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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : numéro 3 été 343
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numéro 3 été 343
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MJ Vulcain
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Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
Posté le : Jeu 30 Nov 2006    

EDITORIAL

Si les tensions au sénat ne sont pas plus fortes que l’an passé, la situation ne s’améliore pas pour autant. Le consul Flaminius doit faire face à l’éternelle fronde des sénateurs Varus, Agrippa et Flamininius, mais cette fois il s’oppose au Pontifex Maximus qui jusque là entretenait de bon rapport avec le Consul. Le retour des sénateurs Plinius et Avitus ne présagent rien de bon non plus. Même si la guerre qu’ils se mènent n’est pas aussi totale qu’elle pu l’être la situation peut encore mal tourner. Un autre retour ne nous parait guère rassurant. Le retour de Poussinus Minor, le fils du traitre. Il est arrogant et va se faire grand nombre d’ennemi. Outre Flaminius qui semble perdre raison, le censeur Antonicus ne semble plus en mesure d’assurer sa fonction. Il se trouve embourbé au milieu d’un panel de plainte variées et parfois fantaisistes. On peut dire qu’il ne s’y retrouve pas. Il faut dire que les deux préteurs ne lui facilitent pas la tache. Le vieux légaliste perd son codex. Et il doit faire face à un Coldeeus sans pitié.

Au milieu de tout ça le tribun Caelius essaye de mener des reformes. On ne doute pas que Verres est en train de regretter Decimus. Il bouscule le sénat. Mais ce dernier ne semble pas s’en rendre compte. Trop occupé à se regarder siéger. Je crois que ce sénat n’a pas le courage de contredire le tribun. Le pouvoir est faible.
Flaminius et Antonicus flanche, Septimus cherche le compromis jusqu’au bout. Atreus est absent des débats. Nos hommes forts seraient ils tous dans le sud.
Comment peut-on gagner une guerre avec un pouvoir si fragile ?

Si Rome contrôle le sud, la ville de Rome n’est pas un lieu ou l’on est en sécurité.
Les lupanars brulent, les riches sont agressés, les lémures envahissent la ville et les vigiles désertent. Le censeur est victime d’une agression sous son propre toit. L’édile Vortex, fébrile est submergé. Rome est devenu un vaste coupe gorge. Nous assistons à une « suburisation » de la ville. Citoyens, si vous avez de la famille en province, je vous encourage à leur rendre visite. Je suis sur qu’ils vous manquent et que cela fait fort longtemps que vous ne les avez pas vu.

Sergius Julius

GUERRE A TARENTE

Honneur aux Grands


Après la tactique du niqus totalus, Rome dans sa grande splendeur et sa grandeur d'âme a décidé d'inaugurer une nouvelle tactique. Elle consiste à faire preuve de faire play et de courtoisie. Ainsi le grand chef tarentais affrontant un vulgaire légat, ce dernier, par respect du protocole s'est fait marché dessus afin de ne pas se laisser salir les caligae du susdit chef. De même, le consul affrontant un chef de second ordre pu s'imposer grâce à sa prééminence, certains mauvais esprits diraient prOéminence, sur le grec. la question n'est pas tant de savoir si le respect du protocole doit être poussé aussi loin, mais , en définitive, qui couvre qui?

Connaissant les habitudes de nos très chers ennemis grecs pour les avoir pratiqués longtemps, ce qui entre nous soit dit m'empêcha de m'assoir pendant une décade, je suis dubitatif ( ca veux dire que je suis dans le doute, et non pas éjaculateur précoce comme semble le croire notre rédacteur en chef.... le doute m'habite quoi), quand à la pertinence de cette stratégie.

Ne vaudrait-il pas mieux dès lors envoyer une légion de matrone? On imagine d'ici le désarroi des tarentais....


Cupidon en direct du front

ELECTIONS 341

Elections tribuniciennes

Enfin !
Une grande nouveauté cette année : Les Tribuns ne sont pas Verres et Decimus.
Certes Verres est encore là, mais pas Decimus. Le second tribun n’est pas non plus Castricius ni Tacitus. Mais Publius Caelius.
Caelius est notre deuxième tribun, issu du parti de Caïus Porcus. Decimus se retrouve rejeté au niveau du sénateur Marius, l’inconnu. Le Consulaire Ruffinus n’a pas pu lui non plus tirer son épingle du Jeu. Forcément quand on s’affranchi des fanges. Erreur que Carmanovius ou Dobrasus n’avaient pas commis en leur temps. Toutefois il est battu d’extrême justesse.
Les véritables perdants sont la fange de Decimus. Decimus le lâcheur. Le fait qu’il ai abandonné le peuple lors de l’épidémie de 341 a interdit son camps d’accéder au tribunat. Il a donc laissé le champ libre à Verres. Restait un poste à pourvoir. Dans cette configuration on aurait pu attendre Ruffinus ou Castricius, l’ombre de Verres. Il n’en fut rien. C’est Caelius l’ami de Porcus qui remporte la partie. L’avenir nous dira s’ils resteront amis longtemps.
Espérons que le changement ne soit pas seulement nominatif. D’autant que de nombreux patriciens à l’image du sénateur Vortex mais surtout du Consul Flaminius on suivi de très près sa campagne. Espérons qu’il restera le candidat du parti plébéien.
A noter l’habituelle débâcle de Rupitus.


Les Magistratures

Nous avions deux candidats pour le consulat. Se présentaient le multi récidiviste Flaminius et son ombre blafarde Septimus. Les deux ont été élus. Nous regrettons l’absence du consulaire Leto Atreus (en procès), Dobrasus (non éligible) et Helveticius (Peureux ?). Je crains que cette année ne s’annonce ennuyeuse…

La lutte était plus serrée pour la préture. S’opposaient Gaïus le furieux, Publicola l’indolent et Aemilius le rigide. Le dernier fut le mieux élu du sénat mais le mieux battu des comices. Ce qui naturellement profita aux deux autres. Nous pouvons espérer une préture aussi drôle que celle de l’année écoulée. Mais la vraie question est : Publicola va-t-il mettre son veto sur le procès Agrippa ?

Concernant l’Edilité : Vortex était opposé à Bellanius. On peut croire qu’il était en réalité opposé à Ovatorius qui a vu sa candidature annulée suite à une plainte d’Olecranus et de…Vortex.
Pour finir, Bellanius fut rejeté par les Comices et Vortex se retrouve seul Questeur. La bonne nouvelle : Il ne pourra pas porter plainte contre un Co-édile ! La Rédaction regrette vigoureusement l’absence de cohabitation entre Vortex et Ovatorius.

Consternante Questure : Le fiasco de la dernière Questure n’a guère encouragé les candidatures. Il faut dire que nombreux jeunes sénateurs, a l’instar du vieux Augustinus Caro, ont été refoulé par la loi Coldeeus sur le tributum. Ce qui a profité A Coldeeus ! et accessoirement à Severus le « borgne ». Donc deux Questeurs Elus. Parions qu’ils vont prendre respectivement le budget et le tributum et abandonnerons l’Ager au malheureux Edile suffect. Gare à toi Questeur, Un Olecranus veille !

Elections suffectes : Seul le très controversé sénateur Avitus s’est présenté à la Questure.
Son élection a été invalidé par une plainte.
Plainte de Plinius qui se présentait à l’Edilité, qui fut présenté malgré la plainte de Varus. Mais Plinius fut rejetté des comices.

LES INDISCRETIONS DE SCRIBONIUS
Les rumeurs prétendent que Dobrasus auraient perdu ses deux jambes dans les combats contre les Tarentais.

Certaines prétendent même que ses membres inférieurs trônent maintenant dans la chambre privée du Consul Flaminius.
On est cependant en droit d'en douter, car les moins ivres des lanceurs de rumeurs affirment en jurant sur les mannes de leurs ancêtres qu'en réalité, il les a fait assaisonner pour les manger en salade afin de fêter sa réélection.

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Flaminius toujours.
Apparemment, ses dernières récoltes ont été assez mauvaises... Et comme l'hiver a été rude, avec les habituelles dépenses de campagne et de distributions, le Consul aurait décidé d'aller relever Dobrasus de son commandement pour piller Tarente à sa place et régler ses petits problèmes d'argent.

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Les esclaves du Préteur Gaius ne savent plus ou donner de la tête...
Ce dernier a commandé pour 5.000 as de victuailles quand il a appris qu'Agrippus Flavius serait jeté du haut de la Roche jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Mais il est revenu des plus maussades de l'exécution (un seul essai a suffit). D'après ses domestiques, c'est parce qu'ayant mal entendu l'annonce, il était persuadé que c'était le Sénateur Agrippa qui serait mis à mort.

Résultat, 5.000 as de vin et de nourriture qui vont pourrir dans le fond de la Villa... Bravo les préteurs

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Aemilius Sebastinus est d'humeur maussade ces derniers temps... Pour se détendre après sa rouste électorale (meilleur score au Sénat, plus faible score aux Comices), il aurait fait tailleur dans son jardin une statue en bois grandeur nature de son ex-co-édile Gaius.
Au bout de 3 jours, la statue ayant été taillée en copeaux d'une rare finesse, il en aurait aussitôt recommandé deux autres.
Cette thérapie particulière fait la richesse de son menuiser, Cisus Charpentus, mais on ne saurait trop conseiller au Préteur Gaius de ne pas se présenter chez son ex-collègue sans tous ses licteurs.

Scribonius Drusus


RELIGION

Un jeune homme a été interrogé par nos services mais il a l'air chétif et craintif :
- Pourquoi avez-vous si peur ?
-J'ai peur de lui, il est si violent... Il courre partout, il rampe... Je ne peux... Je ne peux...
-Mais de quoi avez vous peur...
-De celui qu'on ne doit pas prononcer le nom. Le mal en personne, il ne doit pas être nommé car sinon je serais repéré...
-C'est affreux...
-Oui affreux, c'est du harcèlement. Il nous détruit moi et mes compagnons...
- Je comprends votre crainte...
-Il se prend pour Dieu, il dit qu'il est dieu et donc qu'il peut tout... Jusque dans ses fillettes... Il nous attache jusqu'à ce qu'on soit soumis... Il nous regarde l'air supérieur... J'ai peur... Je veux pays retourner, je dois fuir...
Puis après un long silence er des sanglots

Je veux partir n'importe où à Carthage à Athènes mais pas à Rome. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom me détruirait : il l'a déjà fait mais chut... C'est pour çà que j'ai décidé d'abandonner d'être prêtre, dire que j'étais qu'un simple prêtre de Vulcains... Qu'ais je fait de si mauvais de mal... J'en ai trop dit, je dois partir...
Nous n'avons pas su de qui il parlait mais nous le découvrirons un jour peut être...

Julianus le perse




L’ENTRETIENS

Entretiens avec …




Aujourd’hui Lucius Paparazzus va interviewer un mort célèbre de la gens Carmanovius, pour cela, il n hésite pas à mourir lui même, c est beau le professionalisme.

Il arrive au Paradis des Carmanovius


1/ Alors, bonjour, à qui ai je l honneur ?

L.S.C: Eh bien, je suis Lucius Sabinus Carmanovius, père du petit Julius Carmanovius, qui a déjà été un peu Tribun, mais qui ferait bien de se réveiller un peu s'il ne veut pas faire honte à la famille. Notamment au niveau vinicole... Non pas que son vin soit mauvais, il a eu le bon sens de garder mes employés, mais s'il n'en assure plus la promo au Sénat... Enfin bon, je lui laisse encore quelques années pour faire ses preuves.

J.K: Et moi je suis Juliannus Karmhanovius. Comme je suis un cousin très proche, j'ai été admis dans le petit secteur Carmanovius des Champs Élysées, après quelques négociations avec le patron. J'ai été Sénateur de 210 à 250, y'a un petit siècle donc, mais je continue à regarder avec intérêt ce qui se passe là haut, à Rome, c'est toujours marrant.

2/ Qu’ avez vous fait dans votre vie?

LSC: Oh, j'ai été le premier Carmanovius à revenir au Sénat après le petit intermède Karmhanovius. J'ai été membre fondateur du PL, j'ai eu le privilège de côtoyer les plus grands, et notamment Tullius Imperator. Mais aussi Olecranus, Actae, Ecritus, Scipion, et Celui-Dont-On-Ne-Doit-Plus-prononcer-Le-Nom, avant qu'il ne dérape, toutes gens prestigieuses et hélas depuis tombées assez bas. J'ai aussi eu le plaisir d'accompagner des Homo Novus, comme le petit Antonicus, un peu terne mais très compétent, ou encore, vu de loin, les débuts des Flaminii, des Dobrasii, des Poussinii, des Tarantinii.
J'ai aussi été opposant à Harpax en 320, comme tout le Sénat. Mais bon, ce qui a marqué ma carrière, c'est mon Consulat de 325... Une sacrée expérience... Antonicus et moi venions à peine de revétir la pourpre de l'Imperium que paf, le Tribun Enimius déclenche une révolte et se met à vouloir brûler le Sénat et les Sénateurs. Heureusement, j'étais en train d'inspecter une Légion sur le champs de Mars à ce moment. Du coup, au lieu de finir l'inspection, nous sommes montés à l'assaut du forum, moi en première ligne (mais bon, ça n'était que des paysans et des pauvres, en face). La révolte a été relativement facilement matée, mais bon, ça vous chamboule un homme, quand même, de devoir aller au Sénat glaive à la main en massacrant des concitoyens sur tout le chemin. Sans compter que ça a duré toute l'année en province, jusqu'en Campanie.
Alors du coup, j'ai pris ma retraite dès la fin de mon mandat... C'était un peu trop d'émotion pour moi tout ça.

JK: Ahahah, ça c'est la différence entre un Carmanovius et un Karmhanovius... Moi, au lieu de massacrer les miens, j'ai été le principal artisan avec le Claudius de l'époque et le premier Scipion de l'intégration de la Sabine dans la République. Mais bon, ça n'est pas en grimant un âne en étalon qu'on le fait courir plus vite, hein ^_^ [regard noir de L.S.C!!]
J'ai malheureusement loupé de peu la guerre de 250... En même temps, j'avais presque 70 ans, je n'aurais pas servi à grand chose sans doute.
Avant ça, j'ai été jeune et un peu impulsif aussi, j'avais participé au montage d'une petite confrérie secrète avec tous les jeunes de mon époque... Actae, Forestus, Andronicus, Talarius, etc, etc... A l'époque, on voulait se faire les Tullius et Valerius de l'époque.// Comme quoi, si certaine gens changent, d'autres restent hantées par les mêmes indécrottables râleurs imbus d'eux-même.


3/ Et dans votre mort ?

L.S.C: Oh, une mort très banal... J'ai toujours aimé la bonne chère, surtout après ma retraite... Et bon, j'ai du un peu abuser. Si bien que j'ai fini par mourir d'étouffement lors d'une petite soirée privée, je devais avoir 45 ans, c'était vers 330... 332, peut-être. mais depuis, je repasse régulièrement au PL, ils apprécient toujours la bonne conversation, et ils sont très pieux, du coup la liaison est nickel.

J.K: Ahahahah... Bon, je ne vais pas le retaquiner, mais il y aurait encore beaucoup à dire... Quand je pense que c'est moi qui ai eu du mal à rentrer aux Champs... enfin bon.
De mon côté, j'étais parti en grand voyage à 70 ans, vers l'Orient et la source du vin, pour mieux le comprendre et mieux m'occuper de mes cépages Sabins. Mais je suis mort vers 250 dans le Pont.
Ca a d'ailleurs été un vrai bordel pour revenir jusqu'à Rome... N'allez pas croire que c'est plus facile pour une âme que pour un homme en vie... Enfin, le principal c'est que maintenant, je suis ici, bien au chaud sur les Champs Élysées, et c'est quand même la belle vie ^_^


4/ C'est comment le passage ?

LS.C: Bofbof, hein... Je n'ai pas aimé du tout la mort par étouffement, personnellement. Après, on flippe un peu, forcément, devant Charron, Cerbère et les juges.... Mais bon, dans mon cas, comme je finis aux Champs Élysées, je ne vais pas m'en plaindre.

J.K: Pareil pour moi... Sauf que je suis mort dans mon sommeil sans même m'en rendre compte. Jusqu'à ce que ce rapace de Charron m'extorque mes derniers as, j'étais persuadé de rêver encore!! ^_^


5/ Il est sympa Pluton ?

L.S.C: Pas vu... Et je ne vais pas m'en plaindre. De toute façon, j'ai toujours préféré Junon, chez les Dieux ^_^

J.K: Ah ben moi je l'ai vu. Au début ces snobinards de Carmanovius m'interdisaient l'entrée dans leur petit cercle... J'ai du aller insister jusqu'à Pluton pour leur faire changer d'avis... mais je peux te dire qu'à ce moment là, ils se sont bien écrasés, les Carma ):-)
Il est plutôt sympa, tant que tu as été bien généreux avec lui de ton vivant. Et plutôt drôle, aussi. Après, ça reste un Dieu, bien sûr, tu ne lui tape pas l'épaule en lui donnant du mon p'tit pote... Mais je m'attendais à pire. En même temps, plus dévôt que moi, tu meure... Des Sénateurs qui bâtissent des Temples à Jupiter dans leur province, je crois qu'on en a pas vu souvent!


6/ Si vous pouviez changer un seul de vos actes de vivant, lequel aurait il été et pourquoi ?

L.S.C: Mmmmmh... En 325, quand Questus a perdu toute sa cavalerie par stupidité... Au lieu de simplement le blâmer avant de revenir à Rome, je pense que je l'aurais carrément foutu à poil, et à lui de se débrouiller pour revenir à Rome depuis Spoletium par ses propres moyens. Ca lui aurait peut-être mis du plomb dans le crâne.

J.K: Broarf, j'ai très sincèrement eu une belle vie, quand même... Non, franchement, je n'ai pas envie de changer quoi que ce soit. J'étais un exemple pour les générations futurs, et je le suis toujours, c'est la punition des grands hommes ;-)

LSC: [Soupir bruyant]


7/ Comment jugez vous vos successeurs ?

L.S.C: Pour ma Gens ou à Rome? Ah, à Rome? Vous ne voulez pas que je vous reparle du petit Julius? Non? Bon, ben mes successeurs au Consulat... C'est pas brillant brillant, hein. Quand je vois comment ils galèrent pendant 15 ans pour entrer en guerre, puis comment ils la mènent... Enfin bon, c'est leur problème maintenant, mais je me dis que tout ça aurait pu être vite fait bien fait en 5-6 ans, et qu'ils ont quand même plutôt pris leur temps.

J.K: Ah ben pour une fois pareil... J'veux pas dire, mais tu met un Tullius, un Andronicus ou un Scipion (et pourtant Junon sait qu'il est chiant, le Scipion...) à la place des Detritus et autres Poussinus, avec les petits qui ne se gaufrent pas totalement là... Les... Comment déjà? Ah oui, Flaminus et Dobrasus. Bon, tu les garde pour qu'ils servent de second, ces deux là, et hop, on se retrouve à Babylone en moins d'une génération, tu peux me croire... Sisi, je t'assure!!
Mais bon, j'ai récemment appris que le jeune Julius, le dernier des Carmanovius, a appelé son premier fiston Juliannus, en hommage à moi-même. Ca fait plaisir d'être reconnu à sa juste valeur! Du coup, l'espoir renaît... Je compte bien me pencher sur le berceau de ce petit mouftard et lui glisser quelques précieux conseils pour sa vie publique future!



8/ Avez vous quelques anecdotes sur les morts célèbres ?

L.S.C: Mmmmh... Bah, y'avait un truc marrant, avec Celui-Dont-On-Ne-Doit-Plus-Prononcer-Le-Nom... Quand il est mort, vous étiez persuadé qu'il était toujours en vie pendant plusieurs saisons, ptêt même plusieurs années, je sais plus trop. Moi je l'avais bien vu passer, mais on a entendu vos prières pour attirer le malheur sur lui pendant encore des saisons. Même si les Dieux l'avaient voulu, ils auraient pourtant eu du mal à y répondre favorablement, pour le coup ^_^
Sinon, franchement, les morts sont plutôt sages... On s'amuse bien avec les Talarius, les Actae, et l'Olecranus, aussi, qu'arrête pas de répondre aux prières de ses fiston: "vengez moi de ce bâtard pourri d'Harpax, vengez moi!!!!", même au bout de 20 ans... Sacré Olo, il a toujours été rancunier ;-)

J.K: Aaah, c'est vrai qu'avec les morts, on s'amuse bien... Tiens, l'autre jour encore on est allé en escapade loin des champs avec Forestus et Actae. On s'est approché discrètement de Sysiphe, abrités par la colline... Et quand il a amené son rocher tout en haut, on l'a bloqué. Du coup, pendant une minute, il a vraiment cru qu'il était enfin délivré de sa malédiction, le con! Mais bon, j'étais pris d'un tel fou-rire que j'ai fini par lâcher le rocher, et les autres avec moi... Mouahahaha, je revois encore sa tête quand il lui a roulé dessus!!! Enfin, on est parti fissa après ce coup là, les Pontes de l'Olympe apprécient pas trop... mais comme quoi, on peut quand même se marrer, même hors des Champs!



...9/ hummm, comment je vais faire pour revenir en vie ?

J.K: Ah ça, mon vieux, fallait y penser avant... Je peux vous accompagner jusqu'à Charron si vous voulez, mais ça m'étonnerait qu'il vous fasse retraverser comme ça...


10/ Le mot de la fin ?

L.S.C: Julius, papa veille toujours sur toi, ne t'en fais pas!!

J.K: La mort, c'est la santé, surtout aux Champs Elysées! ^_^


Lucius Paparazzus, RIP .


LA VIE DES SODALITES




En cette année 342, l’actualité des sodalités fut chargée. C’est le moins que l’on puisse dire. Tout d’abord le retour d’Illyrie de Caius Relentius, fut des plus fracassants. Bien vite celui-ci se précipita pour annoncer qu’il avait prêté 2 millions d’as au sénateur Poussinus, à la demande de ce dernier, pour qu’il défende l’Illyrie romaine. Caius Relentius se présenta comme le sauveur de la République, et aux élections pour la sodalité de Minerve, sur laquelle il avait main mise dans les années 330.Fort de cet atout, il fut élu maître, bien qu’il ne sauva que l’Illyrie, et encore ! En effet, le conflit fut résolu grâce aux talents diplomatiques du consul Flaminius, et non grâce à la force. Et qui aura a payé cette dépense mal venue, accepté par les questeurs, on ne sait trop pourquoi ? Ceux qui paient leur tributum, nous tous, les citoyens. Sans compter que d’après nos informateurs à la Questure, le sénateur Poussinus aurait mis main basse sur les taxes illyriennes des années 341 et 342.C’était la rubrique la gens du traitre fait encore des siennes.

Venons-en maintenant à la sodalité de Cérès, où le sénateur Decinus, flamine de cette même déesse, accroit son influence de jour en jour. On murmure qu’il pourrait obtenir un poste de premier plan au bureau de la sodalité dès cette année 343.De mauvaises langues redoutent déjà qu’il s’installe à la trésorerie. Après la questure de Decinus, on les comprend amplement. Aussi, pour se venger de la plainte de son confrère Vortex, des rumeurs circulent comme quoi, le flamine monterait la sodalité contre lui. Peu osèrent contredire Decinus. Après la questure de Vortex, on les comprend. C’était notre rubrique les magistrats incompétents se querellent comme des poissonniers.

Enfin, un évènement important marqua la fin de cette année : l’arrestation de Manius Trichia, maître de la sodalité de Vesta, par l’édile Aemilius. Ce fut une surprise pour tous. Certains pensent même que cette arrestation avait des fins électorales. Ceci, nous l’ignorons, mais une chose est sûre, ceci a en fait grandement nuit à l’Edile. Peut-être même a-t-il perdu la préture sur cette affaire. En effet, hormis Traesorius, un adversaire de Trichia, la sodalité de Vesta s’est soudé autour de son maître et ont fortement critiqué la méthode barbare de l’Edile. Qui plus est, alors, que des rumeurs d’enquêtes à la sodalité de Cérès se faisaient entendre, le préteur Helveticius a fait le tour des sodalités pour les rassurer et se déclarait garant de la Justice à Rome. Manius Trichia est resté 3 jours en prison. Des manifestations sont à craindre. C’était la rubrique édilité contre sodalités.



Paulus Papirus

La Rédaction tient à s’excuser auprès de ses lecteurs poissonniers. Les propos de P. Papirus n’engagent que ses opinions et pas ceux de Vox.

La Rédaction

BREVES


Les brèves de Lucius Paparazzus :

Nouveau spectacle comique au Théâtre Olecranus: extraits choisis : :

C'est un monsieur qui se rend chez le coiffeur,
La coiffeuse lui demande:
- 'Je vous fais un shampooing aux œufs ?'
- 'Non, sur la tête.'

Ce jour là, l'empereur romain était de sortie sur sa galère. Les esclaves ramaient au son du tambour, quand tout à coup, le tambour s'arrête, et le contremaître es-esclaves descend dans la soute:
-Les gars, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous! Je vais commencer
par la bonne: Vous avez 15 minutes de pause.
Son discours est ponctué par l'acclamation de toute l'équipe des esclaves.
Lorsque les hourras s'arrêtent, le moins timide des esclaves demande:
-Dites... et la mauvaise nouvelle?
Le contremaître répond:
-Après la pause, l'empereur veut faire du ski nautique.

Un skecth avantgardiste, votre servieteur n a pas tout compris ! :
Les saxons considèrent que 666 est le nombre de la Bête
alors d'après cela
670 - est le nombre approximatif de la Bête
DCLXVI - est le nombre en chiffre romains de la Bête
666.0000 - est le nombre très précis de la Bête
0.666 - est le nombre de mégaBête
/ 666 - est le dénominateur commun de la bête
666 ^ (-1) - est le nombre imaginaire de la Bête
1010011010 - est le nombre binaire de la Bête
6, euh... Quel était ce nombre déjà? - est le nombre de la
Bête Blonde
66, euh... De quoi parlait-on déjà? - est le nombre de la
Bête
avec la maladie d'Alzeihmerus
668 - est le nombre du voisin de la Bête
665 - est le nombre de l'autre voisin de la Bête
999 - est le nombre de la Bête dyslexique
(ou celui de la petite amie de la Bête)
666A - est le numéro de chambre de la Bête
666DD - est la taille du soutien gorge de la Bête
666 - est le nombre de Bêtes nécessaires pour changer une ampoule
électrique
333 - est le nombre de la demi-Bête
665.95 - est le prix de la Bête en supermarché
803.2 - est le prix TTC de la Bête
665.997342 - est le nombre de la Bête, trouvé sur un Pentiumus
29A - est le nombre hexadécimal de la Bête
66.6 FM - La radio F.M. de la Bête
TWA666 - Le numéro de vol de la Bête
Windows 666 - L'Operating System de la Bête
599.4«Bête«732.6 - - est le nombre de la Bête, plus ou moins 10%
P(x=666) - est la Probabilité de la Bête
F(crazy.gif=666 - est la Fonction de la Bête
666 Jr. - est le fils de la Bête
666kb - est la mémoire de Base de la Bête
6.66V - est le voltage de la Bête
666@Hell.com - est l'adresse e-mail de la Bête
http://www/underworld/hell/666.html - est la Homepage de la Bête
6-0, 6-0, 6-0 - est le résultat du match de Tennis de la Bête
666 W - est la consommation électrique de la Bête
66 66 66 66 66 - est le numéro de téléphone de la
Bête
66 666 - est le code postal de la Bête
36 70 66 66 : La Bête en direct! Les pactes passés sans aucun
témoin!
Appelez maintenant! Seulement 6,66 F/minute.
Shell 666 - Le carburant de la Bête
D666 - La route pour aller chez la Bête
666 °F - Température du four de la Bête
6.66 % - Le Plan Épargne Logement de la Bête
666 i - La BMW de la Bête
BILLGATES3 - Le vrai nom de la Bête (convertir chaque lettre en valeur
ASCII, ajouter: obtenir 666)


C'est un belge qui, au temps de Jules César, a été condamné au cirque. Il se
retrouve dans l'arène et on lâche un lion.
Apeuré, le belge se met à courir en faisant le tour de l’arène.
Intrigué, le lion le regarde d’abord, puis se met à courir derrière lui.
Le lion va très vite, et rattrape le belge. Les spectateurs crient :
Attention! , et le belge regarde derrière lui, puis crie au public :
- Vous en faites pas, j'ai un tour d'avance !
Qu'a dit Jules César lorsque Vercingétorix s'est agenouillé devant lui pour
déposer les armes ?
Vercingétorix : Nous sommes vaincus...
César: Nous sommes vingt bites
Que disait Jules César aux soldats qu'il envoyait sur le front russe ?
- Allez jacter à l'Est.

Paroles, paroles :


Il ne me faudrait qu’un seul mot parfois, un simple mot sans importance, pour être grand, pour parler sur le ton des prophètes, un mot témoin, un mot précis, un mot subtil, sorti de moi, qui se tiendrait à l’extrême bout de mon être, et qui pour tout le monde ne serait rien (antonin artaud)
.

Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires. (desproges)

EVENNEMENTS

Cette année deux fêtes d'importance ont retenus l'attention de la rédaction il s'agit des fêtes données en l'honneur du mariage du préteur Publicola, et celle donnée à l'occasion de la naissance du dernier rejeton Carmanovius. Bien entendu votre serviteur Leonus Zitronus était présent pour votre plus grand plaisir!

Commençons par la petite sauterie donnée en l'honneur du énième mariage du préteur Publicola, qui après avoir répudié la fille de l'ancien Censeur controversé Détritus à décidé de prendre pour épouse la nièce du sénateur Coldeeus Valens. Les mauvaises langues jasent déjà lançant des pronostics sur la durée du mariage, on murmure que de nombreuses prétendantes lorgnent déjà sur le préteur nouvellement remarié... Mais il ne nous appartient pas de colporter de telles rumeurs... cela ne nous regarde pas.
La fête fut fort agréable toutefois certaines tensions sont apparus entre les senteurs Agrippa et Gaius ainsi qu'entre les questeurs Vortex et Ovatorius... on se demande bien pourquoi. Après tout ces querelles de patriciens ne nous regardent pas...
Le buffet était copieux sans être tape à l'oeil agrémenté d'un bon vin, certainement pas sabin car personne n'a vomi. Toutefois a la fin du repas votre serviteur n'a pas pu avoir accès aux pâtisseries a cause d'un esclave obtus lui refusant la nourriture sous prétexte qu'il n'était pas invité. Cela va faire chuter la note de la soirée...
Verdict: 07/20

La fête organisée par les Carmanovius avait sur le papier tout pour plaire: invités de choix, buffet prometteur... A-t-elle tenu ses promesses?

La famille Carmanovius a donc organisé pour la naissance une fête très huppée, tellement huppée qu'un des deux consuls de l'année n'a même pas été invité, ce qui n'est pas le cas de votre Leonus Zitronus bien aimé, qui arive toujours a entrer dans les soirées les plus privés!

Les sénateurs les plus en vue de Rome étaient conviées, on à même pu y voir l'ambassadeur punique et toute sa suite, donnant à la soirée une petite touche d'exotisme. Les Carmanovii serait il tombés sous le charme des puniques?
Le buffet quand a lui était délicieux, si bien que votre dévoué léonus a pu à la fin de soirée emporter avec lui suffisamment de victuailles pour nourrir sa famille pendant une semaine. En revanche seule fausse note de la soirée: la détestable piquette sabine traditionnelle chez cette auguste gens. Les convives les plus avisés n'y touchèrent pas, les malheureux qui s'y frottèrent terminèrent la soirée dans les latrines et gardèrent le lit pendant une semaine. Il faudrait sans doute songer a avertir les autorités compétentes pour lutter contre ce fléau sabin... et en envoyer quelques tonneaux a Tarente pour accélérer sa chute.

Note finale de la soirée: 6/10.

Comptez sur votre serviteur pour être présent à toutes les réceptions les plus fastueuses de l'année prochaine!


Leonus Zitronus


A NOTER

Mariages décès et naissances
Si l'année, citoyens ne fut pas des plus reposantes au sénat, les débats animés se sont enrichis en effet des retours des sénateurs Aemilius le presque mort et Coldeeus, le frère, portrait craché du vieux consulaire de 50 ans, mort subitement à Rome ces derniers temps. L’occasion pour moi de faire rapidement le tour d'un personnage typique de notre nouvelle génération de magistrats, gestionnaires, pointilleux, parfois éloquents, jamais créature politique. Le consulaire Coldeeus a construit sa carrière comme un météorite mou, rentrant au Pop pour mieux en sortir une fois consulable, pour y appliquer des politiques austères, ni frileuses ni audacieuses, mais résolument sages.
On en viendrait à rappeler des fous furieux prêts à réveiller toute une curie anesthésiée jusqu'à récemment... Car le nouveau Coldeeus est pusillanime, accompagné de l'ancien proche de son grand frère, le sénateur Aemilius, les voila lancer une cabale légaliste sur les magistrats, les plaintes tombant comme nos soldats au front Sud. Le vieux Coldeeus était si discret et à la fois si fiable politiquement que le sénat le ré accepta après qu'il ait couté 20 000 soldats morts à Rome durant la campagne massaliote, le nouveau n'est assurément pas du même bois qui fait les créatures politiques, bêtes de sénat, affiliée au succès politique sous tous les temps. Attaquant sans relâche jusqu'au censeur sur les lectures de la loi, le voilà briser la tradition bien ancrée au sénat du "j'avance masqué jusqu'au consulat" que récemment un Atreus a bien mis en avant, son procès le rattrappant.
Espérons donc, citoyens! Les nouveaux insupportables sont là, jamais constructifs, parfois argumentant, toujours mal aimables: ci joint Flaminininus, Agrippa, Ovatorius. Ce dernier a d'ailleurs eu sur ce coup là le nez creux d'épouser une Dobrasus, ancienne tête de turc de la curie, aujourd'hui imperator aux 1500 morts romains, pour une victoire (si, si) La belle Isis assurément, ne dois rien a son père. Belle, aimable, elle semble être la seule dans cette gens à avoir eu de bonnes auspices concernant son savoir vivre en société... De sa sœur vestale on ne sait rien, de ses frères, on sait désormais qu'ils se battent dans les tavernes. Voila tout une belle tradition familiale, au final, qui enrichit d'un nouveau panel le caractère sacré des Dobrasii. Tous insupportables jusqu'au gendre, qui accueille la seule fleur en état de donner des sénateurs... un jour au vieux grabataire dépassant de 40 ans l'âge de sa chère femme.
Votre serviteur,

Caius Tulaveuhaquaileparfumtachupachups

Erratum :
Dans notre précédent numéro, quand l’excellent Scribonius Drusus parlait du maitre de Sodalité de Bacchus dans « la guerre des auberges », il était bien entendu question de Maitre Teradius et non de Titus Sanovius.
La rédaction a privé Scribonius de vin pour l’écriture de ses articles et tout est rentré dans l’ordre.

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