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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Discours de candidature
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Discours de candidature
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ARIUS SAXA Lucius
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Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010
Posté le : Jeu 18 Juil 2013    

Patrès, vous savez que je suis candidat au consulat pour l'année prochaine.
Je me propose de vous présenter en quelques mots les orientations de ma politique.

La guerre sera, évidemment, ma principale préoccupation.

Avant toute chose, je dois dire que mon objectif ne sera pas de signer la paix avec nos ennemis. Il y a quelques années, je défendais la position selon laquelle nous ne pouvons signer de traité de paix avec des peuples qui ont ouvertement foulé du pied les traités précédents ; Alexandre de Macédoine lui-même affirmait qu'il ne se sentait nullement tenu par des engagements couchés sur le papier. Cette position est toujours la mienne. Il n'y aura donc pas de négociation de paix sous mon consulat.

Cependant, force est de constater que la République est épuisée par ce conflit. Un conflit qui a sans doute repris trop tôt, alors que nous n'avions pas recouvert toutes nos forces. Notre flotte ne rivalise pas avec celle de l'ennemi. Nos légions, si elles sont victorieuses en Istrie, sont paralysées sur nos côtes. Notre économie souffre, et nos villes sont ravagées. La guerre a également mis en évidence des faiblesses internes, et certaines de nos provinces, de nos alliés, se défient ouvertement de nous.

La République a besoin de se renforcer. Je poursuivrai l'action de mes consulats passés en ce domaine, à savoir : doter la République d'un instrument militaire fiable, efficace et cohérent avec nos besoin ; et d'une flotte qui rivalise en nombre avec celle de nos ennemis. De grands chantiers navals seront donc montés l'an prochain, avec le concours de nos alliés anares avec lesquels j'ai jeté les prémices d'une coopération dans ce domaine. Et bien sûr, la réforme militaire que je vous ai déjà présentée sera votée dans le courant de l'année. Par ailleurs, j'inciterai les provinces à pourvoir à leur propre protection et surveillance des côtes, afin d'alléger le poids de cette mission qui repose actuellement sur nos seules légions. Enfin, je relancerai le projet de fortification du territoire, dont on constate qu'il a manqué ces dernières années pour nous protéger des pirates Illyriens et Grecs.

Sur le plan des actions militaires elles-mêmes, je poursuivrai l'effort considérable de nos légions en Istrie, afin d'interdire à l'avenir toute pénétration dace sur ce territoire allié. Selon la situation et les conseils des sénateurs Vanstenus et Fugitivus, je lancerai également une campagne contre l'Illyrie, dont le but sera de déstabiliser cette province, de perturber l'extraction du minerai qui profite aujourd'hui aux Grecs, de renverser les villages illyriens qui s'adonnent au pillage sur nos côtes, de faire pression sur la Macédoine afin qu'elle souffre à son tour de ce conflit. Cette campagne n'aura pas pour objectif de descendre vers l'Epire.

Puisque je parle de faire pression sur la Macédoine, passons au volet diplomatique : j'emploierai tous les instruments diplomatiques pour limiter le soutien des autres peuples et cités grecs à l'Epire. Il s'agira principalement, donc, de faire pressions sur la Macédoine pour qu'elle modère son petit frère épirote, et surtout de présenter à Delphes les conséquences des attaques des Grecs sur Croto, ville peuplée elle aussi de Grecs. Qu'ils sachent que leur guerre porte atteinte à leurs frères de sang, de culture et de religion, et que nombre de Grecs ont été réduits en esclavage, voire tués sans sépulture, par leur faute.

Voici la façon dont je compte mener la guerre.

Sur les autres questions qui requièrent l'intervention du consulat, sachez que nous avons eu de longs et fructueux entretiens, moi et le préteur Comnius également candidats. Nous avons convenu de la nécessité de porter notre attention sur la cohésion de la République, les rapports entre Rome et les provinces, et également sur l'unité politique de Rome au-delà des factions, unité que nous entendons symboliser par notre propre entente. Le consul Comnius sera l'artisan de cette Concorde retrouvée, et du nouvel élan de Rome et de ses provinces. Je le laisserai vous exposer lui-même sa politique.

Un dernier mot, patrès.

Il n'échappera à personne que mon retour dans ces murs à provoqué des réactions contrastées. Il est évident que je ne plais pas à tous, et que certains me préféraient chez nos alliés Gaulois, d'où je ne gênais pas leurs affaires politiques. Je sais aussi que mon intransigeance, mon refus des compromissions, est la source de beaucoup de ces inimitiés. Je n'en prends pas ombrage, c'est la rançon de vingt années de service de la République.

Cependant, vous savez, patrès, que si mes opinions sur les hommes sont tranchées, je ne suis moi-même pas l'autocrate corrompu que certains veulent dépeindre. J'ai prouvé de nombreuses fois, et de la façon la plus douloureuse en 379, lorsque j'ai assumé la défense d'une cité en flammes contre ses ennemis de l'intérieur, que j'étais un protecteur acharné du Sénat, de la République, de Rome, et que je ne compterai jamais mes efforts pour notre grandeur et notre prospérité, ni ne profiterai jamais de son malheur pour promouvoir ma propre personne.

Une année encore, je me propose de contribuer à notre grandeur, à notre prospérité, et j'en appelle donc à votre soutien, votre aide, pour que nous guidions ensemble notre République.

Patrès, merci de m'avoir écouté.

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ANTONICUS Quintus
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Posté le : Ven 19 Juil 2013    

Écoute avec attention le propos, puis intervient

Sénateur, tu évoques toi même une inimitié causée par -je te cite- ton intransigeance et ton refus des compromissions.

Crois-tu qu'il s'agisse là de qualités ?

La force d'un Consul n'est-elle pas au contraire de savoir être conciliant et de réunir toutes les forces de la République en un compromis viable et positif ?

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Quintus ANTONICUS FALCO
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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Ven 19 Juil 2013    

Ce sont, incontestablement, des qualités. Tout dépend du contexte.

Lorsqu'il s'agit de garder le cap, de garder la tête froide, de ne pas se laisser embobiner par les beaux discours des Grecs... lorsqu'il s'agit de s'appuyer sur ses valeurs pour ne pas céder à un intérêt de court terme... lorsqu'il de supporter les efforts et les sacrifies d'une campagne militaire... lorsqu'il s'agit d'être fiable, finalement... l'intransigeance est une force. Le refus des compromissions, une garantie.
L'un et l'autre forment un roc. Dans les situations de crise et de péril, nombreux sont ceux qui veulent s'arrimer.

Mais je te concède que ces traits de caractère seuls sont tout aussi nocifs que la duplicité et l'obséquiosité. Ils nécessitent un complément, un équilibre. C'est pourquoi nous avons deux consuls, et que le consul Comnius saura compenser mon caractère par son pragmatisme et composer avec toutes les forces de Rome.

Et, si cela peut te rassurer, sénateur, je sais me faire conciliant, et j'accepte les compromis lorsqu'ils ne portent pas atteinte à l'essentiel. C'est ainsi que j'ai pu travailler avec de nombreux sénateurs et tribuns qui ne partageaient pas mes opinions. Y compris avec le consul Tubbsarius, auquel je m'opposais pourtant avec la plus grande radicalité... il s'avère que notre association au consulat a été particulièrement fructueuse.

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ANTONICUS Quintus
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Remercie le consulaire pour sa réponse d'un mouvement de la tête et semble satisfait.

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Quintus ANTONICUS FALCO
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COMNIUS QUINTUS Julius
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Faisant un signe de la tête après la réponse donnée par le consulaire Arius Saxa au sénateur Antonicus Quintus, Comnius s'avance

Patrès, vous venez d'entendre le consulaire Arius Saxa, candidat au consulat, candidature que je soutiens il va sans dire. Il vous à parler de la situation actuelle de la République, de la guerre et de ce qu'il envisage lors de son consulat afin de réunir les conditions pour assurer la victoire de la République.

J'acquiesce à ce qu'il a dit, à ce qu'il propose. Nous avons eu de nombreuses discussions. Nous avons des accords, des désaccords également mais nous avons trouvé un consensus, un compromis afin de proposer une politique cohérente et efficace.

Comme l'a dit le consulaire, la guerre sera, évidemment, sa principale préoccupation et une négociation de paix ne pourra pas être à l'ordre du jour. Il y a discussion entre nous sur l'intérêt, l'opportunité de ce conflit. Je suis de ceux qui considèrent que ce conflit n'aurait pas dû être déclaré, qu'il s'agit d'une erreur monumentale mais voilà, la guerre est, la guerre existe, la guerre ravage la République et nous devons lui faire face.

Cette guerre nuit à la République qu'elle épuise et elle met en évidence nos faiblesses internes. Voilà l'objectif que je me fixe pour un consulat, celui de réunir l'ensemble des citoyens, des provinces et des forces vives de la République pour sa défense et sa victoire.

Nous sommes face à un ennemi extérieur mais également un ennemi intérieur, la discorde. L'intérêt particulier domine sur l'intérêt général, on regarde la province voisine comme une concurrente, une rivale. Dans la même province, on assiste à des rivalités exacerbées entre cités. La République a besoin de réunir autour d'elle tous ceux qui veulent participer à sa prospérité. Tout le monde peut participer en fonction de ses capacités, de ses compétences.

La Concorde doit retrouver sa place au coeur de la République. Cela passe par des mesures religieuses, pour cela je demanderai au Pontifex Maximus d'organiser une cérémonie.
Cela passe aussi par des mesures économiques, pour cela je demanderai le soutien actif des equites, des sodalités, des négociants de toutes les provinces. Notre commerce dans le Sud va mal, il faut trouver d'autres moyens pour faire parvenir dans les caisses de la questure les fonds nécessaires à la guerre. Pour cela, il faut que le commerce soit soutenu. C'est entre les provinces que le commerce doit fonctionner, c'est avec les nations gauloises également. Dans cette optique, une foire sera organisée dès le début de l'été à Volterra afin de renouer les liens avec les négociants des nations gauloises. Toute foire tenue en province recevra mon appui car chaque foire consolide la République.

Cela passe par des mesures symboliques, pour cela il est temps de multiplier les moments d'union, d'unité. C'est pourquoi je veillerai à la nomination d'un organisateur des jeux latins. Il y a trop longtemps qu'ils n'ont pas été tenus. Et pour ceux qui m'opposeront que nous sommes en guerre, je réponds tout de suite que les jeux latins sont des jeux en l'honneur des dieux, et nous avons besoin de leur protection et de leur bienveillance.

La République a besoin d'unité, de compromis et d'union afin de surmonter cette guerre difficile. Seule l'élection de consuls s'entendant pour travailler ensemble peut amener les conditions favorables.

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SEVERUS LONGUS Clodius
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Sénateurs, j'aurais une question bénigne...

Pourquoi faisons nous cette guerre ? Quels sont nos buts de guerre ? Est-ce pour reprendre l'Illyrie ? Mettre à genoux l'Epire ?

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Fils du Consulaire SEVERUS Licius.

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COMNIUS QUINTUS Julius
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Pourquoi faisons nous cette guerre ? Les raisons de cette guerre ? Interroge plusieurs sénateurs, tu auras plusieurs réponses différentes car chacun y mettra ce qu'il veut comme motif, comme raison. Car son déclenchement a été particulier.

Pour moi, il ne s'agit pas de reprendre l'Illyrie ou de mettre à genoux l'Epire, c'est empêcher une victoire grecque car une victoire grecque serait un coup fatal à la république. Une victoire grecque réduirait la République au rang de puissance secondaire, sous l'influence militaire des Grecs. C'est selon moi le principal motif de cette guerre.

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Appius MARIUS Postumus
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Elus, pensez-vous partir en campagne en Grèce ?

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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Questeur Severus, cette guerre n'a pas été voulue par Rome. Nous la faisons pour nous défendre.
Quant à moi-même, je mènerai la guerre avec l'intention de donner le meilleur avantage possible à nos armées, tout en préservant nos moyens de poursuivre la guerre l'année prochaine. Nous n'envisageons pas de paix ou de trêve pour cette année. Reprendre l'Illyrie ou mettre l'Epire à genoux, ce sera peut-être le programme des consuls de 387, s'ils voient une possibilité de porter le coup final et fatal à nos ennemis.

Censeur, non. Je considère que nous n'avons pas les moyens de nous engager dans une campagne hasardeuse en Grèce, et que cela pourrait avoir des effets diplomatiques finalement néfastes.

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Appius MARIUS Postumus
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

Très bien, peut-être que l'idée de Percatus de nommer Vanstenus Proconsul à l'est n'est pas une mauvaise idée... peut-être !!

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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Sam 20 Juil 2013    

C'est une chose à laquelle je pense depuis quelques temps, oui.
J'ai l'intention d'en discuter avec lui dès mon élection.

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SEVERUS LONGUS Clodius
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Posté le : Dim 21 Juil 2013    

Dans deux ans notre trésor sera peut-être à sec... Pourquoi continuer une guerre ruineuse sans but précis ? Il est absurde de gaspiller le sang de nos citoyens et nos aigles dans une telle aventure si nous ne savons où nous allons !

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ARIUS SAXA Lucius
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Sans doute devrais-tu poser la question aux Epirotes, questeur...

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SEVERUS LONGUS Clodius
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Posté le : Dim 21 Juil 2013    

Les Epirotes bénéficient des ressources d'un Empire pour les aider... Je penser que tu l'avais compris... La guerre ne leur coûte pas grand chose pour l'instant... Quelques bateaux, quelques marins...

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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Dim 21 Juil 2013    

Mais pourquoi eux nous font-ils la guerre ?

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