Attaque de la Curie

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Le nouveau Tribun de la Plèbe Enimius Quintus, dès son élection, chercha à casser tout lien entre l’Ordre Equestre et l’Ordre Sénatorial, s'appuyant sans vergogne sur le non-versement de l'aide à la Plèbe, oubliant un peu vite que l'Ordre Equestre fut remarquablement absent malgré les multiples demandes des Questeurs au moment de décider du versement de l'aide de 324, oubliant aussi que la République était en déficit et ne pouvait plus rien dépenser sans être en faillite ! De plus, le peuple grognait, greniers pillés, disette. Le Tribun Enimius Quintus porta plainte contre la Questure 324 pour non-respect de la loi sur l'Aide à la Plèbe.  
Le nouveau Tribun de la Plèbe Enimius Quintus, dès son élection, chercha à casser tout lien entre l’Ordre Equestre et l’Ordre Sénatorial, s'appuyant sans vergogne sur le non-versement de l'aide à la Plèbe, oubliant un peu vite que l'Ordre Equestre fut remarquablement absent malgré les multiples demandes des Questeurs au moment de décider du versement de l'aide de 324, oubliant aussi que la République était en déficit et ne pouvait plus rien dépenser sans être en faillite ! De plus, le peuple grognait, greniers pillés, disette. Le Tribun Enimius Quintus porta plainte contre la Questure 324 pour non-respect de la loi sur l'Aide à la Plèbe.  

Version du 20 juillet 2006 à 09:43

Printemps 325, quelques heures avant " l'Attaque de la Curie".

Le nouveau Tribun de la Plèbe Enimius Quintus, dès son élection, chercha à casser tout lien entre l’Ordre Equestre et l’Ordre Sénatorial, s'appuyant sans vergogne sur le non-versement de l'aide à la Plèbe, oubliant un peu vite que l'Ordre Equestre fut remarquablement absent malgré les multiples demandes des Questeurs au moment de décider du versement de l'aide de 324, oubliant aussi que la République était en déficit et ne pouvait plus rien dépenser sans être en faillite ! De plus, le peuple grognait, greniers pillés, disette. Le Tribun Enimius Quintus porta plainte contre la Questure 324 pour non-respect de la loi sur l'Aide à la Plèbe.

Les Trois Questeurs de l’année 324, dont un fut élu Edile pour l’année 325, le Sénateur Flaminius Gaius, et l’autre de nouveau Questeur, le Sénateur Coldeeus Nicolaeus tandis que le dernier n’était plus Magistrat, le Sénateur Aemilius Sebastinus, se rendirent aux Rostres pour expliquer le non-paiement de l’Aide à la Plèbe. Le budget est déficitaire, les coffres sont vides. La Questure de l’année 324 ne pouvait pas verser l’Aide à la Plèbe, non parce qu’ils avaient gelés le budget, mais bien parce qu’il n’y avait plus un as dans les coffres de la République. Le Peuple écouta un à un les Trois Questeurs, et malgré la colère qui grondait, comprit la situation. L’Edile Flaminius proposa sa démission pour qu’un jugement puisse avoir lieu.

Le Tribun Enimius, voyant la situation se calmer, harrangua la foute contre les Sénateurs patriciens, appela le Peuple à la révolte. Des pierres furent projetées sur les trois ex-Questeurs de 324, blessant l’Edile Flaminius. Ses deux anciens collègues le ramenèrent tant bien que mal dans l’enceinte salvatrice de la Curie tandis que les autres Sénateurs présents faisaient de même.

Intérieur de la Curie

Au-dehors, les clameurs deviennent plus fortes. Dans l'encadrure des portes, le Sénateur Vidrus, essoufflé, la toge rapiecée, vient d’assister à l’harrangue.

Le Sénateur Aemilius essaye d'arriver avec le Questeur Coldeeus, portant toujours l'Edile Flaminius blessé, à la Curie.

Flavius Julianus, étonné par les bruits inhabituels venant de l'extérieur de la curie, cherche à comprendre ce qui se passe.

"Qu'est-ce que c'est que ce tapage? On ne s'entend plus travailler..."

Le Préteur Dobrasus Regarde les évènements, attendant les vigiles qu’il a ordonné qu’on aille les chercher.

"Sénateurs, regroupez vous tous à l'intérieur de l'enceinte, les vigiles ne sauraient tarder. En attendant, fermons ces portes, pour protéger les blessés."

Le Sénateur Pline Augustus présent à la Curie en ses heures sombres, peu de Sénateurs sont encore présent à la Curie.

"Senateur Vidrus tu as l air bien mal en point ! Comment cela se passe t-il a l exterieur ?"

Le Questeur Coldeeus emmène, aidé de son ami Aemilius, l'édile Flaminius, le plus loin possible dans la Curie ... puis s'écroule, après avoir fait l'effort de rester debout jusqu'à ce que l'édile soit en sécurité, blessé lui aussi lors du retour à la Curie après l’harrangue, la blessure lui faisant terriblement mal ... Il reste conscient.

Le sénateur Flavius Quintus se lève du banc du Sénat en entendant le grondement approchant de la foule. L'air grave, il regarde vers l'extérieur, la main crispée sur sa toge. "Sénateurs, voila venu le moment de vérité. Fasse que les Dieux aient pitié de ceux qui périront dans ces heures sombres."

Blessé, l'Edile Gaius Flaminius essaie de coordonner les quelques vigiles présents, qui étaient disséminés près des Rostres et qui ont rejoints la Curie.

"Périr ?" s’interroge le Sénateur Pline. "Il est hors de question que nous périssions aujourd'hui ! Ces portes sont solides et à moins que les revoltés aient pris avec eux des madriers, ils n’entrerons pas dans cette enceinte sacrée !"

"Nous devons nous battre, que ce soit avec les poings, la parole, ou encore des bancs, ... nous nous battrons !"

Le Sénateur Flavius Juliannus : "Ai-je jamais dit le contraire ? Nous avons déjà il y a quelque mois repoussé avec succès des agresseurs devant l'édilité. Mais le courage et l'entraînement des patriciens peuvent ne pas suffire, et il nous faut être prêts à tout."

Le sénateur Artus, présent lui aussi aux Rostres, arrive à son tour dans la Curie, avec cinq de ses serviteurs qui l’accompagnaient. "J’ai vu l’Edile Flaminius se faire blesser et je suis accourut avec quelques uns de mes serviteurs ! Je suis prêt a vous aider, que dois je faire ?"

L’Edile Flaminius, contre le mur, blessé mais conscient : "Je demande aux vigiles d'aller chercher des armes. Que les sénateurs s'arment du mieux qu'ils le peuvent ... S’ils attaquent la curie, nous devons être prêt."

"D’accord mais dans cette situation, ne pourrait-on pas utiliser les singes*, il pourrait tenir en respect la foule qui en a peur ?" réclame le Sénateur Artus.

Le Sénateur Flavius Quintus déclare : "Sénateurs, enfin, ceux qui sont présents en cet instant.

Si la Curie est prise d'assaut par la foule, je crois que nous n'avons en cet instant que deux solutions : Résister ou continuer à débattre et à voter les Lois. Mais nous devons être organisés et agir d'un seul ensemble.

Nous pourrions certes continuer à faire ce pour quoi nous sommes nés. La foule en entrant trouverait un Sénat fier et droit hors d'atteinte des troubles concernant sa mission sacrée. Une action forte et risquée qui pourrait tout aussi bien nous assurer la survie qu'un massacre terrifiant. Mais je ne pense pas que ceux qui sont ici ne souhaitent prendre un tel risque pour leur vie aussi, je pense que la résistance devient notre seule action possible. Pour cela, il me semble que nous devons nous en remettre à nos magistrats et à ceux qui sont les mieux à même de diriger une défense de la Curie. Je pense que nous devrions peut-être suivre les ordres des magistrats, édile, consuls ou même dictateur le cas échéant et être prêts à agir comme des soldats, défenseurs d'un batiment sacré et d'un ordre divin.

Que celui qui dirigera la défense de la Curie ordonne, et nous agirons."

"Une arme ?" Le Sénateur Flavius Juliannus se met à chercher de part et d'autre. Saisissant une chaise, il la brise contre un mur et saisi un des lourds pieds en guise de gourdin : "J'ai toujours rêvé de faire ça !"

Suite au prochain épisode (il y a eu 28 pages sur l’action de l’attaque de la Curie puis des charges héroïques à l’extérieur de la Curie. Ceci représente la page 1)