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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Mission en Vénétie
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Mission en Vénétie
Auteur Message
Titus Valerius Publicola
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Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 1234
Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006
Posté le : Sam 14 Oct 2006    

Exact pontife, je me renseignerais auprès de lui...

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La Terreur du Sénat
Censor Power
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MARIUS Livius
Invité
Posté le : Sam 14 Oct 2006    

Confiant, sourit au pontife et au prêteur, sans nulle animosité

Je sais que je ne me trompe pas en affirmant que le choix d'Aggripa sera le bon, Pontifex.

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TRIARUS Titus
Invité
Posté le : Sam 14 Oct 2006    

a son voisin, tout bas
Nul doute que toute cette histoire donnera sous peu de quoi rire a la plèbe.

Je vois déja la scène du gros sénateur courant et hurlant au meurtre avec une voix de crécelle...

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GAIUS Lucius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 1236
Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006
Posté le : Sam 14 Oct 2006    

Une vingtaine de minute après son départ, l'Edile Gaius revient dans le sénat. Sa démarche est toujours ferme et droite, mais parait moins assurée. Il ne porte plus son faisceau et reste silencieux quelques secondes.

Patres,

J'ai entendu dans le couloir alors que je partais les vociférements de certains d'entre vous. Je n'en ai cure. Oui, mon comportement a été excessif. Il n'était pas besoin que vous hurliez pour le dire, tout le monde l'avait bien vu. Oui je me suis comporté de façon excessive, car je ne préfèrais prendre aucun risque concernant cette affaire.

A ceux qui diront que je n'ai pas de preuve, je leur dirais que je n'ai qu'une lettre trouvé dans le bureau du sénateur Agrippa. A ceux qui diront que l'enquêté était bâclée, je dirait qu'elle a été rapide, et que je ne la pense pas encore terminée. Enfin, à ceux qui diront que j'ai outrepassé mes devoirs de sénateur en traitant de la sorte le sénateur Agrippa, je leur dirais que ce n'est pas avec un lance-pierre que nous tuons un sanglier. De par le faisceau de présomptions, je ne pouvais prendre le risque de voir un possible traître s'échapper, je ne pouvais pas non plus attendre qu'il soit rentré chez lui, non. Dès que j'ai su qu'il était revenu à Rome, et je l'ai su en le voyant arrivé dans cette salle, j'ai procédé, comme vous l'avez remarqué, à son arrestation.

A ceux qui pensent que je n'ai pas a juger coupable quelqu'un, je leur dirais que j'admet mon erreur, que je n'aurais pas du le traiter de traitre, non. Car, malgré certains différents, j'ai apprécié le sénateur Agrippa. Je l'ai même respecté, à un moment. Et depuis que j'ai trouvé cette lettre, je prie pour que ce soit une machination. Je prie pour qu'il n'est pas fait celà.

Pourquoi ? Car je me sentirais trahi, oui, trompé. Car je ne veux pas y croire, après l'affaire Salamandar, qu'un autre sénateur puisse trahir notre République.

Je vais vous expliqué comment j'en suis arrivé là.

Comme vous le savez, il y a de celà quelques semaines, lors de son voyage en Vénétie, le sénateur Agrippa a été victime d'une attaque de brigands, qui lui ont dérobé son or, et, surtout, ses attributs sénatoriaux: anneau, ordre de mission, sceau consulaire et caetera. Mais ils lui ont laissé la vie sauve, après avoir simplement assomé les deux vigiles qui l'escortaient. Plus étrange, ils l'ont laissé suffisement conscient pour qu'il entende leur chef parler notre langue, donner des indices.

Celà m'a paru extrêmement louche dès le récit de son histoire. Chargé d'enquêter, j'ai fait mon travail du mieux que j'ai pu. J'ai réfléchis longuement. Il était fort probable, comme l'avait fait remarqué le consul Flaminius, que la bande de brigand était celle du Thrace, un groupe déjà connu. Ce qui signifiait que la personne qui les avait recruté était riche. Sinon un patricien, au moins un chevalier.

Dans ce cas, pourquoi se féliciter de la récupération d'un butin de 20 000 as ? Pourquoi ? Parce que ce n'était pas l'objectif principal. Le but était la récupération de l'anneau de sénateurs, des autorisations de circulation, de l'ordre de mission... bref, ce qui permettait à l'envoyé consulaire de faire son travail.

La théorie du complot était donc toute tracée. Car ce genre d'objet permet tout un tas de chose pour un ennemi organisé. Comme, par exemple, envoyé un faux émissaire dans des contrées gauloises, ou puniques, et mettre le désordre dans notre politique étrangère, notre diplomatie. En ruinant la crédibilité de la République.

Voilà ce que je cherchais à faire la personne qui a agressé le Sénateur Agrippa.

Mais j'entend d'ici la question qui vous brûle les lèvres. Comment me sont venus les soupçons quand au sénateur Agrippa ?

Tout simplement. Il a eu la vie sauve. Pourquoi quelqu'un d'autre s'encombrerait-il d'un témoin, sénateur qui plus est, et, tout le monde le sait bien, loin d'être le genre de personne à ne rien dire. C'est là qu'est né un soupçon.

J'en ai alors discuté avec le consul Flaminius. A ce moment, le sénateur Agrippa était reparti en Vénétie. Or donc, le consul m'a encouragé à perquisitionner sa villa. Ce que j'ai fais, discrètement, afin de ne pas alerter le voisinage. Je m'y suis présenté un soir, la nuit tombée, avec pour simple escorte un vigile. Ainsi, pas de vague, pas de rumeur. C'est alors là que j'ai trouvé ce parchemin, enfoui, caché dans le bureau du sénateur. J'ai mis longtemps il est vrai, il était bien caché. Mais je l'ai trouvée.

Ainsi, dès son retour, j'ai procédé à mon devoir, comme vous avez pu le voir.

Il y a bien une faille dans ce dossier, et ce pourquoi je n'ai pas encore clos l'enquête. Pourquoi ce papier existait-il encore ? Pourquoi ne l'avait-il pas détruit ? Pourquoi, si ce n'est que c'est une machination ? Je me raccroche à celà pour croire qu'il est innocent, qu'il ne m'a pas trahi, qu'il ne nous a pas trahi.

Mais j'y crois de moins en moins, d'où la façon, je l'admet, excessive, dont j'ai conduit son arrestation. Si l'un d'entre vous décide que je n'ai pas respecté mes devoirs, qu'il dépose une motion de censure à mon égare. Si mon collègue le désire, il peut mettre son veto à ma décision d'arrêter le sénateur Agrippa, et alors prendre le risque de mettre un possible traitre en liberté. Ou prendre la chance de relâcher un innocent.

Le Sénateur Agrippa a demandé que le sénateur Livius Marius le défende. Ce a quoi je dois ajouter que je n'ai encore déposer aucune plainte contre le sénateur Agrippa, préférant combler le vide qui reste dans son dossier. Si alors que l'hiver commence je n'ai pas de nouveaux éléments, je déposerais la plainte sans cet élément. En attendant, sauf veto de mon collègue, le sénateur Agrippa restera dans les geôles de l'édilité.

Si une majorité d'entre vous s'exprime pour, je pourrais voir à autoriser le sénateur à rentrer chez lui, tout en étant surveillé de près en permanence et, bien évidement, avec une interdiction de sortir de sa villa.

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Sénateur depuis 330
Questeur 338
Edile 342
Préteur 343
Général vainqueur des troupes crotoniennes en 340

Qui pisse contre le vent se lave les dents.
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AEMILIUS Sebastinus
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 98
Inscrit le : Jeu 02 Mai 2024
Posté le : Dim 15 Oct 2006    

C'est moi édile qui ait "vociféré". Je t'ai prévenu qu'une esclandre en pleine Curie n'était pas souhaitable. Tu aurais pu l'appréhender chez lui, dans le calme, et te fendre ensuite d'un communiqué. Tu aurais pu respecter son rang, et la majesté lié à ce rang. Tu aurais pu respecter les lois de Rome concernant les procédures judiciaires.

Je ne conteste pas le bien-fondé de son arrestation. Je ne nie pas qu'il puisse être coupable. Ce n'est pas le fond, mais la forme, qui me gêne ici.

Je ne mettrai pas de veto parce que cela ne servirait à rien attendu qu'il est déjà dans les geôles de l'Édilité et que tu n'as pas daigné me donner le dossier constitué contre ce Sénateur, malgré mes demandes réitérées.

Cette magistrature est collégiale, pourtant tu as fait cavalier seul édile Gaïus. Mais tu as la chance d'avoir devant toi un Sénat presqu'amorphe qui ne fera rien contre toi, malgré la gravité de la mascarade que tu as jouée ici.

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TARANTINUS Hector
Invité
Posté le : Dim 15 Oct 2006    

/à lui même/

Ah oui, je vois ça se transforme en petite bataille d'égo maintenant... Quelle sinécure...

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