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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Proçès de l'affaire Marcus Palabo
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Proçès de l'affaire Marcus Palabo
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SERVIUS LAECA Esox
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Posté le : Dim 16 Déc 2012    

Donc ce que nous pouvons voir c'est que cette fourbe de femme à belle est bien préméditée son crime oh oui car il s'agit bien là d'un crime de la pire espèce ! Cette femme se vante d'être depuis des générations des citoyens romains hors les citoyens romains n'assassines pas leurs chefs de famille ! A la sortie de la taverne tu avais d'autres choix que celui de tuer ton époux ! Tu as ainsi apporter la ruine sur ta famille ! La honte pour toujours !

Bien au vu de ces évènements et des paroles de cette femme, l'accusateur préconise la peine de mort pour faire de cette femme un exemple et donc empêcher qui que se soit de commettre d'autre forfaiture de ce genre ! Je vous laisse penser à cela !

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MJ Bacchus
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Posté le : Dim 16 Déc 2012    

La femme pleure en entendant le réquisitoire.

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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Lun 17 Déc 2012    

/Cnaeus Sergius vient prendre la même place qu’au début du procès, au centre, face à la foule et dos au préteur.

Citoyens de Rome. En écoutant, vous ne pouvez arriver qu'à une seule conclusion. Une femme respectable mit fin à l'existence misérable d'un ivrogne. Doit elle payer pour cela ? J'estime que non. Doit on la féliciter ? J'estime que oui.

Quand Rome n'était qu'une colline occupée que par quelques bergers, Romulus arriva et sortit une cité du sol. Cité qui au fil des générations est devenue la grande cité que nous connaissons tous. De par ses efforts, de sa grandeur, le peuple reconnu en lui l'homme exceptionnel et le choisit comme roi. Il est devenu par la suite Quirinus, preuve de l'être exceptionnel qu'il était et de son ascendance divine.

Le roi Numa Pompilius nous montra l'exemple de la piété et du respect que nous devons aux Dieux. Ancus Marcius fit bâtir et embellir, en son temps, la Rome héritée de Romulus à qui il donna d’ailleurs le port d’Ostie. Devant des rois de ce type, je peux comprendre que nos ancêtres les ont tolérés, voir respectés, et pleurés à leur mort. La royauté est, d'une certaine façon, certes primitive et à bannir de nos moeurs, une forme de pater familias pour un état.

Comme pater familias, des rois ont fait ce qu'il fallait faire. Construits des murailles, des temples pour honorer les Dieux, organisés des fêtes en leurs noms, assurez qu'une certaine justice règne entre les hommes, que de l'eau et du pain étaient accessibles à tous. Regardez ce qu'a fait Romulus et ce que nous lui devons.

Mais quand un roi devient un tyran. Quand un roi se montre incompétent. Quand un roi insulte les Dieux, jette les base de la justice dans les égouts, affame le peuple. Que se passe t il ? Et bien le peuple tout entier, chasse ce tyran. Regardez ce que nos ancêtres ont fait avec les Tarquinii. Ces derniers furent balancés hors de Rome, un grand coup de pied aux fesses et nos ancêtres fracassèrent le crâne de ceux qui voulaient les faire revenir à Rome.

C'est ce qu'a fait cette femme, à son niveau, certes, en tuant cet infâme ivrogne. En tuant ce misérable incapable de jouer son rôle de chef de famille. Il avait un toit, une femme respectable, des enfants. Et que faisait il ? Il dépensait les ressources de la famille en boisson, en femmes vulgaires, en jeu et que sais je encore. Nous n'avons eu qu'un avant-goût de son incompétence et du mépris qu'il avait à assumer ses obligations.

Mais si seulement il y avait encore plus de femmes comme elle, Rome aurai conquis le monde depuis longtemps. Nous n'aurions que des hommes dignes d'être des fils de Rome. Les incompétents et les larves auraient été éliminés. Nos légions n'auraient pas été obligées de revenir de Lucanie et d'Illyrie, la queue entre les jambes. Ses enfants auront enfin la chance d'avoir un jour un vrai chef de famille qui les guidera et les éduquera pour devenir de vrais Romains, et non des malheureux n'ayant droit qu'à un ivrogne vomissant ce qu'il a passé la nuit à boire. Comment apprendre à des jeunes filles de devenir des femmes respectables quand leur père ne pense qu'à passer son temps avec des femmes qui sont tous sauf respectables ?


/Souriant.

L’accusateur Esox Servius Laeca parle que son plus grand crime fut commis parce qu’elle tua son pater familias, qu’elle n’avait qu’à divorcer. Il est assez comique d’entendre des leçons de mariage de la part d’un homme ayant tout juste connu les plaisirs de la vie de couple. Je doute qu’il tienne un tel discours après dix années à partager la même couche avec la même femme tous les soirs.

/Reprenant son sérieux.

Son crime donc, serait d’avoir tué son pater familias. Mais son pater familias n’était pas Marcus Palabo. Rappelez vous, j’ai demandé à cette femme si elle était plébéienne ou patricienne, ainsi que le défunt. L’accusateur veut qu’on se rappel la loi sur le mariage. Mais que dit elle cette loi ? Elle dit clairement que les plébéiens de leur condition n'ont droit qu'à un seul type de mariage. Et qu'explique ce type de mariage ? Et bien que cette femme dépend toujours de son père et non de l'autorité de son mari. Cela veut dire que le plus gros grief de l'accusateur n'est pas recevable.

/Se tournant vers le préteur.

Je demande donc à ce tribunal de libérer Lucia. J'encourage le tribunal à lui donner une récompense pour son geste.

/Cnaeus Sergius retourne s'assoir à sa place.



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MJ Bacchus
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L'accusée pleure pendant toute la durée de la plaidoirie du sénateur Sergius.

A la fin de celle-ci, elle le regarde en articulant lentement sur ces lèvres, en un souffle qui pouvait davantage être lu qu'entendu, un... merci.


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MJ Bacchus
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Posté le : Mer 19 Déc 2012    

Le préteur prend en aparté les jurés sénateurs du procès et leur glisse quelques mots leur demandant de se délibérer quelques instants sur la sentence.

Au bout de quelques minutes d'un palabre animé mais inaudible des voisins qui tendent l'oreille, le premier juré, un sénateur populares prend la parole :


Lucia Palaba a tué son mari. Elle ne l'a jamais nié. Elle portait la dague qu'elle lui a enfoncée dans la poitrine. Elle a été arrêtée sur les lieux du crime.

Néanmoins Marcus Palabo avait un comportement indécent pour un pater familias romain. Il ne se comportait plus tel que Rome l'attend de ses citoyens.

Lucia Palaba n'a pas demandé l'aide de sa famille. Elle a préféré prendre une mesure radicale que nous ne pouvons accepter.

Sur base de ces faits qui nous ont été décrits, sur base des réquisitoire du sénateur Servius Laeca et plaidoirie du sénateur Sergius Ahenobarbus, nous reconnaissons coupable de meurtre la dénommé Lucia Palaba.
Néanmoins, eu égard au comportement de son mari, nous lui reconnaissons des circonstances atténuantes.

Nous proposons qu'elle soit donc condamnée à 5 coups de fouet et à une amende de 75 as qui permettront d'acquérir quelques agneaux à sacrifier aux dieux en signe de repentance.

Nous laissons la décision ultime au préteur Marius.


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Appius MARIUS Postumus
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Posté le : Mer 19 Déc 2012    

Le Préteur écoute le premier juré, il regagne son siège et glisse quelques mots au Primus Lictor, le Primus Lictor frappe son faisceau un grand coup sur le sol pour faire silence

Bien après délibérations, je prononce la sentence suivante; Lucia Palaba est reconnu coupable, elle est condamnée à payer une amende de 75 as et à devoir endurer le châtiment de 3 coups de fouet ou de la lapidation par 3 pierres qui peuvent tenir dans la main puis la liberté si elle y survit.

Se tourne vers Lucia Palaba

Souhaites-tu demander au peuple assemblé la liberté ?
Préfères-tu le fouet ou la lapidation ?

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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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/Se levant.

Préteur, au nom de ma cliente, elle choisira les trois coups de fouet et l'amende de 75 as. Il est inutile de demander au peuple de se prononcer, cela ne serai qu'une perte de temps pour lui.

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MJ Bacchus
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Lucia continue à pleurer tout en souriant au sénateur Sergius.


Quelques femmes applaudissent au jugement, tant elles avaient craint que les hommes, ne se préoccupant que des hommes, ne la condamne d'office.

Par contre, quelques hommes proches de la tradition romaine huent le verdict.


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MJ Bacchus
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Posté le : Dim 23 Déc 2012    

Les augures valident le jugement.

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Appius MARIUS Postumus
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Le Prêteur dit quelques mots à son primus lictor qui lui même donne des ordres à un licteur... On va libérer la femme pour l'attacher à la potence, on lui donne un morceau de bois pour qu'elle puisse le mordre pendant la sentence... Le Préteur dit alors

Procédez !!

Slash... Slash... Slash, la sentence est exécutée et tout le monde peut entendre la douleur de Lucia... Elle sera libérée une fois l'amende payée


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Posté le : Lun 24 Déc 2012    

La femme suit le licteur avec un certain effroi dans le regard. Sa peur s'accroît lorsqu'elle est attachée au poteau et reçoit le baton à mordiller.

Le premier coup tombe et strie son dos nu encore vierge de sang.
Un cri s'étouffe dans la machoire enserrée sur le bout de bois. Des larmes commencent à s'écouler sur ses joues.

Elle a à peine le temps de reprendre son souffle qu'un deuxième coup de fouet vrille l'air et vient s'aplatir sur les épaules et le dos.
La douleur est plus forte car le coup lacère la chair déjà abîmée par la première frappe.
Lucia glisse le long du poteau et n'est plus soutenue que par ses bras.

Le bourreau vient la soulever et la redresser afin qu'elle ne soit pas inconsciente lors du troisième coup.

Le fouet part et vient pour la troisième et dernière fois charcuter le dos déjà ensanglanté de Lucia. La douleur est atroce. Le bout de bois tombe de sa bouche en même temps qu'elle crie.

Les spectactrices ne peuvent s'empêcher de retenir leurs larmes.
Les hommes regardent stoïcs.

Après le troisième coup, le bourreau vient pour la libérer et est prêt à l'emmener en geole dans l'attente du paiement de l'amende de 75 as.


On entend dans l'assemblée :
"75 as et 3 coups de fouet pour la mort d'un homme. C'est bon marché..."
"Elle a fait bonne figure ! Maintenant elle va pouvoir reconstruire sa vie sans son salopard de mari."
"Elle a bien eu le juge en pleurichant... Maintenant toutes les matrones romaines connaissent la recette pour assassiner leur mari et s'en sortir à bon compte."

Et après le spectacle, la population s'en va.


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