Aujourd'hui l'Esquilin a vu l'une des plus grandes demeures de Rome se vider entièrement. On a pas pu compter longtemps le nombre de charettes et d'esclaves qui ont quitté la maison avec un lourd fardeau. Le Palatium Augustinus a perdu ses statues, ses peintures, ses tissus, ses belles étoffes et toutes les oeuvres d'arts ramenées par Pietrus. Il a perdu aussi les meubles rustiques, les décors sobres et les objets pieux du très moral et rude Manius. Qui en Campanie, qui à Naples, c'est par dizaine, par centaines que les gens sont passés, entrés et sortis pour ne pas revenir avant longtemps.
Pietrus, déjà à Naples depuis maintenant près d'un an, sera content de voir son confort amélioré dans la villa Magna de la famille dans cette belle cité qui, elle, a su profité et reconnaître son talent et sa Vertu.
Manius enfin va pouvoir retrouver ses champs, ses troupeaux, ses esclaves. Surveiller les récoltes et regarder les femmes filer la laine en bonnes patriciennes,
Enfin bef, tous deux à l'abri des tumultes des braillades, des ruades, des bourrades des bourrins de l'é-curie... ils seront bien tranquilles.
Fenêtres scellées, portes barrées, les clous posés, le palais est mort... ou endormi.
---------------------- Virtu, Valeur et Tradition
QUESTEUR 345
Edile suffect 346
Archiviste de la République |