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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : De la guerre avec la Grèce
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De la guerre avec la Grèce
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SEVERUS LONGUS Clodius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Déposer le Roi d'Epire ? C'est une plaisanterie ?

Et tu veux rallumer le conflit avec la Lucanie alors que nous sommes empêtrés avec le Règent ?

Je croyais que le Censeur représentait la sagesse et l'autorité morale du Sénat, non pas qu'il était-là pour agrémenter nos discussions de subtiles boutades.

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Fils du Consulaire SEVERUS Licius.

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Appius MARIUS Postumus
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Ce sont des boutades ?

Heureusement que j'utilise des comparatifs dans mes phrases Questeur, il faut lire au mieux... au pire ! Heureusement que tu voulais des buts de guerre ambitieux.

Mais puisque tu sembles savoir que c'est une entreprise trop audacieuse... il n'y a peut-être plus rien à dire si les Dieux l'ont déjà décidé.

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: 379. : 380. : 381. : 382. : 385, 386, 387, ....
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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Sénateur Severus, je suis toujours surpris de constater avec quel art tu mêles la bêtise et l'intelligence, l'insolence et la perspicacité, le tout dans une même phrase, parfois dans un même mot. Comment tu simplifies à outrance, comment tu préjuges et tu méjuges de choses dont tu n'as pas la plus infime connaissance, et comment, malgré cela, tu parviens souvent à une analyse étonnamment lucide de la situation. C'est surnaturel.

Fait une pause.

Reconstituer la flotte, ça coûte cher ? D'accord, ne le faisons pas.
Réorienter le commerce, c'est pas facile ? D'accord, ne tentons rien.
L'hégémon est trop loin ? D'accord, inutile de tenter quoi que ce soit contre lui, ce serait trop déloyal.
La guerre, ça tue des gens ? C'est horrible. Soyons gentils envers les Grecs, comme les Sabins, les Étrusques, les Samnites l'ont été envers nous.

Abdiquons. Diriger, c'est quand même beaucoup de soucis à se faire. Il faut prendre des décisions. Faire des sacrifices. Affirmer plutôt que critiquer. Ah, quel ennui... alors qu'il y a tellement de solutions à notre portée !

Et d'ailleurs, tiens, dans un grand élan de fraternité nous allons faire la paix avec le monde entier. Oui, même avec le régent qui pille et tue des Romains, même avec l'hégémon qui viole les traités, même avec l'archonte qui prend Rome pour son chien.

Je te remercie de cette contribution au débat. Vraiment.

Nouvelle pause.

Ceci était pour la bêtise. Parlons maintenant d'intelligence.

Tu as parfaitement raison, constituer une flotte prend du temps et de l'argent. Ai-je jamais laissé pensé que j'avais la courte vision de mon année - ma demi-année - de mandat ? Je le dis depuis longtemps, depuis plus de dix ans je crois, Rome doit se constituer une flotte digne de ce nom si elle ne veut pas perdre des places diplomatiques, commerciales, et si elle veut défendre son territoire. Cette flotte, je ne l'attends pas pour le printemps prochain, mais si nous ne nous y mettons pas maintenant, nous ne l'aurons jamais.

Tu as parfaitement raison, l'hégémon n'a que faire du conflit que nous avons avec le régent. Pour l'instant, cela nous tient occupés, cela l'arrange même plutôt. Faisons que cela change, donc. Intervenons en Illyrie. Exerçons une pression sur ces terres, dans le cadre de la guerre. Du coup, cette guerre commencera à l'emmerder, et je pense que plutôt que de rameuter ses troupes d'élite qui sont perdues au fin fond de l'Asie, il préférera envoyer un simple courrier à son cousin le régent, lui signifiant qu'il cesse de soutenir son effort de guerre et qu'il l'incite à la paix.

Tu as parfaitement raison, emmener nos légions jusqu'en Epire est suicidaire. Bon, là-dessus, je suis d'accord avec toi. Point.

Tu as parfaitement raison, cette guerre est une erreur. Nous n'y étions pas préparés, et nous n'avons jamais posé les buts de cette guerre, ni la stratégie globale que nous envisagions. Jusqu'à aujourd'hui, où moi et mon collègue nous tentons de réparer cette erreur originelle avec le Sénat. Je n'ai d'ailleurs jamais parlé de récupérer l'Illyrie. Il me semble que mon collègue non plus. Nous avons au moins le même objectif dans cette guerre : amener à une paix que Rome pourra accepter sans se mettre plus en danger qu'elle ne l'est déjà.

Tu as parfaitement raison, les relations entre notre sud et les cités grecques étaient nombreuses, denses. Ils ont, fut un temps, fait partie du même ensemble politique, l'hégémonie de Grande Grèce. Aujourd'hui, ils sont partie de la République, et lorsque nous entrons en conflit avec l'autre côté de l'Adriatique, ces provinces du sud en souffrent particulièrement. Je veux que cela change, que nous ne soyons plus limités dans nos politiques par de telles circonstances extérieures, et je veux que la République devienne un ensemble cohérent, autosuffisant, et que ses commerçants privilégient des contrats avec nos alliés, plutôt qu'avec nos ennemis. là encore, ce n'est pas le travail d'une année. Cela fait longtemps que nous aurions dû nous y mettre. Ce sera difficile, mais nécessaire.

Nouvelle pause.

Sénateur Severus, tu as ton style, très familial. Mais cela va au-delà. Tu es systématiquement critique voire ordurier envers moi, comme si tu devais régler quelques comptes. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi, car il ne me semble pas t'avoir fait du tort, ni à ton père, dans le passé. Et je remarque que bien souvent, cette haine viscérale que tu sembles ressentir à mon égard te conduit à dire des bêtises qui portent un voile d'ombre sur tes propos par ailleurs intelligents. Ce qui est dommage pour la République.

Je t'encourage donc à modérer tes humeurs, à réfléchir posément et à contribuer, plutôt que critiquer à tous azimuts.

Vers le censeur.

La Lucanie est une carte délicate qu'il faudra savoir jouer au bon moment, de la bonne façon... en espérant qu'elle soit bien dans notre jeu, et non dans celui de notre ennemi.
Je n'en dirai pas plus.

Vers Comnius.

Prétorien, voici quelques éléments, issus des premières discussions avec le consulaire Petronius, lors de la passation de pouvoirs.

- A Rome se trouve la Légion Quirinus moins quelques effectifs qui accompagne le Proconsul Gaius a Tarente comme garde rapproché.

- En Istrie sous le commandement du Consulaire Vanstenus et du legat Fugitivus se trouve 5 legions, les quatres legions de la Neris sous le commandement du legat Fugitivus et du Legat Paullus qui semble avoir perit dans les combats, qui ont été levé en 384. C'est là leur troisième année de service et au regard de la loi, il est impératif de les remplacer au terme de cette année de campagne. La cinquieme legion est celle du Latium levéen 385 qui a servit de renfort et qui a transporter les soldes des quatres precedentes en Istrie.
Faute de liaison maritime sûre, notre voie de ravitaillement passe par voie terrestre avec l'accord et le soutien de nos amis boiens et venetes.

- Sous le commandement du proconsul Gaius à Tarente il reste trois légions : deux en calabres sous son autorité directe qui ont été levées l'an dernier et un au bruttium sous le commandement du Legat Kaeso Clanthia et sous l'autorité du proconsul.
Le consulaire m'a rapporté que le proconsul avait refusé leur démobilisation en hiver dernier pour raisons de sécurité et de défense. Le proconsul devra cependant se plier à nos ordres et à la loi, qui veut que les légionnaires soient démobilisés au bout d'une année. Nous mobiliserons des légions pour remplacer celles qu'il a sous ses ordres.

Le trajet a travers la Lucanie s'est bien passé et que Thanos a respecté notre accord, ses troupes ont surveillés et sécurise notre passage.

Nous n'avons aucune nouvelle de la flotte après la désobéissance du Navarque et son refus de défendre Tarente attaquée.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
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Consul 380, 381, 382
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SEVERUS LONGUS Clodius
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Je tente d'avoir une analyse pragmatique de la situation, et vous m'exposez des chimères, vous devez comprendre ma rancoeur à la longue...

Ce conflit est pour moi une absurdité ! Rome n'a rien à y gagner pour l'instant, et pire, nous pourrions y perdre beaucoup. Nous y avons perdu notre flotte, nous avons vu nos cités ravagés, nos finances se creusés, le sud s'enfonce dans un marasme dangereux... Et pour quoi ? Nous ne savons même pas pourquoi ! Nous menons une guerre absurde pour des raisons obscurs !

Le Sénat à la mémoire courte, mais il devrait consulter ses archives pour ne pas répéter ses erreurs, il y a bien des décennies, les Grecs avaient débarqué avec 75 000 hommes sur nos côtes, une invasion qui avait provoqué la sécession des provinces du sud et la ruine de Rome pour des décennies !

Nous n'avons désormais plus de marine pour empêcher un tel débarquement... Si 80 000 grecs débarquent sur notre sol, et s'alliaient à tous nos ennemis, alors oui... Nous pourrions connaitre à un désastre majeur... Pourquoi d'après-vous le règent d'Epire n'a-t-il pas débarqué en Italie ? Il a la maîtrise des mers depuis le début de la guerre, et il n'a toujours rien tenté... Pourquoi d'après-vous ? Car ce n'est pas son objectif ! Il veut faire plier ROME par orgueil... il n'aucune volonté de nous écraser... Il voit un Orient vaste et riche à deux pas de chez lui, et vous voudriez qu'il vienne s'enferrer en Italie ? Vous croyez réellement que lui ou l'hégémon se soucie de l'Illyrie ? Vous auriez conquis la Perse et l'Asie mineure, que vous auriez envie de vous battre pour l'illryie ? Non, sûrement pas ! Cette guerre est une bataille d'égo ! Il veut l'illyrie qu'on lui donne, il s'occupera des pirates et des ours ! Il veut la Lucanie qu'il la garde pour l'instant, les grecs finiront bien par se lasser de ce jouet ! Il veut de l'or, alors donnons lui, la cupidité est une faiblesse ! Nous, Romains, n'avons besoin que de fer pour vaincre nos ennemis ! Nous aiguiserons nos lames et nos coeurs en attendant le moment de notre revanche !

Nous, Patres, avons le devoir de gérer la République de façon responsable ! alors agissons en conséquences ! Mettons fin à ce conflit, restaurons nos finances, reconstructions notre flotte, profitons des opportunités qui s'offre à nous en Cisalpine et attendons patiemment la décomposition de l'empire Grec.

Ne faisons pas de cette guerre une question d'orgueil, la politique n'est pas une question d'orgueil ! Gouverner c'est prévoir, alors cessons de nous déchirer sur ce présent absurde et tournons nous vers l'avenir ! Rome dominera un jour le monde, c'est notre destinée ! Attendons notre heure, et dissipons ces chimères !

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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Lassé.

Tu continues à nous prendre pour des cons.
Je n'ajouterai rien. La parole est au Sénat.

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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    


Citer : ARIUS SAXA Lucius
Tu as parfaitement raison, l'hégémon n'a que faire du conflit que nous avons avec le régent. Pour l'instant, cela nous tient occupés, cela l'arrange même plutôt. Faisons que cela change, donc. Intervenons en Illyrie. Exerçons une pression sur ces terres, dans le cadre de la guerre. Du coup, cette guerre commencera à l'emmerder, et je pense que plutôt que de rameuter ses troupes d'élite qui sont perdues au fin fond de l'Asie, il préférera envoyer un simple courrier à son cousin le régent, lui signifiant qu'il cesse de soutenir son effort de guerre et qu'il l'incite à la paix.



Même si je pense comme toi Consul que l'Hegemon n'a que faire de ce conflit, je pense que tu mésestimes la personnalité d'Alexandre. Il fait la guerre non pas parce que cela est necessaire mais parce qu'il le peut, il l'a lui même dit et ses paroles ont été rapporté au Sénat il y a quelques années. L'etat de paix est pour lui une marque de faiblesse et seul la force et la valeur guerriere sont importantes a ses yeux.

Je ne pense pas qu'il n'incitera pas le Regent à la paix tant que celui-ci est en position de force et d'apres toutes vos paroles il est clair que ne sommes pas en position de renverser la tendance. Le Regent nous a acculer à nos propres limites, il convient d'en tirer la leçon rapidement...et même s'il me coûte de le dire la paix vaut mieux que l'eclatement de la République.

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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ARIUS SAXA Lucius
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Réfléchit profondément.
Il invite de la main d'autres interventions de sénateurs.


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BADINUS AGRICOLA Lucius
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"Il faut savoir quel est notre objectif : arrêter les attaques sur notre République, d'ailleurs il faudrait savoir si elles sont définitivement cessés, ou reprendre l'Illyrie ou/et continuer avec l'Epire."

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Lucius Badinus Gallicus 46 ans - membre de la force modérée


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CORNELIUS SCIPIO Publius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Je partage l'avis du questeur Severus selon lequel le roi d’Épire n'a pas pour objectif de conquérir les territoires de la République, mais seulement de nous amener à une paix humiliante, qui satisferait son ego et lui permettrait enfin de briller dans l'ombre de son cousin.
Cette guerre est en réalité autant nuisible à l’Épire qu'à Rome, et il vaut donc mieux l'arrêter au plus vite. Il y a pour cela deux solutions.
Soit nous proposons la paix. mais le roi d’Épire prendra alors cela pour un aveu de faiblesse, et nous imposera certainement des exigences humiliantes et à laquelle nous ne saurions nous abaisser.
Soit nous contraignons le roi d’Épire à demander la paix. Ceci demande bien évidemment de s'emparer de l'offensive, et, bien évidemment, cela demande des moyens humains et financiers considérables. Pour cela, nous devrons demander à nos concitoyens, à nos vassaux, à nos alliés, à nous-mêmes des sacrifices sans précédent dont nous ne pouvons savoir s'ils seront suffisants. C'est là un pari risqué. Mais c'est ce à quoi la gestion hasardeuse de cette guerre nous a maintenant conduits.
Notre seul autre moyen est de créer une pression sur l’Épire par des moyens détournés : en suscitant la désunion parmi les cités grecques afin de les détacher de l’Épire, en essayant de retourner les pirates illyriens contre l’Épire, ou en nouant contact avec les Daces pour qu'ils descendent également sur l’Épire ou la Macédoine afin de mettre les Grecs sous pression. Ceci nécessite donc une diplomatie active et ambitieuse. La question est de savoir si elle est envisageable.

Se tourne vers les consuls.

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Imperator - Triomphe sur les Insubres en 394.
Victorieux des Lucaniens en 402.
Censeur 404-405, 406-407.
Consul 391, 395, 396, 397, 400, 401, 402, 408.
Préteur 386, 387, 388.
Édile 382, 383, 384.
Questeur 380, 381.
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COMNIUS QUINTUS Julius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

/acquiesce aux propos tenus par le préteur Cornelius/

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Questeur 373, 374
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Flamine de Junon 375
Surnommé l'Etrusque
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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Posté le : Mar 03 Sep 2013    

Ayant pris connaissance de ce qui allait être discuté, il relit le procès-verbal des séances précédentes. Il finit quelques minutes avant que les consuls prennent la parole.
- Consul, ce légat... Paullus a péri ? C'est bien cela ? Combien d'autres hommes ont péri dans les combats ? As-tu des chiffres voir même des noms ?

Après que le consul ait invité les autres sénateurs à prendre la parole, il la prend. Consul, sénateurs, je viens de me familiariser avec ce débat. D'après ce que j'ai lu et ce que j'ai entendu aujourd'hui, je me suis rangé aux côtés de ceux qui sont pour l'arrêt du conflit ou peut-être devrais-je dire l'ajournement du conflit.

Nous ne sommes pas en état de combattre. Nous n'avons ni les navires, ni l'argent, ni le contexte pour... Aller plus loin ne serait que pure folie. Je ne veux pas que la République perde la guerre, mais je veux encore moins que nos hommes, dont la plupart doivent être plébéiens, servent de nourriture pour les chiens épiriotes...

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
• 49 ans • Arezzo •
• Sénateur : 385 - ... • Flamine de Quirinus : 401 - 404 •
• Membre de Cérès : 373 - ... • Procurateur des sodalités : 390 - 393 • Chevalier : 389 - 400 •
• Tribun de la plèbe : 386, 388 • Questeur : 394 • Édile : 396 • Préteur : 399 - 400 •
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Appius MARIUS Postumus
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Posté le : Mer 04 Sep 2013    

Pour le tribun

Il n'y a pas que les Plébéiens qui payent un lourd tribut, je te rappelle que la guerre, cette guerre immédiate, a commencé car l'Epire a harcelé par l'intermédiaire des pirates Illyriens les provinces de l'est où résident des citoyens qu'ils soient plébéiens et patriciens.

Si l'on peut en accuser, ici dans cette assemblée, d'avoir voulu la guerre en sautant sur un prétexte il n'en demeure pas moins que les Lois de Rome nous oblige à faire la guerre lorsque la République est menacée.

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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Mer 04 Sep 2013    

/Se levant d'un coup, rouge de colère.

MAGNIFIQUE ! Tout simplement MA - GNI - FIQUE ! On veut réduire l'Epire à l'état de cendre mais sans envoyer nos légions et sans flotte ... Et comment allons nous réduire l'Epire à l'état de cendre ? En priant Jupiter de faire tout le travail pendant qu'on ses les grattes sous la toge ?

/S'avançant.

Certains veulent se battre, d'autres veulent négocier la paix. D'autres veulent avancer les légions en Epire, d'autres veulent construire une flotte afin d'être prêt a repousser les pirates d'ici deux ans.

Je vais lancer un premier vote afin de déterminer si le sénat dans son ensemble, veut continuer la guerre ou tenter de négocier.

Le second, de quel stratégie le sénat veut mener.

Je ne vais pas passer le reste de mon consulat a discuter durant des mois avec vous, pour au final vous entendre pleurnicher et me reprocher qu'aucun acte n'a été fait.


/Levant le bras.

PASSONS DONC AU VOTE !

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Mer 04 Sep 2013    

Reprenant après Eugenius.

La paix n'est pas une solution en elle-même. Une mauvaise paix ne ferait que nous fragiliser encore plus, face à nos ennemis déclarés, face aux envieux de l'intérieur, face à voisins, même face à nos alliés...

Rappelez-vous la défaite de 376, qui a empoisonné et empoisonne encore notre République. Certes, nous avons perdu un allié, une province. Mais nous avons perdu bien pire. La confiance du peuple : souvenez-vous, 379, le peuple en colère, les magistrats et le Sénat délégitimés, des bandes criminels qui tuent en pleine rue et incendient les demeures des citoyens. Rappelez-vous tous ces citoyens Romains engagés sous les Aigles et qui en sont revenus humiliés. Le dégoût de soi-même, la honte de s'affirmer vétéran, être tenu responsable d'une défaite...

Si nous demandons la paix maintenant, nous portons un coup très dur à notre cohésion sociale.

Et vous n'ignorez pas non plus que la République est un ensemble de peuples et de provinces qui ont lié leur destin à Rome... mais qui ne continueront pas à la suivre si elle se montre faible et incapable de les défendre. Le prestige, patrès... voilà une notion qui pourra faire rire certains cyniques, mais en politique, le prestige vaut parfois plus que les as. Je crains que les Apuléens ne soient les premiers à se défier de Rome, et qu'ils emportent Tarente et Croto avec eux, ces provinces qui ont tant souffert.

La paix mettra en danger l'unité de la République, quand la guerre nous donne l'occasion de nous rassembler.

Un mot sur le commerce... certes, la guerre nuit au commerce. Laissez-moi vous poser une question : feriez-vous affaire avec des faibles ? Auriez-vous confiance dans un contrat passé avec un commerçant romain, si Rome ne cesse de perdre des guerre ? Comment se fier à un homme qui peut perdre du jour au lendemain toutes ses mines d'Illyrie, toutes ses places au marché de Siris ?

Une paix humiliante serait un coup de plus porté au commerce romain.

Non, patrès, la paix n'est pas une solution, parce qu'il y a bien des façons de faire la paix. Et la paix que nous pourrions demander aujourd'hui ne vaudra pas mieux pour Rome que celle que nous avons dû accepter en 376. Et quand bien même nous accepterions un joli traité en bonne et due forme, il n'y aura aucune garantie que les Grecs respecteront leur parole. En 374, déjà, au mépris de tous les traités de paix que nous avons signé avec eux, ils nous ont agressé. Parce qu'ils nous ont vu faibles.

Une paix qui révèlerait notre faiblesse n'appellera que de nouvelles guerres, plus tôt que nous le désirons.

Alors, patrès, nous devons poursuivre cette guerre. Nous sommes en passe de vaincre sur le front istriote, mais il ne s'agit pour l'instant que des esclaves de nos ennemis. Nos côtes ont subi des attaques, et nous devons réorganiser nos défenses. Nous avons négligé certains aspects diplomatiques de la stratégie car nous nous sommes enfermés dans une vision trop militaire, trop absolue, déconnectée des réalités. Et nous avons perdu le sens de cette guerre.

C'est aujourd'hui qu'il faut le retrouver. Pour toutes les raisons que j'ai citées, je suis fermement opposé à la paix aujourd'hui. J'estime que ce ne serait pas servir Rome, mais la trahir.
Cependant, mon objectif et celui du Sénat doivent rester la paix. Une paix équilibrée, dans laquelle le régent d'Epire devra reconnaitre que malgré toutes ses trahisons, malgré tous ses moyens, malgré tous ses crimes, il n'est pas parvenu à faire céder Rome.
Cette paix équilibrée, je ne crois pas qu'elle puisse être à notre portée à la fin de cette année. J'estime qu'il faudra encore une année supplémentaire de conflit, au moins, pour marquer des points en Illyrie, isoler le régent de ses amis Grecs, Mais je suis prêt à envoyer, dès cet hiver, un courrier au régent pour lui proposer une paix sur status quo. Nous verrons sa réaction.

Fait une pause.

Notre meilleure arme dans ce conflit, c'est notre détermination.

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SEVERUS LONGUS Clodius
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Posté le : Mer 04 Sep 2013    

Une nouvelle fois de la rhétorique.

Tu veux encore deux années de guerre Consul ? Alors finance cette guerre de ta poche ! Je suis las de voir le trésor de Rome se saigner pour satisfaire les envies de gloriole de quelques patriciens.

Tu veux faire la guerre ? Alors envoie tes gens et tes clients la faire, je ne vois pas pourquoi les fils de Rome iraient se battre pour satisfaire tes ambitions... Il n'y a rien à gagner dans cette guerre... ni butin, ni conquête ! Tu veux saigner Rome pour une question d'orgueil ! Mais ce n'est pas de l'orgueil que Rome a besoin, mais de sens des responsabilités !

Cette guerre est une erreur depuis le début, et chaque jour qui passe ne fait que renforcer l'étendu de notre désastre. Nous avons ignoré la première paix du règent, qui ne faisait que constater un statut-quo, pour nous lancer dans une aventure sans aucune préparation et sans aucune stratégie.

La Gaule s'agite, Carthage s'enrichit, et la Grèce ne cesse de se renforcer grâce aux conquêtes de l'Hégémon, et nous nous enferrons dans une guerre ruineuse et stérile pour des questions d'orgueil !

Il faut cesser cette absurdité, et nous débarrasser au plus vite de cette sale affaire. Nous n'avons pas les moyens d'envahir la Grèce, et c'est tout ce qui compte, tout le reste ce ne sont que solutions à la petite semaine...

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Fils du Consulaire SEVERUS Licius.

mail:severuslicius@yahoo.fr
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