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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Harangue d’Eugenius à la préture de l’an 400
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Harangue d’Eugenius à la préture de l’an 400
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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Posté le : Ven 16 Sep 2016    

Des crieurs et des esclaves des Eugenius propagent dans la ville et ses environs la nouvelle d'une harangue du candidat à la préture, le sénateur Eugenius.

À ceux qui demandent si le sénateur Eugenius va distribuer de l'argent comme le consul Detritus, les esclaves répondent :

Non. Le préteur Eugenius n'a pas plusieurs millions d'as. Mais l'harangue qu'il donnera, vaudra le détour.

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
• 49 ans • Arezzo •
• Sénateur : 385 - ... • Flamine de Quirinus : 401 - 404 •
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VOLAGINIUS DOMITIANUS Caius
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Posté le : Ven 16 Sep 2016    

Le sénateur Volaginius arrive avec ses clients et ses esclaves,qui sont venus avec des tablettes et de quoi écrire pour noter et retenir ce qui sera intéressant

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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Posté le : Ven 16 Sep 2016    

Le sénateur Primus Valerius Publicola ainsi que plusieurs de ses serviteurs assistent avec curiosité à la harangue.

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Gens Valerii Publicolae

Naissance en 369 Historien de Rome

Rang et tendanceSénateur patricien Faction des Modérés

Cursus honorum Flamine de Vesta (400 - ) Questeur : 401 Edile : 402, 403, 404
Préteur : 406, 408
Consul (409)

Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.

SALLUSTE, Cat, I
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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Posté le : Sam 17 Sep 2016    

Eugenius arrive sur le forum. Il est accompagné par ses licteurs, ses clients et certains de ses soutiens à l’Ordre Équestre et au sein des sodalités. C’est accompagné de deux esclaves et de ses licteurs, qu’il monte sur l’estrade par l’escalier du côté du forum. Les clients et les soutiens du préteur ferment l’accès à l’estrade du côté des deux escaliers au cas où certains souhaiteraient monter.

Eugenius regarde la foule, qui est venue l’écouter. Après avoir pris une profonde respiration, il commence son discours.

Citoyen de la République !

Dans les jours à venir, tu seras tous appeler à accomplir l’un de tes devoirs, celui d’élire les magistrats la République.

Bon nombre de sénateurs se sont présentés au poste de questeurs, d’édiles, de préteurs, de consuls, de censeur et de tribuns. Moi-même, je suis, cette année, candidat à la préture. Et en tant que préteur, je dois te parler de justice.

Il s’approche du bord des rostres. Il marque une courte pause.
Je souhaite te parler de Marcus Cornelius Lanatus. Il a été le tribun de la plèbe de cette année et il est candidat à sa réélection pour l’année qui arrive.

Si je dis qu’il a été LE tribun, c’est parce que son co-tribun, Publius Catilinius, s’est comporté comme son instrument, comme sa chose. Le tribun Lanatus lui disait de parler, il se parlait. Le tribun Lanatus lui disait de se taire, il se taisait. Celui qui a reçu la confiance de la plèbe à deux reprise, le sénateur Catilinius obéissait au doigt et à l’oeil du tribun Lanatus qui en était à un tribunat.

C’est à se demander si durant son premier tribunat, il a été le tribun de la plèbe ou celui de Lanatus.

Avec un homme de paille comme co-magistrat, le tribun Lanatus n’a eu pas d’opposition. Il n’a pas eu de limite lorsqu’il a demandé à la questure 2’751’000 as pour l'aide à la plèbe et 498’000 as pour l'as des veuves… De quoi les faire vivre durant deux saisons. Et pour le reste de l’année ? « La faim les motivera à travailler ? »

Il marque une pause pour laisser à chacun le temps de réfléchir à cette phrase.
Citoyen de la République, as-tu bien compris le danger que peut représenter ce genre de phrase ? As-tu bien saisi que ce phrase pouvait ébranler toute la République ?

Car non, ce genre de phrase ne met pas en danger uniquement les citoyens de la dernière classe, écrasée sous la faim, c’est les premières classes sont aussi menacées par ce genre de phrases !

Pour que vous compreniez bien tout le danger, je dois vous parler de mon passé. Un passé que peu à Rome connaissent…

La tristesse envahit le sénateur. Elle se voit sur son visage, elle s’entend dans sa voix.
Il y a 30 ans, la République a été le théâtre d’une guerre civile. Les provinces du nord, les provinces étrusques, d’où je viens, étaient frappées par la famine. À Rome, il n’y avait pas d’intervention de la part de l’édilité. Nous n’avions plus de blé en Éturie alors que les greniers de la République en étaient remplis.

Alors il s’est produit ce qui ne devait pas se produire. Certains en Éturie ont cessé de penser avec la tête. Ils ont pensé avec leur ventre et le ventre, qui n’est pas fait pour réfléchir, réfléchit mal. Sous l’impulsion de certains, l’Éturie s’est soulevée. Rome a envoyé des hommes dans le but de « calmer la situation ». Le soulèvement s’est alors amplifié et nous avons eu une guerre qui a duré 3 ans…

Au début de la guerre, j’avais 14 ans. J’avais un père, une mère, 3 frères et 2 soeurs. J’avais aussi une femme, enceinte deux jumeaux, deux fils… Et… À la fin de la guerre, je n’avais plus de famille…

Alors que le préteur continue son discours, les deux esclaves s’approchent de lui et commencent le déshabiller. Le long tissu de 6 mètres [HJ : Désolé, je n’ai pas trouvé le nom exacte…] est enlevé.
Ils sont tous morts. Moi, j’ai survécu… Enfin, c’est mon corps qui a survécu. Des rebelles étaient venus dans mon village et l’ont attaqué. Nous nous sommes mis à combattre les rebelles, mais nous avons perdu. Pas assez nombreux, pas assez d’amis. Ils se sont pris à nous.

Les 6 mètres de tissus n’étant plus sur le corps du préteur, celui-ci s’arrête de parler. Puis, Eugenius ôte la partie supérieure de sa tunique (deux pièces). Des cicatrices sur tout le corps sont visibles. Son dos a gardé les marques qu’ont laissé de violents coups de fouet. Sur le ventre, il y a une lettre marqué au fer rouge. C’est un « T » pour « traitre ».
Durant plusieurs jours, j’ai reçu des coups de fouets de la part des rebelles et cette marque… Ce « T » marqué au fer rouge est le « T » pour « traître ». Puisque mon ventre ne réfléchissait pas comme ils le voulaient…

Après que tout le monde ait vu ses cicatrices, Eugenius remet sa tunique. Le long tissu restera dans les bras des esclaves.
Voilà où m’a mené l’incompétence des édiles Caius Aetius Mamercus et Licinius Lucullus Lucius. Et le tribun Marcus Cornelius Lanatus est de la même trempe. Alors que les questeurs répètent partout que les caisses sont pleines. Le tribun préfère économiser des as pour pousser les citoyens les plus pauvre à « faire des efforts ».

Le tribun Lanatus met en danger l’équilibre de la République ! Car la République tient sur un équilibre. C’est pour cela que nous avons deux consuls, deux tribuns, deux préteurs et deux édiles. L’armée, le peuple et la justice sont des piliers importants pour notre République ! Et à Rome, plus que partout ailleurs, l’équilibre est fragile. À Rome, plus que partout ailleurs, il faut maintenir l’équilibre. Rome étant le coeur de la République, c’est ici que le tension est la plus forte et que son équilibre est le plus fragile. Nous ne devons pas permettre de perdre cet équilibre.

Le tribun Lanatus n’a rien à faire de l’équilibre de Rome. Il veut écraser les plus démunis des Romains comme il a écrasé son co-tribun.

Citoyen de la République, riche ou pauvre, dans quelques jours, tu éliras les magistrats de la République, tu devra choisir des magistrats qui veilleront à maintenir l’équilibre qui nous fait tous tenir. Et cet équilibre est fragilisé par le tribun Lanatus.

En tant que préteur de la République, j’aurai pu porté plainte contre le tribunat 399 pour mise en danger des intérêts de la plèbe et de la République. Mais je n’ai pas voulu utiliser ma magistrature. Les grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités.

En tant que préteur, j’ai la responsabilité d’assurer la justice pour chacun de vous. Et durant mon mandat, j’ai appliqué la justice sans considération de ta classe ou de ton rang. En temps d’élection, c’est toi, citoyen de la République, qui juge les magistrats. Comme tu jugeras mon action de magistrat, tu devras juger celui du tribunat.

Le tribunat 399 est responsable des émeutes qu’on avons eu à Rome, il y a quelques jours. Et en tant que préteur, j’en appelle à la sagesse de ton jugement.

Si tu réélis le tribun Lanatus, tu lui offre une nouvelle année d’immunité, tu lui offres une nouvelle occasion de mettre en danger la République et ta famille.

Si tu me fais confiance et que tu votes en faveur des autres candidats, les sénateurs Volaginius et Langelus, alors tu permettras à la République de demander justice.

Je profites de cette tribune pour saluer le geste du sénateur Lafrenius. Celui-ci, bien qu’assurée d’une victoire à l’élection, s’est retiré de la course au tribunat pour permettre ne pas diviser les voix du courant républicain.

Quant à moi, je suis candidat au poste de préteur et je me présente à toi. J’ai été tribun, j’ai été procurateur, questeur et édile. Durant mon parcours, j’ai toujours veillé à défendre les intérêts de la République et de ses citoyens.

J’ai toujours milité pour la justice, pour la cohésion, la concorde.

Mon discours n’ayant que trop duré. Je ne finirais que par trois mots.

Vive la République !

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Posté le : Sam 17 Sep 2016    

Le sénateur blanchit au fur et à mesure de ce discours.

"Il insulte la plèbe en l'assimilant à des meurtriers, il insulte la plèbe et bien d'autres !"
"Pourquoi, si la situation est aussi grave qu'il l'annonce en parlant de guerre et de torture, n'a-t-il pas accompli son devoir en portant plainte ? Lâcheté ou incompétence ? Tout simplement car son accusation est vide de sens ! Car il se contente d'assimiler des magistrats de Rome inattaquables selon le droit et la morale à des criminels brûlant les chairs et révoltés contre Rome ! ! Rien n'est fondé contre Cornelius Lanatus et son collègue, la situation est dramatisée comme le ferait un acteur de mauvaise comédie, mais ce n'est pour le reste qu'un discours fondé sur la calomnie et la jalousie.

Que nous sommes loin d'un discours d'un noble consul comme Détritus qui réconcilie le peuple, apporte des solutions et renforce la fierté d'être Romain ! Là, ce n'est qu'insultes pour se grandir et se porter au pouvoir.

Je me jure de ne jamais devenir ainsi. Plutôt abandonner la politique !"

Valerius Publicola quitta suivi de ses serviteurs la place, contenant sa tristesse et sa déception.

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SALLUSTE, Cat, I
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JUNIUS CAMILLUS Caius
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Posté le : Dim 18 Sep 2016    

/ Deux silhouette se trouvent devant les rostres au milieu de la foule venue assisté au discours du Préteur. L'homme s'est suffisamment élevé pour qu'ils viennent y assister. La première silhouette est en fait un homme plutôt lourdeau et trapu , chauve , d'un âge bien mûr/

- Hmmm , intéressant tout ça. Il faudra en parler au maître... tu aperçois des sénateurs , Flavus ?

/ L'autre silhouette est celle d'un jeune homme à la chevelure blonde est bouclée , plus tout à fait enfant , mais pas encore un homme fait. Il est encore bénie de la jeunesse. Toujours un sourire narquois au lèvres /

- Euh... hein ? euh j'sais pas vraiment , mais j'ai plutôt aperçu quelques jolies servantes la-bas héhé
- Mais à quoi peut tu donc être utile au Maître , tonne le premier alors que le discours continue. Depuis la mort du vieux maître tu prends trop de liberté ! On doit repérer quel sont les sénateurs qui se sont déplacé et décrire leur réaction aux maîtres ! Et comment je fais moi pour retranscrire le discours au maître si tu ne m'aide pas ! Par Minerve pourquoi m'a t-on fichu avec cette chèvre en rut...

/ A coté un petit groupe de citoyens , écoutant attentivement le Préteur, réprimandent les deux esclaves. Ceux ci s'éloignent quelques peu de ce groupe , bon gré malgré , pour se retrouver une autre place /

- Tu entends ça Flavus , celui ci vient d'Etrurie , reprends un peu plus tard le lourdeau. Je me rappel... il y a même eu un Consul qui avait failli se faire étriper là-bas... une autre époque Flavus.. Flavus ?... Flavus ! Reviens ici !

/ Après avoir été obligé de changer de place à cause d'un autre groupe d'auditeur /

- Hmm il semble en vouloir à un certain nombre de personnes. Oh... ces horribles cicatrices bon sang. Il a vécu. Ca donne de la valeur à un homme , comme le maître. On peut en dire autant de tous.
- Mouais , m'a juste l'air d'un type qui vient afficher ses cicatrices sur les rostres pour se faire mousser.
- Tu parles d'un Préteur idiot , tu n'as pas idée de l'importance de cette homme sombre imbécile ! Bon sang , qu'Apollon lui scelle la bouche , se plaint le lourdeau. Bon on observe les réactions et on y va ! J'en peu plus de toi.

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Lucius Junius Camillus - IIIème du nom

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LAFRENIUS CLARUS Lucius
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Posté le : Dim 18 Sep 2016    

Le sénateur Lafrenius est venu seul, des le début de l'harangue.

Il se mit en plein millieu de la foule. Parmis la plèbe toute venante.



A la fin du discours il entend s'élever de nombreuses voix mais une personne prend la parole, le sénateur Valerius.

Lafrenius parle d'une voix puissante...


Et bien alors.. c'est ça la réponse des nobles mignons du grand Detritus !?
"Tous ceci n'est qu'une assimilation.. un amalgame entre les magistrats de Rome inattaquables selon LE DROIT ET LA MORALE comme vous le dite, et le bas peuple qui n'est rien d'autre qu'un ramassi de criminels ?

Je suis certain que toutes les personne, ici présente ! Tous ces romains ! Vont beaucoup apprendre de tout ça. De votre m'éprise à leurs égards !

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Questeur 388, 389 Edile 390, 391 Préteur 392 . Légat 401, 402, (légion Bruttia, Bruttium) Gouverneur 405 (provinces du nord et vénétie)
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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Posté le : Lun 19 Sep 2016    

Le noble sénateur Lafrénius s'adressait au vide, puisque le sénateur était déjà parti lorsqu'il prit la parole....

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SALLUSTE, Cat, I
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VALERIUS PUBLICOLA Primus
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Posté le : Lun 19 Sep 2016    

Prévenu par l'un de ses amis du discours de Lucius Lafrenius Clarus, le sénateur Primus Valerius Publicola rebroussa chemin jusqu'à la tribune des rostres.

Parlant d'une voix ferme et claire, l'homme à qui s'était adressé en son absence la péroraison fixa le sénateur puis la foule et s'adressa à elle et à lui tout ensemble.



"Noble sénateur Lucius Lafrenius Clarus : que d'invectives, que d'insultes, que de vilénies dans ta bouche. La dignité du peuple romain, de tous ces frères de sang et d'âme qui sont là vaut bien mieux que cela.

Etre homme politique c'est agir avec courage et amour pour la Patrie et tous les habitants de Rome. C'est agir pour son bien, pour l'harmonie entre les citoyens, pour la paix civile et la prospérité de tous ses membres.

Quel est mon vœu ? Voir chaque Romain fier et heureux pour lui-même et pour sa patrie; voir le Romain ne manquer de rien ni pour sa famille ni pour lui-même ; voir le Romain vivre dans la paix, la liberté, la prospérité. Ce vœu te paraît-il devoir être insulté, sénateur Lafrenius Clarus ? Le désir de voir chaque plébéien manger à sa faim te paraît-il méprisable, sénateur lafrénius Clarus ? La volonté de travailler de toutes ses forces pour la paix te paraît-il haïssable, sénateur Lafrénius Clarus ? L'homme que je suis porte ce vœu et travaille à le réaliser, suis-je à mépriser pour ce vœu, sénateur Lafrénius Clarus ?

Noble sénateur, en retour de tes mots, je ne dirais de toi que quelques mots : tu es mon frère car tu es un Romain ! Je ne t'insulterais pas, je n'appellerais pas le peuple à te mépriser, je ne chercherais pas à déformer tes paroles ou à attirer la haine sur toi. Tu es mon frère car tu es un Romain !

Si la guerre survenait, si les ennemis surgissaient aux portes de la ville, désirant le sang et la violence, ne nous dresserions nous pas côte à côte pour défendre cette ville et notre peuple ? Qui de nous serais-le premier blessé, le premier tué à défendre la matrone et son enfant que voici ? Qui de nous tomberait le premier, transpercé par l'arme des Gaulois ou d'un autre barbare, pour défendre ce plébéien, ce vieillard patricien si semblable à notre ancêtre commun Anchise ? Je ne sais pas qui mourrait le premier, mais je sais qu'en Romain nous nous dresserions côte à côte dans la guerre pour défendre notre patrie, car tu es mon frère : un Romain.

Car nous sommes Romains, plébéiens et patriciens, nous devons agir avec dignité.

Je regrette les discours des hommes politiques qui pensent s'élever en abaissant les autres. Je pleure les actes et les pensées qui nous éloignent de notre idéal, de notre Virtus. Voilà le sens de mes propos. Je déplore les hommes qui font des Romains des ennemis là où seule la paix et le bonheur commun devrait être l'objet de leurs luttes.

Sénateur Lafrenius Clarius, tu penses donc que je n'agis qu'en songeant à des intérêts politiques ? En Romain je te réponds : puisque tu suspectes ma façon d'agir et de penser, je te le répète être homme politique c'est agir avec courage et amour pour la Patrie et tous les habitants de Rome. C'est agir pour son bien, pour l'harmonie entre les citoyens, pour la paix civile.

Aussi, pour te démontrer en Romain la force de mes convictions par un acte, je renonce à briguer la questure cette année 400. L'amour de Rome est plus grand que n'importe quel poste politique.

Puisses-tu, sénateur Lafrenius Clarus, réfléchir à mes paroles et à mes actes et agir désormais avec dignité, sans insultes ni mépris, car toi aussi tu es mon frère, car tu es un Romain.

Ecœuré, le sénateur Valerius Publicola va informer les autorités de sa décision de se retirer de l'élection de 400.

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Gens Valerii Publicolae

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VOLAGINIUS DOMITIANUS Caius
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Volaginius après avoir réfléchi et retenu ce qui lui semblait nécessaire applaudit discrètement les sénateurs Lafrenius et Eugenius et prit ses clients de faire de même

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LAFRENIUS CLARUS Lucius
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Lafrenius écoute avec respect celui qui s'adresse à lui puis le vois partir, sans lui réppondre mais se demande à lui même mais à voix haute

A quel moment ai-je bien pu l'insulter !?
Je n'ai fait que constater ! peut être ai-je mal cosntater mais où y'a t'il eu des insultes !?

il se tourne vers les quelques personnes ayant assistés à la scène en espérant une réponse mais rien..

Et en plus il ne me laisse pas la possibilité de lui réppondre...

Il s'en va, quelque peu décontenancé

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MJ Libitinus
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Posté le : Mar 20 Sep 2016    

/Si le discours du preteur Eugenius plut aux citoyens dernières classes, ceux des premières n'ont pas spécialement appréciés, du moins, on moins bien reçu le discours. Certains des riches citoyens sont contents des économies du tribun, qu'importe si les bouseux galèrent pour manger. D'autres encore sont originaires du Sud, alors les soucis des gens du Nord...

/Des applaudissements arrivèrent pour le sénateur Valerius mais si le succès fut là, les applaudissements qui lui étaient destinés se sont vite vu anglouti par ceux destinés au preteur Eugenius.

/Devant l'intervention de Lafrenius, et le retour agressif de Valerius, un cercle se forme autour des deux hommes. Riches et pauvres attendent, avec le sourire, si les deux hommes vont se battre. Certains s'amuser même à traiter Valerius de "mignon de Detritus" pour le pousser.


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AEQUO PULSAT PEDE
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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Posté le : Mar 20 Sep 2016    

Le préteur Eugenius remercie ceux qui applaudissent son discours.
Merci... N'oublie pas de voter. Voter Eugenius, c'est voter pour la République.

Laissez le sénateur Valerius... Il défend son beau-père... Je ne lui en veut pas. Moi, je défendrai la justice.

Rentrons chez nous. Et préparons-nous pour les élections.

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
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MJ Libitinus
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Posté le : Ven 23 Sep 2016    

/De vives applaudissements entourent les dernières paroles de l'orateur.

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DETRITUS CAMPANUS Julius
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Posté le : Ven 23 Sep 2016    


Citer : LUCIUS EUGENIUS Primus
Le préteur Eugenius remercie ceux qui applaudissent son discours.
Merci... N'oublie pas de voter. Voter Eugenius, c'est voter pour la République.

Laissez le sénateur Valerius... Il défend son beau-père... Je ne lui en veut pas. Moi, je défendrai la justice.

Rentrons chez nous. Et préparons-nous pour les élections.



Deux esclaves discutant ensemble

- Euh j'avais presque tout suivi, mais c'est qui le beau-père dont il parle ?

- Bah t'occupe les Patriciens y sont tous cousins ...

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Naples 390 à 393 Cérès 392 à ? 394 395 - 396 397 - 401 - 402 398 - 399 - 400 - 403 - 404 - 405

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Detritus Lupus Paulus (289-347) / Detritus Dives Tullius (322-390) / Detritus Campanus Julius (355-?)
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