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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport 341
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Rapport 341
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FLAMINIUS Gaius
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Posté le : Dim 03 Sep 2006    

Voici mon rapport pour l’an 341.


Légions et guerre


La progression 342 n’a pas été celle espérée par tous. Aux dernières nouvelles, nos légions sont aux portes de Ménapontes et de Croto. Elles ne se sont pas battues. Le consul Dobrasus et les légats Darus et Claudius ont tenté une approche diplomatique.


Dans le cas de nos légats, ces derniers ont fait face à une armée de mercenaires grecques laissant entendre qu’ils étaient prêts à partir de la ville afin de combattre Carthage. J’ai laissé toutes latitudes aux légats pour négocier ; le tout étant de s’assurer que ces troupes ne rejoignent pas Tarente. Aux dernières nouvelles, le siège de Ménaponte est en cours.


Dans le cas du consul Dobrasus, il est aux portes de Croto. Il a tenté la négociation mais le conflit parait inévitable. Des troupes se sont fortifiés dans la ville de Croto et attendent d’en découdre avec les forces du consul Dobrasus. Les civils inaptes à la guerre ont été évacués de Croto sous le regard bienveillant de nos légions. Une partie des rations des légionnaires ont été données pour ces civils étrangers. J’avoue ne pas cautionner cet acte, nous sommes en guerre et nos ressources ne sont pas là pour alimenter nos ennemis. Cette décision nous rend le conflit plus dur mais devrait nous faire gagner en popularité dans la région.


Le consul Dobrasus et moi-même avons eu une opposition farouche sur la stratégie à mener. Je fus pour temporiser la situation et veiller au remplacement de nos légions. Cette façon de faire aurait permis à notre flotte d’avancer, permis à nos troupes de se rafraîchir, permis à nous fortifier sur les territoires conquis tout en maintenant la pression sur Tarente. Le consul Dobrasus a opté pour une stratégie de force : maintenir un maximum de force actif afin de prendre Tarente dans l’année. Je pense toujours que cette stratégie ne fut pas bonne et la position actuelle des légions me le confirme. Nous avons maintenu 14 légions et ce pour une avance minimale.


J’ai, dans ce cadre, exigé la démobilisation des légions de Caro, ces dernières exsangues n’ont plus grandes utilités. Surtout avec les évènements lors de la prise du pouvoir du légat Ganganus, évènements surlesquelles je ne reviendrai pas mais qui, selon moi, mérite son rappel et quelques explications. Le consul Dobrasus a apaisé mes craintes, il les libérera dès que Croto sera prises mais cette dernière n’est malheureusement pas prise et ces légions ne sont toujours pas présente à Rome.


Nous allons au devant une crise de conscience du peuple. Aucune avancée de significative n’est faite, nos promesses ne sont pas tenues alors que nous maintenant une énorme pression sur la République. Nous sommes à 25% de concessions, nous avons 14 légions en dehors de Rome depuis 2 ans. Et nous n’avons toujours pas de conquêtes significatives à offrir. Tout cela va nous mener à un plus grand mécontentement du peuple qu’il faudra prévenir.


Bien entendu, le consul Dobrasus n’est pas en cause et je lui renouvelle ma confiance. Ce dernier a avancé prudemment et n’a pas exposé ces légions à l’ennemi. Il a préféré assurer la prise de Croto et de Ménaponte et ainsi mettre la pression sur Tarente. Je suis tout à fait pour cette stratégie de temporisation et de sécurisation. Mon seul regret est pour le nombre de légions.


Pour réduire le mécontentement de nos légionnaires et du peuple, j’ai entrepris de multiples actions : distribution de blé boyens, démobilisation de légions pour la main d’œuvre, discours et rencontre avec le peuple, cérémonies, envoie de scribes et d’orateurs aux légionnaires afin de donner des nouvelles. A cela, l’action de l’édilité et de la pro-édilité, qui fut de vider les excédents de blés au bénéfice du peuple. Les prochains consuls auront fort à faire. Je leur conseille de veiller au remplacement total de nos légions. C’est un point essentiel pour le peuple. Il faudra également continuer les actions de cette année.



Luceria, Siris

Luceria s’est montré un excellent allié. Bien avant le début du conflit cette nation a voulu intégrer Rome. Elle a accueilli nos légionnaires et a permis d’ouvrir deux fronts. Un accord d’intégration est en train d’être voté. Celui-ci fut fait sous l’égide du sénateur Claudius, qui avec le légat Darus, font un excellent travail.


Nous avons également un traité en discussion avec Siris. Cette dernière s’étant également rangé aux côtés de Rome. Le sénateur Gaius a négocié le traité avec Siris et sera à même de répondre à toute les questions des prochains consuls ou du sénat.


Boyens, Venètes et Anarès

J’ai été rencontrer Brennus, Cauderix et Nenetix. Cette rencontre m’a valu quelques critiques que je ne m’explique toujours pas et qui seront une des causes de ma mise en retraite. Enfin soit, j’y reviendrai plus tard. Cette rencontre a permis d’acheter 500 mulets et quelques tonnes de blés mais a surtout permis un soutien diplomatique important. Brennus, Cauderix ou Nenetix m’ont assuré qu’ils interviendraient pour la défense de Rome en cas d’attaque sur notre territoire à l’exception de l’Illyrie.


Cette promesse est exceptionnelle et je considère qu’à ce jour que les véritables alliés de Rome sont les gaulois. Il faudra faire en sorte de garder de bons contacts avec eux, de les traiter en amis et non en barbares. Cette phrase n’est pas anodine, car je pense que le sénat doit encore progresser dans cette voie. Je trouve que les Boyens n’ont pas toujours le respect qu’il mérite.


Anarès, cette contrée a exprimé le désir de rencontrer Rome. J’ai donc envoyé le sénateur Actarus pour acheter des mulets supplémentaires et pour poser les premiers jalons diplomatiques. Je compte beaucoup sur l’action de notre envoyé.


Autre points est le poids de la guerre pour nos marchands. En effet, le commerce naval est très limité et j’ai donc eu l’idée de faire transiter nos produits par la Vénétie et les Boyens. Ainsi, les gaulois recevraient une partie des bénéfices et nos marchands pourraient toujours profiter de leur marchandises. Malheureusement, aucune des deux nations n’ont accepté entreprendre de pareille démarche.


L’Illyrie

L’Illyrie est la cible d’attaque Daces et de l’hegemon. J’ai voulu y envoyer une légion en défense mais ce fut impossible. Toutes les légions furent mobilisées pour le sud et je n’ai pu que garder une légion pour défendre Rome. J’ai donc dû changer de fusil d’épaule.


J’ai fait envoyer une cargaison d’armes en Illyrie et j’ai utilisé les propriétés des colonies militaires. J’ai nommé le sénateur Poussinus Légat, j’ai remis au poste de gouverneur le sénateur Coldeeus. Je leur ai donné carte blanche pour lever les citoyens Illyriens et pour recruter des troupes. Je leur ai même donné l’autorisation d’utiliser le tributum Illyrien pour leur défense.


Dernièrement nous avons reçu un rapport indiquant que le sénateur Poussinus a pris la situation en main. Nous avons une dette de 2 millions mais une armée de Daces qui retourne chez elles. Je suis fière du sénateur Actarus, il fait du bon travail et les prochains consuls devront faire en sorte de le soutenir. La situation particulière aide à la defense de l’Illyrie et je pense que le sénateur Actarus a de quoi tenir, le temps de récupérer le contrôle de la mer.


Dans ce conflit, le navarque Rucius a également fait beaucoup avec un nombre limité de navires. Il est nos yeux et effectue quelques raids sur nos ennemis. Il arrive donc à gêner la suprématie navale ennemie et je le félicite.


L’hegemon et l’Epire

Grâce à mon voyage ches les Venètes, j’ai pu réouvrir un contact avec les dirigeant de l’Epire et de l’Hegemon. J’ai publié les lettres que j’ai eu avec ces nations. Il est clair que toutes deux sont en guerre avec Rome. L’Epire est moins vindicative que l’hegemon mais c’est cette dernière qui attaque l’Illyrie. Après de moult hésitations, je n’ai pas encore répondu à ces lettres, j’attire donc l’attention des prochains consuls qu’une voie est ouverte. A eux de décider la marche à suivre.


Autre points, juste avant le conflit nous avions deux ambassadeurs sur le territoire grecque. Le sénateur Flamininus et le sénateur Olecrannus. Par le désir des Dieux, l’envoyé du consulaire Aelius et l’ingéniosité du sénateur Flamininius, ce dernier a pu être sauvé. Il reste donc le sénateur Olecrannus.


Je ne suis pas resté les bras croisés pour ce dernier et je vous en dirai un peu plus à la fin de mon mandat. Il est encore un peu tôt pour en parler.


Carthage

Carthage n’a pas apprécié que Rome ne puisse pas tenir leur promesse. En effet, le consul Detritus avait promis à Carthage une entrée en guerre simultanée. Le sénat a permis de retarder cette entrée en guerre et a donc mis en colère le suffète.


De nombreux débats ont été ouverts sur la question et deux camps sont apparus. Le mien qui prône un respect envers Carthage, un maintien des accords et une mise en accord de la stratégie entre Rome et Carthage afin d’abattre Tarente et ses alliés. Le second camps, représenté par le sénateur Varus, qui prône la scission entre Rome et Carthage an allant jusqu’à mettre des bâtons dans les roues de la nation punique.


En tant que consul, sachant le travail de mes prédécesseurs et ayant tout l’appui des magistrats, j’ai décidé de maintenir nos contacts cordiaux avec Carthage. Notre flotte a donc eu pour ordre de négocier avec Carthage les points de mouillage et de veiller de libérer la route jusque Tarente avec l’appui Carthaginois. J’ai également contacté à plusieurs reprises Carthage et donné les moyens à notre ambassadeur de réussir à nouer nos contacts.


Toutes ces actions ont payés et Carthage nous aidera navalement contre Tarente. Le ravitaillement est également un point sur lequel Carthage est prêt à nous aider. Tous ces efforts sont périodiquement ruinés par l’attitude du sénat. Je suis convaincu que 341 n’est pas encore l’année où Rome doit affronter Carthage. Rome est pris entre deux feu et ne pas s’assurer des alliés est le meilleur moyen de disparaître. J’ai donc œuvrer pour ce rapprochement envers Carthage et j’espère que les prochains consul feront de même. Il ne sert à rien de vouloir entre en guerre avec tous. Rome n’est pas une nation conquérante, elle veut juste récupérer ses possessions injustement prises par les grecques. Carthage est un excellent moyen pour y arriver.


Service de renseignements

A mon grand désespoir, le service de renseignement que j’ai monté dans mes précédents consulats a été petit à petit abandonné par mes successeurs. Quelle déception et quelle perte d’informations. Des outils sont mis en place pour les consuls afin d’augmenter l’efficacité de notre République. Utilisons les et maintenons les. Il est fou de penser que j’avais réussi à mettre des espions à Tarente et que ceux-ci n’ont jamais été appelés.


Je dois avouer que ce qui s’est passé avec le service de renseignements me démotive grandement et est une des raisons de mon dégoût pour la politique. Des hommes mettent en place des politiques, se battent pour elles et puis lorsque cette personne part, le tout s’abandonne petit à petit. Le service de renseignement n’est pas le seul cas, nous pouvons l’observer avec les enquêtes où les registres ont été perdus, des enquêtes abandonnées. On peut aussi le voir avec le travail de mon ami Silanus. Et je vous parie que l’on observera avec le départ de Varus à la pro-édilité comme on l’a déjà observé à l’époque avec la disette qui s’abattit sur Rome. Ce gâchis a raison de moi.


Pour cette raison, je n’ai pas remis en place le service cette année. J’ai juste repris des contacts afin de pouvoir remettre en place le service. Tout comme le service de renseignement mis à Syracuse par le sénateur Caro et qui a été totalement abandonné. Je laisse le choix de remettre ces services en ordre à mes successeurs. Tous mes contacts sont consignés dans mes bureaux. En faisant cela, je leur laisse l’amertume de voir que d’ici 5 ans tout sera abandonné.


Samnites

Le sénateur Drissus est parti chez les samnites afin de négocier une amitié et des accords entre Rome et Carthage. J’attends son rapport et je me demande si ce dernier est toujours en vie. Je n’ai plus eu de contact depuis bien longtemps.


Réflexion personnelle

Finalement je terminerai par une réflexion personnelle. Cette année 341 fut une année de contestation pour moi. J’ai repris du service au consulat en pensant pouvoir mener la République comme il le fallait. J’ai pris toutes les décisions que je pensais juste. Que l’on ne soit pas d’accord avec mes positions, je le comprends et je trouve même cela sain.


Le sénateur Varus a été un farouche opposant à ma politique pro-punique mais aussi un bon allié sur d’autres points. Le sénateur Varus débat sur les idées sans vouloir avoir le dernier mot, sans manquer de respect à son interlocuteur. C’est homme bien pour la République et l’en remercie.


Mais il y en a d’autres qui prennent plaisirs à contester pour se faire remarquer sans réelles idées. Qui n’ont pas de notion de respect. C’est à peine si l’on ne traite pas un consul comme un serviteur. A côté de cela, il y a les comploteurs, des gens qui ont peur de la prise de pouvoir d’un homme et qui, au détriment de la République, font en sorte de bloquer les politiques. Il y a aussi des traîtres, qui corrompre et bafoue les lois, comme le sénateur Laudanum qui croupit dans les geôles de l’édilité. Et finalement, il y a les sans avis, des jeunes sénateurs qui ne savent pas tout les tenants et aboutissants des évènements et qui suivent ceux qui les séduisent le plus.

Mais nous devons faire fi de celà, et je continuerai mon combat pour la république. Que les jeunes et anciens sénateurs continuent à faire leur devoir et que les agitateurs se taisent. Que les grands noms du sénat comme le sage Antonicus, Kaeso le diplomate, Aegidius le fonctionnaire, Ecritus le grand, Tubssarius le juste ou encore Valerius le retraité nous servent d'exemple.

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Consul actif et ancien 'plein trucs'.
Qui a fait ca ? Je te trouverai...
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