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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : De la fonction sénatoriale
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De la fonction sénatoriale
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OCTAVIUS CANUS Marcus
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Inscrit le : Lun 04 Avr 2016
Posté le : Ven 30 Sep 2016    

Le Censeur fait réunir le Sénat pour une séance extraordinaire. Son air fermé semble montrer que le sujet est d'importance.

Sénateurs et magistrats de Rome, je n'ai pas l'habitude de me perdre dans les discours et depuis l'enfance, le besoin de clarté a toujours été plus qu'une envie pour moi, si pas un besoin aussi vital que de manger ou de dormir.

Depuis des années, mes prédécesseurs ont autorisés, alors que cela allait à l'encontre du bon sens, des Equites à siéger parmi nous. Certains ont profité d'occuper une magistrature pour rentrer au Sénat et s'y installer, tout en conservant leurs status de membre de l'Ordre Equestre. Profitant de l'établissement de l'album sénatorial, je compte statuer du sort et du statut des membres suivants :

AOSTAE Plébéien Populares OE
CHICHIUS Plébéien Populares OE
COLTUS Plébéien Populares OE
CRASSINIUS Felix Plébéien Populares OE
DRONEOS AHENOBARBUS Iovinus Plébéien Populares OE
JUNIORUS Plébéien Populares OE
LANIUS Aulus Plébéien Populares OE
MITCHAE Plébéien Populares OE
MONTAGUS Albus Sirius Plébéien Populares OE
PEDRUS Aulus Plébéien Populares OE
PIPICUS Plébéien Populares OE
PLINDEPUS Plébéien Populares OE
RODUDIUS Plébéien Populares OE
RUPITUS Plébéien Populares OE
VEROEVUS Plébéien Populares OE
IOUZUS Plébéien Neutre OE
MACEDO Lucius Plébéien Neutre OE
VERRES Aulus Brutus Plébéien Neutre OE
TONYSTARKOS Cronos Plébéien OE
PRISCUS Julius Plébéien Ploutocrate OE
SALVIUS Titus Plébéien Ploutocrate OE
DELCASSUS Plébéien Isolationniste OE

Soit ils se considèrent sénateurs, et je leur retire leur droit d'Equites, soit ils se sentent Equites avant tout et je leur demande donc, de sortir de la curie.

Le laxisme de la Censure a certes duré longtemps, mais il s'arrête maintenant !

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Patricien, Aristocrate, Originaire de Veii (Latium), Propriétaire terrien.
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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Nb de messages : 931
Inscrit le : Dim 25 Aoû 2013
Posté le : Ven 30 Sep 2016    

Le préteur Eugenius se lève.
Censeur, en tant que préteur et chevalier, je t'invite à reconsidérer ta proposition.

La charge de sénateur n'est en rien incompatible avec le statut d'équite.

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
• 49 ans • Arezzo •
• Sénateur : 385 - ... • Flamine de Quirinus : 401 - 404 •
• Membre de Cérès : 373 - ... • Procurateur des sodalités : 390 - 393 • Chevalier : 389 - 400 •
• Tribun de la plèbe : 386, 388 • Questeur : 394 • Édile : 396 • Préteur : 399 - 400 •
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DETRITUS CAMPANUS Julius
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Inscrit le : Jeu 11 Sep 2014
Posté le : Ven 30 Sep 2016    

Se lève

Loin de moi d'approuver sans réserve les propos de notre Censeur, je pense qu'il y a place à une discussion sur le sujet néanmoins.

La lex sur l'OE de 322 mentionne au Tritre III art 7 "Les membres de l’Ordre équestre peuvent s’adonner aux activités mercantiles". Il se trouve que ces même activités mercantiles sont en opposition avec les règles de morale nécessaires pour devenir Sénateur. Voilà un point qui pose problème ...

Néanmoins rien d'autre ne semble incompatible à la lecture brute des textes, entre la fonction honorifique d'Equestre, et la charge de Sénateur.

Le débat n'est donc peut être pas à porter sur le cumul des deux titre, mais plutôt sur le rôle de l'OE. Pour ma part je considère que l'OE n'a pas d'autre rôle que celui de servir dans les campagnes militaires, même si j'entends qu'ensemble les plus grandes fortunes de Rome peuvent influer sur la bonne marche économique de la République.

Plutôt que chercher à évincer les Equites du Sénat, nous pourrions peut être éclaircir et confirmer ce rôle honorifique, pour s'assurer que la politique de Rome ne se déroule qu'en un seul et unique lieu : la Curie.

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Naples 390 à 393 Cérès 392 à ? 394 395 - 396 397 - 401 - 402 398 - 399 - 400 - 403 - 404 - 405

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Detritus Lupus Paulus (289-347) / Detritus Dives Tullius (322-390) / Detritus Campanus Julius (355-?)
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CORNELIUS SCIPIO Publius
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Inscrit le : Mar 17 Avr 2012
Posté le : Ven 30 Sep 2016    

Se tourne vers les sénateurs equites :

Pour trancher ce débat, il nous faudrait d'abord savoir ce qui pousse les sénateurs concernés à vouloir absolument conserver leur statut de chevalier.

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Imperator - Triomphe sur les Insubres en 394.
Victorieux des Lucaniens en 402.
Censeur 404-405, 406-407.
Consul 391, 395, 396, 397, 400, 401, 402, 408.
Préteur 386, 387, 388.
Édile 382, 383, 384.
Questeur 380, 381.
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VOLAGINIUS DOMITIANUS Caius
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Inscrit le : Mar 02 Fév 2016
Posté le : Ven 30 Sep 2016    

Se lève

J'estime que les normes sénatoriales sont supérieures à celles de l'ordre équestre.Le Sénat ayant un rôle supérieur à celui de l'Ordre équestre.

Je pense donc qu'il faut régulariser cette situation,mais en conservant le rôle de l'ordre équestre.L'interdiction des activités mercantiles pour les sénateurs s'opposent à celle de l'ordre équestre.Le sénateur equites devra respecter d'abord les lois du Sénat dont il est membre et après respecter les lois de l'ordre équestre

S'adressant au prêteur Eugenius


J'approuve ton propos.Ces charges ne sont pas incompatibles,mais les normes de certaines sont supérieures,du Sénat.

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Tribun de la plèbe:400-401-404-405

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Sénateur populares


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LAFRENIUS CLARUS Lucius
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Nb de messages : 1092
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Posté le : Sam 01 Oct 2016    

Ajoute aux propos du sénateur Volagius..


Oui. Inutil de "trancher" sur lors sort.
Un simple ajustement est necessaire.

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Questeur 388, 389 Edile 390, 391 Préteur 392 . Légat 401, 402, (légion Bruttia, Bruttium) Gouverneur 405 (provinces du nord et vénétie)
Consul 406


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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Inscrit le : Ven 12 Aoû 2016
Posté le : Sam 01 Oct 2016    

Le sénateur Valerius Publicola, s'avançant de la foule des sénateurs restés debout, prend la parole avec gravité.


Les notables par les traditions et l'hérédité en plus de leurs autres qualités c'est-à-dire les patriciens, et les notables par leurs capacités intellectuelles et financières en plus de leurs autres talents c'est-à-dire les sénateurs plébéiens, sont présents au Sénat comme représentants de l'élite de Rome.
Méfions nous de perdre ou de décourager des membres de cette élite nécessaire à la Patrie sans une analyse à la fois juste et complète.


J'aimerais apporter quelques points de réflexion à cette analyse.

Après un silence et un regard circulaire sur la foule des sénateurs, le sénateur enchaîne

Les chevaliers, au contraire des sénateurs, ne disposent pas toujours d'une assise foncière pour assurer leur fortune et le cens...

Concernant la fortune d'un sénateur, l'activité mercantile est interdite. L'étendue de "l'activité mercantile" indique qui doit être exclu, qui doit être intégré. Ainsi, le chef d'un atelier qui travaillerait également de ses mains est exclu, de même pour celui qui vend des produits artisanaux. L'activité mercantile, devrais-je dire manuelle ?, est impossible car elle contribue à la dépendance d'hommes qui doivent être indépendants financièrement pour assurer la liberté et l'incorruptibilité des plus hautes magistratures.


Par contre : le commerce des produits de l'agriculture est autorisé, de même pour les activités financières : sinon toutes transactions entre nous et avec le reste des Romains que ce soit vente de terres ou autres seraient impossibles.

Il convient donc de séparer pour les chevaliers en question les activités mercantiles des activités agricoles et financières, puis de voir s'ils peuvent réunir les conditions du cens de manière pérenne en se privant des activités de productions et de commerce de ces produits...

Cependant, qu'en est-il par exemple pour un Chronos Tonystarkos ? En effet il ne fabrique pas de ses mains un navire, mais le fait fabriquer de la manière la plus noble qui soit, par des ordres aux autres et cette intelligence venue de la déesse Minerve. Il ne se souille pas par une activité servile, mais rend service à la Patrie en concevant des meilleurs navires capables de mieux supporter les tempêtes, sauvant ainsi des vies, mais aussi nous permettant de rivaliser contre des navires de guerres ennemis. Faut-il l'exclure du sénat pour cause de services rendus à la Patrie ? Pour sauver des vies de la noyade et des naufrages ? Faut il l'intégrer en renonçant à sauver ces vies et à rendre plus forte Rome durant les batailles maritimes ?

Adressant un regard bienveillant au sénateur incriminé puis à plusieurs autres connus pour leur mérite, il se retire ensuite humblement dans a foule des sénateurs de faible rang.

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Gens Valerii Publicolae

Naissance en 369 Historien de Rome

Rang et tendanceSénateur patricien Faction des Modérés

Cursus honorum Flamine de Vesta (400 - ) Questeur : 401 Edile : 402, 403, 404
Préteur : 406, 408
Consul (409)

Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.

SALLUSTE, Cat, I
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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Autorisation : Membre
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Posté le : Sam 01 Oct 2016    

Au fur et à mesure des interventions, le préteur fronce ses sourcils. Visiblement, même les interventions de sénateurs qui lui sont « proches » ne lui conviennent pas.
Je voulais discuter en douceur, mais nous y voilà !

Visiblement, le sénat n’a pas de grandes choses à faire. C’est peut-être pour ça qu’il préfère créer un problème là où il n’y en a pas. La double étiquette sénateur/chevalier, voilà une question qui est cruciale pour la République !

Ce point est capital en comparaison :
    - des explications sur la situation maritime par le navarque Fabius ;
    - de la nomination d’un second navarque pour remplacer celui qui a disparu de nos cartes ;
    - de notre politique étrangère pour les 5 prochaines années ;
    - des rapports de nos différentes provinces;
    - et d’autres points comme notre politique économique car on ne discute pas de ça à l’hôtel des équites…

Il se tourne vers le consul Detritus.
Il y a près de 5 ans, tu prétendais que l’Ordre Équestre n’avait pas de pouvoir. Que c’est-il passé depuis ? On a donné à l’Ordre Équestre le pouvoir de faire des lois ? Ou d’être le premier filtre qui choisi les candidats qui peuvent prétendre aux magistratures ? Mais non, c’est toujours des prérogatives du sénat. La politique de Rome ne se déroule qu’en un unique lieu, la curie.

Il s’adresse au sénat tout entier.
Non, sénateurs, les chevaliers de l’Ordre Équestre ne se rendent pas chaque samedi de pleine lune dans des galeries souterraines de Rome pour comploter contre le sénat. Les plus vieux des chevaliers n’ont rien à voir avec le retard de la cloaca maxima.

L’interdiction morale des sénateurs d’avoir des activités mercantiles… Elle me fait bien rire cette phrase… Je vends mes récoltes, je ne les vends pas, je joue sur les prix… Et ça encore, ce n’est rien par rapport à ce que font d’autres…

Il se tourne vers le consul Scipio.
Mais c’est peut-être pour la même raison que ce qui poussent certains sénateurs à être à la fois sénateur, voir magistrat et flamine. C’est un honneur.

Comme la tradition, (je sais que ce terme est très cher à ceux qui veulent absolument faire sortir les plébéiens du sénat) que d’accorder à un censeur sortant la médaille de l’ordre de Cincinnatus.

Il se tourne vers le consulaire Macedo.
Ah mais, j’ai compris pourquoi il ne te l’accorde pas consulaire… Ce n’est pas parce que tu es plébéien, c’est parce que c’est un ordre… Tu t’imagine te retrouver dans une organisation avec feu le navarque et tribun Carneus. Vous pourriez déstabiliser le sénat ! Oui, je sais que l’honorable Carneus est mort, mais Iovinus Droneos Ahenobarbus aussi et pourtant il est dans la liste. S’il ne se réveille pas rapidement, il risque d’être exclu du sénat.

Ah mais, c’est le bon sens du nouveau censeur. Je ne juge pas. Un peu étonnant, mais il est censeur. Il peut faire ce qu’il veut.

Il s’adresse au sénat tout entier.
Comme par exemple inscrire l’ancien tribun Aulus Lanius à l’album sénatorial, lui posé la question s’il choisi d’être sénateur ou rien et sans attendre sa réponse de l’exclure à nouveau. Oui… Le tribun Lanius n’était qu’un petit boucher de quartier qui s’était fait payé deux campagnes pour le tribunat par le consulaire Vanstenus. Lorsqu’il est devenu tribun à la deuxième élection, il n’a pas écouté les ordres du consulaire et celui-ci a arrêté de lui payer les campagnes électorales. Et puis, c’était un rustre et un idiot. Donc plus tard, le censeur de l’époque le consulaire Petronius l’a rayé de l’album sénatorial.

Ah pardon, je parle un peu trop. Pardonnez-moi mes manières rustres et provinciales. Je ne suis après tout qu’un plébéien d’Arezzo qui vit à Suburre… Je n’ai pas hérité de manières et des capacités intellectuels des amis de Romulus…

Mais j’ai presque fini de vous convaincre. Et si vous n’êtes pas convaincus, je vous laisserais statuer sur les chevaliers et même sur les moustachus et les toges prêts des côtes.

Laissant un instant sa colère descendre un peu, il respire à grandes bouffées. La colère, le rythme soutenu l’ont fatigué. Ne voulant pas perdre la parole, il reprend avant de s’être totalement calmé.
Oui, je suis sénateur, préteur et chevalier…

Dans ma vie, j’ai tout connu. J’ai bien plus vécu que vous tous. C’est peut-être pour ça je parle avec des chevaliers et des sénateurs, avec des miséreux et avec l’élite, avec des provinciaux et avec des Romains. Je ne divise pas la République comme vous le faites…

Dans chacune des activités à laquelle je participe, je le fais et je l’ai fais pour la République. Je suis fier de mon parcours et de ce que je suis. C’est pour moi un honneur d’être chevalier, comme celui d’être membre de la sodalité de Cérès ou d’être romain. J’honore ceux qui m’honorent.

Aujourd’hui, je me sens insulté par ce sénat. Étant donné que vous avez insulté ma loyauté de sénateur et celle de tous les autres sénateurs plébéiens, je ne reviendrais pas à la curie avant de voir ce projet être à tout jamais retirer et avant d’avoir des excuses publiques.

Le préteur regarde les autres sénateurs plébéiens, il se retourne et quitte la salle avec un regard des plus déterminés !

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
• 49 ans • Arezzo •
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DETRITUS CAMPANUS Julius
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Posté le : Sam 01 Oct 2016    

Va pour répondre au Préteur, mais ce dernier quitte la salle avant que le Consul ait le temps de répondre. Puis, soupire lentement en jetant un œil maussade au Censeur.

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LAFRENIUS CLARUS Lucius
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Posté le : Dim 02 Oct 2016    

Ecoute avec grande attentions les propos d'EUgenius, puis le regarde; embe^té, s'en aller.

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FUGITIVUS PERTINAX Septime
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Posté le : Dim 02 Oct 2016    

/ Hausse les épaules, puis prend la parole./

- Hé bien le préteur est parti, mais il n'est pas le seul à pouvoir s'exprimer.
Là où je peux le rejoindre dans ses propos, c'est en ce qui concerne l'ordre de priorité de ce débat, et surtout son opportunité en ce moment.

Là ou je m'oppose à lui c'est que pour débattre il ne suffit pas de poser ses idées ou de les opposer à celles des autres et de partir ensuite, en proférant qu'on n'y reviendra plus.

L'art de débattre est un combat, et pour ma part je ne peux que louer que les intentions soient claires dès le début. Je pourrais apporter ma pensée par petites touches, pour tester mon adversaire avant de lui asséner un grand coup, le faire venir à moi, le forcer à m'attaquer avant soit de le désarmer soit de contre-attaquer, tourner autour de lui pour le sonder ou l'agacer, soit, mais fuir le combat??

Le préteur Eugenius n'est pas le seul à être concerné par cette proposition du censeur, et il n'est certainement pas le seul à se sentir atteint dans son honneur. Pourtant, nous pouvons prêter le mérite au censeur de porter son intention devant nous plutôt que d'agir dans le secret de sa fonction.

Je crois fortement qu'il appartient au sénat de débattre des questions au sein de la curie, et qu'il nous appartient à nous, sénateurs nés patriciens ou plébéiens de défendre nos idées, idéaux, appartenances, avec force et conviction. Peu m'importe qu'il soit houleux, tant mieux même: autant épuiser nos différents ici plutôt que de les porter en dehors, en agitant l'humeur des rues.

Par contre il nous revient d'être au clair sur notre sujet: ainsi le reproche est fait ici à certains sénateurs d'appartenir à l'Ordre Equestre; mais nul grief n'est fait concernant la naissance des dits sénateurs. C'est la loi Carmanovius datée de 320 qui acte l'entrée des plébéiens au sénat et qui fixe les modalités d'accession à la fonction sénatoriale.

Force doit rester à la loi il me semble, car la loi, même si elle est dure, est l'instance à laquelle nous devons nous référer sous peine d'agir en barbare.

/ Septime fait signe à son secrétaire qui, après avoir écouté des consignes file tel un Mercure ailé./

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Consul suffect
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FUGITIVUS PERTINAX Septime
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/ Essoufflé et tout rouge d'avoir couru le secrétaire revient et donne à l'édile une tablette de cire annotée. Septime entreprend de lire la loi de manière à ce que chacun s'en imprègne./

- Pères conscrits, voici ce que dit la loi Carmanovius:

"Loi sur l'admission au sénat des plébéiens, adoptée en l'an 320 après la fondation de Rome, sous l'égide des consuls Valerius Quintus et Tullius Antonius Grollius, sur proposition de l'Édile Lucius Sabinus Carmanovius, est applicable à partir de sa promulgation selon les clauses qu'elle fixe.

Préambule: Suite à la grave crise intérieure traversée par Rome, le Sénat prend conscience du désir légitime de la Plèbe à un plus juste accès aux organes décisionnels, et pour faciliter cet accès, prend les mesures suivantes:

Article I: Tout Citoyen possédant un Cens supérieur ou égal à celui fixé par la Loi pour accéder au Sénat, une Virtus sans faille et étant en totale conformité avec la Justice pourra présenter sa candidature au Sénat de Rome auprès du Censeur.

Article II: Le Censeur met à jour l'album sénatorial, rayant le nom des membres indignes du Sénat et compensant ces pertes en ajoutant celui des candidats qu'il a jugé digne de servir Rome.

Article III: Tout ancien magistrat est automatiquement ajouté à l'album Sénatorial.

Article IV: Nulle distinction ne saurait être faite en Sénateur Patricien et Plébéiens. Ils sont totalement égaux en droits, en devoirs et en attributs.

S.P.Q.R."

Cette loi n'a pas été abrogée, et elle nous donne donc un certain nombre de pistes.

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Consul suffect
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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Posté le : Dim 02 Oct 2016    

Brisant le silence provoqué par le départ du tribun, haussant la voix.

"Le souci de rigueur dans le critère juridique d'appartenance au Sénat est-il devenu l'occasion de régler des comptes entre l'ordre Equestre et l'ordre sénatorial ?


D'une voix forte

Pères de la Patrie, les groupes sociaux de Rome sont-ils dans l'opposition plus que dans l'harmonie ? Oui, alors que les enragés contiennent avec peine leur colère après l'assassinat de Droneos Ahenobarbus Iovinus, voici que cette démarche correspondant à la fonction de Censeur aboutit à opposer chevaliers et sénateurs par le retrait du tribun de la plèbe ! La colère de tous contre tous ne peut être que l'occasion de divisions et de tourments !


D'une voix plus douce mais appuyée pour plusieurs expressions

Sortons de cette affaire par le haut pour rétablir la concorde dans Rome, donnons l'exemple dans ce Sénat de ce que nous voulons dans les quartiers de Rome : établissons des critères tellement justes et compréhensibles face à cette demande du Censeur que même les ennemis de cette concorde seront obligés de reconnaître la qualité des mesures prises.



Pour cela, distinguons la lettre de la loi et son esprit. La lettre peut exclure, l'esprit peut intégrer. En effet, l'organisation de Rome - comme un organisme fait de chair et de sang - a besoin de tous ses membres pour fonctionner en harmonie. Bien sur la hiérarchie existe pour assurer l'efficacité de ce corps. Nul organe ne peut choisir de se dissocier du reste du corps sans être amené à mourir : qu'il en soit de la tête formée par les membres de cette Curie ou des autres parties du corps représentant le reste du corps social.
La concorde est nécessaire à la vie de Rome. La hiérarchie à l'efficacité de son fonctionnement. La justice est ce qui permet de faire le lien et la force entre les différents organes du corps social fonctionnant ensemble dans un rapport hiérarchique.
De cette image gardons l'idée de ce triple état de concorde, justice et hiérarchie pour Rome présent dans l'esprit des lois de Rome...


Ouvrant ses bras pour s'adresser à tous le Sénat

Que cette triple exigence nous guide dans nos discussions : concorde par une mesure apaisante ;

se tournant vers les membres de l'ordre équestre cités par le Censeur

justice en établissant des principes d'application acceptables par tous car conformes aux principes et à l'esprit de la loi ;

se tournant vers le Censeur

hiérarchie car donnant une vision claire de la composition du Sénat comme demandée par le Censeur.


Enchaînant

Les discussions précédentes, visant à une clarté juridique, ont été à tort ressenties comme humiliantes au point que le tribun de la plèbe exige des excuses.

Mais son départ ne nous prive pas de la voix des plébéiens car de nombreux sénateurs ici présents peuvent donner leurs avis, formuler avec les autres sénateurs les lois car ensemble nous sommes le Sénat de Rome."

Martelant le terme :

"Ensemble."


Premier point :

une mesure de concorde : le Censeur a indiqué laisser le choix au sénateurs cité de rester à la Curie : il ne s'agit en aucun d'une exclusion infamante ou d'une attaque sur leur origine, mais cela doit être considéré comme une progression comme l'est l'avancée dans le Cursus Honorum. La reconnaissance de cette intégration dans l'ordre sénatorial n'est pas plus infamante pour les plébéiens que pour les patriciens, c'est la consécration d'un parcours honorable et en tant que tel il doit être indiqué comme un honneur.

Une mesure de justice : c'est à partir des lois que nous devons agir. Lois reconnues par tous car votées et approuvées par le peuple de Rome avant cette séance. Apportons et examinons ces lois pour montrer qu'aucune manœuvre politique n'est derrière la demande du Censeur qui agit conformément au mandat qui lui a été confié.


Une mesure conforme à la clarté dans la lecture de la hiérarchie politique : de même qu'en tant que jeune sénateur pedarii je suis débout derrière les sénateurs ayant exercé des magistratures leur donnant droit à la chaise curule, de même la hiérarchie marque clairement où on est situé : un fantassin n'est pas un cavalier, un décurion un général. Fixons de manière précise la place de chacun, sans ambiguïté sur l'appartenance.

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Gens Valerii Publicolae

Naissance en 369 Historien de Rome

Rang et tendanceSénateur patricien Faction des Modérés

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Préteur : 406, 408
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Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.

SALLUSTE, Cat, I
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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Inscrit le : Ven 12 Aoû 2016
Posté le : Dim 02 Oct 2016    

HJ désolé les posts se sont croisés et donc le mien est décalé par rapport à celui de Septime Fugitivus Pertinax

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Gens Valerii Publicolae

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Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.

SALLUSTE, Cat, I
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FUGITIVUS PERTINAX Septime
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Inscrit le : Dim 11 Mar 2012
Posté le : Dim 02 Oct 2016    

/ S'adressant au sénateur Publicola./

- Tu parles juste sénateur, il faut clarifier. Ainsi donc c'est le préteur Eugenius qui se sentant offusqué est parti en demandant des excuses, alors que le tribun de la plèbe siège encore parmi nous!

/ Il désigne le tribun Volaginius Domintianus./

- Sénateur voici le tribun élu de cette année.

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Consul suffect
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