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Le Sénat de ROME jpem - Index -> Le Sénat -> Projets de loi -> LOI SUR LE SENAT |
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LOI SUR LE SENAT | ||||||
Auteur | Message | |||||
VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007 |
Posté le : Sam 28 Jan 2012 | |||||
Excuse-moi Prétorien. Ce n'est pas parce que le terme fondement à plusieurs sens qu'il ne peut être utilisé dans son acception "socle", "pilier". Rome a d'autres fondements : la dignitas, la gravitas, le Pomerium, la protection des dieux et que sais-je encore... Ce fondement est mentionné de longue date dans notre codex. Je ne vois pas en quoi cela te choque. L'article 2 est un article qui, à peu de choses près, est, à nouveau, dans le codex depuis des lustres (depuis 313). Mais si je suis d'accord avec toi pour dire que les comices n'ont aucun pouvoir d'initiative. Le fait est que l'important est le pouvoir de décider. Or cela les comices l'ont puisqu'ils ont déjà refusé certaines lois. Par conséquent, les comices partagent le pouvoir de décider avec le Sénat. Par conséquent, les comices exercent conjointement in fine le pouvoir législatif avec le Sénat, puisqu'ils décident avec lui. Je ne vois pas en quoi l'article 5 te gêne. Il ne fait qu'entériner et clarifier une situation existante. Mais c'est ton droit d'être contre. L'article 25 est en effet devenu superflu par l'abrogation des droits de succession. Il peut être supprimé. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007 |
Posté le : Mar 31 Jan 2012 | |||||
Consul, peut-on mettre au vote la loi ? Si oui, je vous fournis la dernière version. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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ARIUS SAXA Lucius
Autorisation : Membre Nb de messages : 2408 Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010 |
Posté le : Mer 01 Fév 2012 | |||||
Hum, censeur... Le terme fondement a un sens plus scatologique. Je n'aimerais pas entendre dans les rues que nous ne sommes tous que les trous du cul de la République. Enfin... Je ne comprends pas le jeu de mots que tu fais, la façon dont tu étires le sens du terme "législatif". Le pouvoir législatif est le pouvoir de penser et d'établir les lois. Le Sénat ne partage pas ce pouvoir, et s'il soumet sa décision à l'avis des Comices, il demeure maître de toutes les étapes qui conduisent à la formulation d'une loi. Les Comices exercent un pouvoir de légitimation qui est le même que celui par lequel elles approuvent les nominations des magistrats par le Sénat. Il n'y a nullement égalité entre ces deux pouvoirs, puisque l'un est constituant et autonome, et l'autre constitué et subordonné à la décision préalable du premier. On ne peut donc y voir un "partage" du pouvoir du Sénat, mais deux pouvoirs distincts, d'une nature différente. La plèbe dispose du plébiscite, le Sénat dispose de la loi, qu'il fait approuver ou non par les comices. Qui est le législateur à Rome ? Certainement pas le peuple. Mais si je suis ton raisonnement, les dieux aussi devraient être considérés comme les législateurs de Rome... De toute façon cette formule d'un pouvoir spécifiquement législatif est spécieuse et peu pertinente. Mais je ne m'avancerai pas sur ce terrain là pour l'instant. Un autre sujet attire mon attention. L'article 5 est autrement plus préoccupant. D'abord il nie une réalité de notre société, de nos traditions et de notre ordre politique et institutionnel, qui veut les citoyens se répartissent entre patriciens et plébéiens. L'un des domaines - je devrais dire, l'un des derniers domaines dans lesquels cette distinction doit encore apparaitre, c'est dans l'accès au Sénat. Les patriciens ont, par la tradition, un accès de droit au Sénat. Pour eux, l'article tel quel me convient. Mais les simples citoyens ne doivent pas pouvoir enter au Sénat par la simple question du montant de leur héritage ou de la dot qu'ils auront pu obtenir. Encore que 20000 as ne soit pas vraiment un cens discriminant... la question que je pose, censeur, est la suivante : tous les citoyens de notre République peuvent-ils prétendre à la dignité de sénateur ? Il existe déjà une institution pour nos citoyens plébéiens ayant montré le mieux leur capacité à amasser la fortune. Il s'agit de l'Ordre équestre. Il existera sans doute bientôt des institutions semblables dans toutes nos provinces : nous les avons appelées Sénat provinciaux, mais c'est une erreur, car leurs membres ne sont pas les plus dignes, mais les plus riches de chaque province. Tant d'institutions ouvertes aux plus riches plébéiens, mais fermées aux plus dignes patriciens... voilà, patrès, une grande injustice. Le Sénat doit marquer sa différence en ne prenant pas la richesse comme critère d'entrée. Le mérite, la dignité, la sagesse, le courage, l'abnégation, la fides, la pietas et les autres valeurs du mos majorum, voilà quelques uns des critères pertinents pour entrer au Sénat. Voilà en quoi l'article 5 me gêne, censeur. Et je me permets de te soumettre un cas pratique. Imagine que demain tu reçoives la demande du favori du roi istriote, héritier d'un membre de la noblesse qui aura passé deux années à pourrir au conseil de Metellum, suffisamment pour réclamer et obtenir la citoyenneté romaine. Son fils donc, citoyen de plein droit, demandera à entrer au Sénat, et toi, tu recevras une lettre amicale mais explicite du roi istriote, t'informant qu'il attend avec impatience la nomination de son ami au Sénat comme preuve d'amitié de la part de Rome. T'avertissant, à mots couverts, que le refus de sa candidature conduirait au retrait de l'Istrie de la République. Prendrais-tu la responsabilité d'une seconde crise lucanienne ? C'est un exemple extrême, j'en conviens, mais il n'est pas irréaliste. Dans la politique absurde qui est la notre, qui veut que nous offrions la citoyenneté à tous ceux dont nous espérons la docilité, il est même tout à fait crédible. Mais ce qu'il a d'évident, il nous faudrait le concevoir aussi lorsque l'habitude a émoussé notre acuité, notre attention. Tout citoyen ne mérite pas de réclamer l'accès au Sénat. Par ailleurs, le fait que ces articles existent déjà tels quels dans notre codex ne signifie pas que nous devions nous abstenir de les améliorer. Qu'au moins cette loi serve à quelque chose. ---------------------- Pacta sunt servanda ! Consul 386 En mission consulaire chez les Gaulois 383-385 Consul 380, 381, 382 Préteur 377, 379 Légat en Lucanie 374-376 Edile 373, 374 Ambassadeur à Rhegium 370-372 Questeur 368, 369 |
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AXELIUS BALBORA Tiberius
Autorisation : Membre Nb de messages : 393 Inscrit le : Lun 09 Jan 2012 |
Posté le : Mer 01 Fév 2012 | |||||
toussote et sans se lever "Préteur le mot pilier t'agrainerait il plus que fondement, ou bien l'expression principe fondateur ou plus simplement base? Cela restant un simple choix de vocabulaire ! se levant Par contre Censeur, je suis d'accord avec le Préteur le terme LÉGISLATIF ce rapporte à l'élaboration des des lois et seul le sénat à cette prérogative. fait une courte pause Bien que caricatural l'exemple développé par le préteur pointe un défaut de l'article 5, il serait peut-être bon d'y réfléchir si nous ne voulons pas que les lois de Rome soient tournées contre elle!" parcours l'assemblée du regard et se rassoit ---------------------- In cauda venenum _____________________ Note: retourner à Anxur Entré au Sénat Printemps 378 Questeur 380 |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007 |
Posté le : Jeu 02 Fév 2012 | |||||
Soupire de plus en plus... Au sénateur Axelius, Va pour "pilier". A moins que l'on estime que cela ne fasse trop "construction". Marque une pause et reprend de plus belle. Par contre, sénateurs, si le terme "législatif" se rapporte à l'élaboration des lois, le terme "pouvoir législatif" représente celui qui décide de ce qui est une loi. Or le Sénat a décidé, il y a des années, qu'une loi, pour être une loi, devait être APPROUVEE par le Sénat et par le Peuple de Rome. Donc si les Comices acceptent ou rejettent une loi, c'est qu'ils ont le pouvoir de le faire. Et le pouvoir d'accepter ou de rejeter une loi s'appelle le "pouvoir législatif". Je maintiens absolument cette phrase. Le peuple de Rome a son mot à dire dans la désignation d'une loi ! Allez demander au peuple de Rome s'il n'est là que pour faire de la figuration ! Allez ! Osez lui dire ! Peuple de Rome, non, tu n'as pas le pouvoir d'approuver ou de rejeter une loi. Tu ne fais que donner ton assentiment ! Non tu n'as pas le pouvoir législatif ! Donc, je maintiens cette phrase dans le texte ! Reprend son souffle Alors, la remarque de dire que les dieux font partie du pouvoir législatif. Je n'irais pas jusqu'à assimiler les dieux à ce que font les hommes. J'ai trop de respect pour les dieux. Les dieux sont toujours au-dessus des hommes que pour les rabaisser à ce niveau. Marque une pause Tu me parles d'un exemple pour l'article 5... Et bien, prétorien Arius, sache que ce fils du Roi istriote, s'il est citoyen romain et si j'estime qu'il a les vertus nécessaires à siéger au Sénat et s'il y a de la place au Sénat et bien, moi, Julius Vanstenus, je me ferais un plaisir de le nommer sénateur. Comme j'aurais eu plaisir, si c'est moi qui avais été le Censeur lorsqu'il l'est devenu, de nommer Sarkos de Siris, le Lucanien, au Sénat. J'ai rarement connu un homme aussi dévoué à Rome que lui. Comme j'ai eu plaisir à demander la nomination du sénateur Petibonus de la petite ville de Tempsa dans le Bruttium. Comme j'ai soutenu l'intégration du sénateur Crisjerikos (même si parfois son comportement me laisse pantois)... Comme j'ai plaisir à voir qu'il y a des sénateurs originaires de Pérouse, d'Arezzo et j'en passe... A partir du moment où Rome a accepté les sénateur plébéiens, tout citoyen pourrait devenir sénateur, s'il rentre dans un certain nombre de critères ! Quand il a parlé, le Censeur se rassied sur son coussin. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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ARIUS SAXA Lucius
Autorisation : Membre Nb de messages : 2408 Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010 |
Posté le : Ven 03 Fév 2012 | |||||
Souriant doucement. Tu te méprends sur mes opinions, censeur. Tu te méprends sur mes intentions. A moins que tu ne déformes volontairement mon propos. A t'entendre, on croirait que le peuple te fait peur et que tu crains ses réactions si l'un de nous parlait trop de travers sur les rostres. Pourtant les derniers troubles ont été commis par des gens qui souhaitaient flatter le peuple, lui simplifier la pensée, des gens qui le méprisaient en lui tenant un discours facile à prononcer, et facile à entendre. Alors certes, quand on titille les bas instincts de la plèbe, peut-elle s'emporter, comme toutes les foules du monde. Mais ce n'est nullement mon intention de réduire l'étendue du pouvoir des Comices. Ce n'est nullement mon intention de le mépriser. A aucun moment je n'ai avancé l'idée que nous devions ignorer l'importance des Comices dans l'adoption de nos lois. A aucun moment je n'ai laissé entendre que le peuple n'était bon qu'à donner son assentiment ou à se taire. Bien au contraire, ne m'as-tu pas entendu ? J'ai dit que les Comices exercent un pouvoir de légitimation. C'est un pouvoir qu'elles ne partagent pas, même avec le Sénat. C'est un pouvoir sans équivalent dans la République, car on ne demande pas au Sénat de légitimer tel ou tel tribun de la plèbe. Et s'il y a un partage du pouvoir entre Sénat et Comices, il est ailleurs : un partage entre ceux qui pensent et décident pour la République, et ceux qui apportent aux premiers la légitimité populaire qui leur est indispensable et consentent ou refusent de se comporter selon ces règles et ces commandement. La force qui régit et la force qui agit. Voilà le partage sain entre Sénat et Comices. Entre Patrès et Quiritès. Entre patriciens et plébéiens. Entre celui qui dit ce qui est légal, et celui qui dit ce qui est légitime. Et tu me dis, censeur, que je donne au peuple de Rome un rôle de simple figuration ! Ces arguments, ainsi que ceux que j'ai déjà donnés plus tôt, plaident pour une définition plus claire et plus juste des pouvoirs dans la République. On ne peut jouer sur les mots pour flatter telle ou telle frange susceptible et mal conseillée du peuple ou du Sénat. Est législatif le pouvoir d'édicter la loi. Que je sache, ni les Comices ni les dieux n'ont de pouvoir d'amendement. Et tout comme on ne confond pas les dieux et les hommes, on n'assimile pas le Sénat et les Comices dans l'exercice de leurs pouvoirs respectifs. De même, je maintiens absolument ma position. Je suis conscient que ta magistrature te donne l'autorité de l'interprétation de la loi, mais il s'agit non pas la d'interpréter la loi, mais d'élaborer un projet. Fais une pause. Quant à la liste de ces sénateurs que tu te félicites de compter dans nos rangs... crois-tu que cela me fasse rougir ? Ces hommes, je le reconnais volontiers, on méritent d'être parmi nous. Ils ont gagné ce droit, ainsi que notre respect, que nous les appelions à présent "pairs" au sein de notre assemblée. Mais toi-même... tu reconnais qu'ils ont bénéficié de certaines voies, de certaines facilités pour être parmi nous. Tu as demandé la nomination du sénateur Petibonus. Tu as soutenu l'intégration du sénateur Crisjerikos. Ces hommes ont reçu, de façon certainement informelle mais non moins réelle, le parrainage de l'un d'entre nous, et non des moins illustres. Le parrainage d'un haut magistrat, c'est un exemple. Il en existe d'autres. Quant à ce cher fils de roi ou de noble istriote, tu n'as pas répondu à la question, censeur. Ou du moins tu as répondu seulement à sa part honorable. Mais si un homme disposant d'une citoyenneté, disons de complaisance, se présente à toi... que tu estimes qu'il ne mérite qu'à peine la citoyenneté mais certainement pas le Sénat... mais que le refus signifierait le retrait d'une province entière de la République... que choisirais-tu ? A vrai dire, je ne te demande pas de répondre, mais d'imaginer la situation. Et d'imaginer un citoyen inculte, balbutiant le latin, ignorant nos dieux... ou tout simplement, bien peu attachés à la République... malheureusement dans ces noblesses locales que nous avons voulu favoriser... comme il y en a un certain nombre... en Istrie ou en Lucanie... tous ces hommes peuvent-ils simplement réclamer l'entrée au Sénat comme un droit ? Nouvelle pause. Allons, censeur, il est injuste de me faire passer pour le grand méchant aristocrate qui fouette les plébéiens dans son sommeil, qui veut chasser tous les étrangers hors de la République, qui se complait dans la fascination contemplative de sa prestigieuse ascendance. Je propose des évolutions de la loi qui feront, selon mon opinion, progresser nos institutions et renforceront notre République dans ses valeurs. ---------------------- Pacta sunt servanda ! Consul 386 En mission consulaire chez les Gaulois 383-385 Consul 380, 381, 382 Préteur 377, 379 Légat en Lucanie 374-376 Edile 373, 374 Ambassadeur à Rhegium 370-372 Questeur 368, 369 |
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URBANIS IUSTUS Flavius
Autorisation : Membre Nb de messages : 1517 Inscrit le : Mer 18 Nov 2009 |
Posté le : Ven 03 Fév 2012 | |||||
Je mettrais le texte définitif aux votes quand les débats seront terminés, censeur. Tu n'auras qu'à le rappeler à la Curie. J'aurais juste un mot pour rappeler la loi de 250 sur les décisions législatives qui englobent les lois, sénatus consultes, décrêts consulaires et plébiscites notamment. La loi sur le tribunat dispose aussi que les plébiscites ont force de loi pour la Plèbe et qu'ils prennent force de loi générale sur validation par senatus consulte ... Ainsi, il existe un processus législatif différent de celui auquel nous sommes habitués. ---------------------- Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées ! ______________________________ Questeur 366 Edile 367 ; 368 Prêteur 370; 371; 372 Tribun 374 Légat en Apulie 374-375 Consul 378; 379 |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007 |
Posté le : Sam 04 Fév 2012 | |||||
Je comprends, prétorien Arius, que tu ne sois pas d'accord avec mon interprétation. Mais c'est un fait. La loi, pour avoir force de loi, nécessite le peuple. Donc de facto, le peuple et le sénat partage le pouvoir législatif. Toi tu estimes que le "pouvoir législatif" c'est le fait de "faire une loi". Moi, j'estime que le "pouvoir législatif" c'est le fait d' "approuver" une loi. Et tu me dis, le peuple n'a pas l'occasion de "faire une loi". Je retournerai quelque peu ton argument selon lequel le peuple ne présente pas de loi. En effet, le Consul Urbanis vient de nous éclairer en nous rappelant que le peuple présente des lois via des plébiscites. Les tribuns de la plèbe sont "le peuple", même s'ils ont droit de citer au Sénat. Ils représentent le peuple. Ils ont force de proposition législative par la mise sur pied de plébiscite. Ces plébiscites dans un premier temps ne sont des "lois" que pour le peuple. Néanmoins, après approbation par sénatus consulte par le sénat, le plébiscite devient une loi à part entière. Dans ce cas de figure, le Sénat est intervenu comme autorité qui a "donné son assentiment" selon ton expression au plébiscite, écrit, pensé, proposé, par le peuple par l'intermédiaire de son représentant qu'est le tribun. C'est pour cela que in fine, j'estime que le fait de dire que "le Sénat incarne le pouvoir législatif conjointement avec les comices" n'est pas usurpé. Dans le cadre de plébiscites qui deviennent des lois, c'est le peuple qui a lancé le processus législatif. Marque une pause. Excuse-moi, prétorien. Je reviens au fameux article 5.
Mais que veux-tu que je réponde ? Actuellement, que dit la loi ? Un patricien ou un plébéien, un citoyen de droit romain donc, peut être nommé au Sénat. Dès lors, cet homme, je peux le nommer au Sénat... Que le fait de le nommer ou de ne pas le nommer ait une implication politique importante, c'est un autre problème. C'est un problème à évoquer, à évaluer avec les Consuls... Et tout dépendra de la situation politique à ce moment-là. Mais il ne faut pas penser que ce genre de décision "politique" n'aurait lieu qu'avec des "barbares" que l'on aurait intégré trop vite à Rome. Ainsi le fait d'un de mes prédécesseurs d'avoir éjecté, il y a de nombreuses années du Sénat, celui qui est devenu le Censeur Poussinus était une décision éminemment politique aussi. Avec le risque que cela ne crée des troubles d'éjecter un personnage d'une gens aussi importante de notre Sénat. Tout comme le réintégrer par la suite. Tout comme le Censeur Aquae a décidé de nommer toute une série de sénateurs venant des provinces. Cela avait une signification politique. Cela n'a pas empêché des cités d'Etrurie de se révolter. Par ailleurs, je pense que si j'avais pu convaincre l'archonte Quinctius de Lucanie de devenir sénateur, quand j'étais gouverneur des provinces du Sud, tout comme Sarkos de Siris, nous aurions pu faire l'économie d'une défaite en Lucanie. Mais ça c'est une autre histoire... Donc en conclusion, actuellement, dans les faits, tout citoyen qui remplit certaines conditions peut devenir sénateur. Mais, soit, je suis prêt à te proposer une alternative à la phrase pour te montrer que je ne suis pas un vieil âne obtus. La phrase que je te propose met en exergue les situations de patricien et de plébéien, même si elle ne leur donne aucun droit différent. Par ailleurs, je rappelle que le Censeur peut refuser le candidat comme le prévoit la loi sur la Censure. Mais ainsi, j'espère que tu y verras ma volonté de rappeler que le Censeur peut devoir prendre des décisions politiques également.
---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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ARIUS SAXA Lucius
Autorisation : Membre Nb de messages : 2408 Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010 |
Posté le : Sam 04 Fév 2012 | |||||
Secouant la tête. Non, s'il te plait, non censeur... les tribuns ne sont pas le peuple. Tout comme tu n'es pas le Sénat. Les tribuns sont les tribuns, le peuple est le peuple, le Sénat est le Sénat et toi, censeur, tu es le censeur. Affirmer que le peuple s'incarnerait, d'une certaine façon, dans ses tribuns, c'est de la mythologie, censeur. Rien de plus. Les tribuns sont les représentants du peuple au Sénat. C'est bien par leur présence au Sénat qu'ils peuvent prendre part à la procédure législative... qui, d'ailleurs, ne se limite pas, en ce qui concerne leurs compétences, au seul plébiscite. D'ailleurs, si tu estimes que l'essentiel du pouvoir que l'on appelle "législatif" se trouve non pas dans la formulation de la règle, mais dans son approbation, alors tu dois affirmer aussi que le pouvoir législatif du Sénat est inférieur à celui des Comices. Car une loi qui n'aurait pas été acceptée par le Sénat pourra toujours devenir un plébiscite, mais on n'envisagerait jamais qu'une loi refusée aux Comices devienne finalement un Senatus consulte. Est-ce là le sens que tu donnes au "pouvoir législatif" ? Pause. Par ailleurs, je ne comprends pas quel intérêt tu trouves à l'alternative que tu proposes pour l'article 5, si ce n'est que de pure forme : tu mets 5 mots là où 2 seuls suffiraient, et tu soulignes des détails inutiles. Patricien ou plébéien, est-ce la seule chose que tu retiens de mon opposition ? Nous sommes tous membres du Sénat. Nous sommes des "pairs", ce mot a un sens lourd. Nous formons un corps, le plus élevé de la République. Ce ne doit pas être un droit si répandu que de nous rejoindre. Ce ne dois pas être une porte ouverte à tous les arrivistes, pour peu qu'ils soient capables de rassembler 20000 as de cens et de n'avoir jamais attiré sur soi la colère de la République. Je crois qu'il est nécessaire, dans cette perspective, d'établir des bornes, d'encadrer le droit à candidater pour entrer au Sénat. L'idée est de proclamer officiellement que le Sénat n'est pas une place de marché particulièrement bien cotée, qu'il s'agit d'une institution éminente à laquelle seule l'élite de Rome peut prétendre. Et que cette élite est avant tout caractérisée par l'honneur, le sens du devoir, l'engagement pour la République. Qu'elle incarne le Mos Majorum. Je sais pertinemment que ce n'est ni la lettre ni l'esprit de la loi actuellement. Mais nous ne sommes pas ici pour répéter avec pâmoison les textes législatifs, nous sommes ici pour les discuter, les interroger, et au besoin les changer. Aussi je propose ce qui suit : en plus de la procédure déjà inscrite dans la loi, un citoyen romain d'origine plébéienne devra, pour présenter sa candidature au Sénat de Rome, remplir préalablement les conditions suivantes : - son père devra être citoyen romain depuis la naissance du candidat. Il devra toujours être citoyen romain au moment de la demande de candidature. - le candidat devra recevoir le soutien officiel, le parrainage en quelque sorte, d'au moins cinq sénateurs dont un magistrat. - il devra avoir rempli ses devoirs militaires de façon satisfaisante. - il devra avoir avoir fait preuve de piété romaine et connaitre la langue romaine parfaitement. Des gages lui seront demandés. Nous pourrions également considérer que l'inscription à l'ordre de Cincinnatus dispense le candidat de remplir ces critères. Sans doute devrait-on également rappeler que le statut de sénateur implique des devoirs, des restrictions, auxquelles les candidats doivent se conformer. Notamment en matière économique. ---------------------- Pacta sunt servanda ! Consul 386 En mission consulaire chez les Gaulois 383-385 Consul 380, 381, 382 Préteur 377, 379 Légat en Lucanie 374-376 Edile 373, 374 Ambassadeur à Rhegium 370-372 Questeur 368, 369 |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007 |
Posté le : Dim 05 Fév 2012 | |||||
Ce ne serait pas la même chose, puisqu'un plébiscite ne s'applique pas à tous les citoyens. Puis soupire... Puisque manifestement nous ne changerons pas d'avis, je demande aux consuls de mettre cette loi aux votes. Tu n'auras qu'à voter contre et puis on n'en parle plus. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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URBANIS IUSTUS Flavius
Autorisation : Membre Nb de messages : 1517 Inscrit le : Mer 18 Nov 2009 |
Posté le : Dim 05 Fév 2012 | |||||
Peux tu me transmettre le texte de ton projet censeur ? ---------------------- Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées ! ______________________________ Questeur 366 Edile 367 ; 368 Prêteur 370; 371; 372 Tribun 374 Légat en Apulie 374-375 Consul 378; 379 |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur Nb de messages : 4190 Inscrit le : Dim 04 Nov 2007 |
Posté le : Mer 08 Fév 2012 | |||||
Voici le projet avec les dernières modifications, Consul. Je te remercie de le mettre au vote. ---------------------- J. Vanstenus Sanctus Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361 - Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) - Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370. Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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