Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Politique étrangère de Rome en 347

Date du jeu : été 417

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Politique étrangère de Rome en 347
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HELVETICIUS Ptolemeo Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Comme prévu, le Consul Helveticius convoque le Sénat pour discuter de la politique extérieure de Rome pour l’année 347, ainsi que des ambassades et missions diplomatiques à envoyer à l’étranger. Il prend la parole, sur un ton posé et tranquille : Sénateurs, comme je l'avais mentionné avant d'être élu, j'attache une importance particulière pour notre politique extérieure, que je souhaite contribuer à développer et à renforcer au cours de mon consulat. Bien entendu, je souhaite le faire en collaboration étroite avec le Sénat. Je ne vous le cache pas, il y a du travail en perspective... Il est donc temps de décider de la politique étrangère que Rome va adopter pour cette année 347, et si possible pour les années suivantes aussi. J'espère en effet que nous allons enfin nous décider à suivre une politique extérieure cohérente, bâtie non pas sur le court terme mais sur la durée. Nul besoin de vous dire que le sujet est très vaste. Afin de ne pas nous égarer, je vous propose de discuter ici des généralités et des questions de principe, sans procéder à une discussion de détail. Les thèmes principaux qui ressortiront de cette discussion seront abordés dans une autre salle, afin d’être approfondis si besoin est. Je vais donc commencer par vous faire part de mes propositions, que j’ai déjà évoquées l’année passée pour la plupart d’entres elles, lorsque je n’étais que candidat au consulat. Il ne tient désormais plus qu’à les concrétiser. A titre liminaire, comme l’a judicieusement proposé le sénateur Detritus, je pense envoyer un courrier à l’ensemble des sénateurs étant actuellement en mission en-dehors de Rome, afin de leur réclamer un rapport de leur situation, pour savoir où ils en sont et s’ils s’acquittent bien de la tâche qui leur a été confiée. Le Sénat sera ensuite juge de ces rapports, ceux qui n’auront pas donné satisfaction seront remplacés sur le champ. Nous nous devons de nous montrer sérieux et disciplinés concernant nos affaires étrangères ainsi que pour la bonne exécution des missions que nous décidons. Ce que nous commençons, nous devons l’achever, et de manière satisfaisante, afin de pouvoir conserver une même ligne directrice, qui ne soit pas sans cesse sujette à variation. Ainsi seulement nous pourrons repartir sur des bases saines en matière de politique extérieure. Au vu de cela, j’envisage notre politique étrangère sous cinq axes principaux, classés par ordre d’importance : 1) Carthage 2) Rhegium 3) Grèce 4) Nord de l’Italie : Peuples gaulois et Massilia 5) Samnium Concernant Carthage, il s’agira de la résolution de notre crise diplomatique avec les Puniques, de la levée du blocus punique et du compromis sur Massilia (concernant le commerce gaulois), et la renégociation du traité diplomatique de 320, arrivant à échéance en 350. Pour Rhegium, je prône la voie diplomatique en premier lieu, comme nous en avons déjà discuté dans un débat y relatif l’année dernière, je pense que cela serait une erreur que d’employer la force et d’entrer dans un nouveau conflit. Mieux vaut faire de Rhegium une alliée fidèle et utile plutôt qu’une province rebelle et inutile. Nous ne voulons pas d’une épine dans notre talon. Mais j’aimerais tout de suite mettre les choses au point : si nous devons nous montrer favorables et bienveillants envers Rhegium, nous ne devons pas pour autant la considérer comme une égale : Rhegium est en position de faiblesse et a besoin de l’aide de Rome si elle veut rester indépendante. C’est un élément de poids en notre faveur. Ainsi, si le Sénat le souhaite, je ne suis pas défavorable à l’idée que le Consul Ruffinus ou moi-même se rende à Rhegium afin de négocier. Mais personnellement, si le Sénat et Rhegium l’acceptent, je serais plutôt d’avis de convier l’Archonte de Rhegium à venir à Rome pour entamer des négociations. Nous devons encore décider des modalités dans lesquelles nous accepterions de conclure une alliance avec Rhegium… Concernant la Grèce, comme je l’avais exposé l’année passée, j’envisage de nommer un ambassadeur pour les Peuples helléniques, qui serait en poste dans la capitale du Royaume d’Epire, auprès du Roi Théon, et qui ferait divers déplacements diplomatiques extraordinaires en direction des Cités qui se sont émancipées de l’Hégémon. Je pense aussi adjoindre à cette ambassade un envoyé consulaire, qui serait une sorte d’ambassadeur-adjoint placé sous l’autorité conjointe de l’ambassadeur et des consuls, et qui serait notre éclaireur et émissaire envers des Cités telles qu’Athènes, Spartes, Corinthe, Delphes et Thèbes. Concernant le nord de l’Italie, nous avons déjà un ambassadeur sur place, le sénateur Flavius Verus, et je pense inutile d’envoyer quelqu’un d’autre là-bas pendant que celui-ci poursuit sa tournée diplomatique. Le Sénat devrait peut-être entretenir des rapports plus réguliers avec les autorités lingonnes et boiennes. Peut-être devrions-nous aussi favoriser l’intensification des échanges commerciaux et culturels entre nos deux nations. Pour Massilia, inutile d’en parler avant d’avoir résolu la crise diplomatique avec Carthage ; mais une chose est sûre : après tout ce que nous avons fait pour les Massaliotes, j’attends d’eux un signe fort en direction de Rome. Mis à part l’envoi d’un ambassadeur, je n’envisage aucune autre action visant à entretenir nos relations avec les Massaliotes sous mon consulat. Enfin, concernant le Samnium, dont le sujet me semble passablement liée au projet de développement de l’Aesium, j’attends avec impatience le rapport du brillant ambassadeur Drissus avant d’aller plus loin dans les discussions. Voilà ce qu’il en est pour les principaux axes de notre politique étrangère telle que je la conçois en ce début d’année. Bien entendu, les choses peuvent évoluer par la suite, mais j’espère de manière favorable et dans les directions que j’ai évoquées. Parallèlement à cela, je vais procéder à un appel de candidatures pour les différentes missions diplomatiques et postes d’ambassadeurs qu’il y a à pourvoir… Pour le reste, la discussion est ouverte. ---------------------- ~ ~ * Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339


Caius Marius Poplicola Autorisation : Membre Nb de messages : 2117 Inscrit le : Lun 16 Avr 2007	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Ecoute avec grand interêt l'intervention du Consul et opine du chef à de nombreux moments, cherche du regard l'autre Consul ---------------------- TRIBVNICIAE•POTESTATE•I CAIVS•MARIVS•POPLICOLA


POUSSINUS Actarus Autorisation : Membre Nb de messages : 3815 Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Pour ma part,je suis entierement derriere toi pour tes 5 grands axes de politique extérieur. Pour le léger conflit avec Carthage,je pense en effet qu'il faut au plus vite retiré notre contingent a Massalia, prévenir Hamilcar de nos intentions par missive ou par un envoyé consulaire,en lui demandant de venir au plus vite a Rome pour la finalisation de l'accord vu avec Flaminius sénior. Pas de déplacement de consul vers Carthage. Pour Reghium,il est clair que soit on envoie un consul, le consul Ruffinus, ou soit on invite l'archonte a Rome. En ce qui concerne la Grèce,je tiens a préciser de suite pour ma part,je n'accepterai pas d'ambassade en Epire,simplement une mission diplomatique,pas plus. Mais je suis entierement pour l'envoie d'une telle mission. ---------------------- Consul 361-363-364-365 Censeur 369-370 Tribun 373 Légat en illyrie 341-342 Légat en Campanie 347-348 Flamine de Mars en 353-359 Une famille, 3 cousins,Pirus,Dobrasus,Poussinus Sénateur Patricien


HELVETICIUS Ptolemeo Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Satisfait: Bien, en effet, c'est une bonne idée que d'avertir Hamilcar au plus vite, mais je pense que le créneau le plus rapide sera par l'ambassadeur Abdosir. Je rappelle d'ailleurs que c'est grâce à Hamilcar, par l'intermédiaire d'Abdosir, que j'étais au courant de ce qu'il se passait à Rome lors de mes quatre ans d'ambassade. () J'enverrai bien entendu personnellement une invitation officielle au Suffète pour qu'il vienne à Rome, auquel cas il sera évidemment reçu en grandes pompes. Pour l'heure, il est évidemment hors de propos d'envoyer un Consul à Carthage, je n'en vois pas l'utilité. Pour Rhegium, si c'est le Consul Ruffinus que le Sénat souhaite envoyer, pourquoi pas, mais je n'ai pas encore eu la chance de le rencontrer depuis son élection. Dès lors, si l'on veut avancer rapidement dans la question de Rhegium, qui n'a déjà que trop traîné en long, je pense que ce serait plus sage d'inviter l'Archonte de Rhegium à venir à Rome. C'est d'ailleurs ce que je vais faire dès aujourd'hui, sauf opposition contraire flagrante du Sénat. Puis, étonné: Ah bon, sénateur Poussinus, tu ne souhaites pas être ambassadeur auprès des Peuples Helléniques? Pour quelles raisons? L'ambassadeur disposera d'un quartier général en Epire, certes, mais sa compétence et les missions qui lui seront attribuées s'étendront sur toute la Grèce... En plus, l'ambassadeur disposera pour l'aider d'un envoyé consulaire. D'ailleurs, si j'ai choisi de proposer un poste d'ambassadeur, c'est parce que Théon verra que Rome fait marque de plus d'attention envers l'Epire, ce qui le flattera certainement beaucoup plus que l'envoi d'un envoyé consulaire uniquement. ---------------------- ~ ~ * Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339


POUSSINUS Actarus Autorisation : Membre Nb de messages : 3815 Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Je vais étudier la proposition. ---------------------- Consul 361-363-364-365 Censeur 369-370 Tribun 373 Légat en illyrie 341-342 Légat en Campanie 347-348 Flamine de Mars en 353-359 Une famille, 3 cousins,Pirus,Dobrasus,Poussinus Sénateur Patricien


ORLENUS Arturus Autorisation : Membre Nb de messages : 1917 Inscrit le : Sam 14 Juil 2007	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Ecoute attentivement le consul, semble satisfait que la voie diplomatique est été choisie ---------------------- Officier de l’Ordre de Cincinnatus Censeur 363-364-365-366-367- 368-371-372 Consul 358-359-360-362-369-370 Preteur 353-376 Edile 352-373 Questeur 351


HELVETICIUS Ptolemeo Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Hochant la tête: Bien, c'est parfait. ---------------------- ~ ~ * Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339


DETRITUS Tullius Autorisation : Membre Nb de messages : 1297 Inscrit le : Dim 22 Oct 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Ecoute visiblement satisfait, hochant plusieurs fois la tête pour marquer son approbation ---------------------- gensdetrita@gmail.com


DOBRASUS Romanus Autorisation : Membre Nb de messages : 673 Inscrit le : Jeu 24 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	Quelles latitudes ont les ambassadeurs en exercice consul? Je pense au dossier Massaliote notamment, relégué assez bas dans ta hiérarchie que je n'imagine pas stricte ni qualitative, mais assez représentative malgré tout. ---------------------- questeur 321 323 édile 324 326 préteur 325 329 consul 330 332 340 341 342 tribun de la plèbe 335 336 337 Pro consul victorieux 343 Gaius, escroc, le peuple aura ta peau


HELVETICIUS Ptolemeo Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006	Posté le : Mar 17 Juil 2007
	En effet, la hiérarchie que j'ai proposée n'est ni stricte ni quantitative, et sera probablement amenée à évoluer dans le futur, selon la réussite de nos objectifs diplomatiques. L'importance que j'attache à chaque "axe" est corollaire de sa priorité dans la situation politique actuelle de Rome, en fonction des informations dont nous disposons à ce jour. Quant au dossier massaliote que tu estimes relégué assez bas, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement: tant que le problème avec Carthage n'est pas résolu, il n'y a aucune raison de se lancer dans le dossier massaliote, puisque ce dernier dépend pour beaucoup de l'issue de la crise avec Carthage. Mais si tu as une autre politique plus judicieuse concernant le dossier massaliote à proposer, je t'écoute très volontier. Je ne suis pas ici pour imposer ma vision au Sénat, mais pour proposer des mesures concrètes ainsi qu'un débat. Sinon je te prie de m'excuser, mais je ne comprends pas ce que tu cherches à savoir en ce qui concerne les "latitudes de nos ambassadeurs en exercice au sujet du dossier massaliote notamment"... Actuellement, notre seul ambassadeur en exercice est le sénateur Flavius Verus, les autres ambassadeurs étant à nommer. Alors plutôt que d'essayer de te répondre en répondant à côté de ta question, je préfère que tu la reformules d'une manière plus claire ou que tu la précises, si cela ne te dérange pas... ---------------------- ~ ~ * Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339


DOBRASUS Romanus Autorisation : Membre Nb de messages : 673 Inscrit le : Jeu 24 Aoû 2006	Posté le : Mer 18 Juil 2007
	Quelles libertés ont les ambassadeurs dans la menée de la politique extérieure de Rome: jusqu'à quel point peuvent ils décider de l'avenir de nos interets hors de l'urbs. Des limites ont elles été fixées? ---------------------- questeur 321 323 édile 324 326 préteur 325 329 consul 330 332 340 341 342 tribun de la plèbe 335 336 337 Pro consul victorieux 343 Gaius, escroc, le peuple aura ta peau


HELVETICIUS Ptolemeo Autorisation : Membre Nb de messages : 424 Inscrit le : Dim 27 Aoû 2006	Posté le : Mer 18 Juil 2007
	C'est très simple, consulaire Dobrasus: ils disposeront exactement des mêmes libertés qui ont toujours appartenu aux Ambassadeurs de Rome, selon les termes de la loi et les instructions données par le Sénat, par l'intermédiaire des Consuls, qui par ailleurs agiront de leur propre initiative en cas d'abscence de proposition concrète de la part du Sénat. Voilà quelles sont, et ont toujours été, les limites. C'est d'ailleurs bien ce que je propose depuis le début de ce débat: permettre au Sénat de définir les instructions qui seront données aux représentants de Rome, chargés de défendre nos intérêts à l'étranger. J'écouterais donc très volontier ton point de vue à ce sujet, Consulaire, toi qui a une bien plus grande expérience que beaucoup d'entre nous ici. Bien entendu, si le Sénat ne parvient à déboucher sur aucun consensus ni aucune instruction concrète, ce sera mon collègue le Consul Ruffinus et moi-même qui agirons et déciderons de ces instructions. Avant même d'être élu, je n'ai eu de cesse de répéter la chose suivante: la politique étrangère de Rome a suffisamment souffert de l'indifférence, de l'inaction ou du manque d'initiative du Sénat, et il est temps que les choses changent. Dans l'intérêt de notre nation, il est temps de revenir à une politique extérieure plus responsable. Libre à chacun d'assumer ou non ses responsabilités... Car de mon côté, je compte bien les assumer. Je propose donc à chacun d'exprimer son opinion, au sujet de la politique que devront défendre nos prochains ambassadeurs. ---------------------- ~ ~ * Consul 347-348 * Ambassadeur à Carthage 343-346 * Préteur 341-342 * Édile 340 * Questeur 338-339


LABIENUS Flavius Autorisation : Membre Nb de messages : 645 Inscrit le : Mer 14 Fév 2007	Posté le : Mer 18 Juil 2007
	Consul, si le sénateur Poussinus se retire je serai moi même assez heureux de devenir ambassadeur de Rome en Grèce.

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