Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Harangue de Cnaeus Sergius Ahenobarbus
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Harangue de Cnaeus Sergius Ahenobarbus
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Mar 05 Aoû 2014    

/A peine rentré auprès des siens, le proconsul Cnaeus Sergius fait circuler auprès de ses clients et amis, ainsi qu'à ses voisins sur le Caelius, qui fera d'ici peu un long discours sur les rostres pour raconter ses actes pendant les trois années où il était à la guerre.

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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LAFRENIUS CLARUS Lucius
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Posté le : Mar 05 Aoû 2014    

Le sénateur Lafrenius est présent.

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Questeur 388, 389 Edile 390, 391 Préteur 392 . Légat 401, 402, (légion Bruttia, Bruttium) Gouverneur 405 (provinces du nord et vénétie)
Consul 406


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MJ Quirinus
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Posté le : Mar 05 Aoû 2014    



Sénateur Ahenobarbus Droneos

En voila un bien pressé de se glorifier du sang des trois légions de plébéiens qui s'est perdu dans ces territoires barbares pour satisfaire aux besoins du Sénat de se redorer le blason.

Vainqueur ou perdant, ce sont toujours les veuves et les enfants de la plèbe qui pleurent la perte de leurs maris, pères et frère tandis que le butin enrichit toujours les même gras profiteurs

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TULLIUS HOSTILIUS Cornelius
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Posté le : Mar 05 Aoû 2014    

acquiesce aux propos du sénateur Droneos.

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PRIMUS DOBRASUS Aulus
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Inscrit le : Sam 26 Juil 2014
Posté le : Mer 06 Aoû 2014    

Est présent dans l'assistance, entouré d'Alinbernarus et de ses hommes.

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URSUS POUSSINUS Albator
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/Albator Poussinus, entouré de ses gardes, est présent dans la foule/

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MJ Quirinus
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Posté le : Mer 06 Aoû 2014    



Sénateur Ahenobarbus Droneos

Note avec dédain tandis que les barbares ibères servant de gardes a Ursus effrayent les romains qui s'écartent instinctivement du sénateur Poussinus
Tiens le sauveur des patriciens viens d'arriver.

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LUCIUS EUGENIUS Primus
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Inscrit le : Dim 25 Aoû 2013
Posté le : Mer 06 Aoû 2014    

Muni de sa canne, Eugenius a fait le déplacement.

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Prétorien Lucius Eugenius Primus
• 49 ans • Arezzo •
• Sénateur : 385 - ... • Flamine de Quirinus : 401 - 404 •
• Membre de Cérès : 373 - ... • Procurateur des sodalités : 390 - 393 • Chevalier : 389 - 400 •
• Tribun de la plèbe : 386, 388 • Questeur : 394 • Édile : 396 • Préteur : 399 - 400 •
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Mer 06 Aoû 2014    

/Cnaeus Sergius Ahenobarbus, arrive sur le forum avec ses amis, ses principaux clients et quelques sénateurs proches de lui politiquement. En bonne place, se trouve son cousin Aulus Sergius, qui avait prit en charge la gestion de la famille durant l'absence du consulaire. Derrière le groupe, suit une trentaine de géants gaulois, entravés de chaines, poussés virilement par les gardes du consulaire, qui se baladent avec des massues afin de tenir en respect ces gaulois qui mesurent tous, une tête de plus qu'eux.

/Les clients et amis viennent s'installer sur le coté des rostres, les gaulois sont alignés devant les rostres. Cnaeus Sergius monte sur les rostres et regarde fièrement la foule. Gardant le silence un moment, le consulaire fait un hochement de tête en direction d'un de ses gardes. C'était le signal qu'attendaient les gardes. Forçant les gaulois, l'un après l'autre, a s'agenouiller, tête penchée, tapant avec la massue sur le tibia de celui qui refuse de le faire.

/Levant les bras pour réclamer le silence, une fois que le dernier des géants, genoux contre le sol, implore la clémence pour ses jambes. Cnaeus Sergius Ahenobarbus incline la main en direction des gaulois, tout en prenant la parole.

Voici, fils de Rome, un échantillon des barbares gaulois qui ont osés vous déclarer la guerre !

/Prenant la pose, bien droit.

Moi, Cnaeus Sergius Ahenobarbus, j'étais à la tête de milliers d'hommes braves, tant Romains que d'hommes venant des nations alliées et soumises à Rome, qui ont réussit à écraser le roi Brennus des Boiens et à détruire son royaume ! L’existence même des Boiens est remise en question.

/Marquant une courte pause.

Je viens ici, vous raconter les événements ... /Souriant et levant un bras/ ... dans son ensemble, en vous épargnant les détails, afin de soulager tant ma voix que vos oreilles.

Le royaume des Boiens, n'est plus. Une bonne partie du royaume fut partagé entre la république et nos alliés, afin d'agrandir nos alliés Lingons et Ombriens, mais nos provinces d'Aesium, de Volterra et d'Arezzo ne furent pas sans reste, elles reçurent des terres, elles aussi. Une colonie romaine, Lautulae, s'installe en ce moment même, dans l'ancienne capitale ennemie, dans Bononia, afin de surveiller cette nouvelle province. Ce qui reste de son territoire, devient de fait, une province vassale et portera le nom de "confédération padane". La cité étrusco-boienne de Spina devient la capitale de cette province, qui dorénavant, payera tribut à Rome. Le roi Brennus est mort et ses nobles partisans sont en fuite ou morts. En plus d'apporter du butin, des terres agricoles pour l'ager publicus, la victoire assurera à Rome une paix durable sur sa frontière nord. Si la victoire fut obtenue, se fut au prix d'importants sacrifices.

/Marquant une courte pause pour boire un coup d'eau.

Pour ceux qui veulent les détails, je vous invite à rester écouter.

/Des esclavages du consulaire Cnaeus Sergius, apportèrent une amphore d'eau, des tablettes et une planche en bois, ainsi que bien d'autres choses.



/Prenant un air grave. Les esclaves du consulaire viennent mettre six casques romains sur les rostres. Devant le premier, le consulaire s'arrête et reprend la parole.

Quand je suis arrivé sur le terrain des opérations en 387, je n'étais que le légat dictatorial, sans fonction militaire. Lucius Arius Saxa conduisait la guerre. Il battit les Boiens près de Bixella, avant de tomber sur le gros des forces boiennes près du fleuve Crostul. Là, il tomba, n'ayant eu la vie sauve que par l'intervention du dux Topix. J'ai dû accepter le commandement que les tribuns militaires me tendaient. Avec une légion, la Quirinus et des contingents samnites et anares, j'ai dû me battre pour ma vie, comme tout le monde ce jour là, du simple légionnaire au plus haut des centurions. Nous étions face à une armée boienne bien plus nombreuse. Rapidement, nous nous sommes vu encerclées. J'ai tenté plusieurs manoeuvres pour nous dégager mais l'ennemi revenait à la charge. Encerclé après une contre-attaque et éloigné du gros de la troupe, je ne dois la vie qu'aux jeunes ombriens m'entourant à titre de garde privée. Alors que je croyais la bataille perdue, l'arrivée des Lingons et de deux légions de renfort, permit de faire fuir les Boiens. Mais c'était loin d'être la fin de la bataille. Les Boiens avaient pris le camp du légat Petronius. J'ai pris l'initiative de leur refuser le passage. Ces barbares ont donc massacrés bon nombre des prisonniers avant de fuir de l'autre coté du fleuve. Dix milles de nos frères et alliés sont restés sur le sol. Les combats furent héroiques, mais la victoire n'était qu'un bain de sang.

/Se dirigeant vers l'autre casque.

Laissant en arrière la Quirinus, la légion conduite par Lucius Arius Saxa et les survivants de la légion du légat Petronius, faute de voir le dictateur sur pied, j'ai prit les deux légions et les contingents anares et lingons pour libérer Mutina. La cité lingonne était occupée par les Boiens. Devant la nécessité de posséder une base pour les mouvements de l'année suivante, j'ai accepté de marchander avec les Boiens. Ces derniers ont cédés la place sans toucher aux habitants et aux bâtiments, en échange de partir sans arme ni ravitaillement. J'ai rétabli la famille ducale sur le siège. Avant de reprendre le chemin pour Bononia, après avoir récupéré des forces, afin de taper au coeur du royaume ennemi.

/Se dirigeant vers le troisième casque.

Arrivé devant Bononia, le roi Brennus nous attendait. Face à lui, deux légions romaines, les Lingons et les Anares. Profitant du terrain et du bois, j'ai pu bloquer l'encerclement de nos troupes. Lorsque le roi tenta une charge pour couper l'armée en deux, et profiter de la fuite d'une partie des troupes lingonnes, j'ai contre-attaqué, et l'armée coupée en deux, fut celle du roi Brennus. Ce dernier prit la fuite avec sa lourde cavalerie, laissant les fantassins se faire écraser entre nos boucliers et les murs de la cité. Les Anares de Topix, secondant le roi Cleos des Lingons en personne, débordèrent l'ennemi. Les légionnaires, après avoir coupé l'ennemi en deux, se transformèrent en rouleau compresseur, écrasant les Boiens comme une vulgaire pate de blé. Un siège s'en suivit. Avec le renfort des légions du légat Aetius et des Ombriens, j'ai réussis a prendre la cité. Le massacre de fit dans l'autre sens. Les légionnaires vengèrent les morts de la bataille de Crostul. Bononia fut pillée, brûlée et détruite. Mais cela couta des hommes. Tant pour faire dégager Aetius et le faire venir, que de prendre la cité. Faisant oublier le peu de perte romaine durant la bataille. Mais le pire, le plus sordide, vu de découvrir quelques jours après la prise de la cité, des sacrifices humaines organisés par les druides boiens. Ceux ci ont brulés vivant les prisonniers de marque qu'ils avaient. C'est ainsi que nous avons retrouvés les restes du légat Petronius ou de l'ancien dux lingon de Mutina. Je ne regrette pas d'avoir pris, depuis lors, l'habitude de décapiter nos ennemis, tant morts que prisonniers, et de les planter sur des piques; afin de faire comprendre ce qu'il en coute de s'opposer à Rome.

/Se dirigeant vers le quatrième.

Peu après, quand les renforts furent envoyés et les vétérans démobilisés, je suis partit vers l'Est, avec trois légions et autant d'alliés et de vassaux, afin de gagner la cote. C'est ainsi que nous sommes arrivés devant Spina. La cité nous permit de retrouver des forces après une marche difficile. Les territoires sont d'immense marais, parcourus de fleuves et rivières qui débordent pour peu qu'un paysan ombrien pisse depuis les montagnes, depuis la source de la rivière. Désirant d'assurer un ravitaillement correcte, j'ai fait construire un petit port et me suit rendu ensuite devant Ravenna. La cité refusa de se rendre. Contrairement à Spina l'étrusque, Ravenna la boienne voulait combattre. Nos légions et nos alliés ont fait merveille. Ravenna n'est plus qu'un hameau en ruine, désert de vie.

/Se dirigeant vers l'avant dernier casque.

Ayant apprit l'existance d'un pont permettant le passage vers le royaume des Venetes, où les rumeurs disaient que le roi Brennus s'était refugié, je suis partit à la tête de cinq des six légions sous mes ordres. La dernière assurant le contrôle du port, de Spina et des lignes de ravitaillement. Mais je n'ai trouvé point de pont, mais d'autres rumeurs, celles disant que Brennus pillés le Sud et se dirigeait vers Spina. Séparant l'armée en deux, afin d'encercler l'ennemi, la colonne que je commandais fut attaquée par surprise. Non par des Boiens, mais part des mercenaires recrutés par le roi Brennus. Ce dernier se tenant loin des combats avec ses cavaliers. Plus nombreux et en meilleur position, les pertes furent importantes, mais nos hommes furent vainqueurs. Le dux Topix offrit sa vie durant la bataille. Je n'oublierai son sacrifice. Obligeant ces géants barbares à céder le terrain, pendant que le roi Brennus reprenait la fuite.

/Se mettant derrière le sixième et dernier casque.

Les cités boiennes d'Ariminium, de Fasentia et de Sarsina, s'offrirent à nos troupes. J'ai su obtenir 300 otages de ces cités et leur soutien. C'est à ce moment là que le roi Cleos m'informa que le roi Brennus fondait sur lui et qu'il m'appelait à l'aide. Sans attendre, à la tête de trois légions, je partis pour le Nord. Prit entre nos légions, les Lingons, les Helvètes du prince Turon, abandonné par le roi des Venetes que notre ambassadeur a fait revenir à la raison, le roi Brennus ne put fuir à nouveau. Nos légionnaires et nos vassaux boviamites attaquèrent les Boiens et leurs mercenaires au bon moment, donnant le coup fatal et donna le signal de la défaite à nos ennemis. Nos hommes firent un grand massacre de nos ennemis, seulement 1.600 boiens et mercenaires furent fait prisonniers.

/Le consulaire se couvrit le visage pendant que les esclaves ramassèrent les casques. Buvant à nouveau une gorgée d'eau.

Les hommes qui ont participé à ces combats, n'oublieront jamais la violence durant ceux ci. Je ne l'oublierai pas. Ni les morts. Ni les blessés. Ni la souffrance que subirent les hommes. Jamais.



/Prenant une grande gorgée d'eau, tout en allant vers la planche de bois qui sert de carte. Arrivé au pied de la planche en bois, le consulaire prend un baton afin d'indiquer plusieurs zones. La planche est colorée afin de montrer, du moins, de tenter de montrer, le nord de la péninsule, les montagnes et les principales rivières.

La partie entre les deux grands fleuves et frontalière du royaume allié des Lingons, est allée à ces derniers. Les provinces romaines d'Arezzo et de Volterra ont reçus une partie aussi du territoire des Boiens. Bien que ne possédant pas de terres agricoles, cela nous permet de prendre possession des deux cols menant vers le Nord, nous assurant ainsi un avantage stratégique important et de sécuriser les frontières de ces deux provinces. La province d'Aesium quand à elle, a reçu une vaste zone fertile. L'Ombrie, notre allié, a reçu des terres afin de garder la courbe, question frontière, mais aussi pour les récompenser de leur aide dans la guerre, tant en hommes qu'en ravitaillement. La cité de Spina a reçu des terres aussi, afin de lui procurer des revenus nécessaires pour garder le contrôle du pays et fournir un tributum régulier à Rom.

/Se tournant vers la foule, souriant.

J'entend déjà vos réflexions "mais pourquoi il récompense cette cité boienne?". Je vais y répondre rapidement. Spina fut fondé par les Etrusques bien avant l'arrivée des Boiens. Ses habitants ont gardés les traditions de leurs ancêtres. C'est un bon moyen, en la favorisant, de s'assurer du contrôle de la région. Mieux vaut un étrusque au commande dans le Nord que des Boiens ! ... Sans parler que Spina a ouvert ses portes quand nous sommes arrivées devant elle, et que ses navires et greniers ont permit aux légions de ne pas trop souffrir de la faim. Mais qu'aussi, la cité doit avoir les moyens financiers de défricher les zones marécageuses afin d'augmenter le nombre d'ares disponibles pour l'ager publicus.

/Cnaeus Sergius abandonne le baton et ses esclaves retirent la planche en bois.



/Prenant une tablette de cire afin de la lire si le besoin s'en faisait sentir. Afin d'être honnête, le consulaire la montre à tous en la levant bien haut, afin de montrer qu'il ne se cache pas sur le faite d'avoir besoin d'un pense bête.

Afin de respecter ma parole de récompenser nos alliés, j'ai donné 3.200.000 ares au roi des Lingons afin qu'il installe le prince Turon des Helvétes. Le roi m'a assuré que le prince respectera les engagements d'amis et d'alliés. Ce généreux don en terre compense les efforts de guerre fournit par les Lingons, et le fait qu'ils n'ont pas reçus de part au butin.

Tout comme pour respecter ma parole de récompenser nos alliés Anares et Ombriens, j'ai donné à chacun d'eux 1.500.000 as. Je ne doute pas que cela permettra à nos marchands et citoyens installés chez eux, d'augmenter leurs revenus, et de stabiliser les relations entre ces peuples alliés et Rome.

/Marquant une pause et se tournant un moment en direction des bureaux de la questure, comme pour s'adresser directement aux fonctionnaires.

Grâce aux efforts des hommes sous mes ordres, le Trésor a reçu, en plus des parts de butins déjà perçus les années précédentes, la somme d'un million d'as. A cela, s'ajoutera, dans un premier temps, le versement d'un tributum annuel d'un million d'as. Tributum qui passera, dans les prochaines années, à un montant de 2.200.000 as.

Comme vous le savez, l'Ombrie, l'Aesium, Volterra et Arezzo ont reçus des territoires, mais les zones sont trop souvent montagneuses. C'est pourquoi, seuls l'Ombrie et l'Aesium ont reçus, par le hasard des reliefs, des terres cultivables. L'un en a reçu 200.000 et l'autre 1.200.000 ares. Ce qui fera augmenter l'ager publicus disponibles de 1.400.000 ares dans ces régions.

/Levant le bras comme pour calmer un mouvement de foule.

Mais ce n'est pas la seule ajoute à l'ager publicus. En effet ! La nouvelle province fournira 2.500.000 ares. Et si notre colonie et la cité de Spina s'acquittent de leur devoir, en défrichent les zones marécageuses, nous pourrons compter sur 3.200.000 ares supplémentaires dans les prochaines années. En résumé, à court terme, l'ager publicus est augmenté de 3.900.000 ares, et à long terme, l'augmentation sera de 7.100.000 d'ares.

/Redonnant la tablette à l'un de ses hommes avant de prendre un air triste.

Je regrette d'avoir si peu à donner à la république, je regrette d'avoir perdu tant d'hommes et d'alliés lors des batailles, je regrette de ne pas fournir autant d'or et de bétails ... Mais les Boiens, même si ils n'étaient que des barbares, étaient de redoutables guerriers. La folie de leur roi, les a poussé à pratiquer la terre brûlée. Partout où nous allions, des fermes partaient en fumée, des puits étaient contaminés, des bêtes étaient tuées.

Je regrette d'avoir peu a donner en compensation des pertes et des efforts fournis, mais il a fallut faire avec le peu que procure la région après les destructions, il a fallut se rendre à l'évidence que si le territoire est gros, les marais occupent une très large partie de celui ci; il a fallut récompenser nos alliés Lingons, Anares, Ombriens, nos vassaux Apuliens, Boviamites et Samnites, et bien entendu, il a fallut récompenser les citoyens romains qui ont servit sous les aigles !

J'ai pris, depuis le début, le choix de garder la grosse part du butin aux légionnaires. C'est pourquoi, ils ont pu profiter de la jouissance des 1.600 prisonniers fait lors de la dernière bataille. De 1.500.000 as à se partager. Sans parler des terres pour les colons romains qui s'installent en ce moment même à Lautulae. De leur donner 1.000.000 ares de bonnes terres pour assurer la survie de notre colonie.

/Marquant un long silence avant de reprendre.

Fils de Rome ! Pour ces raisons, je ne réclamerai pas de titre pompeux de Boiinicus ou je-ne-sais-quoi, de réclamer un triomphe dans les rues de Rome. Je ne peux réclamer un triomphe alors que tant de Romains et d'alliés sont morts, certes des mains de l'ennemi, mais ils étaient sous mes ordres. Mais si je ne réclame pas de triomphe, n'oubliez pas vos frères qui ont combattus les Boiens, n'oubliez pas des hommes comme le légat Petronius mort sordidement, n'oubliez pas les marins du navarque Fabius qui ont apportés les vivres aux légionnaires affamés, n'oubliez pas le dux Topix des Anares qui a offert sa vie dans une charge pour renverser la situation, n'oubliez pas tous ces hommes qui se sont battus pour vous, pour la république, pour Rome !!!

/Mettant la main sur son coeur, avant de taper à plusieurs reprises sur son torse.

Mon coeur bat pour vous. Mon coeur bat pour Rome. J'espère que je vous ai bien servi et que j'aurai encore votre confiance. Prochainement, après quelques jours de repos auprès des miens, auprès de ma femme et de mes fils, ainsi que de mes filles, et de mon premier petit-fils, je compte me présenter pour devenir l'un de vos prochains consuls. Si le sénat le permet, mon nom vous sera présenté. J'espère que vous n'oublierez pas d'apporter, encore une fois, votre soutien à ma candidature.

/Secouant la tête.

Je ne désire pas être consul pour continuer une guerre, mais pour éviter que la guerre continue. Je ne désire pas être consul par ambition personnel, mais pour m'assurer que les efforts et les sacrifices de vos concitoyens lors de la guerre contre les Boiens, ne furent pas inutiles. En tant que consul, je m'assurerai de la bonne installation des colons, de la reprise des échanges commerciaux entre l'Aesium et la confédération padane, du défrichement des zones marécageuses afin de fournir encore plus d'ager publicus. Mais aussi, de la bonne utilisation de l'argent perçu par le Trésor. Que le butin et le tributum de cette province vassale aillent dans les poches de ceux qui ont le plus besoin. Des veuves des citoyens morts au combat. Pour s'occuper des orphelins des citoyens romains. Pour réinstaller confortablement, les romains qui furent prisonniers et qui sont revenus il y a peu. Je sais ce qu'a besoin Rome. Non pas de guerre, mais de paix. Non pas de lever des légions, mais de cultiver ses terres. Non pas d'expansion et de conquête du monde, mais de prospérité et de stabilité.

/Remontrant de la main, les trente gaulois à genoux.

En attendant, ces barbares vous seront offert. Je compte les faire mourir jusqu'au dernier, sur le champ de Mars, afin d'honorer nos morts. Je les confie donc à l'édilité et aux vigiles, dans ce but. Que ces barbares servent d'exemple à ceux qui tenteraient d'enlever les Romains à la chaleur et à la tranquillité de leur foyer.

/Cnaeus Sergius Ahenobarbus salue la foule et se dirige, d'un pas lent, vers ses clients afin d'aller ensuite regagner sa domus. Le consulaire n'oublie nullement de saluer les citoyens qu'il rencontre et de serrer des mains.






HJ : Les images sont surtout là pour le "lecteur-joueur" minied.gif Histoire de ne pas trop le faire "chier" avec ce long texte.

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ORLENUS PIUS Lucius
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Posté le : Mer 06 Aoû 2014    

/ écoute attentivement ce long discours/

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401, 402, 403, 404, 405
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PRIMUS DOBRASUS Aulus
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Très attentif, il applaudit parmi les premiers.

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MJ Quirinus
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Posté le : Mer 06 Aoû 2014    

L'annonce de la victoire sur les barbares du Nord et la nouvelle de la Harangue a attiré un grand nombre de romains sur le forum.

On se presse pour voir les barbares et entre le Proconsul, la foule est excitée et frémis au récit des batailles, l'horreur la fige quand les funestes destins de nombreux romains leur est appris, plusieurs femmes s'évanouissent devant l'évocation des massacres et nombreux sont ceux qui pleurent les pertes mais quantités d'applaudissements et de cris saluent l'énoncé des victoires.

La deuxième partie de la Harangue est moins suivie, on ne comprend pas tous ces noms de barbares, ces peuples et ces alliés qui sont somme toute loin de Rome, certaines voix s'élèvent contre tant de richesses données à d'autre qu'aux Romains.

Le refus d'un Triomphe, le discours sur la volonté de préserver Rome de nouveaux massacres, et aussi une mise en scène savamment dosée, emportent, en fin d'Harangue, tous les suffrages et c'est une ovation publique qui vient clôturer le long discours du proconsul Sergius


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MJ Quirinus
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Sénateur Ahenobarbus Droneos

alors que les applaudissements et les cris retombent et que le proconsul serre des mains, c'est le Tribun Droneos qui interpele le proconsul :

Et c'est tout Proconsul Sergius, des morts, des regrets et une aumone au peuple de Rome ? c'est tout ce que tu as à offrir pour tout le sang des plebeiens qui t'ont permis de monter en ce jour sur ton piedestal.

Vers la foule

Car citoyens de Rome ne vous y trompez pas, 1 000 000 d'as que les questeurs vont faire disparaitre plus vite que la faim ne quitte votre ventre, et quelques millions d'ares d'ager publicus que vous ne pourrez jamais louer car iles seront partagés entre eux, voici ce que j'appel une aumône pour les milliers de vie dont le Proconsul avoue devant vous avoir causer la perte !

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LAFRENIUS CLARUS Lucius
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Posté le : Mer 06 Aoû 2014    

répond au tribun.

Tribun Droneos. Cette fois, tu vas trop loin.

Tu peut reprocher au sénat d'engager une guerre mais, tu ne peut pas reprocher au proconsul sergius, d'avoir fait de son mieux.

A la guerre, il y a des morts, et je pense pas te l'apprendre.

Moi aussi je déplore la perte de tant de romains mais, cela n'est nullement la faute du proconsul. Lui était avec ces hommes lors des combats. Toi où était tu ?

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Questeur 388, 389 Edile 390, 391 Préteur 392 . Légat 401, 402, (légion Bruttia, Bruttium) Gouverneur 405 (provinces du nord et vénétie)
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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/S'approchant des deux sénateurs, Cnaeus Sergius pose une main sur l'épaule de Lucius Lafrenius et le regardant.

Allons, sénateur. Restons calme en ce moment à la fois triste et heureux.

/Vers le tribun Droneos.

Il est inutile de chercher querelle en ce moment. Oh, certes, je peux comprendre ta hargne, tribun. Je ne peux que comprendre tes paroles agressives. Le plus stoïque d'être nous peut voir ses actes et ses paroles déborder, quand la passion dirige ceux ci.

/Vers la foule, comme pour l'interpeler.

Cependant, après tant de souffrance, nous pouvons prendre au moins une journée pour nous réjouir de la fin de la guerre, de l'idée que des fils de Rome rentreront bientôt chez eux, de l'idée que d'autres fils de Rome ne devront pas aller combattre et, pour certains, y mourir.

/Vers le tribun, à nouveau.

Donc, je t'implore, tribun, de nous laisser au moins cette journée. Demain, nous aurons tout le temps de s'occuper des morts, de voir ce qui a fait défaut, de trouver des solutions pour le bien de tous les citoyens. J'ai entendu dire que tu souhaites voir plus de plébéiens au sénat et comme magistrat. Je suis de ton avis. C'est pourquoi, je serai de ceux qui viendront écouter tes propositions. Mais demain. Je t'en prie, demain.

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
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Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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