Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Des armes, des chouettes, des brillantes...

Date du jeu : été 417

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Des armes, des chouettes, des brillantes...
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ARIUS SAXA Lucius Autorisation : Membre Nb de messages : 2408 Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010	Posté le : Mar 08 Mai 2012
	Le préteur, très énervé après le véto pontifical, explose en au milieu de la Curie. C'est en défendant les temples que nos légionnaires prennent des coups de glaive ! Doit-on abandonner les temples aux incendiaires, pour éviter de perdre bêtement des légionnaires ? La décision du pontife est stupide ! Nos lois prévoient la possibilité de faire entrer une légion en arme ! C'est bien que le caractère sacré du pomerium peut parfois avoir des exceptions ! Ne sommes-nous pas dans une situation exceptionnelle ? Comment oserait-il reprocher l'inaction du Sénat, lorsqu'il représente le principal blocage lorsque le Sénat agit ? Le pontife manque a tous ses devoirs, par aveuglement, par pure ambition personnelle ! C'est un scandale ! Il ne se comporterait pas autrement s'il voulait la victoire du chaos et de la violence sur l'ordre républicain ! ---------------------- Pacta sunt servanda ! Consul 386 En mission consulaire chez les Gaulois 383-385 Consul 380, 381, 382 Préteur 377, 379 Légat en Lucanie 374-376 Edile 373, 374 Ambassadeur à Rhegium 370-372 Questeur 368, 369


DOBRASUS Clodianus Autorisation : Modérateur Nb de messages : 2715 Inscrit le : Lun 05 Nov 2007	Posté le : Mar 08 Mai 2012
	"Trouve moi une seule phrase dans les minutes où je reproche au sénat de ne pas agir. Cherche bien, préteur, je te le conseille. Le problème n'est pas de vous imaginez que je suis votre ennemi à tous, il vous faut bien des chimères pour vous unir et là dessus je suis heureux de vous voir oeuvrer tous dans le même sens. Le problème est que votre action devient incohérente et irrespectueuse envers le panthéon quand vous imaginez utiliser ces mesures pour vous opposer à celui que je suis. N'oubliez pas que je ne suis pas aussi dangereux que ce que vous imaginez. La république, je la défends parce qu'elle est fragile. Si je voulais l'abattre, vous seriez déjà sous des sandales plébéiennes, depuis bien longtemps." ---------------------- Entrée au sénat en 348 Vit à Tarente, personnage inactif.


ARIUS SAXA Lucius Autorisation : Membre Nb de messages : 2408 Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010	Posté le : Mar 08 Mai 2012
	Arius Saxa écarquille les yeux de surprise. S'opposer à toi ? Tu crois que cette mesure vise à s'opposer à toi ? Est-ce que tu revendiques les comportements violents, criminels, meurtriers, sacrilèges, qui nous ont conduit à mettre cette mesure au vote ? Est-ce bien ce qu'on doit comprendre ? Fait une pause, comme pour reprendre son souffle. Et tu as bien peu d'estime pour la République. Elle est plus forte que tu ne le crois. Si un jour tu désires abattre la République, tu te retrouveras avec mon glaive dans la poitrine. Pomerium, pontificat et sandales plébéiennes ou pas ! ---------------------- Pacta sunt servanda ! Consul 386 En mission consulaire chez les Gaulois 383-385 Consul 380, 381, 382 Préteur 377, 379 Légat en Lucanie 374-376 Edile 373, 374 Ambassadeur à Rhegium 370-372 Questeur 368, 369


DOBRASUS Clodianus Autorisation : Modérateur Nb de messages : 2715 Inscrit le : Lun 05 Nov 2007	Posté le : Mar 08 Mai 2012
	"Elle est tombée bien bas, la république qui est tienne où tu peux parler comme cela à un pontife de Rome. J'en prends le sénat à témoin, l'ennemi public qui est monté en épingle reçoit des menaces, à défaut d'en incarner une seule. En attendant, ne laisse rien traîner de ton illumination pour imaginer fouler du pied, de ton imperium où de ta fougue enfin dévoilée les principes fondateurs de la frêle république que tu défends." Il regarde le sénat "Ne te tracasse pas, va, je la quitterai bientôt. Soyez tranquilles avec votre régime politique de boutiquiers, assommé d'un codex trop lourd pour vos colères, vos révoltes et vos charismes. Vous mesurez votre détermination dans ces jours difficiles, sans oser risquer vos propres carrières, sans imaginer faire autre chose que tout ce que vous avez produit jusqu'à maintenant. Aucune audace, de la tristesse, de la mollesse et de l'inaction. Jouez en, seuls, puis avec moins de monde, moins de sénateurs, de plébéiens, de visiteurs, d'observateurs et de passionnés. Vous tuez la république, ce forum et cette espérance en pratiquant la politique telle que jamais elle n'aurait du être créée. On mesure tout, on ne ressent rien, on ne passionne que l'ennui. La déliquescence qui règne entre ces murs est allée trop loin." Il réfléchit longuement "Voilà mes yeux ouverts, et mon esprit dévoilé. Opposez vous à mon veto, marchez dessus de vos sandales de grands imperators, faites vous des statues, des stèles, des dédicaces sur vos tombes de grands hommes. Personne ne les lira. Nous n'aurons plus personne pour lire tout ce que nous avons dit, tout ce que nous voulions faire, ici et ailleurs. Rien de ceci ne perdurera. Qui viendra, qui qui viendrait maintenant? Le mal est fait. Notre république ne vaut plus grand chose, à vrai dire. Je voulais la défendre, en lui offrant une réputation qui n'avait pas à être défendue auprès de vous. De cette envie, il ne reste rien. Vous avez des fantômes partout, des murs infranchissables qui décourageront tous les hommes comme moi. Tant pis, je renoncerai une fois encore, une fois de trop. Vos remparts sont assez puissants pour gêner tout espoir. Ceux là, pourtant, ne vous voulaient aucun mal." Pour la première fois, il apparaît triste "Il fallait juste choyer ces espérances là, pourtant, juste une fois..." Il sourit amèrement, aux scribes "Gardez ceci comme ton testament. Si demain Jupiter le veut, vous vous choisirez un autre pontife, et vous marcherez encore... quelques années sur un roseau fatigué. Je vous souhaite bien du courage, le mien s'y est dissipé une fois de trop. La tristesse, dans ces morts là, c'est qu'elles ne laissent même pas de fantômes." Il sort sur le champ, d'un pas lent. ---------------------- Entrée au sénat en 348 Vit à Tarente, personnage inactif.

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