! Nous avons encore tant à apprendre des uns des autres, à profiter de nos différences, afin d’envisager l’avenir côte à côte, pour la plus grande prospérité de nos deux peuples. C’est un immense cadeau que les dieux nous offrent là, et il nous faut nous en montrer digne, particulièrement à une époque où l’on se doit plus que jamais de revenir sur le chemin de la pietas. Je crois que tous les éléments sont réunis en cette journée ô combien symbolique afin que nous en profitions tous pour repartir sur de nouvelles bases saines, de paix, d’amitié, de pietas et de prospérité, en inventant dès à présent notre nouvel avenir… !

Mon cher Lucius, ô belle Asma, que votre union soit la garante de cet avenir meilleur, et l’espoir de cultiver et de perpétuer ces nobles valeurs pour les générations futures !

Longue vie aux jeunes mariés, que les dieux les bénissent et les gratifient d’une nombreuse et glorieuse descendance !


Le consulaire est longuement applaudi, les clameurs se répandent dans tout l'Aventin.

Après avoir remercié l’assistance pour son attention, le consulaire Helveticius se dirige vers Lucius Flaminius pour l’embrasser fraternellement, avant d’aller faire le baise-main à la belle Asma.

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POUSSINUS Actarus
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Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
Posté le : Dim 09 Déc 2007    

/le serviteur de la gens Poussinus,avec un tas de tablettes,immortalise ces noces,afin de les raconter a son maitre actarus poussinus,bloqué encore en Campanie/ godgrace.gif

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Consul 361-363-364-365
Censeur 369-370
Tribun 373
Légat en illyrie 341-342
Légat en Campanie 347-348
Flamine de Mars en 353-359
Une famille, 3 cousins,Pirus,Dobrasus,Poussinus
Sénateur Patricien
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SEVERUS Licius
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Posté le : Dim 09 Déc 2007    

Lysandros en voyant cette procession ne pu que se réjouir de l'absence de son maître, celui-ci aurait eu une crise d'apoplexie devant une telle mascarade.

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Roma Est Imperare Orbi Universo.

Pas de liberté du peuple, sans souveraineté du peuple, c'est à dire sans république- Marc Bloch.

Pro- Préteur au Samnium en 365.
Primatus Legatus en 364.
Préteur absent en 363.
Edile- 347, 357, 358, 359.
Questeur- 343, 344 et 362.

Mail: severuslicius@yahoo.fr
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MJ Mercure
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Posté le : Mar 11 Déc 2007    

Le pontifex est bien évidement présent à la cérémonie... il y est dans
son plus bel habit, et accompagné de son aigle, posé sereinement sur son
baton.

Il laisse la primauté de la parole au flamine de mercure... du fait du
lien qui a unit des années durant le pere du marié et le dieu que sert
le flamine. Puis, suivant l'intervention du flamine, il s'avance à son tour.

Rome, Carthage... voyez cette union. voyez ce lien qui vient de se créer
entre puniques et romains...

voyez comment la famille du grand et regretté consul Flaminius se lie
aujourd'hui à l'une des plus importantes familles puniques. ne vous y
trompez pas, ce jour signifie bien plus que la simple union de ces deux
etres...
/se tourne vers les deux mariés/
vous aussi, mes enfants, prenez en bien conscience.. . car dorénavant,
vous serez l'image, à rome, de l'alliance entre Carthage et notre
république... l'image de la relation qui dorénavant s'inscrit sur vos noms.

cette caractéristique hors du commun ne doit pas pour autant vous faire
craindre l'avenir... non, car votre union aujourd'hui est observée de
tous les dieux de rome... incluant le grand jupiter, mais aussi, j'en
suis certain, observée par les dieux puniques... et qui de mieux que
mercure le dieu messager, celui qui parcourt constament les chemins du
monde pour le compte de notre pantheon entier, le dieu des voyageurs et
des emissaires.. . qui de mieux que mercure pour prendre sous son aile
cette union, comme il avait pris ton pere pour flamine.
puissiez vous, toi, patricien, et ta femme, bénéficier de cette
protection ad vitam comme ton pere en bénéficia... et que Junon fasse de
cette union une prolifique source de héros de Rome...


Suite à la bénédiction du Pontifex Maximus, le Flamine de Mercure Fugitivus Felix prend la parole. Il se couvre la tête d'un pan de sa toge, signe qu'il officie et lève les bras au ciel.

Lucius Flaminius, Asma Fille de Markon, par mon intercerssion que Mercure bénisse votre union! Que les fils aujourd'hui entrelacés s'acroissent, qu'ils forment l'étoffe la plus solide qu'il soit, une toile mixte sur laqelle sera tissée l'Amitié entre Rome la Noble et Carthage la Grande! Aujourd'hui, un pilier, demain, un pont! Que Mercure soit avec vous tout au long de votre vie, qu'il vous conseille, qu'il vous protège, lui qui sait les secrets des Dieux.

Que votre lignée soit belle et prospère, que vos fils soient aussi vaillant que leur père, vos fille aussi belles et avisées que leur mère! Oui, qu'il en soit ainsi!


La foule applaudit également le trés respecté flamine de Mercure.

Soudain, la foule se taît. Le général Hannibal vient de se lever et s'avance vers le devant de l'estrade. L'impressionnant service d'ordre semble se crisper tandis que tous les regards convergent vers le punique.

Peuple de la grande Rome lance Hannibal dans un latin parfait.

Nous célébrons aujourd'hui un grand jour. L'union d'un fils de Rome et d'une fille de Carthage. Ce mariage est le signe qu'il manquait pour concrétiser l'alliance de nos deux cités, ce mariage est un symbole fort de ce que pourrait devenir notre entente commune.

Je félicite aujourd'hui Lucius Flaminius, héros de l'Ibérie aux cotés des troupes du suffète, fils d'un de vos plus grands magistrats et aujourd'hui époux de l'une des plus belles femmes de Carthage.

Au nom du suffète Hamilcar je présente aux jeunes mariés tout mes voeux de bonheur et je leur adresse mes plus sincères félicitations. Puisse cette union être féconde et n'être que la première d'une longue série.

Vive Rome. Vive Carthage.


Bien que bref, le discours du fils du suffète est lui aussi longuement applaudi. L'Aventin semble être soudainement devenu totalement pro-punique et il le fait savoir. Hannibal salue la foule d'un petit geste de main et retourne s'asseoir en arrière laissant les deux jeunes époux sur le devant de la scène.

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MJ Mercure
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Posté le : Mar 11 Déc 2007    

Après la bénédiction et les voeux des autorités romaines et Carthaginoise, Lucius s’avance avec sa nouvelle épouse Asma Flaminius.

Citoyens, mes amis,
Il y a des années, je fus envoyé à Carthage au nom de mon père afin de faire connaissance avec un peuple trop méconnu. Ma première réaction fut de contester mon patrès. Qu’avais-je fait de mal pour que l’on me force à quitter cette Rome qui est dans mon coeur ? J’avais entendu toutes sortes de rumeurs sur les carthaginois. J’avais d’énormes préjugés et je considérais cette envoi comme une punition.

Mais quel fut mon erreur ! Dès mon arrivée, j’ai découvert un peuple accueillant. Je fus traité en hôte prestigieux et ce malgré la méfiance naturelle qu’il y avaient entre nos deux peuplades. J’ai découvert les beautés géographiques de Carthage et l’honneur de son suffète ! J’ai pu entendre leur peuple et découvrir leur coeur. Ce fut notre bien aimé consulaire Helveticus qui me guida dans cette contrée.

J’ai aussi fait connaissance de ce peuple dans des moments difficiles. Je fus présent à leur côté lors d’attaque de mercenaire chevelus et ibériques. J’ai pu découvrir leur sens de l’honneur et la confiance qu’il me fit. A moi, un romain ! Ils ont placé leur confiance pour défendre leur flanc et m’ont donné le commandement d’une unité. Ce fut un honneur pour moi et une marque du général Hannibaal.

Oui citoyens, le général ici présent et son père m’ont accordé leur confiance alors que la méfiance entre Rome et Carthage était à son paroxysme. Alors des voix dans leur sénat s’élevaient contre ma présence, le suffète prit ma défense et misa toute sa confiance sur notre république ! La présence en personne du général est une nouvelle preuve que Carthage aime et respecte Rome. Une amitié profonde est en train de se créer ! Il faut faire fi de la méconnaissance de l’autre, il faut apprendre à connaitre l’autre, il faut faire taire les apprioris basé sur du vent, il ne faut pas écouter les agitateurs grecques. Et, croyez moi, une ère de paix et de prosperité pourront s’ouvrir à Rome et àCarthage !

Mais revenons à ce que les Dieux m’ont offert lors de ma visite carthaginoise : La belle Asma
Voici celle avec qui je me suis lier pour la vie sous le regard de Junon. Peuple de Rome, accueille là dans tes bras !


présente sa femme à la foule et attends que les applaudissements s’estompent

Pour conclure, je vous remercie de votre présence et de votre amour ! Je remercie la bénédiction de notre Pontifex Maximus. Je remercie la présence de nos consuls et je remercie l’honneur quiu m’a été accordé pour la présence du général Hannibaal. J’ai tenu à faire un geste pour célébrer cette union ! Des tables de banquet ont été amenagé à travers tout l’Aventin. Du vin, du pain, de la viande vous seront offert ! Des amuseurs venant de toute la République seront là pour vous divertir et marquer cette journée comme il se doit !

Mais avant de passer aux réjouissances, je tenais à saluer un des plus grands homme que Rome a porté. Mon père, le consul Flaminius Gaius. Mon père vous considérait comme ses fils et il consacra autant de temps à l’éducation de ses enfants de chair qu’à votre bien être. Il a été sauvagement assassiné par des agitateurs grecques. Il a été assassiné pour que le chaos reigne sur Rome et pour que le Sud se libère. L’autre objectif de ces grecques étaient d’abattre l’alliance entre Rome et Carthage ; la première cible en la personne de mon père fut un succès, celà ne fut pas le cas pour le général Hannibaal qui pu déjouer l’attentat.

N’oublions pas qui nous veut du mal et n’oublions pas l’action de mon père pour notre République bien aimée. C’est pour honnorer la mémoire du consul Flaminius Gaius qu’un combat de gladiateurs est organisé. Je vous invite tous à dégager le centre de la place où des piquets ont été placés.

Que le spectacle commence et vous tous ici présent réjouissez vous.


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MJ Mercure
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Posté le : Mar 11 Déc 2007    

Les hommes du citoyen Esclaeus commence à dégager l’arene. Les gladiateurs font leur entrée.

Voici venir l’heure des gladiateurs. Sous le regard vigilant du maître Tracierus vont se dérouler les plus importants combats jamais donnés par un particulier. En l’honneur de feu le consul Flaminius, c’est non moins que quarante paires qui vont s’affronter.

Tout d’abord ce sont dix paires qui doivent s’affronter dans des combats traditionnels.

Les premiers combats, opposant des gladiateurs de second rang sont peu enthousiasmants, malgré des efforts visibles pour plaire au jeune Flaminius.

Ensuite viennent les gladiateurs plus expérimentés.

Les premiers sont un hoplomaque, opposé à un mirmillon. Très vite le mirmillon, plus léger, prend l’ascendant et promène un adversaire entêté qui s’obstine à vouloir l’attaquer en force. Mais tandis que le grand bouclier permet une défense facile contre la lance de l’hoplomaque le petit bouclier se montre insuffisant pour bloquer les coups de glaive à chaque fois que le mirmillon se glisse au corps à corps. Finalement c’est le mirmillon qui l’emporte d’un splendide coup au casque qui laisse son adversaire plus que sonné.

La deuxième paire est composée de deux Thraces. L’affrontement est très rapide, presque aérien. Les deux hommes tentent de surpasser leur adversaire en vitesse et en précision, échangeant de rapides attaques de leurs lames courtes. Au bout de quelques minutes l’effort se fait sentir et les mouvements ralentissent. C’est le moment que choisit le plus endurant des deux hommes pour tenter une manœuvre audacieuse au profit de l’épuisement du second. La réussite est totale et le malheureux gladiateur se retrouve attaqué dans le dos et jeté au sol.

Le rétiaire qui suit éprouve quelques difficultés à coincer son adversaire. Après un lancer de filet infructueux il doit faire preuve d’une compétence hors du commun pour contrôler son adversaire de son long trident et le forcer à reculer jusqu’au mur. Une fois privé de sa liberté de manœuvre le pauvre homme ne peut plus grand chose face à l’allonge supérieure du trident.

Le dernier combat individuel est une surprise de Tracierus. Pour cette journée si spéciale l’homme a amené un de ses champions, le provocator Fulgur aux douze victoires, qui combattra contre le gaulois Casticos de Durocortorum, vétéran des guerres Ibères aux côtés du jeune Flaminius et camarade d’entraînement des gladiateurs de Tracierus.

Le spectateurs sont enthousiasmés par la présence de Fulgur et quelques paris s’échangent discrètement, tous comptant sur la victoire du professionnel face à l’amateur gaulois.

Equipé comme un samnite, Casticos laisse venir Fulgur, plus léger, et se contente de tenir la position, en parant les attaques. Il compte sans doute le fatiguer tout en conservant ses forces pour la fin du combat. Et il va sans dire qu’il est au courant de la grande spécialité de Fulgur : la contre-attaque. Ayant compris la tactique du Gaulois son adversaire attend lui aussi l’occasion, tournant tranquillement autour du pot et lâchant injure sur injure pour pousser Casticos à l’erreur. L’agacement du Gaulois devient très vite visible et il se lance finalement à l’attaque. Fulgur se contente d’esquiver grâce à son agilité supérieure, guettant le moment propice pour une riposte décisive.
C’est chose faite lorsque Castricos met trop d’amplitude dans sa charge et se retrouve déséquilibré. Fulgur se déploie alors en un éclair pour une attaque précise au casque. Mais c’est sans compter la roublardise du vétéran d’Ibérie qui lâche son bouclier à la grande stupeur de tous les spectateurs. Le Gaulois se baisse et se jette sur son adversaire, l’emportant littéralement dans son mouvement. Fulgur se retrouve sur le dos en un clin d’œil, Castricos sur le torse et le glaive sous la gorge.
Les connaisseurs semblent plutôt dépités par cette conclusion peu orthodoxe mais le jeune Flaminius et les autres invités sont ravis de cette démonstration d’adresse et de ruse des deux gladiateurs.

Après la fin des combats individuels Tracierus annonce la tenue d’un combat historique opposant soixante gladiateurs et retraçant la fin de la dernière guerre contre Carthage.

Chaque camp compte trente hommes, représentant les armées romaines sous les ordres de Dobrasus et Darus et les armées grecques et mercenaires alliés de Tarente.

La reconstitution commence par les batailles de Genusia et les deux armées se séparent chacune en deux groupes. Sur l’aile gauche des "Romains" la légion affronte les Tarentais, à la droite "Dobrasus" et les alliés Oenotres sont face aux mercenaires grecs.

Très vite les Tarentais lancent une charge aussi furieuse qu’improbable. Les "légionnaires" sont stupéfaits et accusent le coup. Alors que la désorganisation menace le "légat Darus" contre attaque et gesticule tant qu’il peut pour reformer ses troupes et leur permettre de reculer pour échapper à la pression ennemie.

A droite les premiers combats sont à l’avantage des mercenaires mais la pugnacité romaine et un léger avantage numérique les acculent à la retraite. Voyant leurs alliés battus les Tarentais sont contraints d’abandonner le flanc gauche à présent consolidé. Plusieurs gladiateurs n’ayant pas réussi à se dégager sont mis hors de combat.

Les "légions" repartent à l’assaut, mais les "Grecs" diminués forment un mur de bouclier derrière lequel ils se regroupent pour résister à leurs adversaires à présent clairement supérieurs. Les premiers assauts sont infructueux mais un petit groupe parvient finalement à rompre la cohésion des "Grecs". Tous leurs camarades s’engouffrent alors dans la brèche, dispersant les défenseurs en petits groupes qui sont rapidement pris à parti et éliminés.

La foule applaudit les gladiateurs pour cette brillante reconstitution qui met fin au combats.

Une fois le combat terminé, Lucius salue une dernière fois la foule et se rend avec sa suite au sein de son domaine. Pour les citoyens étant venus assister à l'évènement, la fête continue. Un banquet a été installé et de nombreux amuseurs démontrent leur talent durant la journée. La foule semble ravie. De mémoire d'homme, rarement un fete n'aura été aussi réussie...

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MJ Mercure
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Inscrit le : Ven 25 Aoû 2006
Posté le : Jeu 13 Déc 2007    

(J'ai édité un post pour noter l'intervention du Pontife que j'avais oubliée....qu'il me pardonne)

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TUBBSARIUS Flavius
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Posté le : Sam 22 Déc 2007    

(te absolvo! winkle.gif )

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Respublica defensor

Dictateur 362
Pontife (Crucifixion adept)341-342-343-344-345-346-347-348-349-350-351-352-353-354-355-356-357-358-359
Consul 333-334-335------360-361
Préteur 331-
Edile 330-
Questeur 328-329-
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