Comices

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Dans la Rome antique, le peuple romain est assemblé selon différents cadres, qui diffèrent selon les occasions. Ces assemblées du peuple sont appelées comices, elles rassemblent les citoyens.


Sommaire

Loi d’Harpax

319-Intégration des comices à l’élection des magistrats

La loi sur le vote des comices centuriates pour l’élection des magistrats de la République romaine, adoptée en l’an 319 de la fondation sous la Dictature de Benitus Harpax, est applicable immédiatement dans tous les territoires de la République.

Préambule : Afin d’assurer la Concorde, la République Romaine a donné par la présente loi la juste place qui revenait à son Peuple assemblé.

Art. I : A l’issue du vote du Sénat, le Censeur dresse une liste des sénateurs ayant reçu une majorité de votes POUR. Ils sont classés dans l’ordre décroissant du nombre de POUR après soustraction des contre.

Art. II : Les comices centuriates sont alors réunis. Le Censeur fait alors lecture des listes puis appelle les centuries à voter une par une pour chacun des magistrats.

Art. III : Sont élus immédiatement les candidats qui ont le suffrage positif de la majorité des centuries.

Art. IV : Le vote s’arrête dès que les postes sont pourvus ou que tous les candidats sont passés devant les comices.

Art. V : S’il manque des candidats ou que certains postes n’ont pas été pourvus fautes d’élus, des élections suffectes ont lieu. Sont alors élus les candidats pour lesquels le plus grand nombre de centuries ont voté pour.

Art. VI : Les noms des élus doivent ensuite recevoir l’avis favorable des Augures.

Art. VII : La proclamation des résultats par le Censeur marque la fin des élections.

comitia centuriata : Les votes lors des comices centuriates reposent sur une division du peuple en 193 centuries, qui forment 5 classes. Ces divisions sont basées sur la richesse.
comitia centuriata : Les votes lors des comices centuriates reposent sur une division du peuple en 193 centuries, qui forment 5 classes. Ces divisions sont basées sur la richesse.


Pour l'année 333

Quintus Decimus fut réélu de justesse. Il enregistra son plus mauvais score depuis qu'il était Tribun. Oppius Rupitus manqua d'un poil l'élection. Il reçut son meilleur score et ne dut finalement sa non élection qu'à une mobilisation trés forte des amis de l'ex tribun Verres en faveur du troisième candidat. Ce fut donc Remus Antonius Plautus, totalement inconnu dans la politique jusqu'à maintenant, qui fut élu deuxième tribun en compagnie de Quintus Decimus.

En fin d'année 333, le Sénateur Poussinus avait présenté à la Questure le partage du butin. Le Questeur Aelius Agricola le dénonça sur les Rostres, où il fut très vite rejoint par d'autres Sénateurs scandalisés, comme l'Edile Tarantinus, ou le pontife. En effet, le butin était partagé entre les Sénateurs du POP en grande majorité, sans rien pour les vétérans ! L'harangue tourna rapidement à la querelle du Sénat, et le peuple exaspéré, bombarda les Rostres de divers fruits et légumes !

Cette harangue eut lieu peu de temps avant les élections et le peuple montra son mécontentement autant concernant le partage que l'intervention sur les Rostres ! Lors du vote des comices, seul deux Sénateurs furent élus : Le Consul Tubbsarius et le Préteur Coldeeus, avec pour tous les deux, des scores relativement faibles. Tous les autres candidats furent rejetés, provoquant un paralysie des Institutions romaines. Sans Questeur, aucun virement ne pouvait être effectué, et les enquêtes étaient bloqués ! Le Sénateur Poussinus fut de plus en plus décrié, pour son partage, mais refusa de revenir sur sa décision, arguant qu'il faisait cela pour le bien de l'Illyrie, mais il semblait être le seul, avec quelques Sénateurs profitant du partage, à voir le bien que pouvaient faire des terres données à des Sénateurs n'ayant pas combattu.

Le Consulaire Poussinus fut rejeté par le Sénat pour le poste de Gouverneur d'Illyrie. Ce partage, et sutout l'inflexibilité du Consulaire marqua le Sénat, qui craignait le voir faire de même en Illyrie. Des élections suffects furent organisés, et le même fiasco eut lieu ! Quatre candidats furent validés, mais les autres une nouvelle fois rejetés ! Rome était pourvu de Magistrats occupant toutes les fonctions avec le Questeur Cornelius, l'Edile Aelius Agricola, et les Préteurs Coldeeus et Ovatorius ainsi que les Consuls Tubbsarius et Flaminius. Le Tribun s'invita au Sénat avec quelques vétérans et demanda des explications au Consulaire Poussinus, qui argua sa bonne fois et refusa une nouvelle fois de changer le partage du butin en faveur des vétérans, malgré leurs présences, et leur incompréhension ! Finalement, sous la pression du peuple, des vétérans, du Sénat et des Tribuns, il céda et changea le partage. Mais le Sénat et le peuple gardait en mémoire l'inflexibilité du Consulaire Poussinus et les Sénateurs rejetèrent une nouvelle fois le Sénateur Poussinus au poste de Gouverneur d'Illyrie, ainsi que le Consulaire Dobrasus, grand bénéficiaire du partage. Le Sénat semblait aussi être opposé à la mise en place d'un Gouverneur en Illyrie, la région n'étant pas pacifié. Le peuple n'avait pas digéré ce partage lors des deuxième élection suffect à la fin de l'été, et tous les Sénateurs membres du POP notamment, ainsi que quelques autres furent rejetés. Seul un poste à l'Edilité ne sera donc pas pourvu en cette année 333, l'Edile Aelius Agricola fut le seul Edile de Rome, avec de nombreux dossiers à gérer.

Les Sénateurs Bellanius et Paulus furent élus à la Questure, afin d'aider leur collègue Cornelius, qui effectua seul le travail de trois Questeurs avec une saison de retard, mais qui fit quelques erreurs sur la répartition de l'Ager. Le consul Flaminius rassembla les vétérans d'Illyrie afin de leur faire un don en récompense des services rendus à la République. Il semblait que le Consul ne compta pas la dépense. Les vétérans apprécièrent.


Pour l'année 335

Depuis le vote de la Lex Verrus sur le Tribunat de la Plèbe, les patriciens peuvent à nouveau poser leur candidature pour ce poste. Pour cette première année d'application de cette loi, le plébéien Marcus Falvius Tarinius fut élu au côté du Sénateur patricien Dobrasus.


Pour l'année 336

En cette année bénie des Dieux, la vie politique de Rome fut rythmée par les élections. Les comices refusèrent les sénateurs Vidrus à la préture et Ovatorius au consulat. Des élections suffect furent organisées. Les sénateurs Campanus et Laudanum se présentèrent respectivement à la préture et au consulat. La sanction des comices se répéta. Les sénateurs furent refusés et Rome se retrouva avec seulement un préteur et un consul. A partir de ce moment la, le censeur et le consul en place se refusèrent a l’idée d’organiser de nouvelles élections suffects.

Cette décision et cette prise de position soulevèrent une importante opposition au sein du Sénat menées par les sénateurs Pirus, Poussinus... et les tribuns Dobrasus et Tarinius. Face a la pression de la Curie, le censeur décida d’organiser de nouvelles élections suffects. Seul un candidat se manifesta : le consulaire Poussinus. Cette candidature souleva de nombreux dissentiments. Dans un premier temps, cette opposition se cristallisa autour de la charge qu’exerçait le sénateur Poussinus : Préfet maximus de la zone nord. Conformément au Codex, cette charge d’une durée de deux ans interdit le titulaire de se présenter à toute autre charge. Face à cet imbroglio juridique, le préfet décida d’abandonner sa charge afin de se présenter légalement. Cette décision créa un violent courant anti-Poussinus symbolisé par le tribun Tarinius. Ce courant vint se greffer à l’opposition déjà existante tournant autour du consul Tarantinus et du censeur Flaminius. Le Sénat se transforma en véritable arène. La nomination d’un nouveau consul n’était plus le sujet de ces élections. L’intérêt de Rome fut perdu dans des querelles de personne sans fin. Face aux multiples attaques, le candidat perdit son sang froid en insultant les membres de l’Ordre Equestre.

C’est seulement à ce moment-là, que le censeur décida de lancer officiellement les élections. Coïncidence ou stratégie, le Sénat était désormais le seul juge. Le consulaire Poussinus reçut plus de votes favorables que de contre. Ce résultat devait être confirmé ou refusé par les comices. Une campagne anti-Poussinus fut menée dans tout le Latium. L’Ordre Equestre appela les comices centuriates à voter contre l’ancien consulaire. Le résultat ne fut pas une surprise. Le sénateur Poussinus essuya une cuisante défaite. La plèbe désavoua une fois de plus le sénateur. Ce semblant d’élection constitue une nouvelle ligne noire dans l’histoire du Sénat.


Pour l'année 338

Pour la première fois, le sénateur Caïus Ruffinus Vulpus exerçait le consulat aux côtés de Nicolaeus Coldeeus. La campagne fut marquée par l'irrégularité d'un premier scrutin qui avait bénéficié au sénateur Detritus. Ce dernier, politicien habile, venait de délaisser sa charge de grand pontife, dont il escomptait retirer quelque prestige, pour briguer le consulat! Beau joueur, Ruffinus le laissera en toute tranquilité briguer le consulat l'année suivante! Detritus avait fait campagne sur le thème d'une entrée en guerre immédiate et sans préparation contre les Grecs. Les consuls élus étaient au contraire résolus à laisser du temps au temps : Coldeeus, expérimenté en désastres militaires, et Ruffinus, décidé à ne pas brusquer les choses, non pour passer un consulat tranquille, mais pour laisser à d'autres, par pure abnégation, les lauriers de la victoire contre le perfide Héllène!


Pour l'année 361

Cette année là furent élus comme magistrats d'abord à la questure, L. Plinius Victor le Jeune, ancien navarque, qui distingua son élection en s'associant fraternellement à un groupe de sénateurs, ce que les romains apprécièrent et ainsi il fut élu. Son collègue fut D. Bustos, donc le protecteur, F. Tubbsarius avait habilement parlé de lui devant l'ordre équestre et qui fut élu en partie pour ces raisons. Ensuite vint K. Curtius Philo, qui avait si bien accompli cette magistrature l'année précédent qu'il fut reconduit.

À l'Édilité furent élus d'abord l'ancien questeur F. Justus qui se placa sous la protection du dieu Esculape donc il promit d'agrandir le temple de ses deniers. Vient ensuite l'élection de C. Barrezus qui se présentait à ce poste une troisième fois, il fut reconduit par les vigiles donc il chantait les louages sous les couleurs de l'austèrité et la tradition.

À la preture se présenta d'abord l'ancien Édile P. Flavius Verus, qui semblait à chaque année grimper une marche du chemin des honneurs, et donc la carrière comme homme publique était élogieuse. Il placa son élection sous la protection de Vulcain et tient de grandes fêtes à Rome. Ce présenta également J. Vantstenus qui briguait un second mandat, il discourut bien à l'exemple d'Appolon et obtient les faveurs de ce dieu.

Au Consulat il fut élus A. Poussinus qui connut une campagne étincellante et fastueuse auprès des romains, tant auprès des riches que des pauvres, si bien qu'il recut la chaise curule comme ses ancêtres. Les comices élurent aussi l'ancien Pontife F.Tubbsarius donc la renomée était grande, et donc l'excellance n'était plus à prouver. Le Sénat ce félicita de ce choix avisé.

Pour la Censure il n'eut pas d'élection, le sévère V. Aquae Flaviae conservait sa magistrature.

Les election pour le tribunat du peuple n'en fut pas moins éclatante que les élections du Sénat. Mais elles furent remportés par l'imposant B. Darrus Bassus donc le père avait participé à la guerre dans le sud et qui avait été censeur pour sa vertu. Pour parvenir à cela il dénonca la conduite réprochable de son adversaire M. Decinus qui fut malgré tout, fut élus Tribun lui aussi. Ce dernier qui avait été plusieurs fois Consul séduit la plèbe avec des projets grandioses au détriment de la richesse éphèmère de la république.


Pour l'année 362

Cette année furent élus comme magistrat et d'abord à la questure, M. Claudius Marcellus, au sénat depuis peu et qui s'était distingué en rapellant à tous le respect Mos Maiorom et en agissant avec vigilence dans de nombreuses affaires. Il fut élu seul Questeur, et dut assumer la fonction seul, jusqu'à ce qu'il soit rejoint par L. Severus, ancien édile que le peuple appréciait, et J. Taeverius Palatinus, un jeune homme qui avait démontré sa volonté de servir la république.

À l'édilité encore une fois, C.Barrezus demanda au romain de le reconduire, comme il démontrait beaucoup d'énergie et de vigueur dans l'exercice de ses tâches, et qu'il vivait une vie exemplaire les romains lui refirent confiance à nouveau. Il fut secondé par L. Plinius Victor dit le jeune qui venait d'accomplir sa questure et qui avait sufficament bien remplis ses devoirs pour mériter la confiance des romains.

Comme prêteur c'est P. Flavius Verrus qui brigua la magistrature et comme il organisa des fêtes et distribua du pain, le peuple le combla dans son désir de servir la justice. Il eut comme collège J. Flavius, donc la carrière et la richesse était fulgurante si bien que les romains continuèrent à lui concéder bonne fortune et leur grâce. Mais sitot son élection réalisée, le prêteur Flavius s'éloigna un moment de la vie publique.

Au Consulat il avait été déja raconté comme les interventions de certains Sénateurs avaient empêcher A. Poussinus d'obtenir les auspices pour cette année, si bien le Sénat n'élit que seul Consul A. Orlenus. Et c'était la seconde fois que ce dernier exercait le consulat seul. Bien qu'il fut épaulé par le Dictateur F. Tubbasarius.

À la Censure, débuta la dernière année de charge, de V. Aquae Flaviae, qui continuait à agir strictement et virtueusement pour préserver la dignité et la pudeur dans une république assiégée d'indécences morales. Sa Censure énergique rapelle celle de feu T. Antonius Grollius qui périt dans des circonstances nébuleuses mais qui connu la défaite contre les forces de l'Hégémon.

Pour les représantants du peuple, ce fut encore D. Barrus Bassus qui fut chosit par le peuple après une campagne plus modeste que son poid, car le grand homme appréciait la bonne chaire. S. Rogus fut aussi élu tribun, alors qu'il n'était pas parmis les chevaliers les plus importants, mais sa vertu lui permit de remporter l'élection.


Pour l'année 363

Cette année furent élus d'abord à la questure, le jeune sénateur J.Taeverius Palatinus. Il fut le seul à se porter candidat, et comme l'on ne trouvait rien à lui reprocher mais qu'il était volontaire pour servir le sénat et la république, les romains lui confièrent la Questure. Plus tard il fut rejoins par P. Petronius Sabinus, qui s'était distinguer comme un ambassadeur capable et respectueux des dieux, si bien que les romains furent enthousiame à le voir à ce poste. Vint avec lui A. Colombus, un sénateur honorable, qui avait établi il y a quelques années une loi sur l'adminstration provinciale.

À l'édilité, ce fut sans surprise que les romains reconduirent dans ses fonctions L.Plinius Victor dit le jeune car il possédait une vigilence juste que l'on appréciait. Il eut comme collègue M. Claudius dit Marcellus, qui disposant de l'appuis des puissants du sénat et du peuple, fut conduit Édile afin qu'il garde sa poigne énergique sur les affaires publiques.

Comme prêteur ce fut L. Severus, un homme donc la carrière publique était exemplaire, ce que les romains attendent d'un prêteur. Son élection ne provoqua pas un grand raffut cependant et on ne vu pas beaucoup le prêteur malheureusement.

Comme Consul, A. Poussinus après avoir recu le refus du Sénat l'an passé, recut cette fois les symboles de l'Imperium sans opposition et avec l'enthousiame du peuple car ce dernier le considérait comme un chef énergique et capable. Comme collègue il eut l'irréprochable P. Flavius Verrus, qui complétait donc son cursus honorum en prouvant sa valeur et son souci des hauts intérets de la république.


Pour l'année 365

Faute de pouvoir réunir les comices, les magistrats sont élus par le seul Sénat après validation par les augures, étant donné l'attaque subie des Bovianites.


Pour l'année 372

Le sénateur Semperclarus est présenté en premier au peuple. Le retour du vieux sénateur s'accompagne du retour de la fameuse oie des Semperclarii. Le candidats fait des visites régulières dans les rues de Rome et auprès des citoyens dans les marchés. N'hésitant pas à louer le deuxième candidat, son beau-fils à la barbe rouge, il promet une assiduité au poste. Les plus vieux romains se rappellent de sa questure et les autres apprécient les valeurs qu'il semble vouloir défendre. A la présentation des comices, le candidat Semperclarus est élu, mais avec justesse, la majorité étant atteinte à un cheveux près. Le candidat Ahenobarbus quant à lui, est soutenu par quelques appuis des sodalités et du Sénat, mais il pêche par un manque de reconnaissance du peuple, la plupart des citoyens sont surpris d'apprendre qu'un second candidat devait être présenté aux comices et ne connaissent absolument pas celui qui se sera pourtant bien fait connaître au Sénat pour ses cartes. Ses soutiens ne suffisent pas et il ne peut obtenir la majorité. Sa candidature est rejetée par le peuple.


On lance ensuite le vote pour l'édilité. C'est l'actuel édile Vanstenus qui est présenté en premier au peuple. Bien qu'on est peu vu l'édile faire campagne , sa notoriété et son bilan pour l'année précédente font campagne pour lui . Les habitants de l'Argilète sont d'ailleurs venu en masse pour l'élire et exprimer leur gratitude à celui qui selon eux à empêcher leur quartier de bruler entièrement. Il est élu avec une majorité confortable. Le candidats Tubbsarius vient ensuite. De nombreuses voix négatives s'élèvent contre lui mais ne suffisent pas à empêcher son élection qui doit beaucoup à son nom illustre et à sa harangue récente. Il est élu avec une très bonne majorité.


Le peuple est ensuite appelé à se choisir … ou plutôt à confirmer le seul candidat à la préture l'homme qui prétend à sa propre succession, le sénateur Urbanis. Ces deux dernières années en tant que préteur auront habitué le peuple à voir ce patricien disponible pour porter la Justice là où elle fait défaut. Sa campagne porte également ses effets et pousse de nombreux citoyens à le reconduire. De plus les Romains ne voulant pas se retrouver sans préteur, le préteur est reconduit mais à une bonne majorité.


Enfin vient les consuls. Cette élections passionne toujours autant les romains et c'est en masse que l'on vient voter. On regrette cependant qu'il n'y ai pas trois candidats comme l'an passé. Le consul Severus est présenté en premier. Ne s'étant pas particulièrement montré pendant la période de campagne et n'ayant pas eu de grande visibilité auprès du peuple au cours de cette année, peu de citoyens votent pour l'actuel consul. Il manque d'être rejeté par le Peuple , devant son élection au fait qu'il n'y ai que deux candidats. Il est élu de justesse. Le préteur Marcellus est présenté ensuite au peuple. C'est un homme neuf qui s'est montré particulièrement actif ses dernières actifs et ces dernières semaines au cours de sa campagne électoral. Distributions et convictions le porte aisément au consulat avec une bonne majorité. Le peuple attend de le voir appliquer ce qu'il a promit au cours de sa campagne , notamment sur la part plus active des citoyens dans la vie civique.


Des élections suffects ont eu lieu au début de l'année pour trouver deux questeurs, un édile et un tribun de la plèbe. Trois candidats suffectes sont présenté aux augures. Le candidat à la préture obtient des signes positifs et sa candidature est validée. Le candidat Ovatorius est ensuite présenté aux augures. Les signes sont nets et indiscutable , son élection est validée. Le candidats Maccius est ensuite présenté aux collèges des augures. Contre toute attente, le collège indique que les rituels ont été perpétué mais qu'aucun signe, positif comme négatif, n'est apparu.


Pour l'année 373

Les comices sont rassemblés par pour la validations des aspirants aux magistratures de l'année 373 que l'on pressent difficile de dire de romains.


Les choses commencent avec la Censure par la présentation de l'Edile Vanstenus au vote des citoyens , en tout début de matinée. L'homme , considéré de plus en plus comme un grand homme par les romains , a vu sa réputation se dégrader à la suite d'une harangue. Malheureusement pour lui de nombreux citoyens - dont beaucoup font parti des classes censitaire supérieures - n'auront pas voté pour sa validation après ses révélations ce qui porte préjudice à son élection. Mais c'est sans compter la mobilisation de ses clients , de ses très puissants soutiens au Sénat ainsi que sa popularité au sein de nombreuses couches de la société désireuses de le voir se racheter et surtout d'une fin de campagne vigoureuse après la harangue. Il obtient une majorité relativement moyenne et est élu à la Censure.


Est présenté ensuite le Consul Licius Severus pour sa propre succession. Après une campagne discrète , le Consul a repris un élan électorale en parcourant les rues de la ville où il défend son bilan et rappel au romain les enjeux qui les attendent Rome pour l' année qui vient. Le vieux Consul borgne et mutilé insiste sur les bonnes vieilles valeurs romaines : la piété , la vertu et la tradition. Bien que l'homme fasse peur aux enfants et aux jeunes filles , les citoyens le portent au Consulat une troisième. Il est facilement élu Consul . Le sénateur Verus est présenté ensuite. Sa campagne énergique et ses distributions abondante n'ont pas été oublié par les citoyens d'autant plus qu'il a déja été Consul par le passé. Les romains , soucieux d'avoir des hommes d'expérience pour une année qui amenera sans doute la guerre à la cité , le portent au Consulat avec une bonne majorité.


Sont ensuite présenté les candidats à la Préture et cest le candidats Tubbsarius qui est présenté en premier au citoyens. Victime collatérale de la harangue des édile , le sénateur ayant , aux yeux des romains , défendu la torture sur des citoyens , porte contre lui les vote négatifs de nombreux citoyens. Il est pourtant élu , avec une très courte majorité , la réputation de sa famille ayant suffit à contrebalancer. On aura été chercher jusqu'au dernier votant et le sénateur manque de peu l'élimination de sa candidature. Après lui est présenté le sénateur Dobrasus. Après un premier échec il y a quelques années à la Préture il se représente. Sa campagne , centrée sur le dénigrement du sénateur Semperclarus marche un temps mais ne suffit pas à lui apporter des votes en masse. La réputation de sa famille fait le reste et il est élu avec une très forte majorité , malgré les mauvaises rumeurs qui ont couru sur lui.


Les édiles ne sont pas présent puisqu'il n'y a pas de candidats. On présente donc les candidats à la Questure. Le tout jeune sénateur Carmanovius, 30 ans, est présenté et élu avec une très forte majorité qui lui assure son élection sans problème. Sa présence auprès des sénateurs, de l'Ordre Equestre et des sodalités lui auront permis un réel succès. Le sénateur Comnius, dont la Gens commence petit à petit à se faire connaître des romains profitent des fruits d'une campagne efficace réalisée auprès des institutions de la société romaine. Convaincus, elles le portent à la Questure sans hésitations. Vient après le sénateur Ovatorius dont l'image d'homme à femme lui colle à la peau. Les rumeurs qu'il a efficacement combattu pendant sa campagne auront tout de meme jouer un rôle négatif mineur. Un rôle insuffisant pour ne pas le porter à la Questure . Sa campagne efficace dans les rues de Rome ainsi que son bilan au sein de la Questure lui assure une réelection aisée. Le dernier candidat, le sénateur Sergius Ahenobarbus, n'est pas présenté , les postes étant tous pourvus.


La campagne pour le Tribunat aura été disputée cette année, entre deux visions de la République. D'un côté, une campagne que l'on pourrait presque qualifier de "commune" entre le Tribun sortant Droneos et le candidat Crassinius. Le premier apporte l'expérience du poste, avec des Tribunats qui semblent avoir satisfait le plus grand nombre. Le second cherche à apporter la vision d'une République qui s'enrichit grâce à ses provinces... De l'autre côté, c'est le candidat Poussinus, dont la candidature en a surpris beaucoup, lui peu connu pour son intérêt pour la plèbe. D'ailleurs, on ne l'a pas vu une seule fois dans le quartier de Suburre. En revanche, on a vu de nombreux sénateurs se mettre derrière lui, et qui ont réussi mais avec difficulté à contrer les mises en garde lancées par le Pontife. On dit aussi que ses dépenses de campagne se comptent en dizaines de milliers d'as... Finalement, les comices convoquées par le Tribun Droneos sont appelées à départager les candidats. Les voix se portent majoritairement sur le candidat Droneos, figure connue et dont on sait qu'on peut attendre un bon Tribun. La lutte entre les Sénateurs Poussinus et Crassinius est plus âpre... Cependant, même le soutien de la sodalité de Neptune et un plus grand soutien des chevaliers ne parviennent pas à contrer l'influence de Poussinus et de ses soutiens sénatoriaux et monétaire... Les Tribuns pour l'année 373 sont donc le Tribun Droneos et le Tribun Poussinus.


Pour l'année 374

Le jour des élections est enfin arrivée. Le peuple se présente tout entier pour se choisir ses chefs et ses magistrats.


Tout commence avec le Consulat, qui est se révèle important cette année tout comme la précédente et l'année qui suivra. La guerre semblerait menacer Rome et personne ne sait quand elle pourra éclater. Il faut à Rome un bon Consul , dur comme l'acier et capable de mener les troupes à la victoire contre l'ennemi. C'est dans cette esprit que les citoyens viennent choisir leur Consul. Et le premier candidat qui leur est présenté est le sénateur Barrezus, 48 ans , bénéficiant d'une image positive jusqu'ici et la réputation d'un bon gestionnaire. Bien qu'il est de l’expérience comme commandant, l'image du général n'est pas la première qui vient quand le peuple pense à lui. Et c'est très rapidement que les votes sont arrêtés pour signifier l’élection du candidats Barrezus. Les élites auront quasiment tous voté pour lui. Il aura ainsi bénéficié de sa popularité , des fruits de sa campagne électorale excellente , de l'impact de sa harangue avant les élections et d'un fort consensus des citoyens , soucieux lui donner une chance. Collegius Barrezus sera Consul pour l'an 374. Il reste deux candidats et le peuple devra "choisir" entre ces deux candidats. C'est le Consulaire Petronius qui se présente pour un second Consulat. Ayant partagé sa campagne en commun avec le désormais Consul Barrezus, il bénéficie d'une forte notoriété auprès des citoyens à l'aune de ce vote. Cependant il n'incarne pas , aux yeux du peuple , le général idéal qui pourrait stopper les barbares Macédoniens . Mais les citoyens , attentif à la noblesse de cette Gens , à la popularité de l'homme et de sa très efficace campagne , lui font confiance et l'élisent au Consulat pour cette année 374. Tout les postes étant pourvus , le Consul Philippus Verus ne sera pas présenté aux comices.


Vient ensuite les élections du Préteur. L'actuel Préteur Dobrasus se représente pour sa propre succession. Il est seul en lice et n'a pas fait une campagne très éclatante. Il ne devra donc sa réélection qu'à la seul réputation et aux relations de sa Gens. Pour autant il faudra aller chercher loin la majorité du Préteur Dobrasus.


Les élections pour l'édilité sont ensuite présenté au peuple de Rome. Le Questeur Ovatorius , est présenté au peuple en premier. Son bilan à la questure est excellent. Il aura démontré ses qualités et il bénéficie du soutien de nombreux chevaliers et sénateurs et donc du vote de leur clientèle. A cela le Questeur ajoute des harangues et des distributions ciblé ainsi qu'un peu de séduction auprès des chevaliers. La recette marche et le Questeur entamera sa quatrième comme magistrat. Mais cette fois , il sera édile. Et le peuple lui aura donné de nombreuses voix ainsi que sa confiance. L'Edile Arius Saxa , déjà édile , est présenté au peuple dans la foulée. L'homme commence à se faire connaître du peuple , petit à petit. Mais sa Gens n'ayant pas la notoriété des plus grandes familles romaine , il doit redoubler d'efforts auprès des citoyens de la ville pour défendre sa réélection. Sa campagne , intelligente réhausse un soutien modéré des chevaliers et des sodalités. Sa première année comme Edile entre également dans ses actifs ainsi qu'un petit soutien de quelques sénateurs peu connu. Mais c'est véritablement le soutien du sénateur Barrezus , et peut être celui du sénateur Aetius, qui fera la différence. L'Edile Arius Saxa est réélu, mais de justesse.


On termine alors enfin par les élections des Questeurs. Le sénateur Antonicus , bien que déjà agé , est présenté en premier. La noblesse des Antonicii apporte à sa candidature un point très important. Mais l'homme bénéficie de soutiens également pour lui même, notamment auprès des chevaliers negociatores. Une bonne campagne et de bons arguments lui assure une élection confortable. Le sénateur Comnius , l Etrusque comme certain l'appellent , arrive en second. Ses origines ne lui servent pas auprès de plusieurs citoyens , les Etrusques n'étant pas bien vus ces temps ci par le romain moyen. De nombreux auront refusé de voter pour lui pour cette seule raison. De plus quelques sénateurs Aristocrates aurait enjoint leur clientèle à voter contre lui. Mais le sénateur bénéficie de nombreux soutiens chez des sénateurs puissants , auprès des sodalités et également à l'Ordre Equestre. Il est réelu malgré les handicaps. Ensuite , le sénateur Ahenobarbus est présenté au peuple. Bénéficiant toujours d'une popularité basse , il part avec un très gros désavantage. Il semblerait que la Gens Tubbsarii l'ai pris en grippe et les moyens que cette grande famille de Rome a mis contre lui sont énormes , si ce n'est colossaux. Mais le sénateurs ne se départit pas et tentent de contrer cette attaque. L'homme qui le décrit n'est il pas celui qui a justifier la torture ? C'est sur cette défense que le jeune sénateur parcours les rues en accompagnant ses déambulations par des distributions de pièces de monnaies ou de vins. Le jour du vote , des personnes de la haute société , n'ayant pas démontré de préférence pour se candidats jusqu'alors , se déplacent pour voter pour lui semble t-il. Les résultats du vote tombent et sont sans appel. Le peuple ne le reconduit pas comme Questeur. Il semblerait que les moyens mis contre lui ai été trop importants. On présente alors le sénateur Aperlautenus. L'homme , dont le nom n'est connu désormais que des plus anciens citoyens , n'a pas réellement fait campagne et peut de citoyens lui ont accordé le vote. Il n'obtient pas le nombre de suffrage nécessaire pour constituer une majorité. Il n'est pas élu.


La campagne pour le Tribunat de 374 aura vu un Sénateur déjà expérimenté, un candidat qui ne l'est pas moins, et une nouvelle tête s'affronter. Le candidat Urbanis, de rang prétorien, se présentait à la charge plébéienne sur une campagne où il tentait au maximum de ne froisser personne via un positionnement modéré. Le candidat Crassinius s'est quant à lui gaussé longuement sur le Tribunat inutile du Tribun Poussinus, s'inscrivant comme son opposé en tout point, pour une réelle défense des intérêts plébéiens, tous les plébéiens. La nouvelle tête, Aulus Lanius, s'est présenté longuement avec des moyens importants, avec une antienne qui n'avait pas été entendue ces derniers années : l'opposition fondamentale des intérêts de la Plèbe et du Patriciat, et par voie de conséquence, la nécessaire rupture entre ses deux classes. Si ce discours a reçu un certain écho, il n'aura pas convaincu cette fois face à des programmes plus apaisants de l'autre côté. Les comices auront donc choisi le Sénateur Urbanis et le Sénateur Crassinius pour représenter la plèbe cette année !


Pour l'année 375

Les comices ont été appelées par le tribun Crassinius, des comices plutôt étranges cette année. Les lourdes mobilisations ont vidé le Latium de ses forces vives, et on retrouve donc des citoyens romains principalement composés des petits propriétaires ayant du mal à joindre les deux bouts. Les gens se déplacent des environs de Rome pour venir voter. D'habitude, ces petites gens atteignant péniblement les 1 000 as de cens sont toujours dans les derniers à voter et se contentent de suivre les votes des classes censitaires plus importantes. Cette année, il se pourrait bien que pour la première fois, elles fassent les élections ! Quatre candidats s'affrontent : le tribun Crassinius, les sénateurs Simonus et Ahenobarbus, et le plébéien Lanius. Le tribun Crassinius est confortablement réélu. Sa campagne basée sur une mise en avant d'un Tribunat 374 qu'il juge positif, et rappelant aussi qu'en matière de torture, rien n'est joué, trouve facilement les soutiens nécessaires. Il reste alors à départager deux patriciens et un plébéien. Le candidat Simonus attire grâce à son statut de patricien quelques voix. Les plébéiens ne savent en effet pas trop qui choisir, entre un des leurs qui reste plutôt inconnu malgré déjà deux campagnes avec des moyens importants, et deux patriciens apportant avec eux leur aura de sénateurs. La lourde campagne de dénigrement contre le candidat Ahenobarbus aura convaincu les Plébéiens préférant donner leur confiance à un Patricien de choisir plutôt Simonus. Cependant, l'absence totale de campagne de la part de ce dernier permet au Plébéien Lanius et son programme controversé de gagner des voix. Il peut compter pour cela sur l'aide de ceux qui, avec un Patricien déjà élu au tribunat, préfèrent voir un collègue plébéien. Enfin, la pauvre plèbe de la ville, celle qui peut tout juste voter, beaucoup plus indisciplinée que celle des campagnes, apportent l'appoint nécessaire au candidat Lanius pour être élu. Les comices ont donc choisi largement le tribun Crassinius, et avec une bataille beaucoup plus âpre le Tribun Lanius. Aulus Lanius entame son premier tribunat... Un tribunat qui risque de marquer les esprits !


Les comices appelées à voter pour les magistratures traditionnelles se sont rassemblées le même jour que pour les élections du Tribunat et le vote des lois en attente. On vote ainsi tout en une fois. Ainsi les comices de cette années se singularisent par le peu de votant venus . Ce sont surtout les dernières classes qui n'ont pas toutes été mobilisées pour la guerres qui votent. Ces citoyens n'ont pas l'habitude d'être sollicités aussi longtemps pour le vote. On voit bon nombre d'entre eux assez nerveux ou intimidés. Et l'on commence par le censeur Vanstenus. Ayant fait simplement et sobrement sont rôle de censeur durant les deux années passées, le peuple oubli peu à peu la rancoeur qui s'était subitement cristallisée sur sa personne suite aux affaires de torture de citoyens, alors même qu'il le portée aux nu avant. Les plus pauvres votent le plus souvent et le censeur est facilement réélu. Le fait qu'il soit le seul candidat n'y est pas pour rien... Viens le candidat Barrezus, présenté in absentatia. La plupart des citoyens de classes inférieurs sont soucieuses des personnes partis dans le Sud. Beaucoup ont un ami servant dans la légion et sous les ordres du consul ou de ses Légats. Pour ne pas les priver de Chef, ils votent pour lui sans regarder la couleur. Le candidat Barrezus est réélu. Est présenté alors le consul Petronius pour sa propre réélection. Le peuple n'ayant plus que lui a choisir suit les indications du Sénat à défaut de suivre celle des classes supérieurs. Ils l'élisent lui aussi dans la foulée


On présente alors le candidat Dobrasus, candidat à la préture. Seul en lice, encore une fois, le préteur ne fait pas de campagne. Le peuple l'élit se fiant à ses origines patriciennes. Aucun, parmi les vieillards présents, ne s'avancent sur ses réelles chances d'élections si le peuple entier avait été présent. édile Ovatorius se représente à sa propre succession , mais pour une édilité solitaire cette fois. L'homme n'a pas fait de campagne et le peuple n'a à vrai dire pas vraiment le choix. On l'élit dans le foulée, gardant le rythme de POUR donnée depuis le début de la journée. Parmi les humbles personne n'ose voter contre lui. Il y a ensuite deux questeurs présentés. Certains citoyens commencent déjà à quitter les lieux, obliger de travailler, ils n'ont pas l'habitude d'être consultés ainsi et la journée touchant à sa fin beaucoup doivent trouver un moyen de loger ou de repartir chez eux. Après que les rares romains aisés restant avec le droit de vote soient passés les citoyens plus modestes votent alors sans conviction, certains incitant leur voisin de devant à se dépêcher. On élit ainsi le sénateur Actae au regard de son nom - parmi les humbles personne n'ose voter contre lui - et le Questeur Aquilius au regard de son rang actuel. Le vote à peine fini , une pluie fine éclate et les citoyens romains , pressés , se dépêchent de retourner au début de la file pour voter les lois. Cette étrange journée de vote se terminera alors par une averse puissante qui aura fini d'accélérer les votes des lois.


Pour l'année 376

Malgré certains troubles les comices se sont réunies

Concernant la Questure, le sortant Aquillius est présenté en premier. Les votes sont très serrés. L'affaire du tributum semble lui avoir fait beaucoup de tort dans les classes les plus riches. Il est néanmoins élu de justesse par les plus pauvres. Le sénateur Septimus est proposé ensuite. Il emporte une large majorité de pour. La candidature du sénateur Questus est étudié. Il ne réuni pas assez de voix aux comices. Le quatrième candidat, le sénateur Simonus est présenté à son tour, mais sans plus de succès.

Puis vient le tour de l'édilité. Le sénateur Comnius est facilement élu. Le questeur Actae est proposé ensuite. Mais il semble peu soutenu par les classes riches et les pauvres ne votent guère pour lui. Sa candidature est refusé.

Pour la préture, cela ne semble guerre plus facile pour l'unique candidat. Le sénateur Aetius est élu d'extrême justesse.

On étudie alors la magistrature suivante : le Consulat. Le gouverneur Tubbsarius, présenté en premier fait l'unanimité. Le Consul Barrezus, moins plébiscité se fait réélire assez facilement malgré tout.

Les comices ont choisi leurs tribuns. Crassinius est facilement réélu. Labienus Corvus passe de justesse, sûrement à cause d'avoir été un temps partisan de la suppression des tribuns de la plèbe.

Devant le manque de magistrats, des élections suffects sont organisées. Flavius Verus et Orlenus se sont disputés le poste de préteur suffect, mais c'est ce dernier qui l'a obtenu. Le sénateur Colombus a obtenu le poste d'édile suffect et le sénateur Semperclarus le poste de questeur suffect.


Pour l'année 377

Aulus Droneos, Thurinus Tius Aurelius, Spurus Corvus Labienus, ainsi que Aulus Lanius se sont présentés comme candidat au tribunat, mais le dernier vit sa candidature refusée en raison d'une plainte en cours de la part du tribun Felix Crassinius. Des inconnus viennent se porter candidats au tribunat. Ces derniers sont Titus Salvius, Lucius Macedo, Sextilus Albanus et Albus Sirius Montagus. Un dernier candidat, en la personne de Georgius Clonius, posa sa candidature juste avant la clôture des candidatures.

Cnaeus Sergius Ahenobarbus et Lucius Aquilius Scaeva furent candidats à la questure, mais tout comme pour Aulus Lanius, Lucius Aquilius a vu sa candidature invalidée en raison d'une plainte déposée par le tribun Felix Crassinius. Devant ce fait, et avec les supplications du censeur qui regretait de n'avoir qu'un seul candidat, Mamercus Caius Aetius, pose sa candidature. Julius Quintus Comnius, Pétrus Semperclarus et Flavius Septimus furent candidats à l'édilité. Lucius Arius Saxa et Asimovius Colombus furent candidats à la préture. Philippus Flavius Verus, Flavius Urbanis Iustus et Julius Flavius Tubbsarius furent candidats au consulat. Arturus Orlenus et Julius Vanstenus Sanctus furent candidats au censorat.

Le censeur Vanstenus a convoqué les comices, tout les candidats seront présentés à l'exception du questeur Petrus Semperclarus. Tout le monde avait en souvenir celle de l'année passée qui avait été perturbée. Tout se présente au mieux. Aucun trouble fête à l'horizon. Il y a même des domestiques du sénateur Sergius qui ont distribués des paenula, pour aider les plus fragiles à affronter le froid. Le premier vote doit décider de la validité du veto du Tribun Crassinius sur l'intercessio du tribun Labienus. Personne ne sait trop de quoi il en retourne. Et l'élection ne suscite pas un grand intérêt. Mais au final, c'est Crassinius qui l'emporte. On s’intéresse plus aux Paenula de Sergius. On trouve l'idée bonne mais on regrette le nombre insuffisant des paenula. Il a du faire une erreur de calcul... Et il veut être Questeur?

Les choses sérieuses viennent ensuite. le censeur appelle les votants à se prononcer sur les candidats à la Questure. Le préteur Aetius est présenté le premier. Il ramasse pas mal de voix chez les plus riches. Mais la progression des votes stagne dangereusement. Plus les gens sont appelés plus la tendance est mauvaise. Au final, le candidat est rejeté par les comices. On présente ensuite le sénateur Sergius. ça part mal. Les riches ne semblent pas favorables à sa candidatures. Puis brutalement les votes pours s'accumulent. De battu, le candidat devient potentiellement élu. La tendance ne varie pas lorsqu'on arrive aux plus pauvres. Le sénateur Sergius est élu. On passe ensuite aux futurs édiles faute d'avoir d'autres candidats à la questure à présenter. L'édile Comnius, est favori pour cette élection. Et les premiers votes ne démentent pas. Toutefois, de plus en plus de votants s'opposent à sa candidature. Le spectre d'un échec se profile. Finalement, de justesse l'édile Comnius est reconduit dans ses fonctions. La candidature du Questeur Septimus est ensuite étudiée. Il accumule d'emblée les votes positifs. Les plus pauvres votent pour lui. Il est facilement élu.

Sont étudiés ensuite les candidatures à la préture. L'édile Colombus est présenté le premier. Comme pour les élections de la questure ou de l'édilité, les choses ne semblent pas vouloir se dérouler normalement. Les votes des classes aisées assure néanmoins une élection peu confortable du flamine de Mars. On présente ensuite le sénateur Arius. Les votes partent moins bien que pour Colombus, mais au fur et à mesure des votes une dynamique positive se dessine. On assiste à une autre élection laborieuse. Vient le vote pour le consulat. Trois candidats sont sur les rangs. Et au vu des votes précédents, plus personne n'est sur de rien. Le consul Tubbsarius, sortant, est présenté. ça part très bien. Et ça continue, puis ça ralenti... Mais le consul est réélu confortablement. Même si son élection fut plus laborieuse que celle de l'année dernière. Le consulaire Verus est présenté ensuite. Le départ est moins bon que celui du consul sortant. Toutefois, il est confortablement élu. Le prétorien Urbanis n'est pas présenté aux comices.

La censure est ensuite présentée aux comices. Le censeur sortant, le sénateur Vanstenus est présenté le premier. Les premières classes censitaires votent pour lui sans hésiter. Puis, comme pour d'autres candidats, l’élection semble de moins en moins facile. Toutefois, il est confortablement élu pour un nouveau mandat. Le consulaire Orlenus n'est pas présenté.

Le vote se poursuit avec l'élection des deux tribuns de la plèbe. Le tribun Labienus se représente. Un autre praticien est également candidat, il s'agit de Titus Aurelius. L'ancien tribun, Aulus Droneos est sur les rangs lui aussi. L'ordre équestre est représenté avec de nombreux candidats. Titus Salvius, l'espoir des negotiatores, Lucius Macedo, le modééré qui monte et qui a impressionné par ses soutiens, Sextilus Albanus et Georgius Clonius les frères ennemis populares et l'héritier d'Aulus Verres, Albus Sirius Montagus. C'est les chevaliers qui ouvrent les votes, Trois hommes se détachent : Montagus, Macedo et Salvius. Mais alors que les deux modérés caracolent en tête lors du vote des deux classes suivantes Salvius voit sa position s'effriter. Il se fait rattraper par Clonius et Albanus mais surtout par Droneos. Labienus vient ensuite. Labienus qui prend beaucoup de votes dans les classes suivantes, mais moins que Droneos. Macedo et Montagus restent devant. Salvius finit par passer derrière Tout le monde exception faite de Titus Aurelius. Cela se resserrent en tête. Macedo est en légère avance sur Montagus, puis vient Droneos et Labienus. Le vote des classes moins aisées confirme la tendance : un tassemment des votes pour les modérés, et une avalanche de vote pour Droneos. Labienus continue à engranger des votes. A la fin des votes, Lucius Macedo est déclaré élu. Aulus Droneos est élu de justesse devant Montagus. Le tribun Labienus termine quatrième, les classes les plus pauvres n'ont pas eu le loisir de voter. On a entendu des cris de désespoir devant un tel résultat. Derrière Albanus termine légèrement devant Clonius. Ils auront souffert de la candidature du très populaire Droneos. Salvius réalise un score moins bon que celui de l'année précédente. Titus Aurelius, peu connu des votants, termine dernier en nombre de votes.


Pour l'année 378

Sextilus Albanus, Spurus Labienus Corvus, Titus Salvius et Georgius Clonius présentent leur candidature pour le tribunat de la plèbe. Julius Gaius, Appius Marius Postumus, Manius Pescinius Felicissimus et Cnaeus Sergius Ahenobarbus pour la questure. Caïus Rulfus, Juliannus Carmanovius Sabinus et Julius Comnius Quintus pour l'édilité. Asimovius Colombus et Albus Sirius Montagus pour la préture. Cette année, ce n'est pas moins de cinq candidats qui se présentent pour le consulat, à savoir, Flavius Urbanis Iustus, Lucius Arius Saxa, Caius Aetius Mamercus, Julius Flavius Tubbsarius et Julius Priscus. Le censeur refuse la candidature de Manius Pescinius Felicissimus, ainsi que celle de Appius Marius Postumus.


C'est le grand jour pour les comices. Le censeur a convoqué tous les votants. On note la présence de nombreux citoyens des provinces. On raconte qu'ils sont venu soutenir la Loi sur les sénats provinciaux. Des bols de soupes sont distribués au plus pauvres. Le Questeur Sergius en est le commanditaire. Les votants sont appelés pour le choix des Questeurs. Le sénateur Gaïus est présenté en premier. Les chevaliers votent mollement. Cela s'améliore sur les deux classes suivantes. Mais le nombre de voix est loin d'être atteint. Les classes suivantes s'expriment. Les voies arrivent lentement. Il est finalement élu, mais d'extrême justesse. On présente ensuite l'un des questeur sortant. Le questeur Sergius. Là aussi les chevaliers ne montrent pas un grand enthousiasme. Les classes suivantes non plus. Puis, les moins aisés s'exprimant les votes commencent à tomber. Cela reste incertain très longtemps. Mais le questeur est finalement réélu.


L'édile Comnius est ensuite présenté à sa propre succession. L'ordre équestre vote massivement pour le patricien. Les classes suivantes également. Il est facilement réélu. Le sénateur Carmanovius est ensuite présenté. Il est élu tout aussi facilement que l'édile sortant. Vient ensuite le tour de la préture. Colombus, le sortant est présenté. Il semble avoir l’adhésion de l'ordre équestre et des classes fortunées. Sa popularité n'est pas démentie par les classes suivantes. Il est confortablement réélu. Vient le tour de l'ancien tribun et chevalier Montagus. Sa popularité est sans égale auprès de l'ordre. Les classes suivantes votent pour lui sans hésiter. Il est facilement élu.


On étudie ensuite la candidature des aspirants consuls. Cinq candidats sont en lice. Et tout le monde attend le vote avec impatience. La tension est palpable, notamment dans les rang des équestres. Le consul Tubbsarius est présenté pour un troisième mandat. L'ordre equestre vote assez mollement pour le sortant. Mais les classes suivantes ne les suivent pas. On vote massivement pour Tubbsarius. Il est assez facilement élu. La tension monte d'un cran. On présente le prétorien Urbanis. Il récolte moins de voix chez les equites. Puis comme pour Tubbsarius, les classes suivantes rétablissent la situation. Mais cela prend beaucoup plus de temps. Il est finalement élu. Mais il n'est pas passé loin de l'échec. Une partie de l'ordre équestre est consternée.


Le temps d'une soupe, on se prépare à voter pour les tribuns. Les votes pour le tribunat commencent. Macedo et Salvius commencent par un bon démarrage. Labienus est clairement boudé par les equites. Les classes suivantes continuent de soutenir Macedo. Les candidats populares Clonius et Albanus engrangent les votes. On commence à bien voter pour Labienus. Labienus emporte bon nombre de votes populaires. Macedo est largement élu. Labienus de justesse.


Pour l'année 379

Appius Marius Postumus et Titus Vesuvius Pustula furent candidats pour la questure. Cnaeus Sergius Ahenobarbus pour l'édilité. Julius Vanstenus Sanctus et Flavius Urbanis Iustus pour le consulat. Si il y avait peu de candidats pour les magistratures classiques, cela en était tout autre pour le tribunat de la plèbe. Il y avait comme candidats Lucius Macedo, Felix Crassinius, Titus Salvius, Aulus Droneos, Sextilus Albanus et Georgius Clonius.


Le censeur Vanstenus convoque les comices pour élire les magistrats et les tribuns 379. Les consuls ne semblent pas, cette fois encore présenté la loi sur les sénats provinciaux. Les citoyens arrivent pour remplir leur devoir. L'humeur n'est pas joyeuse à l'instar du ciel chargé. Le printemps se fait attendre. Le clan Sergii a pris place très tôt. L'épouse du questeur et des esclaves servent de la soupe pendant que des pallium sont distribués.


Les candidats pour la questures sont présentés. Deux jeunes sénateurs sont en lice. Leur candidature ne déchainent pas les passions. Les votes ne sont pas enthousiastes. Mais aucune opposition à leur candidature ne se fait sentir. Les sénateurs Marius Posthumus et Vesuvius sont élu Questeurs. Ensuite, seul le Questeur Sergius est présenté à l'édilité. Le vote des premières classes ne lui sont toujours pas très favorables. Même si leur aversion pour le patricien populares semble moins exacerbé qu'auparavant. Les classes suivantes votent pour lui et compensent largement. Il est élu. Aucun candidat à la préture n'étant présenté, c'est les consulaires Vanstenus et Urbanis qui sont proposés aux votes. Les deux candidats sont facilement élu. Quoique Vanstenus a semblé plus apprécié que son co-magistrat.


Le vote pour les tribuns apporte un peu plus d'intérêt que les magistratures. Les citoyens semblent plus attentif aux magistrats qui les représenteront. Macedo le sortant s'en sort très bien. Crassinius semble plus en difficulté que lors des précédents suffrages. Droneos comme à son habitude dépasse les deux chevaliers populares Clonius et Albanus. La surprise vient de Salvius, le negotiatore qui fait un bien meilleur score qu'à l'accoutumée. Au final, Macedo est élu largement et C'est Salvius qui l'emporte de justesse pour le deuxième poste.


Vu le peu de magistrats, il fallut refaire un appel auprès des sénateurs. Manius Pescennius Felicissimus se présenta pour la questure, Caius Ovatorius pour l'édilité, Lucius Arius Saxa et Caius Aetius Mamercus pour la préture, et Publius Petronius Sabinus pour la censure. Tous furent approuvés par les magistrats et les augures pour une magistrature suffect. Il y a eu aussi Titus Axelius Balbora pour la questure, Lucius Flaminius Africanus pour la préture et Julius Flavius Tubbsarius pour la censure mais ils ne furent pas retenus.


Pour l'année 380

Tiberius Alexius Balbora, Pirus Aquae Flaviae et Numerius Clodius Rogelius furent candidats pour la questure. Appius Marius Postumus pour l'édilité. Julius Comnius Quintus pour la préture. Clodianus Dobrasus, Lucius Arius Saxa, Flavius Urbanis Iustus et Julius Priscus pour le consulat. Si il y avait encore peu de candidats pour les magistratures classiques, c'était tout autre chose pour les candidatures au tribunat. Il y avait comme candidats, Lucius Macedo, Spurus Labienus Corvus, Alexus Servius Laeca, Quintus Vinicius Baro, Titus Salvius, Sextilus Albanus, Georgius Clonius et Albus Sirius Montagus. De plus, les candidatures de Pirus Aquae et de Numerius Clodius ne furent pas retenues, idem pour celle de Alexus Servius Laeca. Et Clodianus Dobrasus retira sa candidature pour le consulat.


Les comices se réunissent au dernier jour de l'hiver. Au programme, le renouvellement des magistrats. l’élection des tribuns et quelques lois...


On commence par le candidat à la questure, le sénateur Axelus. Les suffrages sont unanimes, le quorum est vite atteint. On présente ensuite le questeur 379, à l'édilité : le sénateur Marius. Il est lui aussi rapidement élu. Seule ombre au tableau, on note une certaine réticence de la part des negotiatores. Pour la préture, là aussi, un seul candidat : le pro édile Comnius. Comme lors de ces derniers passages devant les comices, il est facilement élu.


Si les élections semblent une formalité jusque là, la tension monte d'un cran pour les élections au consulat. Trois candidats sont présentés : Le préteur Arius, le consulaire Tubbsarius et Priscus, le doyen de l'ordre équestre. Le préteur Arius est présenté le premier. Le vote des equites est assez dispersé. Les negotiatores votent peu pour le candidat. Les voix des modérés sont dispersées. Les populares et les laboratores semblent peu enthousiastes. Ce sont les indépendants qui qui votent massivement pour le préteur. Les classes suivantes votent plus facilement pour Arius. Il est élu. On présente ensuite la candidature du consulaire Tubbsarius. Les modérés sont présents. Les negotiatores de Priscus s'abstiennent. les populares ne semble pas plus intéressé que pour le candidat précédent. Quant aux laboratores, ils boudent carrément la candidature du consulaire. Les indépendants là aussi, votent pour Tubbsarius. La décision se fait également avec les classes suivantes. Le consulaire Tubbsarius est élu un peu plus rapidement que son futur co magistrat. Le chevalier Priscus n'est pas présenté au vote.


Les citoyens sont ensuite appeller pour élire les tribuns de la Plebe. L'ordre equestre vote majoritairement pour Montagus et pour Salvius. Il est surprennant de voir le jeune Vinicius pointer à la troisième place. Comme d'habitude, les populares Clonius et Albanus sont en retrait. Et Labienus est toujours aussi peu aimé des chevaliers. Lors des votes des classes suivantes, ont assiste à un fléchissement des votes pour les deux premiers. Les candidats plus populares remontent. L'affection pour Vinicius ne semble guère fléchir. Il passe même en tête à un moment donné. Vers la fin des votes, les candidatures de Montagus et de Salvius flechissent. Labienus finit comme à son habitude en Force. Au final, Labienus et Vinicius sont élu de justesse devant Salvius et Montagus.

Pour l'année 381

Publius Cornelius Scipio fut candidat pour la questure. Julius Gaius pour l'édilité. Appius Marius Postumus et Lucius Flaminius Africanus pour la préture. Lucius Arius Saxa et Julius Flavius Tubbsarius pour le consulat. Publius Petronius Sabinus pour la censure. Quintus Vinicius Baro, Caius Julii Publicola Aulus, Albus Sirius Montagus, Sextilus Albanus, Titus Salvius, Lucius Macedo, Spurus Labienus Corvus, Georgius Clonius, Aulus Droneos et Guitus Getebus furent candidats pour devenir l'un des deux tribuns de la plèbe.


En plus des élections des magistrats et des tribuns, sont prévues quelques lois :

  • "La Loi sur le Codex, proposée par le consulaire Vanstenus et le prétorien Caïus Aetius, rassemble les règles et principes qui déterminent notre ordre juridique. C'est une loi qui ne prétend pas changer notre droit, mais le rendre plus simple à employer."
  • "La loi sur l'Annone et les Fournitures des armées, proposée par moi-même le consul Arius Saxa, est une loi qui réunit deux administrations afin de les renforcer et de rendre leur travail plus cohérent. Ces deux administrations sont celles de l'Annone, qui garantit le pain des citoyens, et les Fournitures des armées, qui garantit l'équipement de nos soldats. Cette loi vise aussi à ce qu'à aucun moment l'Annone ne soit pas administrée du fait de l'absence des édiles."
  • "Le traité commercial et diplomatique entre la République romaine et le Royaume ligure est la mise par traité du rapprochement de deux peuples appelés à agir main dans la main dans notre Nord. Une amitié avec la Ligurie est la garantie de la paix à nos frontières."
  • "La loi des Sénats provinciaux, proposée par notre censeur, est un tournant dans l'organisation de notre République. Le modèle d'organisation de notre cité sera enfin exporté à l'ensemble de l'Italie. Avec cette loi, nos provinces seront plus solides, Rome sera plus forte et la République sera plus unie."
  • "Le traité diplomatique entre Rome et Carthage, que j'ai négocié avec mon collègue le consul Tubbsarius et l'ambassadeur punique à Rome, est la reprise de relations normales avec notre partenaire Carthage. Rome garantira par ce traité sa main-mise sur l'Italie tout en garantissant la paix sur les mers, et donc la vitalité du commerce."


Des cabanons ont été installés. Les hommes du sénateur Sergius s'en servent comme base logistique de différentes distributions. Les votants peuvent avoir accès à de la soupe, du pain, des palliums. Ces distributions sont réservées aux plus modestes. Les citoyens concernés ont apprécié une fois encore la générosité des Sergii. Le questeur sortant, Cornelius Scipio est présenté à sa propre succession. Il ne bénéficie pas d'un vote massif, mais est élu sans difficulté. Pour l'édilité, là aussi, un seul candidat est présenté. Le sénateur Gaius est facilement élu. Pour la préture, les votants ont deux candidats pour deux postes. L’enthousiasme est là aussi modéré. Toutefois, l'élection du préteur Flaminius se fait sans aucune opposition contrairement à celle de l'édile Marius qui a besoin d'une classe supplémentaire pour passer. Les deux consuls sortants sont présentés à leur tour pour leur propre succession. Le Consul Tubbsarius est tranquillement élu. Par contre, l’élection du sénateur Arius Saxa est assez difficile et rencontre une forte opposition. Très longtemps, sa réélection a été incertaine. Pour la censure, les comices passent un stade supérieur dans l'indolence. Mais le sortant, le censeur Petronius est facilement réélu.


De nombreux citoyens fréquentent les cabanes de Sergius. La soupe manquant, c'est du pain qui est proposé aux nécessiteux. S'ils ne votent pas souvent, ils peuvent au moins se restaurer. Vient ensuite le vote pour le tribunat. Les candidats sont nombreux. Trois patriciens dont les deux tribuns sortants et des chevaliers de tout horizons. Les votes de l'ordre équestre se portent majoritairement sur les candidatures de Salvius, Montagus et Macedo. La situation est plus équilibrée sur les classes suivantes : Labienus, Caius Julii, Vinicius, Albanus, Clonius et Getebus remontent. Les votes deviennent très serrés. Comme les années suivantes les candidats negotiatores et modérés voient un tassement des votes au fur et à mesure que les votants se présentent. Au final Labienus se détache. Il est élu. Vinicius est élu in extremis devant Macedo et Getebus. Quelques voix séparent les trois hommes. Viennent ensuite Caius Julii, Salvius et comme d'habitude les deux populares Albanus et Clonius.


Julii Publicola Aulus et Esox Servius Laeca furent élus questeurs suffects tout les deux. Il n'y a eu aucun néanmoins aucun candidat pour l’édilité suffect.


Pour l'année 382

Caius Julii Publicola Aulus, Lucius Badinus Agricola et Esox Servius Laeca furent candidats pour la questure. Cnaeus Sergius Ahenobarbus et Publius Cornelius Scipio pour l'édilité. Julius Gaius pour la préture. Lucius Arius Saxa, Julius Flavius Tubbsarius et Appius Marius Postumus pour le consulat. Spurus Labienus Corvus, Quintus Vinicius Baro, Lucius Macedo, Titus Salvius et Guitus Getebus furent candidat pour devenir l'un des deux tribuns de la plèbe. Aulus Droneos Ahenobarbus et Sextus Albanus l'étaient aussi mais ont retirés leurs candidatures au profit du sénateur Getebus.


Voici le jour tant attendu des élections. Les comices sont rassemblés. Les derniers crieurs publics essaient de convertir les derniers indécis. Les fonctionnaires de la censure et du consulat installent tables, chaises, urnes, tablettes, calames pour que tout se déroule bien. Des vigiles sont disposés pour assurer l'ordre. Le sénateur Sergius s'est installé sur le lieu de rassemblement des comices. Il organise des distributions de soupe et de pallium pour réchauffer les plus frileux. Il faut dire que, dans la file, les deux ont un grand succès. Surtout qu'il y a de la lecture sur des panneaux : "Attention à toi, brave citoyen, cette soupe est offerte par Cnaeus Sergius" "Stand de l'impie qui fait construire un autel et offre ses jardins aux vestales" "Sergius, le seul corrompu qui a des dettes et non une immense fortune digne d'un Labienus" "Sergius, un isolationniste qui offre des pallium pour vous isoler du froid" "Il déteste tellement la plèbe, que Sergius soutien Aulus Lanius et souhaite voir des plébéiens atteindre le consulat" "Mieux vaut avoir eu un frère qui s'est ouvert un oeil, que le frère d'un qui se fout à poil sur les rostres".


Les candidats à la questure sont présentés les premiers. Aulus Caius Julii Publicola bénéficie d'une bonne popularité héritée de sa gens. A part les chevaliers negociatores qui ne lui trouvent guère de qualité, les autres ont donné leur voix à celui qui représente une gens qui a toujours voulu défendre la plèbe. Les autres classes ont suivi et il a été facilement élu. Le sénateur Lucius Badinus Agricola est alors présenté. Bénéficiant du soutien de la clientèle de sénateurs puissants et d'une démarche simple mais efficace auprès de l'ordre équestre, le sénateur Badinus est élu par les comices au poste de questeur. Le sénateur Esox Servius Laeca est alors présenté au vote des comices. Peu connu des chevaliers, le vote des comices s'annonce délicat. Les Equites ne votent quasi pas pour lui à l'exception de quelques chevaliers qui en ont entendu parler par l'intermédiaire des sodalités. En effet, il semble que ce soit principalement grâce à sa démarche insistante et fastidieuse au profit de la relance du chantier du Cloaca Maxima que le sénateur ait été connu des citoyens romains. Quand les derniers citoyens ont voté, le vote est tellement serré Pour ou Contre le sénateur, que l'on recompte les voix une nouvelle fois pour la dernière centurie. Il est rare qu'il faille aller jusque là... In fine, après décompte des urnes et, alors que les praepositi Importus et Factus du Consulat et de la Censure aient dû reprendre de la soupe car cela n'avançait pas, le sénateur Servius bénéficie de 3 voix POUR de plus que les voix CONTRE. Grâce à cela, il obtient la majorité des centuries à une voix près. Il est donc élu.


Pour l'édilité, les candidats sont présentés. Le sénateur Publius Cornelius Scipio est d'abord présenté. Ayant bénéficié de soutiens de puissants sénateurs, la clientèle de ceux-ci le soutient également. Quoique sa campagne ait été très discrète - cela a été renforcé par l'absence d'attaques de ses adversaires à son encontre - , il a pu poser les bases d'une petite popularité dans les rues de Rome, qui ont permis de lui donner les suffrages nécessaires à son élection. Pour le sénateur Cnaeus Sergius Ahenobarbus, la campagne a été plus dure. Il a fait l'objet d'un certain nombre d'attaques de la frange aristocratique et impérialiste du Sénat. Cela s'est ressenti dans le vote des Equites. Seuls les populares ont quelque peu soutenu le sénateur Sergius face aux négociatores visiblement hostiles. Les premières classes lui sont toujours assez défavorables. Ce sentiment a été renforcé par les clients des opposants au sénateur. Toutefois, son discours s'est quelque peu assagi et s'est plus centré sur Rome. C'est pourquoi parmi les classes inférieures, soutenues par les appuis isolationnistes, malgré l'opposition parfois farouche de la clientèle de quelques grands noms, on a trouvé suffisamment de voix pour que le sénateur Sergius décroche une nombre de centuries qui lui permet d'être élu. Ce ne sera pas la soupe à la grimace chez les Sergii en ce jour frais de fin d'hiver...


Pour la préture, le sénateur Julius Gaius est seul sur les listes. D'une gens connue mais pas que pour des bonnes choses, le sénateur Gaius bénéficie d'une certaine popularité grâce à son édilité où il a pu se faire remarquer. Parmi les Equites, le sénateur Gaius bénéficie du soutien de la faction negociatores des chevaliers. Par la suite, les comices suivent et rapidement, il est élu.


Pour le consulat, on annonce une situation difficile. En effet, dès le départ, 3 candidats sont en lice pour les deux sièges de magistrature. Le premier à être présenté est le Consul Lucius Arius Saxa. Il a mené une campagne importante, acharnée pour demander au peuple romain sa réélection. Il a subi d'importantes attaques tant d'un de ses compétiteurs directs que d'autres sénateurs importants de Rome. Ses contacts importants et ses appuis auprès des sensibilités aristocratiques et impérialistes du Sénat lui ont ouvert les portes du soutien des chevaliers négociatores au sein du Corps Equestre. Par contre, la frange populares lui est franchement hostile. Et même si on lui reproche encore quelque peu ses atermoiements en Lucanie, sa posture de consul actuellement renforce sa popularité. Par ailleurs, le soutien de quelques sénateurs dont les gens sont importantes dans la vie romaine lui ont permis d'engranger un nombre de voix suffisant que pour obtenir son élection.


Le nom du consul Julius Tubbsarius Flavius est alors présenté. Son élection ne devrait pas poser de problème tant la popularité de sa gens est élevée. Néanmoins, quand son nom est cité, on sent poindre quelques hésitations. En effet, le consul, qui n'a point été vu au Sénat ni à Rome au cours des dernières semaines électorales, a subi une attaque en règle d'une importante gens de l'Urbs. Cela a franchement perturbé le corps électoral. Surtout dans les soutiens traditionnels du Consul, parmi les franges negociatores des chevaliers et leur clientèle, on a senti une hésitation. Cette hésitation s'est muée en vague progressive sans que l'on ne sache trop pourquoi. L'absence du Consul et la nécessité de devoir avancer dans certains dossiers de politique étrangère a manifestement perturbé des citoyens. L'hésitation des premières classes s'est ainsi transformée en bronca des suivantes. C'est ainsi que, stupeur, le consul n'est pas reconduit dans ses fonctions. Les praepositi notent le choix des Romains. Certains électeurs se demandent déjà s'ils n'ont pas réagi sur un coup de sang...


Alors qu'a priori les deux consuls semblaient devoir être reconduits, le nom du 3è candidat est présenté aux comices à la suite de la terrible surprise de la non-réélection du Consul Tubbsarius. Le sénateur Appius Marius Postumus est alors présenté aux suffrages des électeurs. Son statut de préteur lui donne déjà une certaine visibilité dans Rome. Néanmoins, le préteur Marius a dû mener une campagne d'enfer pour convaincre les Romains. Et jusqu'au dernier jour, il a jeté toutes ses forces dans la bataille. Alors que, parmi les chevaliers, il n'a guère convaincu plus que la frange Laboratores et quelques indépendants, le sénateur Marius a lutté corps et âme contre les attaques hostiles dont il a fait l'objet. Quelques gens importantes se sont déchaînées contre lui. Toutefois, l'incroyable campagne du sénateur - d'aucuns diront qu'ils l'ont vu dans 3 quartiers différents au même moment - a permis de convaincre les classes inférieures. Et comme pour le questeur Servius (mais pas pour les mêmes raisons), on est allé jusqu'au décompte de la dernière centurie pour, finalement, obtenir un nombre de voix suffisants pour être élu. C'est par la petite porte qu'il est élu en termes de voix mais pas en termes d'énergie dépensée. Les deux praepositi de la censure et du consulat prennent note des résultats après une nouvelle vérification, tellement ils n'en sont toujours pas revenus que le consul Tubbsarius n'ait pas été réélu.


Pour le tribunat, trois candidats patriciens, les sénateurs Labienus et Vinicius Baro, tribuns sortants, et le sénateur Getebus sont opposés à deux candidats chevaliers Macedo et Salvius. Les candidatures des chevaliers Albanus et Droneos ont été retirées. Lorsque les votes commencent, l'avantage est pris par le chevalier Salvius de la faction négociatores et par l'ancien tribun Macedo. Par ailleurs, le tribun Vinicius, quoique moins populaire parmi les chevaliers negociatores que Salvius, se démarque également. Quand les autres classes commencent à voter, les noms des sénateurs Labienus et Getebus sortent de plus en plus également. Le tribun Labienus, issu d'une gens patricienne et largement connue dans l'Urbs, bénéficie d'un soutien surprenant des couches populaires, principalement de Suburre. Ce soutien vient presque consommer le soutien qu'attendait le sénateur Getebus. Mais les cartes sont néanmoins perturbées par les mouvements intenses de soutiens et de manifestations qu'ont subi les différents candidats. L'élection est très serrée. Sont au coude à coude les tribuns Labienus, Vincius et le sénateur Getebus. Le sénateur Salvius et le sénateur Macédo, déjà plus en retrait lors de la campagne, marquent le pas. Finalement, manifestement, le corps électoral a donné une prime à la reconduction dans la fonction puisque sont réélus les tribuns Labienus et Vinicius. Ils devront encore travailler ensemble... Finalement, les Romains se disent que c'est cela aussi l'équilibre des pouvoirs.


Pour l'année 383

Caius Julii Publicola Aulus et Lucius Badinus Agricola furent candidats pour la questure. Publius Cornelius Scipio pour l'édilité. Cnaeus Sergius Ahenobarbus et Spurus Labienus Corvus pour la préture. Julius Gaius pour le consulat. Publius Petronius Sabinus pour la censure. Lucius Macedo, Titus Salvius, Felix Crassinus et Aulus Droneos Ahenobarbus furent candidat pour devenir l'un des deux tribuns de la plèbe.


Alors que le Censeur allait appeler les centuries, le consul Marius s'adressa aux citoyens romains présents. De son côté, l'édile Sergius a organisé devant les comices rassemblés une grande table afin de pouvoir servir de la soupe comme l'an dernier. De même, des palliums sont distribués. A la première classe des Equites, il fit distribuer des morceaux de terre cuite sur lesquels sont écrits différents slogans. Les morceaux furent bien distribués différemment de telle sorte qu'ils soient bien éparpillés au sein de la classe principale.


C'est par le vote pour la questure que l'élection débuta enfin. Seuls deux candidats furent présentés. Le sénateur Lucius Badinus Agricola, candidat sortant, ayant fait une campagne simple auprès des chevaliers, reçu un accueil enthousiaste des chevaliers de la force modérée. Ceux-ci convainquirent les neutres de suivre le mouvement. Les negociatores et les laboratores restèrent encore dubitatifs sur l'action du questeur Badinus. Le recours aux classes suivantes dût avoir lieu mais le soutien de sénateurs influents convainquit de nombreux Romains. Et le questeur fut reconduit dans ses fonctions. C'est au tour du vote pour le sénateur Aulus Caius Julii Publicola. La force modérée parmi les chevaliers, sur la pression du chevalier Montagus et du chevalier Macedo, vota avec conviction. Les neutres et indécis suivirent sans hésiter également. De leur côté, les negociatores suivent également. Malgré le soutien de personnalités du Sénat, le recours à la deuxième classe est nécessaire mais suffisant pour avoir directement l'élection du questeur.


Ensuite c'est au tour de la candidature de l'édile Publius Cornelius Scipio d'être présentée pour qu'il soit reconduit dans ses fonctions. Le vote se déroula sans grande difficulté. L'effort fait par l'édile pour améliorer la situation des vigiles fut apprécié. Il bénéficia de soutiens importants. Il fut élu rapidement.


Pour la préture, deux candidats furent présentés aux votes des citoyens. Les citoyens votèrent d'abord pour savoir si l'édile Cnaeus Sergius Ahenobarbus deviendra préteur. Parmi les chevaliers, ses amis populares et isolationnistes furent assez isolés. La forte opposition de quelques sénateurs se fit ressentir. Le recours aux classes inférieurs se déroulèrent alors. Et comme pour l'an dernier, manifestement la distribution de soupe, mais également ses actions pour renforcer le corps des vigiles, ont contribué à ce que les centuries les plus populaires le soutiennent. L'édile fut élu préteur. Le sénateur Labienus fut alors présenté. Tout comme le sénateur Sergius, les chevaliers lui réservèrent un accueil très mitigé. Néanmoins, son action de tribun l'a fait connaître de la foule romaine. Celle-ci, manifestement, ne se souvinrent pas que de son appendice subventral mais également de son nom, puisqu'elle l'élit. La préture est donc une magistrature qui serait complète.


Pour le consulat, seul le sénateur Julius Gaius fut présenté aux suffrages. La candidature du Consul Marius n'a pu être soumise ni au vote du Sénat ni à celui du peuple romain. Cela gronde quelque peu quand on se rendit compte qu'il n'y a que le sénateur Julius Gaius qui est sur les rangs. Mais quelques gestes du Censeur apaisèrent tout le monde et les centuries se mettent en rang pour voter. L'appui des conservateurs et des impérialistes, ainsi que son nom, conduisirent à une élection rapide.


L'élection du sénateur Publius Petronius Sabinus à la Censure fut une formalité. Sa popularité, combinée à l'appui de certaines familles, ainsi que sa campagne discrète mais efficace, ont conduit à une réélection facile au poste de Censeur.


A la suite de l'élection des magistrats du cursus honorum viennent les élections des tribuns. Quatre candidats parmi les chevaliers sont en lice. Aucun sénateur patricien ne se présente cette année. Les premiers votes sont favorables à l'ancien tribun Titus Salvius, chevalier de la faction negociatores, et à l'ancien tribun Lucius Macedo, chevalier de la faction modérée. Le vote des classes populaires se fait dans la morosité étant donné le peu de passion exprimée lors de ces élections. Finalement, les classes populaires sont partagées entre l'ancien tribun Felix Crassinus, chevalier de la faction laboratores, et le chevalier de la faction populares Aulus Droneos Ahenobarbus. Au décompte final, l'avance initiale de Titus Salvius et de Lucius Macedo est conservée. Ils sont donc tous deux élus.


Le consul Marius soumet également au vote la loi sur la Justice et les normes juridiques, proposée par le Législateur Exceptionnel. Malgré le côté complexe de la loi, celle est-ci est voté rapidement, les premières centuries approuvant le projet. Les clients du Censeur Petronius n'ont pas cessé pendant tous les votes de se gausser du discours. Tout le monde allait se disperser après les votes, quand le Censeur Petronius prend la parole. La logorrhée du censeur Petronius contre le Consulaire Marius laisse la population atone. La plupart des centuries populaires, après avoir pris leur soupe, sont rentrées chez elles. On a vu l'édile Sergius s'endormir dans un coin. In fine, seuls restaient les clients du Censeur Petronius, qui ont applaudi sa diatribe. Les augures valident les différents votes.


Pour l'année 384

Les fonctionnaires de la Censure calment tout le monde avant que cela ne s'emballe et les élections peuvent démarrer. Pour la questure, c'est le sénateur Badinus qui est présenté en premier avec ses 98 voix d'écart au Sénat. Apprécié par l'ensemble des chevaliers et des sénateurs, les premiers votes lui sont rapidement favorables. Le sénateur est vite élu. Les dernières classes n'ont pas l'occasion de voter. Ensuite, c'est le tour du sénateur Proculus. Le fait qu'il ait été questeur il y a 15 ans permet aux anciens de se souvenir de ce sénateur. Par ailleurs, son lien avec le sénateur Dobrasus lui amène dans un premier temps l'inimitié des premières classes des chevaliers où le sénateur Dobrasus n'avait pas que des amis. Par contre, au fur et à mesure que l'on se rapproche des laboratores et des populares, amis du sénateur Dobrasus, une majorité se dessine. Et finalement, le sénateur est élu. Est présenté au vote le sénateur Kaeso ACCIUS Vitalion. Ce sénateur est fortement inconnu du grand public. Néanmoins, afin de ne pas laisser les mains libres à un ami du sénateur Dobrasus, à la surprise générale, les premières classes votent massivement en faveur de ce sénateur. Les suivantes embraient alors. On peut réellement parler d'une élection surprise du sénateur Accius, alors que dans un premier temps les parieurs n'auraient pas mis un as sur sa tête. Il devra impérativement se faire connaître du grand public romain s'il veut poursuivre dans le cursus.


Vient au tour des votes pour l'édilité. C'est ici qu'il y a le plus de suspens, puisque quatre candidats sont sur les listes. On présente le sénateur Cornelius qui avait obtenu le plus de voix au Sénat. Son travail à l'édilité et sa popularité ne laissent que peu de doutes à ses chances d'être réelu. Et de fait, il est rapidement élu par les comices. Ensuite est présenté le sénateur Caius Julii Publicola. Ce dernier se démène depuis quelques années pour relancer la Force Modérée. Celle-ci a ses partisans au sein de la première classe, à savoir l'ordre équestre. Ceux-ci votent massivement en sa faveur, malgré son disours belliqueux auprès de l'ordre équestre, discours qui en a effrayé plus d'un à ce qui se dit lors des votes. Les chevaliers populares appuient les Modérés. Ce qui fait que les classes qui suivent directement, sentant un avis globalement positif de l'ordre équestre, embraient et votent la nomination du sénateur au poste d'édile. Les deux postes d'édile étant pourvus, les deux autres candidatures des sénateurs Servius Laeca et Cyrillus ne sont pas présentées aux comices. Au cours de discussion entre eux, on fait remarquer que ces deux sénateurs se sont peu montrer en ville pour faire campagne et que cela serait nécessaire pour obtenir les suffrages des Romains.


Les élections à la préture et au consulat sont plus attendues. Pour la préture, seul le sénateur Sergius Ahenobarbus est candidat, en renouvellement de son mandat de l'an dernier. Son opposition systématique au consul Gaius ne lui a pas fait que des amis, surtout parmi les chevaliers les plus conservateurs ou belliqueux. Néanmoins, elle lui en a apporté aussi. En effet, des chevaliers plus populares soutiennent la position du sénateur. Après un début de vote plutôt défavorable, les votes sont progressivement rééquilibrées, pour terminer par un vote favorable in fine. Le sénateur Sergius pourra rempiler pour un second mandat.


L'élection au consulat ne verra également que la présentation d'un seul nom. Le sénateur Gaius est à nouveau le seul sur les listes. L'opposition au préteur Sergius joue ici en sens inverse. Les impérialistes et aristocrates parmi les chevaliers votent en sa faveur. Les negociatores sont plus hésitants car la guerre va couper des marchés et ne facilitera pas les affaires. Les laboratores et les populares sont partagés également entre belliqueux et pacifistes. Ce n'est pas une opposition de classe cette fois, mais une opposition ou non à la guerre poussée par le sénateur Gaius. Avec un résultat partagé initialement, les votes des classes suivantes restent également partagés. Un léger avantage en sa faveur joue néanmoins. Le clientélisme et le prestige dont jouit la Gens Gaia chez certains plébéiens soutiennent les partisans du oui à son élection. In fine, c'est avec une faible avance mais une avance suffisante que le sénateur Gaius est élu Consul.


Les élections se poursuivent avec le vote pour les tribuns. Les différentes classes entament leur présentation devant les urnes. La première classe vote majoritairement en faveur du tribun Salvius et du tribun Macedo. Les classes suivantes équilibrent davantage. En effet, la guerre qui se profile inquiète de nombreux chevaliers et plébéiens. Ainsi progressivement, de plus en plus de citoyens votent en faveur du chevalier Droneos. Tout cela fait en sorte que le tribun Macedo est rapidement réelu, qui bénéficie en outre du soutien des clients des sénateurs Aulus Caius Julii Publicola, Lucius Badinus Agricola ainsi que Marcus Aemilius Paullus. Mais le tribun Salvius voit ses soutiens s'étioler au sein des classes les plus faibles. En effet, alors qu'il espérait que les votes se partageraient entre le chevalier Droneos et le citoyen Eddus, il n'en est rien. Les votants se tournent massivement vers le chevalier Droneos. C'est pourquoi in fine c'est le chevalier Droneos qui est élu d'une courte poignée de voix devant le tribun Salvius. Ce dernier fait recompter les voix des dernières classes pour s'assurer du décompte. Mais les fonctionnaires de la Censure arrivent au même résultat. Les chevaliers Macedo et Droneos sont donc nommés tribuns de la plèbe.


Pour l'année 385

Les comices pour les élections des magistrats sont organisés en cet fin d'hiver 384. Par rapport aux années précédentes, l'absence de candidature du sénateur Sergius semble particulièrement bizarre aux Romains. Il manque la distribution de soupe et de palliums à laquelle ils s'étaient habitués. On remarque parmi la population qui s'assemble et se réunit progressivement par tribu et par classe que, pour une fois, des citoyens romains provenant de provinces étrusques sont présents. Quelques dizaines de Volterra, de Cosa, Tarquini et Populonia sont là. Il se dit que le sénateur Comnius a battu le rappel de tous ses cousins ! Malheureusement, le nombre de candidats est inférieur au nombre de places proposées. Les Romains préfèrent quand il y a un peu de suspense. Toutefois, il arrive souvent que certains candidats, tellement peu connus, soient malgré tout non élus alors que le nombre de magistratures n'est pas complet. Les élections débutent par les votes pour la questure. Avec un écart de 59 voix, le sénateur Caius Julii Publicola Aulus est présenté le premier aux comices. Son action répétée auprès des chevaliers qui le connaissent bien le soutien du tribun Macedo et de la faction modérée, lui donnent un démarrage facile dans le vote, même si les "pro-impérialistes" le soutiennent moins. Les classes suivantes embraient dans la même direction et il est élu rapidement. Vient ensuite la présentation du sénateur Clodius Severus Longus, qui avait un écart de 58 voix au sénat. L'aura de son père, le consulaire Severus, joue pour lui parmi les amis du chevalier Montagus, ainsi que parmi la frange conservatrice qui appréciait le caractère rigoureux de son père, que l'on aimerait revoir chez son fils. Une bonne partie des chevaliers donne sa voix. Les classes suivantes sont plus partagées car on ne le connaît pas encore. Néanmoins, le sénateur est élu.


La candidature à l'édilité du Sénateur Cornelius invalidée par le Censeur Petronius en dernière minute a fait beaucoup rire dans les chaumières et insulae romaines. Le Censeur deviendrait-il déjà sénile à ce point qu'il ne peut plus suivre les élections. Néanmoins, le retrait de cette candidature fait en sorte que ne subsiste que la candidature du sénateur Lucius Badinus Agricola à l'édilité. Ayant bénéficié du soutien de toutes les factions au Sénat, le sénateur Badinus reçoit rapidement le vote des chevaliers et des classes supérieures. Le vote est ici une formalité, alors qu'on ne l'a pas beaucoup vu en ville pour faire campagne. Mais l'absence de concurrence fait en sorte que les Romains l'élisent rapidement.


Pour la préture, la seule candidature du sénateur Julius Comnius est présentée. Son absence depuis 4 ans du Sénat pour des raisons qui paraissent encore peu claires aux Romains et son amnésie font en sorte qu'un certain nombre de Romains restent dubitatifs quant à sa capacité à gérer la République. Néanmoins, les chevaliers modérés le soutiennent et poussent ainsi une partie des autres Equites à les suivre. Les "pro-impérialistes" ne souhaitent pas voir un amnésique à la tête de légions. Les classes suivantes enchaînent également, partagées entre les deux situations. La harangue du sénateur Comnius en a quand même interpellé un bon nombre qui, sur cette base, le soutiennent. Les quelques dizaines de citoyens venus des cités d'Etrurie peuvent partiellement voter, car une bonne partie est membre de la dernière classe qui n'a pas voix au chapitre, étant donné que le sénateur est finalement élu avant que celle-ci ne doive voter. Ces dernières citoyens "étrusques" se sentent quelque peu frustrés de n'avoir pu exprimer leur soutien. Mais ils applaudissent néanmoins quand ils apprennent que "leur" sénateur est élu.


Pour le Consulat, seul le consul Julius Vanstenus Sanctus se représente aux suffrages des citoyens romains. Vieux routier de la politique romaine, le Consul a déposé sa candidature par devoir, étant donné l'absence d'autres candidats et l'impossibilité pour Rome de ne pas avoir de consuls en période de guerre. Soutenu par toutes les factions, sauf par les Impérialistes du sénateur Fabius, le sénateur Vanstenus reçoit le soutien des Equites qui votent à une très large majorité en sa faveur. Les classes suivantes aussi. Les quelques citoyens venant d'Etrurie présent en profitent pour voter également pour lui. Le vote est rapidement réalisé et il est élu confortablement.


La Censure voyait son poste se renouveler également après 6 années de présence du sénateur Petronius. Seul candidat, le sénateur Appius Marius Postumus a néanmoins fait campagne dans les rues de Rome et au Sénat. Il en avait bien besoin car le Censeur Petronius Texte grasavait fait savoir qu'il s'opposait à la candidature du sénateur Marius. Le vote des chevaliers est assez défavorable étant donné les voix négatives tant des impérialistes, appuyés par le Censeur Petronius, que des modérés, soutenus par l'édile Caius Julii Publicola. La classe suivante bénéficiant du soutien des progressistes du Consul Vanstenus et des isolationnistes du préteur Sergius rééquilibrent quelque peu les votes. Néanmoins, comme au fur et à mesure des classes, le parti populares se fait plus fort, soutenu par les voix du tribun Droneos et du sénateur Getebus. La balance penche progressivement vers l'élection du sénateur. Les citoyens "étrusques" présents peuvent ici tous voter, puisque on va jusqu'à la dernière centurie. Et ils en profitent pour s'aligner sur les positions que les sénateurs Comnius et Vanstenus avaient prises. In fine, le sénateur Appius MARIUS Postumus est élu au poste de Censeur.


Seuls deux candidats étaient présentés pour les deux postes du tribunat. Et ces candidats, c'étaient les deux tribuns actuels, le tribun Lucius Macedo et le tribun Aulus Droneos Ahenobarbus. Le vote se déroule rapidement et sans surprise. Les deux hommes sont réélus.


Pour l'année 386

Alors qu'on installe progressivement tables et tabourets pour les fonctionnaires de la censure, comme chaque année depuis quelques années, le sénateur Cnaeus Sergius Ahenobarbus fait distribuer sa traditionnelle soupe. Par ailleurs, des crieurs rappellent qu'une grande cérémonie en l'honneur de Vesta va se dérouler également et que le flamen vestalis, le sénateur, candidat consul, Cnaeus Sergius Ahenobarbus, les invite à s'y rendre.


Les fonctionnaires de la Censure présente les candidats aux votes. Ils débutent par les candidats à la questure. Est d'abord présenté le questeur Clodius Severus Longus qui a recueilli davantage de voix au Sénat. Même s'il a été relativement peu vu au cours de sa questure, il n'en a pas moins assuré le gouvernail des finances tout au long de l'année. Relayé par l'aura de son père, qui, même s'il n'était pas apprécié de tous, n'en était pas moins devenu un personnage respecté de la République, l'élection du questeur Severus se déroule sans trop d'anicroche. Les premières classes ne sont guère enthousiastes mais les suivantes, appuyées par la faction modérée de l'ordre Equestre, soutiennent le questeur qui est donc réélu. Ensuite vient le tour du second candidat, le sénateur Spirius Victricius Saponius. Même s'il avait obtenu un nombre de voix conséquent au Sénat, son absence de campagne le dessert complètement. A part quelques chevaliers de sa clientèle qui votent pour lui et ceux qui se revendiquent parmi les clients du prétorien Sergius qui soutient Victricius, la première classe est négative à sa candidature. C'est bien simple. On ne sait pas qui c'est. Dès lors, l'absence de votes positifs des chevaliers n'incitent guère les autres classes à voter pour le candidat. Les quelques clients de Victricius essaient de convaincre les Romains de le soutenir, lui qui est un jeune sénateur, qui mérite d'avoir sa chance à la magistrature. Souvent, au moment de voter, les citoyens lui disent qu'il aurait dû se montrer davantage pour dévoiler son programme et sa vision de la chose publique. Il n'est finalement pas élu. Ainsi, au bout du compte, les comices n'ont-ils élus qu'un seul questeur pour trois places.


Les candidats à l'édilité sont présentés. Il y en a deux pour deux places. Le candidat Lucius Badinus Agriola, actuellement édile, est donc candidat à sa propre succession. Son année de travail à l'édilité a été appréciée de la plèbe. Aucune nouvelle particulière n'a entaché sa magistrature. Il a poursuivi les enquêtes de ces prédécesseurs. A ce qui se dit, il poursuit avec opiniâtreté les déliquants de tous bords. Sa campagne a été simple et efficace. Les chevaliers l'assurent de leur confiance. Les autres classes les suivent. L'édile Badinus est réélu aisément. C'est au tour du sénateur Esox Servius Laeca d'être présenté au choix du peuple de Rome. Ces anciennes magistratures en font un personnage déjà connu de la plupart des chevaliers de l'ordre équestre. Néanmoins depuis plus de 2 ans, il a disparu de la circulation. Il s'avère que l'on ne l'a pas vu sur les marchés ou à l'ordre équestre pour venir exposer sa vision de l'édilité au cours de cette nouvelle année. Les chevaliers, proches du Censeur Marius qui le soutient, appuient sa candidature. Toutefois, la plupart des chevaliers ne sont guère enclins à les suivre. Cette approche négative de la part des chevaliers et l'absence de soutiens des classes suivantes conduisent rapidement à un vote négatif pour la candidature du sénateur Servius Laeca. Pour les deux magistratures de l'édilité, seul un poste est pourvu par les comices.


Ensuite, c'est au tour du seul candidat préteur, Publius Cornelius Scipio, d'être présenté aux suffrages des citoyens. Ici aussi, il n'y a qu'un candidat pour deux postes à la préture. Les fonctionnaires se regardent et espèrent que les comices vont l'élire pour ne pas qu'on se retrouve sans préteur. Mais cette inquiétude sera de courte durée car les premiers chevaliers, ayant gardé une bonne opinion des années d'édilité du sénateur Cornelius, sont favorables à son élection. Les autres classes suivent les premiers chevaliers. Les clients de la faction modérée, les amis des sénateurs Montagus et Macedo, font le forcing pour que chacun appuie la candidature de Cornelius pour que l'on ne demande pas leur avis aux classes les plus pauvres. Et c'est ce qui arrive. In fine, Publius Cornelius Scipio est élu assez confortablement.


Enfin vient le tour de présentation des candidats au consulat. Les fonctionnaires annoncent que seront présentées les candidatures du consulaire Arius et du prétorien Sergius uniquement. La candidature du préteur Comnius a été invalidée par le Censeur Marius. En entendant cette confirmation, une cinquantaine de citoyens venus des provinces de Cosa et de Volterra huent les fonctionnaires ! On veut Comnius, crient-ils. Le brouhaha s'estompe assez vite néanmoins quand d'autres citoyens leur disent que le préteur Comnius a accepté la décision du Censeur Marius. Puisque c'est ainsi, ils quittent les lieux sans prendre part aux votes. Les fonctionnaires présentent tout d'abord la candidature de Lucius Arius Saxa. Une partie des citoyens huent son nom directement. Le vote des chevaliers est assez partagé au départ. Des negociatores appuient le consulaire de par son statut de patricien aristocrate confirmé. Néanmoins, d'autres négociatores font valoir son côté va-t-en guerre qui est mauvais pour le commerce. L'ancien tribun Salvius appuie le consulaire. Et les chevaliers sont néanmoins dans leur majorité favorable au consulaire Arius, sauf ceux de la frange populares, poussée par des interventions de Crassinus et d'Albanus, alors que Droneos se fait plus taiseux. Les premières classes, où on voit apparaître des clients du Consul Petronius venus de Sabine ou de la Ligue Latine, donnent leur voix au Consulaire Arius. Par contre, des clients du prétorien Sergius venus d'Ombrie, d'Apulie et même d'Aesium, votent systématiquement contre le consulaire Arius. A la suite des derniers échanges entre le consulaire Arius et le censeur Marius, les clients de ceux-ci s'abstiennent de soutenir, voire votent contre l'élection du consulaire. Le poids de la Gens Gaius qui soutient Arius renforce les votes favorables au sein des classes intermédiaires. Il faut passer néanmoins à l'avant dernière classe pour arriver à un score suffisant pour que le consulaire Arius soit élu. Ces clients du Caelius et la campagne pour les Ludi Ceriales ont permis d'appuyer de toute leur influence ce résultat.


Les fonctionnaires calment le brouhaha causé par l'élection du consulaire Arius au consulat. Ils présentent ensuite la candidature du prétorien, Cnaeus Sergius Ahenobarbus, au consulat. Comme pour le consulaire Arius, une frange non négligeable de la foule hue son nom. Chez les chevaliers, les quelques clients des isolationnistes regroupés autour du Sénateur Proyas, des négociatores partisans d'une paix rapide avec les Grecs pour redémarrer le commerce et les populares de Droneos et laboratores de Crassinus appuient la candidature de Sergius. Les modérés de Montagus ou de Macedo ne le suivent pas. Les negociatores de Salvius non plus. La classe des chevaliers votent dès lors plutôt contre le prétorien. Les classes suivantes sont plus animées encore. A l'inverse de ce qui se passait pour l'élection du consulaire Arius, les Ombriens, les gens d'Aesium et d'Apulie votent pour et ceux de Sabine et de la Ligue Latine contre. Les clients de Petronius et Gaius votent contre et ceux de Proyas, Getebus et Marius votent pour. Il reçoit le soutien de la sodalité de Neptune par l'intermédiaire de Chaballus et de ses clients. On entend l'ancien tribun Aulus Lanius appuyer sa candidature également. Les votes sont toujours partagés et insuffisants pour qu'il soit élu avant que l'on arrive à la dernière classe. Enfin, les plus pauvres parmi les citoyens dont la plupart sont des gens de Suburre peuvent participer au vote. La soupe offerte par le prétorien est évidemment dans les mémoires des votants. Par ailleurs, les citoyens vêtus de leur étole blanche viennent pousser leurs clients à soutenir Sergius. On voit même Lucius Jericho, vigile de la caserne de Murcia, encourager les votes en sa faveur. Les adversaires de Sergius ne sont pas en reste et insistent auprès de leur clientèle pour ne pas élire ce sénateur qui a bénéficié d'une opération de magouille électorale avec le retrait de la candidature du préteur Comnius, provoquée par le Censeur Marius. Mais les citoyens de cette classe sont peu réceptifs à cet argument. Sur les milliers de citoyens votant, c'est finalement à quelques dizaines de voix que le prétorien Sergius est élu.

Pour l'année 387

Comme chaque année, depuis quelques années déjà, le Consulaire Cnaeus SERGIUS Ahenobarbus fait distribuer de la soupe aux citoyens électeurs. Mais cette année, de manière étonnante, le consulaire, candidat malheureux qui échoua à plaire aux sénateurs, distribue lui-même la soupe avec ses esclaves aux citoyens pauvres. Sa toge bordée de pourpre le détache néanmoins significativement des esclaves au service des Sergii Ahenobarbi.


On commence par les candidats à la questure. Quand on dit "les", en fait c'est "le". Les citoyens sont déçus de voir qu'il n'y a qu'un seul candidat pour la questure. Ils comprennent vite qu'il n'y en a qu'un pour l'édilité et pour la préture également. Et que le Sénat n'est pas parvenu à proposer des candidats sénateurs au Consulat. Le sénateur Lucius CLAUDIUS est peu connu des Romains. Son élection assez aisée au Sénat a conduit les clients des sénateurs à parler favorablement de ce sénateur. Néanmoins, les premiers chevaliers qui se présentent aux votes commencent par voter CONTRE, étant donné qu'ils ne connaissent pas le sénateur. Néanmoins, vu la pénurie de candidats, les chevaliers modérés laissent passer leur voix. L'ancien tribun Lucius MACEDO affirme qu'on peut lui laisser sa chance. L'ancien tribun Felix CRASSINUS ricane en affirmant que cette situation démontre l'indolence et l'incapacité du Sénat à pouvoir résoudre les problèmes de la République. Les classes suivantes sont partagées. L'avantage de ce genre de vote est que les classes les plus pauvres peuvent aussi participer aux votes puisqu'aucune majorité ne se dégage à l'issue du vote des classes aisées. Le soutien du Consulaire Cnaeus SERGIUS Ahenobarbus qui est apprécié par les classes les moins aisées, et pas seulement pour sa soupe, permet de faire pencher la balance dans la dernière classe. Et finalement, c'est de justesse que le sénateur Lucius CLAUDIUS est élu.


On passe alors à l'élection du candidat à l'édilité, l'actuel édile Lucius BADINUS Agricola. L'important vote en sa faveur au Sénat lance directement les chevaliers qui, à la suite des anciens tribuns Titus SALVIUS et Lucius MACEDO, votent en sa faveur. Seuls les chevaliers de la faction populares ou laboratores suivent les votes qu'avaient exprimés au Sénat le chevalier Felix CRASSINUS et le tribun Aulus DRONEOS Ahenobarbus. Il se dit que ce sont les rumeurs de torture d'un citoyen dans une cellule de l'édilité qui sont à l'origine de ce vote. Les classes aisées suivent alors les votes des factions modérées et negociatores des chevaliers. Une majorité en faveur de la réélection de l'édile se dégage rapidement et l'édile est réélu, même si c'est moins unanimement que l'an dernier.


L'élection à la préture est alors lancée. Le seul candidat, le préteur actuel, Publius CORNELIUS Scipio est présenté aux comices. Les chevaliers donnent rapidement leurs voix au candidat sous l'influence de l'ancien tribun Lucius MACEDO. Seuls quelques chevaliers, plutôt va-t-en guerre à l'image du sénateur FABIUS, votent contre sa candidature. La classe suivante suit le choix des chevaliers et le vote se déroule rapidement. Le préteur Publius CORNELIUS SCIPIO est rapidement réélu.


Faute de candidats au consulat, les comices passent alors à l'élection des tribuns. Le peuple est très déçu de cette absence de candidats au Consulat et ne comprend pas pourquoi le Sénat n'a pas demandé au Consulaire Cnaeus SERGIUS Ahenobarbus de poursuivre sa magistrature en cette période difficile pour la République.

Trois candidats sont présentés : le sénateur Aulus CAIUS JULII Publicola, l'ancien tribun Titus SALVIUS et l'ancien tribun Felix CRASSINUS. Seules deux places sont à pourvoir entre ces trois candidats. Les Equites commencent à voter. Les premiers qui se présentent de la faction Negociatores appuient principalement la candidature de Titus SALVIUS. La faction modérée sous la houlette de Albus SIRIUS Montagus et de Lucius MACEDO pousse le vote en faveur du sénateur Aulus CAIUS JULII Publicola. Les chevaliers populares et laboratores se tournent vers la candidature de Felix CRASSINUS. La première classe qui suit est toujours assez partagée. Néanmoins, la longue campagne menée par le sénateur Aulus CAIUS JULII Publicola porte ses fruits. Connu des différentes classes par les banquets organisés dans tous les quartiers, soutenu par l'ancien tribun MACEDO et la classe modérée et bénéficiant de l'aura que son père avait en son ancienne qualité de tribun, il est mis en avant par les classes aisées. Ainsi, il est finalement élu avant un de ses deux concurrents. Parmi ceux-ci, plus les classes pauvres entrent en jeu, plus l'avantage tourne en faveur de Felix CRASSINUS, qui est finalement élu. Le chevalier Titus SALVIUS, beau joueur, accepte sa défaite. Ainsi les deux tribuns pour cette année seront Aulus CAIUS JULII Publicola et Felix CRASSINUS.

Pour l'année 388

Les Comices sont convoquées dans la morosité, la situation globale de Rome à la sortie de la guerre avec l'Epire et le manque de candidats aux magistratures ne motivent guère les citoyens a se déplacer.


Alors que les citoyens se dirigent depuis tous les quartiers de Rome, du Latium, voir même de certaines provinces, comme les Décurions sabins invités par le Pontife Petronius ou des provinces de Cosa et de Volterra, hôtes de la gens Comnia, vers les lieux de vote, ils constatent que plusieurs stands furent installés dans les gros coins de Rome, comme les marchés ou les carrefours. Plusieurs centaines de toges blanches sont disposées dessus. Les esclaves ayant installés ces stands ne restent pas. Ils se contentes, avant de partir, de clouer une grosse pancarte juste au dessus du stand où les citoyens peuvent lire "Citoyens, aient au moins la décence de la porter, afin de compenser un peu le fait que tu votera pour ce Julius Gaius". Si certains regardent la manoeuvre politique avec dédain, d'autres se servent ouvertement mais petit a petit la mâne providentielle attire les plus pauvre et cela vire à la foire d'empoigne, obligeant les vigiles a intervenir et à disperser les attroupements.


Les Comices commencent par l'election à la magistrature de Consul, fort de ses soutiens traditionnels et profitant d'une certaine mollesse dans ses detracteurs à l'exeption notable de la campagne contre sa candidature par la gens du Consulaire Sergius et ses alliés politique, le Consulaire Gaius se vote ré-elu pour l'année 388 avant même que toutes les centuries aient voté. Les élections pour la Préture a plus d'intérêt, les deux candidats sont de solide magistrats connus et bénéficiant de bon soutien, cependant seul le sénateur Badinus a mener campagne et c'est ce qui lui vaut une élection plus rapide, grâce au soutien d'un fort parti d'Equite, que celle du sénateur Cornelius Scipio qui doit attendre que quelques centuries de plus ne s'expriment par le vote. L'élection à l'édilité ne passionne pas les foules, si sa questure l'a fait connaitre au Sénat et parmi l'élite de Rome, le seul candidat, le sénateur Claudius, n'attire pas spécialement l'intérêt ou la sympathie, c'est par défaut qu'il est élu, seul candidat a cette magistrature même s'il faut attendre le vote des ultimes centuries pour que son élection soit enfin validée. La dernière élection est celle de la Questure, là encore le manque de candidat ne laisse que tres peu de doute sur l'issue du vote. Quoique que quasiment inconnu du plus grand nombre des citoyens, le sénateur LAFRENIUS CLARUS Lucius bénéficie d'une courte campagne mais bien ciblée et le vote des premières centuries entrainent celui des autres qui sanctionne l'élection du sénateur à la Questure. A la suite des élections des magistrats, dont le manque récurrent de candidats d’année en année, mécontente la plèbe en ces temps difficile d’après défaite et de lever de nombreuses légions pour combattre les barbares du nord, les comices passent alors à l'élection des tribuns. Quatre candidats sont présentés : le sénateur LUCIUS EUGENIUS Primus, les anciens tribuns Titus SALVIUS et Felix CRASSINUS et le Sénateur Droneos.

Les Equites commencent à voter. Les premiers qui se présentent de la faction Negociatores appuient principalement la candidature de Titus SALVIUS. La faction modérée est partagé mais semble plus en faveur du sénateur LUCIUS EUGENIUS Primus. Les chevaliers populares votent majoritairement pour Ahenobarbus Droneos et laboratores se tournent vers la candidature de Felix CRASSINUS. La première classe et les classes aisées qui suivent sont toujours assez partagées. Néanmoins, la campagne menée par le sénateur Eugenius auprès des sodalité porte ses fruits et de nombreux votes le font passer en tête des décomptes et Titus Salvus bénéficie des votes motivés par un espoir de reprise du grand commerce et du retour de la prospérité. Le vote des classes moins aisées montre un fort tassement des votes pour Salvius et Crassinus tandis que Eugenius se maintient bien et que les classes les plus pauvres provoque une avalanche de vote pour Droneos. Cependant cela n’est pas suffisant et les votes des plus pauvres qui ont fait élire Crassinus l’an dernier lui manque cette année du fait de la popularité de Droneos, à qui il manque un rien quand les classes riches et aisée ne lui ont pas accordé. Finalement alors que l’écart des votes est maigre entre les quatre concurrents, les deux tribuns pour cette année 388 seront LUCIUS EUGENIUS Primus et Titus Salvius.

Pour l'année 389

Alors que les comices sont convoqués tardivement pour élire les magistrats de l'année, une rumeur enfle, aucun sénateur ne s'est présenter au Consulat ! et aucun Edile ne s'est présenté non plus ! Les patriciens ne veulent pas que les comices votent, ils ne feront qu'élire des magistrats suffects entre eux en privant ainsi les romains de leurs droits les plus sacrés !


L'absence de Censeur et le manque de candidats aux magistratures ne rends pas le devoir des comices des plus faciles. Partout des petits groupes de citoyens, on s'interroge, on discute, on critique. Si les premières centuries répondent rapidement a l'appel et votent à leur tour, le désordre s'installe lorsque les centuries suivantes sont appelées, les formes républicaines des élections ne sont guère respectés car certains perturbent les votent, les centuries ne votent plus a l'unisson mais se déchirent, tergiversent, voir refusent de voter. bientôt on accusent les Sénateurs de vouloir privés les comices de leur droit, d'usurper les élections en recourant aux magistratures suffectes, de vouloir instaurer une oligarchie comme à Sparte ou chez les barbares. L'agitation gagne bientôt les classes les plus pauvres qui votent peu souvent, les démagogues et populistes se font entendre, des mots comme démocratie et révolution sont prononcés ce qui fait fuir tous les romains ayant du bon sens tandis que les vigiles arrivent en nombre au champs de Mars. Lorsque les fonctionnaires de la Censure quittent les comices pour se protéger de la colère de la foule, cette dernière les huent et après avoir hésité entre les lyncher et marcher sur le Sénat...on en appel aux Tribuns. Si les sénateurs ne présentent pas de candidats aux magistratures, la plèbe élira ses propres magistrats ! Le lendemain, les fonctionnaires annoncent les résultats des votes, les trois candidats sont élus avec suffisamment de vote, quoique le décompte exacte soit difficile a préciser.


A la suite des élections perturbées des magistrats, les comices se trouvent reunni quelques jours plus tard, sous la surveillance de nombreux vigiles, pour l'élection des tribuns. Deux candidats sont présentés cette année : Le tribun de l'an dernier Titus SALVIUS et le Sénateur Droneos. Les Equites commencent à voter. Titus SALVIUS reçoit une vaste majorité de soutien parmi les Negociatires et les Laboratores. La faction modérée est partagé entre les deux candidats tandis que Les chevaliers populares votent majoritairement pour Ahenobarbus Droneos. Les classes aisées qui suivent sont toujours assez partagées mais Titus Salvius beneficie de son aura de tribun actif gagné l'an dernier grâce à la quasi absence de son co-tribun qui lui a permit de monopoliser les affaires de la plèbe. Néanmoins, Droneos gagne de nombreuses voix parmis les plebeiens qui souhaitent mettre en place des magistratures plebeiennes pour pallier au manque de magistrats senatoriauX. Le vote des classes moins aisées montre un fort tassement des votes pour Salvius qui se reporte sur le sénateur Droneos. Finalement bien qu'aucune surprise n'ait été attendu car il n'y avait que deux candidats, les tribuns Salvius et Droneos sont élu avec un decoupage des votes assez marqué.

Pour l'année 390

Alors que l'hiver arrive a sa fin, les Comices sont convoqués pour la quatrième fois cette année, un évènement exceptionnel car autant de convocations ne se sont pas vu depuis des années. C'est bien avant l'aube que les citoyens romains se massent sur le chemin du Champs de Mars mais le passage de la porte Victoria s'avère difficile, du coté cité, plusieurs dizaines de plébéiens harangues les citoyens aux cris de "pas de patriciens au tribunat de la Plèbe", "Votez Plébéiens". Les vigiles de l'édile Crassinius les chasses pour fluidifier le passage des votant mais ils reviennent systématiquement. De l'autre coté de la porte Victoria, c'est un spectacle bien plus agréable qui attends la foule. Le long de la route menant au site de vote, plusieurs attractions, organisées par un membre de la sodalité d'Apollon Titus Janmarius Bigarus, attendent les citoyens. La plus populaire présente de jeunes femmes vêtu en hoplite grec, parlant de la grandeur de la culture grecque et des exploits navales des cités grecques...juste avant de se faire charger par des nains déguisés en gaulois, avec des mannequins de chevaux autour de la taille. Ils se vantent vulgairement de leur sauvagerie et leurs prouesses guerrières, avant qu'un homme, vêtu comme un consul romain en armure et portant une postiche de barbe rousse, les chasse de là, tel un ours chassant une bande de chatons. La farce n'est pas subtil mais nombre de citoyens applaudissent et ovationnent les "proconsul" Sergius. D'ailleurs ce n'est pas l'unique occasion d'entre parler du candidat au Consulat, car le proconsul Sergius fait, comme à son habitude, offre de la soupe aux électeurs dernières classes censitaires qui attendent le plus longtemps dans le froid matin et jusqu'à tard le soir et en certains cas, ne sont même pas appeler a voter.


Les Romains se déplacent en nombre pour exercer leur prérogative de citoyen. Le Censeur organise les comices avec les tribuns Droneos et Salvius. On vérifie que chacun est bien dans la file correspondant à sa bonne classe. Le premier qui est présenté est le Censeur Julius VANSTENUS Sanctus. Le vote débute par les Equites. Les plus fortunés le soutiennent massivement, alors que es chevaliers, ami du Tribun Droneos, ne le suivent pas. Néanmoins, in fine, c'est près de 70% des chevaliers qui le suivent. La popularité très élevée du Censeur et sa clientèle nombreuse renforcent son aura. Les autres classes votent ensuite. Comme celles-ci accompagnent le mouvement des chevaliers, le Censeur est finalement rapidement et facilement élu. La lutte pour le consulat était serrée étant donné que 4 candidats s'y présentaient. Le premier présenté par le Sénat est l'actuel Préteur Lucius BADINUS Agricola. Sa popularité, les soutiens importants de sénateurs et magistrats, sa campagne intelligente mais coûteuse lui permettent d'émerger avant d'atteindre les dernières centuries qui ne doivent donc pas prendre part au vote. Il est donc élu. Le second candidat présenté par le sénat est le sénateur Lucius FLAMINIUS. Vétéran des campagnes, celui-ci a fait une campagne importante également. Avec une dépense importante, il a pu mobiliser de nombreux soutiens. Les soutiens sénatoriaux, sa propre popularité et ses démarches auprès de la population romaine lui permettent finalement, comme pour le préteur Badinus, de ne pas devoir attendre que les dernières centuries se prononcent pour savoir s'il est élu. Etant donné que le quorum de 2 consuls est rempli (et que c'est l'année du Lucius), le Censeur ne présente pas les candidatures de Publius CORNELIUS Scipio et de Cnaeus SERGIUS Ahenobarbus, ce qui crée quelques remous car nombre de centuries avait réserver leur vote pour le vainqueur des barbares, rapidement la rumeur se repends que le Sénat a eu peur que sa victoire militaire lui assure une victoire politique et l'a sanctionné.


L'élection à la Prêture ne laisse que peu de surprises attendu qu'il n'y a que deux candidats pour deux magistratures. C'est le sénateur Caius Julii qui est présenté en premier, sa popularité, une campagne efficace et l'absence d'opposition lui assure une élection rapide. Il n'est est pas de même pour le second candidat Claudius Lucius, une campagne discrète et, un peu molle au dire de certains, un manque de popularité malgré plusieurs soutiens, font que le vote prends un long moment, c'est un défilé sans fin de centuries, jusqu'aux derniers classe censitaire. il reste moins d'une dizaine de centuries a voter lorsqu'enfin le candidat obtient suffisamment de votes pour assurer sa future magistrature. Claudius Lucius est donc finalement élu mais de justesse. L'élection à l'Edilité intéresse bien plus les romains car là aussi quatre candidats sont présentés et les pronostiques sont les plus variés. Le premier candidat présenté est le Questeur Lafrenius Clarus, son discours sécuritaire, malgré une campagne plus discrète, a su séduire autant les premières classes censitaires que les autres mais le soutien du Tribun Droneos semble avoir effrayé un certains nombre d'Equites et de clients de Sénateurs, il faut donc attendre les votes des dernières classes pour voir le candidat Lafrenius élu. Le deuxième candidat est le sénateur Carmanovius, récemment revenu à Rome, sa gens garde une excellent popularité et a su faire une campagne efficace, mais le manque de soutien des grands noms du sénat oblige là encore a attendre les dernières centuries pour obtenir un résultat favorable et l'élection du candidat à l'Edilité. Le quorum étant atteint, là encore le Censeur Vanstenus ne présente pas les deux derniers candidats, le sénateur Petibonus et l'édile Crassinus qui paye son manque de visibilité au Sénat et une faible campagne. Les candidats à la dernière magistrature, la questure, sont présentés aux comices. Le premier a passer est le Sénateur Anterus, n'ayant pas rencontré d'opposant lors de sa campagne et soutenu par le Pontife Petronius, le sénateur est rapidement élu par les premières classes censitaires à la Questure. Le deuxième et dernier candidat à la questure cette année est le Flamine de Neptune Vipsanius, il est donc naturellement élu et ce avec une certaine unanimité là aussi.


Alors que le soir tombe et que le froid saisie jusqu'aux os, arrivent enfin l'élection qui cristallise plusieurs années de frustrations et une année de coup de force politique. Les Tribuns actuels sont donc présenté au vote pour leur propre successions. C'est le Tribun Droneos qui ouvrent le bal, bénéficiant d'une grande popularité et d'un bon soutien à l'ordre équestre, il obtient un bon score sur les centuries d'équites mais qui rapidement stagne du fait de la crainte des conflits sociaux violent par une grande partie des classes sociales aisés, il faut attendre les dernières classes sociales pour voir un raz de marée en la faveur du très critiqué tribun Droneos qui est donc réelu pour un Tribunat supplémentaire. Le Tribun Salvius se présente ensuite, il n'obtient pas le même succès au sortir des premières centuries, boudé par les Populares et les modérés de l'OE et jusqu'au Mercatores de Priscus, il obtient un meilleur score sur les classes aisée mais les votes s'écroule au fur et a mesure que les classes populaires votent. au final et à la surprise d'un certains nombre des romains, le Tribun Salvius est refusé par les Comices. Le dernier candidat est le Sénateur Poussinus, prenant le contrepieds de Droneos, il a par la popularité de sa gens, le temps et l'argent investi et les promesses nombreuses aux Equites, a phagocyté un grand nombre de vote au tribun Salvius, il ne lui faut guère de temps pour obtenir le nombre de centurie nécessaire et les classes les plus populaires ne sont même pas requises pour voté. Le Sénateur Poussinus est donc élu lui aussi.