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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : [Automne 360] Rapport de mission edilo consulaire en Etrurie
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[Automne 360] Rapport de mission edilo consulaire en Etrurie
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TUBBSARIUS Flavius
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Posté le : Lun 25 Mai 2009    


Citer : pollius clemens
Avé Sénateurs,

Me voilà de retour à Rome après un long périple en Etrurie.

L’Edile Licius SEVERUS est demeuré en Etrurie car sa mission n’est pas terminée.

Pour ma part, j’ai estimé que la mienne l’était.

Licius SEVERUS m’a invité à vous faire un compte rendu de notre séjour. Je tâcherai donc de vous faire partager ce qui m’a été donné d’entendre et de vous rapporter.

Comme vous le savez, ce pays sort d’une révolte et est actuellement en proie à une grande famine.

Nous sommes arrivés à Cosa sans encombre. Là, nous avons rencontré le Préfet.

Le préfet de Cosa a confirmé qu’il est très fier de sa Province. J’ai personnellement inspecté les lieux et j’ai effectivement constaté que ladite Province semble se porter très bien et souffrir relativement peu de la famine. La proximité de la mer aidant, la nourriture dépend moins des récoltes. Il y a du coup assez peu d'agitation.

Par contre, il n’en va pas de même à Vetulonia. Les gens ont faim. Les quelques petites réserves sont bien entamées et il va devenir urgent de trouver de la nourriture. Le préfet a donné l'impression d'en vouloir à Rome et son accueil a été plutôt glacial. Il nous a signalé d’ailleurs signalé que la situation sociale est plutôt tendue. Nous avons pu nous en rendre compte…

Licius a tenté de rassurer le Préfet. En effet, Rome avait passé achat de 8000 tonnes de blé auprès des Lingons qui allaient bientôt être livrés à Voltera.

Une fois sur place, une répartition de cette aide allait être établie à travers les Provinces étrusques.

L’Edile SEVERUS s'enquit également des questions de sécurité. Le Préfet expliqua qu'il avait toute autorité sur la Légion qui se trouvait dans le Nord, et qu'il pouvait demander, à tout moment, des renforts en vigiles ou en légionnaires pour contrôler la situation.

Une chose est certaine, si pour l'instant Rome manque de blé, elle ne manque pas de soldats !

Par un heureux concours de circonstances, nous avons rencontré à Voltera PETRONIUS, venant du Nord avec le blé.

Le Préfet de Voltera nous a invité à partager un repas fastueux. Assez troublant dans cette situation de famine.

J’ai pu me rendre compte à quel point la domus de ce Préfet est richement décorée. Des rénovations ont été effectuées récemment.

Malgré la bonne ambiance qui régnait, je peux vous assurer que l’Edile L. SEVERUS n’a pas perdu le sens de ses responsabilités.

Ce dernier a tout d’abord abordé la question sensible de FRADERIX. Il a bien précisé qu’il était hors de question de l’irriter et qu’il fallait mieux le remercier à nouveau de sa coopération dans cette affaire.


Nous savons que son crédit est actuellement assez bas au Sénat, mais une telle action devrait permettre de dissiper certains malentendus. A propos de malentendus, notre expédition en Etrurie avait également pour but de savoir si des bandes de cavaliers gaulois ravageaient encore nos campagnes ?

L. SEVERUS a questionné l’Ambassadeur PETRONIUS à ce sujet.
L’Ambassadeur répondit clairement sur le sujet en signalant qu’il n’avait rien entendu mais que, par contre, la situation est claire maintenant chez les lingons.
Le Roi s'est imposé à la noblesse du Sud, mais peut être certains ont repassé la frontière romaine pour revenir en Etrurie comme ils l'ont fait lorsqu'ils servaient de mercenaires au Rei. Cependant, l’Ambassadeur pense que cela est peu probable. Selon ses dires, il a fait plusieurs fois l'aller-retour en quatre ans et il n’a jamais aperçu de troupes en armes.
PETRONIUS a insisté sur le fait que la règle que nous avions respecté durant la rébellion du Rei est toujours valable, tant que nos légions ne franchissent pas la frontière lingonne. Nous pouvons traiter, comme le droit romain nous l'autorise, tous les « brigands » que nous capturerons - qu'ils soient lingons ou non.
L’Ambassadeur a profité de l’occasion pour signaler qu’il allait adresser une missive aux consuls.
Toujours selon PETRONIUS, le Roi FRADERIX a demandé à être reçu à Rome si nous voulions renouveler le traité qui lient nos nations. L’Ambassadeur est plutôt favorable car il pense effectivement que le soutien actuel, et l'action de personne comme les consulaires FUGITIVUS et DECINUS pourront rendre cette visite possible pour peu que le Sénat lui envoie une invitation en bonne et due forme.
Malgré ces explications de notre ambassadeur, l’Edile SEVERUS a fait remarquer à son interlocuteur que pourtant, il avait reçu il y a peu un message alarmiste du Consul ORLENUS qui se faisait l'écho d'une rumeur selon laquelle les Gaulois seraient en passe d'attaquer Saturnae.
L. SEVERUS a insisté sur le fait qu’il serait bien que FRADERIX ne soutienne pas de telles actions. Cependant, nous savons tous que le pillage est pour les gaulois une seconde nature, certains ne pourront s'en empêcher.
L. SEVERUS a interpellé le Préfet à ce sujet. Ce dernier, surpris, qu’il n’était pas du tout au courant d'une menace gauloise sur l'Etrurie... Selon lui, il y a certes du brigandage, mais il est à peu près certain que ce dernier est de la responsabilité de romains, de romains affamés, car les seuls convois qui ont été attaqués récemment étaient des marchands de vivres...
Le Préfet pense que l'arrivée du blé aura calmé bien des ardeurs.
Après réflexion, l’Edile SEVERUS a décidé de me confier la mission d’accompagner l’Ambassadeur PETRONIUS jusqu’à la frontière lingonne. Arrivé sur place, j’ai été appelé à inspecter ladite frontière.

L. SEVERUS a également décidé de prendre des mesures concernant le brigandage.

En effet, la famine peut expliquer ces comportements mais Rome ne peut les tolérer. Dès lors, tout brigand pris les armes à la main devra subir un châtiment exemplaire... Nous devons faire sentir aux Etrusques la main de la République.

Nous espérons que la distribution du blé Lingon calmera certains.

Il a été discuté de la manière de pouvoir établir une solide protection autour des lieux où le blé sera entreposé afin d'éviter le pillage ou les vols.

PETRONIUS clôtura la discussion en confirmant que, selon lui, le Roi FRADERIX est strict et respecte ses frontières. Si des attaques se font, il s’agit certainement d’attaques individuelles et locales, et donc, qu’il s’agit plus de brigandage qu'autre chose. Rien à voir avec les raids que les Insubres ou les Helvètes peuvent faire. Si les raids des Samnites sont tolérés depuis des années, PETRONIUS ne voit pas pourquoi ceux des gaulois que nous essayons de rallier diplomatiquement seraient signe de barbarie ou d'agression. Si des gaulois sont prit en pillant l'Etrurie, alors qu'ils soient considérés comme des brigands et rien d'autre.

L’Ambassadeur s’est engagé à évoquer ce sujet lors de sa prochaine entrevue avec le Roi pour mettre les choses au clair.

Par la suite, Lucius SEVERUS s’est entretenu longuement avec le Préfet. Tout abord, il lui a semblé que les Dieux sont mécontents des Etrusques, révolte, catastrophe, disette, tous ces signes sont, selon lui, les manifestations de leur courroux envers ce pays.

La première tâche de SEVREUS sera donc de célébrer une cérémonie afin d'expier nos fautes et de célébrer leur grandeur.

L. SEVERUS a d’ailleurs déjà, à ce titre, pris l'initiative d'en informer le Grand Pontife afin qu'il nous assiste dans l'organisation de cette cérémonie. Il a marqué son approbation à une telle action.

Le Préfet a été chargé de l'organisation pratique de la cérémonie, et notamment de trouver les bêtes nécessaires pour le sacrifice : un boeuf blanc pour Jupiter, une Truie pour Cérés, un étalon pour Mars et un porc pour Pluton, et ce bien que dans ce pays ravagé, tout cela sera difficile à se procurer lesdites bêtes.

Tout a été organisé pour satisfaire aux exigences de l’Edile. Licius a attendu le signal des Augures pour débuter la cérémonie. Il ne voulait pas qu'un mauvais présage gâche au dernier moment cette communion qu'il voulait établir entre les étrusques et les Dieux.

Il invita tous les notables de Voltera et d'ailleurs à venir participer aux rites, afin de montrer aux Dieux que tous s'associaient dans le désir de se repentir et dans l'espoir de lendemains plus heureux,

Dans la ville même, il a ordonné que les rues soit nettoyées et que les temples soit briqués. Il a fait déployer des cordons de légionnaires afin d'éviter tous mouvements de foule.

Licius a aussi pris un édit pour le jour de la cérémonie qui excluait de celle-ci les prostituées, les affranchis et tous les déviants ou invertis, ils n’ont pu communier et se sont tenus à distance des rites.

Concernant le blé Lingon, L. SEVERUS a pris les dispositions utiles. Le blé sera entreposé dans la cité - sous bonne protection. Les familles qui voudront obtenir cette aide devront se faire recenser auprès des services compétents afin d'éviter les abus. Les familles obtiendront plus que les solitaires et les pauvres plus que les riches, car eux peuvent toujours se procurer autrement du grain. La distribution devra débuter rapidement.



L. SEVERUS s’est également inquiété de la reconstruction du pays après la révolte.

Voilà chers sénateurs les actions menées jusqu’à présent par notre expédition en Etrurie.



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Respublica defensor

Dictateur 362
Pontife (Crucifixion adept)341-342-343-344-345-346-347-348-349-350-351-352-353-354-355-356-357-358-359
Consul 333-334-335------360-361
Préteur 331-
Edile 330-
Questeur 328-329-
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