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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport de l'Edilité 395
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Rapport de l'Edilité 395
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DETRITUS CAMPANUS Julius
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Entretien des greniers

L'ensemble des greniers de la République ont été révisés et entretenus. Plusieurs réparations furent nécessaires pour conserver l'étanchéité des bâtiments et éloigner les rongeurs des réserves.

Les greniers sont en nombre suffisant pour répondre au besoin de la République. L'ensemble des coûts d'entretien ont été pris en charge sur les fonds personnels de l'Edile Detritus.

La liste des greniers est la suivante :

Aesium 25
Apulie 25
Arezzo 25
Bovianum 25
Bruttium 50
Calabre 25
Campanie 50
Cosa 25
Latium 250
Marses 25
Ombrie 25
Perouse 25
Populonia 50
Sabine 25
Samnium 25
Saturniae 25
Spoletium 25
Tarquini 25
Vetulonia 25
Voltera 25
Vosques 25

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Naples 390 à 393 Cérès 392 à ? 394 395 - 396 397 - 401 - 402 398 - 399 - 400 - 403 - 404 - 405

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DETRITUS CAMPANUS Julius
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Complexes administratifs

L'ensemble des bâtiments administratifs des provinces ont été rénovés pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les institutions locales et les fonctionnaires au service de la République.

Chaque province compte désormais un "Complexe administratif" regroupant les fonctions essentielles au bon fonctionnement de la province (sénat provincial, vigiles, fonctionnaires etc ...)

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DETRITUS CAMPANUS Julius
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Posté le : Lun 19 Oct 2015    

Rapport sur les infrastructures provinciales par Petronius Pugnator Felix, Administrateur des Travaux 395

Ma tournée en province a été je l’espère constructive. Je loue particulièrement l’efficacité des services de l’Edilité et le soutien des Ediles provinciaux qui ont apporté leurs aides à la bonne réalisation de la rationalisation de nos infrastructures provinciales, greniers et ensemble administratives, souhaité par le Sénat via le Senatus Consultus voté.

J’ai, en la matière, contrôlé et vérifié les adjudications pour les travaux ordonnés sur les greniers de la République : réparation des greniers existants, destruction des greniers vieillissant ou isoler dans les provinces, reconstruction d’ensemble de greniers cohérents permettant un gestion plus clair et efficaces.

De même, j’ai procédé aux ventes des vieux bâtiments administratifs qui datait de l’ère des Préfets et surveillé l’établissement de complexes administratifs qui a été réalisé de façon efficace avec des artisans locaux sous contrats.

Il est cependant à noter que j’ai dû imposer les ordres du Sénat dans plusieurs provinces et mener quelques négociations afin de trouver des solutions rapides aux doléances locales : En Calabre par exemple, les Décurions ont rachetés plusieurs bâtiments notamment à Métaponte, la caserne des vigiles, les bâtiments administratifs du port. A Asphodelia là aussi la caserne des vigiles, les bâtiments administratifs de la cité et les insulae construites par l’ancien gouverneur Vanstenus pour l’installation des colons qui sont devenus depuis le cœur de la cité, ont été pris à la charge des Décurions. Lorsque j’ai quitté Tarente, les débat à la curie provincial portant sur la façon de trouver le financement pour l’entretien annuel de ces bâtiments maintenant à la charge de la province.

En Apulie, la caserne des vigiles et l’ancienne préfecture convertie en basilique pour le juge provincial ont été pris en charge par le Primos Merchantos dont je loue l’évergétisme.

Au Bruttium, nombres de constructions ont été repris par des evergètes locaux, comme l’école de Philosophie d’Escylles de Croto, l’ancien hotel de justice de Croto qui sera reconverti en marché couvert ou repris à la charge des élites locales comme les entrepôts, caserne et l’auberge relais de Tempsa qui a été par les autorités de la cité mené par le fils du sénateur Petibonus.

Globalement les transitions se sont bien passés, les bâtiments administratifs soit continuant leur usages locaux mais financé localement ou par evergetisme, soit en étant transformer en Domus, le plus souvent pour les décurions locaux, souhaitant souvent affiché avec ostentation leur majesté et dignité.

La deuxième part de ma mission était de recensé les besoins en infrastructures de chaque province, non pas de recueillir les doléances de chaque province, qui sont toujours plus importantes les unes que les autres mais d’évaluer au mieux la réelle nécessité.

Je dois dire que la première province, la Campanie que j’ai visité à l’occasion des Munera que tu as organisé à Capoue m’a profondément choqué. Troisième province de l’Italie par sa population et le nombre des citoyens romains qui y sont installé depuis la conquête sur Naples de ces terres, ce qui indique l’ancienneté de sa colonisation et l’importante historique de la province, la Campanie n’en est pas moins sous équipé en terme d’infrastructures. Bien sûr le nécessaire est là, un aqueduc pour Capoue, les voies romaines dans la province et un forum qui sert de marché maintenant doublé de 50 greniers de la République et d’un complexe administratif. La province bénéficie aussi d’un Amphithéâtre cette année grâce à ton investissement personnel Edile Detritus mais elle ne compte que deux Temples dédié à Jupiter et à Capoue, ainsi que deux autels pour Mercure et Junon.

Dans une province où devrait être représenté le mode de vie romaine, on ne trouve ni Thermes romains publics, ni un nombre suffisant de Temples pour assurer la dévotion des romains à nos Dieux. Le minimum requis serait un grand temple dédié à l’ensemble du Pantheon romain tel le Grand Temple Tubbsarius à Rome.

Je ferais un résumé plus succin des autres provinces :

Volterra : deux réseaux routiers construits parallèlement alourdissent les charges d’entretien de la province, je préconise d’envoyer les arpenteurs de l’Edilité definir les tronçon les plus utile à Rome et de ne plus en entretenir qu’une seule. L’économie permettra d’entretenir un marché et un Temple au Panthéon romain qu’il est nécessaire de bâtir dans cette province.

Populonia :La cité, la cinquième de la République par le nombre de citoyens, manque de Thermes et d’un Théâtre pour y affirme la romanité et le mode de vie de l’Urbs. Suite aux doléances des Décurions locaux, un simple financement, soit des questeurs soit d’evergètes, leur permettrait de lancer ses constructions et d’en assurer l’entretien localement sans charge supplémentaire pour l’Edilité romaine.

Vetulonia : La cité nécessité là aussi un marché, la possible transformation du temple de Mars en un Temple du Pantheon romain permettrait d’éviter de nouvelle construction. La population citoyenne de la cité grossissant, il sera nécessaire dans les années a venir d’étudier le renforcement de la culture romaine en bâtissant soit des Thermes, soit un Théâtre mais cela n’est pas une urgence immédiate.

Arezzo : La province est bien équipée et ne nécessite pas de constructions immédiates de la part de Rome. Je recommande là aussi la transformation du Temple de Mercure en un dédié au Pantheon romain.

Pérouse : Pas de nécessité immédiate même si les Décurions locaux réclament un Amphithéâtre.

Saturniae : quatrième province romaine par le nombre de ses citoyens, elle est bien equipé, tout au plus pouvons-nous penser à fournir des thermes publics descente à la vingtaine de milliers de citoyens peuplant la province.

Tarquini : Rien à dire

Cosa : La construction d’un marché permettrait d’accroitre l’importance du port de Cosa. Le Temple de Mercure pourrait là encore être dédicacé à l’ensemble du Panthéon romain. Pas d’autres remarques.

Ombrie : Je n’ai pas visité cette province allié qui est responsable de sa politique interne et donc de ses infrastructures, bien que Rome y entretienne des voies pavées, des greniers et un aqueduc pour des raisons stratégiques.

Spoletium : Là encore, je préconiserais la dédicace du Temple de Junon à l’ensemble des Divinités romaines, pour le reste un jardin et deux statues sont entretenus par Rome, il serait bon que cela soit fait par des évergètes locaux ou romains mais plus par la caisse de l’Edilité.

Sabine : Comme pour Vetulonia et du fait de la longue histoire commune de Rome et de la Sabine, il serait bon de débattre pour les années à venir du renforcement de la culture romaine en bâtissant soit des Thermes, soit un Théâtre dans un futur pas trop éloigné.

Marses : Ici aussi le Temple de Mars pourrait accueillir l’ensemble des cultes publics romains. Pour le reste rien requis vu le faible nombre de citoyens romains.

Vosques : Cinquième province romaine par le nombre de citoyens qu’elle abrite, la cité mériterait la construction de thermes romains et d’un théâtre pour y renforcer une romanité toujours faible malgré l’implication de nombreuses gens dans la province, notamment les Caius Julii et les Flaminii.

Samnium : province vassal où j’ai rapidement croisé le nouveau préfet. La colonie de Coperniae manque d’un aqueduc, le recours aux puits et citernes n’assurent pas un approvisionnement et un salubrité fiable à la capitale provinciale.

Apulie : Comme pour l’Ombrie, cette province est maitre de sa politique intérieure et donc de ses bâtiments quoique Rome y entretienne le récent réseau routier et un aqueduc.

Bovianum : province vassale et très peu romanisé, les besoins ne dépassent pas les nécessités stratégiques du Port de Plutonia et de la Via Sergia mais comme pour le Samnium, un aqueduc desservant Plutonia serait nécessaire, tout comme un Temple au Panthéon romain pour les dévotions des quelques milliers de citoyens ayant colonisé cette province.

Bruttium : Bien qu’aillant bénéficier des attentions des anciens gouverneurs notamment Vanstenus et Tubbsarius, il manque à Croto un marché pour redynamisé le commerce de la province qui est enclavée hors de nos frontières et des Thermes ou un Théâtre pour renforcer la culture et le mode de vie romain qui est influencé, voir concurrencé, par le mode de vie à la grecque des Reghiotes bien plus proche géographiquement que Rome.

Aesium : Sorti d’Ancona et du petit port vivotant de Castrum Novum, enfin je devrais dire dépérissant, cette province est un véritable désert sans urbanisation et uniquement agricole avec un population méfiante et presque craintive, héritage de son histoire malheureuse. La province est très vaste mais si peu occupé que les infrastructures d’Ancona suffissent largement et qu’en l’etat du trafic commercial le marché d’Ancona est sous exploité même puisque le seul commerce qui est present a enconnat est le ravitaillement de la Flotte, le petit commerce vers Spina chez les Boiens et un commerce constant en développement vers la colonie de Senia en Istrie.

Calabre : Deuxième province d’Italie par sa population, son nombre de citoyens, l’importance de son économie et de son histoire. La Calabre est bâti sur trois cités. La plus importante est Tarente mais deux autres centres régionaux vitaux sont Metaponte et Asphodelia. J’ai déjà fait plusieurs remarques sur ces cités au début de mon rapport et ne reviendrait donc pas sur cet aspect.

Tarente présente toutes les commodités nécessaires, et même un Théatre municipal entretenu par les Decurions locaux et initialement construits par les gens Dobrasia, Vanstenia et Severia. Le seul manque porte sur des Thermes à Tarente, des aqueducs pour les cités de Métaponte et d’Asphodelia ainsi qu’un Grand Temple dédié au Panthéon romain ou au moins a ceux pour lesquels aucun temple n’a été bâti. En point annexe, j’indiquerai que plusieurs statut érigé selon la Lex Dobrasia sont entretenu sur le compte de l’Edilité et qu’il me parait plus logique que cette dépenses soit faite par les autorités de Tarente.

Naples : Il faut noter que dans cette cité allié, un des trois chantiers de construction est déjà pris en charge par Rome, celui bati en 322 après la première soumission de la cité.

Confédération Padane : la plus récent des provinces vassales de Rome s’est vu doté par l’action du Gouverneur Macedo de routes et d’un port, plus pour satisfaire des besoins stratégiques que par soucis de la population et de son attachement à Rome. A noter que notre Censeur s’est investi dans la colonie de Lautulae par quelques bâtiments. Pas de besoin a priori en dehors d’un temple dédié au Panthéon romain dans cette colonie dont mon père, feu le Pontife, avait parler avec le Gouverneur Macedo, projet jamais réalisé du fait du décès du Pontife Petronius et des troubles récurrent dans cette province.

J’espère avoir répondu à ton ordre de mission, concernant les ports, ils sont bien placés sur le pourtour de l’Italie et chaque province en est dotée de façon à permettre la navigation côtière de façon efficace. Concernant le point spécifique des marchés, après ce voyage, ma conviction absolu est que chaque province doit voir sa principale cité doté d’un forum servant journalièrement à l’activité social, politique, et économique de la cité à travers son marché, régulièrement a des marchés à la taille de la province et annuellement avec le soutien de certains sénateurs à des foires de dimension quasi-international. Le fait est que ces marchés génèrent des taxes locales qui servent à l’entretien des bâtiments que les décurions prennent a leur charge ainsi de des droits de douanes par le trafic que génère l’activité qui ci développe. Je suis conscient qu’en certain cas cela n’équivaut pas à l’effort que Rome fait par son coût d’entretien de ces structures mais je reste convaincu de l’utilité de leur présence systématique.

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Infrastructures de constructions navales

La République compte désormais des moyens de constructions navales à la hauteur de ses besoins et de ses ambitions. Pour mémoire ces moyens sont les suivants :

- Cosa : 6 quais de constructions navales
- Ostie : 6 quais de constructions navales
- Ancona : 6 quais de constructions navales
- Naples : 3 quais de constructions navales
- Croto : 3 quais de constructions navales
- Tarente : 3 quais de constructions navales

Ces nouvelles infrastructures permettent à la République de produire jusqu'à 9 Quinquérèmes par an.

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