Journal

Un article de RomeWiki.

Sommaire

Le Romain déchainé

Journal de Rome, paraissant toutes les Calendes, sauf celle des Grecs

Préambule

Salve, chers lecteurs. Ici Scribonius Drusus, seul journaliste indépendant de Rome, qui vous présente votre nouvel organe d'information. Ce journal est une tribune libre totalement sous mon contrôle. Toute modification abusive (cad qui me plait pas) entrainera la pose de graffitis sur votre Domus. A part ça, libre à vous d'y ajouter votre propre contribution dans la rubrique concernée, ou de me contacter en "discussion" pour créer une nouvelle rubrique. Et si vous êtes timides, envoyez moi votre contribution à cette adresse: fauad_brami@yahoo.fr

Éditorial

Bon, ça fait un bail que plus personne n'est venu ici, ce qui est à proprement parler intolérable. Après une quinzaine d'année de repos, je reprend donc du service, pour proposer une analyse exhaustive et de très haute qualité de l'actualité Romaine! C'est parti mon kiki!

Actualité

Actualités

Pas grand chose pour le moment, mais ça devrait venir.

Articles

L'Hellenisme à Rome

Il est encore tres dur pour un sénateur d'analyser le rôle réel d'un novice a Rome. Chacun d'entre nous a surement voulu effacer ce passage de notre mémoire autant traumatisant moralment que physiquement.

Il est convenu que l'hellenisation de la société romaine est une réalité qui s'exprime au plus au point dans les couloirs du Senat.

Je me rappelle encore mon premier jour a la curie, tout les anciens senateurs etaient ensembles et riaient à ma premiere intervention aussi inninterressante que décroché de la réalité de notre société. La frustration et la timidité m'assaillirent, je senti ce jour la que mon integration serait difficile. Je remarquais cependant que derrière cette façade cynique il nous jugeait autant moralement que physiquement. Souvent se portait sur moi des regards concupissant et des messes basses se faisaient a mon passage. Il etait evidant que des anciens m'avaient remarqué pour mes qualités politiques ou tout du moins pour mon physique de jeune homme. Un jour a mon grand bonheur, je ne savais pas encore ce qu'il m'attendait un ancien consulaire, dont je tairais le nom (V......s) me contacta me promettant une mission, et me proposa d'en discuter dans son bureau. Trop heureux de cette oportunité je su l'en remercié. Je du aussi monter mais connaissance a nombre de senateur. La pénétaration de la culture grecque au Sénat ne fut jamais aussi marquante pour moi que ce jour là. Certain le refusairent et preferent l'exil et le sucide, ils furent tres peu nombreux... d'autres prirent plaisir à monter leur incompetence pour refaire chaque jour leurs preuves. Ce qui est sur après quelques année de noviciat et une longue periode a Carthage, j'attend avec impatience mon retour au sénat pour affiché ma barbe et initier de nombreux jeunes sénateurs a la politique du Sénat.

Silanus Kaeso (sénateur depuis 319)

Débat

Nouveau débat: Bon alors, ce deuxième verdict Decinus, il vaut quelque chose ou pas?

Nous attendons ici vos contributions.


Interview

Julius Carmanovius, Général en exil:

CD: Bonjour Julius Carmanovius. Tout d'abord, merci de nous avoir reçu ici, et félicitation pour votre belle situation à Carthage. C'est vraiment décoré avec goût, ici.

JC: Merci, mais tout le mérite en revient à ma femme, vous savez. Elle a su à merveille intégrer à l'architecture Punique les éléments les plus remarquables de décoration intérieure Sabine et Latine. Et j'avoue que je me sens ici comme chez moi, cela atténue grandement la douleure de l'exil. A mon retour à Rome je pense que j'embarquerais une partie de la décoration punique, pour l'intégrer à mes Villas Latines, en espérant que cela fonctionne aussi bien qu'ici.


CD: Vous parlez de votre retour, justement... Quelles sont les nouvelles à ce sujet?

JC: Oh vous savez, depuis mon arrivée à Carthage je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en préocuper. J'ai surtout été très pris par la sécurité de ma famille et mon travail de conseiller aux affaires Romaines auprès d'Hannibal. Un job qui a exigé beaucoup d'efforts pour faire revenir Hannibal à de meilleurs sentiments concernant Rome, et j'avoue ne pas en être peu fier.


CD: Ce travail, justement... Est-ce qu'on ne pourrait pas le considérer comme une trahison de Rome? Vous mettez tout de même votre immense connaissance de la République au service d'une personnalité de premier plan d'une puissance exterieure que certains à Rome voient comme le prochain ennemi de la République, maintenant que l'Hegemonie est vaincue.

JC: Vous savez, j'aimerais plutôt être jugé sur les résultats que sur la fonction. Si on juge Decinus sur sa fonction, c'est un homme charmant, si on le juge sur ces résultats on se rend compte que c'est un imbécile doublé d'un incapable. Je sais ce que je fais avec Hannibal, et je ne pense sincèrement pas que Rome aie la moindre raison de s'en plaindre.


CD: Vous parlez de Decinus... Son second verdict vous reste encore en travers de la gorge?

JC: Quel second verdict? Il n'y a eu qu'un seul verdict à ma connaissance. Le reste de ses affabulations ne m'intéresse pas.


CD: Dans ce cas pourquoi ne pas être revenu à Rome?

JC: ... Vous voulez reprendre un peu de ce vin Corinthiens? Un vrai nectar.


CD: Merci, mais j'aime mener mes interviews sobre. Pour rester dans le domaine de votre exil, pourquoi votre fuite après le premier verdict, justement, et avant même les augures?

JC, s'offusquant: Vous l'avez entendu, ce verdict??? La mort pour tout le monde, 15 millions d'amende pour le plus grand homme de Rome, aucune prise en compte de notre défense! Si c'était pour nous condamner à la peine maximale, il n'avait pas besoin de nous emmerder avec un procès, cet incapable de Decinus! Par pure lâcheté il a refusé de faire son boulot de Préteur, sans se soucier une seconde des conséquences. Il a cru faire le malin, appliquer la Loi strictement et débilement, et pouvoir s'en laver les mains, eh bien j'espère qu'il est content du résultat. Nous aurions bien attendu les augures, mais cet empaffé exigeait que nous soyons placés en détention! Comme si son jugement allait être validé! J'aime autant vous dire que si nous étions resté ne serait-ce qu'une nuit dans ses cellule il n'y aurait eu que trois cadavres "suicidés" à retrouver le lendemain! Dans ces conditions, fuire était notre seul option pour rester en vie et avoir une chance de sauver notre honneur.


CD: Suicidé? Vous voulez dire assassiné? Ce sont des accusations graves que vous portez la, vous savez?

JC: Graves oui, mais justifiées. Le Sénat aime se bercer d'illusions, mais quel que soit son opinion la majorité de la République n'est plus qu'un cloaque ou l'honneur et la vertue n'ont pas leur place. Se débarrasser des "trois généraux", c'était mettre la main sur une fortune fabuleuse, en or comme en terre, et faire place net aux places d'honneur de la République. Sans compter qu'étant monté trop haut, nous avions largement notre compte d'ennemis. Le minable Caro, l'ignoble Decimus, le Préteur Decinus, etc...


CD: Mais vous avez la moindre preuve de ce que vous avancez?

JC: Écoutez, le champs de Mars s'est garni de glaives en quelques secondes à peine quand la foule à commencé à s'émouvoir. Et tous n'étaient pas tirés par des pro-généraux, ce qui explique le nombre de victime. Par ailleurs quelques minutes à peine après notre départ Decinus et Caro avaient pu réunir des centaines de cavaliers, qui certainement ne faisaient que passer par là? Par ailleurs dès le second verdict ridicule accepté par un Sénat devenu sourd, on a essayé de me spolier de toutes mes terres et possessions. Heureusement que j'avais pris mes précautions auparavant. Enfin, quelques amis que j'avais à l'Édilité m'avaient averti que je ne devais en aucun cas me retrouver isolé dans une cellule. Et je leur fait plus confiance qu'en Decinus, qui est au mieux un imbécile au pire un homme malhonnête et corrompu.


CD: On vous sent très remonté, donc.

JC: On le serait à moins, je pense!


CD: Peut-être ne fallait-il pas violer le Pomerium en premier lieu?

JC: ... Vous reprendrez bien un peu de vin avant de partir? Si vous voulez vous me le dite, je vous met quelques amphores de côté pour vous occuper pour le voyage retour.

Portrait

Cornelius Antonicus

Cornelius Antonicus est né en 285 dans la gens Antonicus, comme son nom l’indique si bien. Sa mère, Lucia, a finit par donner un fils à Claudius Porcus Antonicus. Le surnom de ce dernier vient de son goût prononcé pour la viande de porc d’après les Antonicii, de son hygiène de vie d’après les voisins des Antonicii.

Gens mineure s’il en est, les Antonicii prétendent que leurs ancêtres ont côtoyés Romulus. Certains d’entre eux prétendent aussi que la marmotte, elle met le chocolat… En vérité, les Antonicii ont toujours préféré gérer leurs terres et compter leurs as plutôt que se dévouer pour la République comme leur statut de Patricien le leur permettait.

Il aura en fait fallu attendre la série de mauvaise récolte qui frappa le Latium à la fin du III° siècle pour entendre à nouveau parler des Antonicii. Ruinés par cet événement, la gens décline. Et comme elle n’avait déjà pas beaucoup de Virtus, un déclin même relativement bref signifiait rapidement la mort. La mauvaise fortune aidant, Cornelius ne bénéficie pas vraiment d’une éducation exemplaire. Ses parents lui apprennent surtout les bienfaits de la discrétion et de l’humilité. Le jeune Antonicus est bien forcé de les croire, ils ne peuvent de toute façon pas lui fournir de contre exemple.

En 300, son père Claudius Porcus s’éteint. Hanté par l’idée de passer sa vie avec sa vieille mère accrochée à ses basques, Cornelius se lance dans la vie publique. Ses efforts sont récompensés en 313. Le Censeur Cornelius Scipio Publius l’intègre à l’album Sénatorial, pour des raisons sentimentales, apparemment. En effet, les premiers pas du jeune Antonicus (il n’a alors que 28 ans, ce qui en fait un des benjamins du Sénat) marque une incroyable admiration pour le Censeur. Cela permet de mieux comprendre les raisons de son inscription au Sénat.

Petit à petit, il finit par s’affirmer au Sénat, intervenant dans certains débats. Il ne les marque pas encore de son empreinte, mais, comme on dit « le métier rentre ».

En 314, enfin, ses soucis se terminent. Attiré comme une mouche par le miel, un riche Plébéien (négociant en vin) lui marie Julia, sa fille. La dot permet enfin à la gens Antonicii de se sortir du marasme. L’attitude de Cornelius à la Curie s’en ressent : plus sûr de lui , il commence à s’affirmer. Ce tournant se confirme en 315 : à la naissance de son fils, Maximilianus, il organise une fête ou il convie tout le Sénat, qui répond en grande partie. Cornelius en ressent une joie immense. Son éducation provinciale lui faisait encore ignorer que pour qu’un Sénateur rate une fête, il faut une très bonne raison, et non l’inverse.

Cornelius Antonicus continue ensuite sur sa lancée, il grimpe lentement mais sûrement les marches du Sénat : En 316 il participe à une commission sur les infrastructures et dépose son premier projet de Loi.

Il est (enfin) élu à la Questure en 318, à 33 ans. C’est là qu’il se liera d’amitié avec Tibère, le futur traître, puis l’année suivante avec Lucius Carmanovius, le futur Consul. Sans éclat, il fait montre d’une compétence certaine. Et au milieu de la tourmente qui secoue alors toute la République (crises Harpaxienne, puisÉtrusque Gauloise et Thessalienne), sa lenteur dans la prise de décision passe pour de la sagesse.

Cependant, le Sénat lui refuse l’accès à l’édilité en 320. Mais un Antonicii est habitué aux échecs, et Cornelius ne s’arrête pas pour si peu. A nouveau candidat, il est élu en 321.

A partir de cette date, son ascenscion ne connaître plus d’arrêt. Dans la décennie qui suit, il se fait élire Préteur (322, 323), il lâche son ami Tibère, convaincu de traîtrise dans la campagne Italienne et brouillé avec Tullius, et il se rapproche de son ami Lucius, entrant grâce à lui au PL, qui règne alors sur la vie politique Romaine. Ce réservoir très sûr de voix lui permet d’atteindre la récompense suprême en 325 : l’élection au Consulat, aux côtés de Carmanovius justement. Il traverse presque sans encombre la grave crise qui secoue de nouveau la République, restant à Rome pour « faire tourner la boutique » pendant que Carmanovius, Ecritus et quelques autres se battent dans toute la République. Il prend goût au pouvoir, et se fait réélire en 326, puis en 328 et 329 après une petite pause en 327, mais il faut dire qu’il avait alors face à lui Ecritus le vieux lion et Labienus le vieux fripon.

Profitant du manque de motivation des autres Consulaire, il se fait élire en 330 Censeur. Ce dernier mandat lui assure un certain poids politique pendant 5 ans. Il sera surtout marqué par l’insistance de Cornelius quant au respect de la politesse à la Curie : On ne dit pas « machintrus », mais « Sénateur machintrus », ou « magistrat machintrus » si machintrus est magistrat. Cornelius restera tout son mandat très strict sur ce point.

La Censure étant tout de même un mandat peu prenant, Cornelius, l’âge aidant, s’éloigne peu à peu du pouvoir. Il continue d’animer un PL moribond, qu’il accueille maintenant dans sa Domus, et surveille de loin le Sénat, mais le cœur n’y est plus. Il a terminé son cycle, et il le sait. Depuis la fin de son mandat, à l’hiver 334, on ne le voit d’ailleurs presque plus au Sénat.

Dans les années 40 il est cependant obligé de faire un retour à la Censure, faute d'autres candidat. Cette magistrature par défaut reste à ce jour la dernière fois qu'un Censeur compétent était en place à Rome.

Au final, Cornelius Antonicus aura réussi son entreprise : la gens Antonicus est maintenant connue et respectée dans toute la République. Il n’aura brillé ni par l’ardeur ni par l’esprit, mais son calme et sa pondération (hormis sur la question Massaliote) lui auront permis de toujours se tirer des mauvais pas. On peut lui objecter une gestion peu ambitieuse de la République, il répondra qu’il l’a tout de même rendue en meilleur état qu’il ne l’a trouvée. Passant après Harpax, il faut bien avouer qu'il a raison.


Sport

Equirria

Compte rendu

En attente des prochaines Equirriae

Position Finale

En attente des prochaines Equirriae

Elections

En attente des élections pour 353.

Culture

La rédaction du journal tient à affirmer haut et fort qu'un nouveau théatre est indispensable à Rome, plutôt que de nouveaux Temples! Que les Sénateurs prennent le dossier en main pour contenter la Plèbe!

Divers

Labienus

En recherche de respectabilité pour pouvoir devenir un Consul puissant, Labienus est prêt à officier à toutes vos cérémonies. Mariage, décès, divorce, naissance, anniversaires, tant que la cérémonie est publique. Contacter la Préture pour plus d'informations, tarifs préférentiels le week-end et les jours feriés.

Réclames

Avant, quand je voyais un joueur, je ne ressentais même plus la moindre excitation.

Plus ce petit chatouillis dans la nuque au moment où j'envoyais mon PNJ leur pourrir la vie.

Plus cette montée d'excitation au moment où les armées ennemis allaient piler leurs légats.

J'avais honte.

Depuis j'en ai parlé à mon affranchi-médecin.

Et j'ai pu reprendre une vie normale. J'ai pu à nouveau niquer en toute confiance.


Pour que ce ne soit plus une finalité :

TROUBLES DE L'ERECTION, PARLEZ EN A VOTRE APOTHICAIRE


HJ

Remarques, courrier des lecteurs

Poste ici tes messages. Peine de coeur, difficultée matérielle, âpreté du combat Politique trop épuisante? Mme Irma se fera un plaisir de te répondre en t'éclairant de ses judicieux conseils. N'hésite pas.


Rome HJ

Ici, un enrichissement HJ des articles EJ est prévu, dans la mesure ou ça ne pose pas de problème avec les joueurs et les MJs. Certains sujets ne seront donc peut-être pas traités ici.