| DOMUS FLAVINII |
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FLAVINIUS CELER Lucius
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 Posté le : Jeu 21 Nov 2013 |
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Les travaux de la Domus Flavinii sont enfin finis.
Le sénateur Lucius Flavinius Celer a désormais un chez-soi convenable pour recevoir clients, sénateurs, visiteurs dans un cadre agréable
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Cedant arma togae "
"les armes cèdent devant la toge"
Cicéron |
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FLAVINIUS CELER Lucius
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Posté le : Lun 25 Nov 2013 |
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Le sénateur Lucius Flavinius Celer fait la lecture de son nouvel ouvrage comique
Origines des Flavinii Celer
(Histoire d’une famille par Lucius Flavinius Celer, dédicacé à Percevalus, Karadocus, Arthurus et à tous les vétérans de la Xe cohorte…)
NB : toutes les citations et faits historiques cités proviennent des archives de la famille Flavinius qui seront brûlées par ordre d’Auguste sur dénonciation d’un médiocre poète jaloux nommé Virgile. la controverse est énorme entre les historiens futurs
Première partie
Si on pouvait résumer l’histoire de cette famille en peu de mots, on raconterait que parmi la foule des sans-grades, anonymes qui peuplent l’histoire, certains aïeux de sénateurs comme Lucius Flavinius Celer, par le caprice des Dieux acquièrent une rénommée et un destin hors du commun …
Proutunus Flatulius était issu d’une famille typiquement romaine, qui remontait selon eux aux origines même de Rome. Si certains Patres bouffis d’orgueil prétendent descendre des dieux ou héros grecs ou encore des amours lascifs d’une nymphe avec un mortel, les Flatulii eux étaient de bons vieux romains au sens du terme. On raconte que l’ancêtre de la famille faisait parti de la bande de tire-laines dites des «siffleurs des 7 collines » conduits par les jumeaux Romulus et Remus, deux grands escogriffes qui se prétendaient sortis de la cuisse de Jupiter ou de Mars, la tradition diverge en effet, et diverge c’est beaucoup même pour le Roi des Dieux…
Les autres pouffaient de rire derrière leurs dos quand ils évoquaient leurs origines divines et royales : Tous savait que beaucoup de monde faisaient la queue pour aller se promener seul avec Rhéa Silvia dans les bois… pour quelle raison la tradition a retenu qu’elle était une vestale, seul le sens de l'humour des dieux peut l’expliquer…
Les jumeaux avaient pris pour argent comptant la jolie histoire que leur racontait leur maman, fille mère célibataire désemparée et honteuse à la question enfantine « qui c’est mon papa »… Toujours est-il que Flatulius accompagna les deux frères dans leur glorieux destin ; il vit l’essor de la petite bande, devenir une véritable armée qui écumait la campagne autour des collines, les « 300 ». Puis il vécut l’éclatement des « siffleurs des 7 collines » entre la bande à Rémus et Romulus à cause du comptage de piafs qui volaient ; d’’autres parlent d’un plat de lentilles et du droit d’ainesse, nul ne sut jamais la raison.
Et voila ti pas que l’un des deux frères voulu traçer un terrain pour jouer une sorte de Soule antique avec une panse de mouton remplit de paille pour se réconcilier, la Juventus de l'Aventin contre l’AS Roma. Alors que l’équipe de Romulus gagnait, Rémus s’avança vers son frêre jumeau prétextant que les dimensions du terrain n’étaient pas les bonnes, et que sa désavantageait son équipe. Flatulius essaya de s’interposer mais Rémus se moqua de lui :« hey Flatulius tu ne sens pas l’odeur de cloaque ». En effet Flatulius avait acquis ce surnom en raison des vents qu’il émettait constamment suite à une alimentation désordonnés de choux, champignons, et haricots. (Cette citation historique est cependant considéré comme apocryphe par de nombreux historiens, en effet nul cloaca à l’époque n’existait hormis dans les villes etrusques). Toujours est-il que Flatilius voulut s’emparer de la panse de brebis tenue par Rémus mais massif comme il était il ne pouvait le toucher, celui s’amusait à l’éviter et soudain ce fut le drâme : par mégarde en sautillant pour éviter les charges de Flatilius, Romus effaça le sillon des buts tracé par son frère. Celui-ci eut un coup de sang en accusant son frêre de tricherie et frappa violemment son jumeau qui ne s’en releva pas….
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Cicéron |
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FLAVINIUS CELER Lucius
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Posté le : Lun 25 Nov 2013 |
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Deuxième partie
Les historiens sont septiques façe à cette version de la fondation de l’urbs et s’en tiennent à une histoire de pomérium, tracé fondateur d'une ville…quirites on vous ment ...
On retrouve Flatilius plus tard, dans l’épisode des Sabines. Quelques temps après la fondation de Rome et la construction de la ville certains membres de la bande passablement vêtu sous le soleil estival ardent, commençaient à se regarder d’une drôle de façon, et Romulus qui marchait bizarrement depuis quelques temps décida que « trop c’est trop il leur fallait des femmes » !!! Mais qui voudrait d’eux ?? pas chez les Latins où ils avaient mauvaise réputation. Ils décidèrent d’aller draguer chez les Sabins .. la suite de l’histoire est connue, pas sa conclusion : en effet Flatilius avait tirer au sort la plus belle des captives, mais Romulus arguant du droit du chef comme Agammenon, lui enleva sa promise. Flatilius se fâcha tout rouge comme Achille, et frappa Romulus : celui-ci qui rendait Flatilius en partie responsable de la mort de son frère jumeau l’exclu des 300 compagnons d’origine dont les descendants, les Patriciens, formèrent les premières Gens et se partagèrent le territoire de Rome..
Quelques centaines d’années on retrouve les descendants de Flatulius dans la Plèbe. Famille typique de vieux romains, ils étaient boutiquiers, taverniers, maudissant le sort de leur ancêtre et ceux qui étaient au dessus d’eux. Puis ils se firent à forcent d’économies, négociants en gros. Ils changèrent aussi de nom, un jour de recensement sur le champ de Mars : une rage de dents, une prononciation incertaine ,et un fonctionnaire de la censure dur de la feuille firent changer le Flatulius en Flavinius
Le rejeton de cette famille fut Ventulus Flavinius . La tradition rapporte que c’était un homme prévenant, bon mari, bon père, bon ami, bon voisin, il était apprécié de tous. Il aurait été un bon citoyen s’il n’avait pas eu un défaut, une immense tare dans cette république de citoyens soldats, celle de la poltronnerie et de la lâcheté qui en découle. Il faisait le désespoir de son centurion quand il perdait un jour son casque , un autre son paquetage, se laissait distançer pour ramasser des champignons ou déterrer des truffes ou remplaçait son pilum par un solide gourdin : « par Hercule, j’ai jamais été foutu de lancer correctement ce satané pilum, qu’est ce que ça peut vous foutre que je le remplace par une massue !!! ». Il était le dernier à l’exercice, « pour ménager ses forces » disait-il, le premier à fuir dès que ce que se présentait le moindre danger, et le premier à quitter le champs de manoeuvre "pour retrouver sa femme et donner des fils à la République". Ce qui était mensonger car Ventulus Flavinius était un homme de paix, et justement la paix, il voulait bien qu'on lui la f...
Il aurait put être la risée de sa centurie s’il n’avait développé depuis son plus jeune âge un don inné pour la cuisine… Lui seul savait faire du brouet peu appétissant qu’on servait aux soldats en quelque chose de mangeable et de bon.
Sa chance vint quand le Légat fit crucifier son cuisinier carthaginois, pour avoir exagérément relevé son diner avec de la Harissa.
Ventulus Flavinius devint marmiton-en chef et fit les délices de son Légat, et du Proconsul qui s’invitait très souvent à sa table. Néanmoins sa carrière de chef étoilé dans l’armée aurait pu finir prématurément et tragiquement le jour où l’Haruspice en service à l'armée recracha la bague dorée naguère attachée à la patte d’un poulet sacré…. « Un poulet sacré ça ressemble à un autre poulet !! » fut sa seule défense…
Par chance alors que le cuisinier maladroit, dans son for intérieur sentait déjà la morsure glacé du glaive du carnifex sur son cou, le Devin trouva que le foie cuit du poulet avait une étrange forme qui augurait une victoire éclatante...
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FLAVINIUS CELER Lucius
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Posté le : Lun 25 Nov 2013 |
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troisième partie
Flavinius fut bombardé centurion de la pire centurie de la légion composée de traines savattes, coupeurs de bourses, criminels en puissance, bref il y avait de fortes chances qu’il fut assassiné par ses propres hommes en pleine bataille.
De plus le stress subit et le brouet immangeable de la prison lui avait flanqué une colique du diable, et la progression de sa centurie en plein combats était ralentie par ses fréquentes indispositions. Le légat lui, s’arrachait les plumes du casque en voyant cette centurie foutre en l’air le plan de bataille si soigneusement conçu….
La défaite semblait être évidente, et les centurions de sa cohorte tombaient les uns après les autres au champ d’honneur, et par élimination successive Flavinius devint le centurion de plus haut rang de sa cohorte et par conséquent le commandement de celle-ci lui incombait. Ce dont il s’en fichait comme d’une guigne à ce moment là, son estomac le faisant atrocement souffrir. Il repéra de loin un bois et y courut accompagné du porte enseigne… la cohorte pivota croyant à une manœuvre délibérée de son chef. Le proconsul lui, songeait déjà au suicide pour ne pas subir la honte publique d’une telle défaite.
Hors par un hasard le mouvement de cette cohorte fut caché à l’ennemi par la disposition du terrain… le général grec ennemi se frottait déjà les mains sûr de sa victoire. Il fit avançer ses troupes de façon à contourner le bois et prendre les romains par l’arrière. Ce que les soldats ennemis découvrirent nul ne pu l’expliquer : par les dieux faisait une cohorte de soldats romains encore frais derrière le bois le commandant en second ennemi ne le sut jamais, son corps fut traversé par l’enseigne d’un centurion romain furieux qui demandait en hurlant qu’on le laissa tranquillement faire ce qu’il avait à faire au ptit coin…
Sans chef les troupes ennemies se débandèrent rapidement : et on vit le spectacle insolite d’un centurion les pourchassant suivi de prés par la cohorte galvanisée par le courage inhabituel de son chef… cette vision redonna du courage aux légionnaires débandés, et ils reformèrent les rangs et se lancèrent à l'assaut eux aussi.
Le proconsul pardonna bon gré mal gré au centurion courageux, et menaça de mort quiconque divulguerait à Rome les circonstances de cette charge héroïque si particulière…depuis les historiens se demande pourquoi cette victoire fut appelé la « bataille du bois du petit coin »
Quelques années après le hasard voulu qu’au champ de mars un vétéran déclina son nomen et praenomen à un censeur jadis victorieux. Les deux hommes se reconnurent, et l’ancien proconsul en riant dit à l’ancien centurion que désormais son cognomen serait Celer, le Rapide…
Nul ne sait si le censeur voulait ironiquement parler de la charge héroïque ou de la rapidité avec laquelle l’ancien centurion avait déserté son poste pour satisfaire un besoin naturel fréquent….
FIN
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