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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport du Legat Sergius - Aesium/Bovianum & Apulie 385
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Rapport du Legat Sergius - Aesium/Bovianum & Apulie 385
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PETRONIUS SABINUS Publius
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Posté le : Jeu 04 Juil 2013    

"A l'attention du sénat et du peuple de Rome.

I - Prise en main des légions

Suite à ma nomination comme légat chargé de la défense de l'Aesium et de notre vassal du Bovianum, je suis parti en direction de Narnia afin de prendre le commandement de la légion nouvelle levée en Sabine, puis en Spoletium pour faire de même avec la légion du cru.

J'ai confié respectivement la tâche à mes tribuns, Sextus Semperclarus et Gaius Terentius Nasica, de conduire pour le premier la légion de Narnia à Ancona, et au second de conduire la seconde légion de Spoletium à Ancona. Ce qui m'a permit de me rendre rapidement à Ancona afin de démobiliser les deux légions déjà présentes. Je tiens à féliciter, tant les tribuns que les simples citoyens en arme, de leur comportement. La démobilisation s'est fait par petits groupes et en ordre, je n'ai à ce jour, eu aucune plainte suite à cette démobilisation.

Une fois les deux légions de la république arrivées à Ancona, j'ai confié à Sextus Semperclarus de répartir la Legio I Ferrata par groupe de 500 hommes le long de la cote nord et centrale de l'Aesium et de baser son quartier de commandement à Ancona; j'ai confié à Gaius Terentius Nasica de répartir la Legio II Fulminata par groupe de 500 hommes le long de la cote sud de l'Aesium et celle du Bovianum, et de se baser à Plutonia, notre colonie dans le Bovianum.

D'abord craintifs, les légionnaires nouvellement levés furent réconfortés suite à la cérémonie que j'ai organisé afin d'honorer nos Dieux. Ils sont partis ensuite relevés avec hardeur les garnisons déjà présentes. Je n'ai à ce jour, aucune plainte à prononcer envers eux, et je peux m'en enorgueillir d'avoir sous mes ordres de bons soldats.

II - Relation avec les autorités locales

Afin de rassurer nos concitoyens, j'ai pris en charge de me déplacer régulièrement entre les différentes garnisons. J'ai pu ainsi rencontrer à l'occasion les autorités des cités et villages de l'Aesium et du Bovianum. Ce qui a eu pour bénéfice de rassurer, certes les élites, mais aussi les simples paysans. Ces derniers sont retournés cultiver leurs champs le long des cotes. Si je ne peux garantir une production exceptionnelle de blé et d'orge, je peux affirmer qu'une crise du blé ne sera pas envisagé, sauf si des spéculateurs sans scrupules refont parler d'eux.

III - Renforts auxiliaires

Le Bovianum mit à la disposition de la république, et de mon commandement, un contingent de 1.000 hommes. Contingent faible numériquement mais étant chargé de protéger un territoire qui est le leur, ils ont fait merveille.

Les Ombriens ont fournis un contingent de 2.750 hommes. J'ai envoyé ces derniers surveiller la cote du coté d'Ariminium. Ils furent sous la surveille suivite de Sextus Semperclarus, ce qui conduit à n'avoir eu aucun débordement de leur part.

La colonie romaine d'Italica Cornelia a augmenté significativement son corps de vigiles, et a mit sur pied une milice. Si la colonie connait des difficultés, c'est avec les Apuliens. J'y reviendrai plus loin. Pour en revenir aux miliciens, j'ai pu voir de mes propres yeux la qualité de cette milice. Mais je recommanderai tout de même au sénat de fournir aux autorités de la colonie une certaine somme afin d'équiper complétement ces miliciens, ou du moins, compenser le coût d'une telle milice pour une simple colonie.

IV - Prise en charge de l'Apulie

Suite au départ du légat Aetius pour la Calabre, j'ai reçu la charge de défendre l'Apulie. Les remarques désobligeantes à mon égard me furent parvenus. Je repondrai qu'une chose : "Comment faire mieux avec deux légions ce qu'on n'a su faire avec trois?". Je tiens à rappeler qu'à part les Ombriens, je n'ai pas eu de renfort pour compenser la perte de la légion confiée au légat Aetius. J'ai dû en conséquence dégarnir les garnisons, les faire passer d'unité de 500 hommes à 400 hommes.

Le tribun Quintius Corpernicus reçut du légat Minus, puis du légat Aetius, la mission de recevoir les plaintes venant des Apuliens depuis l'époque du commandement du légat Servius. Et je dois dire que se fut un travail de demi-dieu, tellement les plaintes venant des Apuliens étaient nombreuses. J'ai donc pris l'initiative de me rendre à Luceria afin de parler à ces Apuliens.

Si le Primos Mercuntos, un dénommé Tartakos, me fit un bon accueil, c'était loin d'être le cas de l'ensemble du peuple et des autorités apuliennes. Cela découle directement de la guerre avec ces maudits grecs. L'économie apulienne repose presque exclusivement sur les échanges entre l'Apulie et la Grèce. Empêcher le commerce et toute leur économie s'écroule. Ce qui découle aussi, mais de façon indirecte, c'est notre politique extérieur. Nous payons des années de relations non plus d'ami à ami, d'allié à allié, mais de maitre à esclave. L'Apulie n'est pas une province vassal, ce n'est pas une province constituée de citoyens romains, mais un territoire allié, au même titre que l'Ombrie, Naples ou encore les Ligons.

Lorsque j'ai pris la parole devant le boulé apulien, j'ai affirmé que la république n'avait pas désirée cette guerre et que nous regrettions nous aussi, la situation économique désastreuse. J'ai écouté leurs plaintes, apparemment, des questeurs leur ont demandés des fonds qu'ils n'ont ensuite jamais revus, et vu la situation économique de l'Apulie, cela fut très mal prit et digéré. J'ai rassuré nos amis apuliens que certains à Rome, n'ont pas oubliés qu'ils étaient nos alliés et non nos esclaves.

Est ce cela, pousser à la révolte et à l'indépendance ? Nullement. Le peuple apulien est un peuple ami et allié du peuple romain, je n'ai fait que rappeler les faits et calmer les craintes des plus anti-romains. Pour le bien de la république et pour poursuivre la guerre dans les meilleurs conditions, j'ai fait ce qu'il fallait faire, qu'importe si cela déplait à certains impérialistes qui veulent conquérir le monde.

Suite à ma visite à Luceria et ma prise de parole, les Apuliens ont considérablement diminués le dépôt de plaintes, et Tartakos, à la tête de la faction pro-romaine, sera très certainement reprendre la main sur la politique intérieur de ce peuple ami et allié de Rome. Mais je recommande au sénat de fournir les fonds à la construction d'une route dans cette province.

La route aura plusieurs avantages. Le premier, cela calmera les Apuliens et montrera que Rome est une meilleure option que l'Epire. Le deuxième, en temps de guerre, nous pourrions plus rapidement déplacer nos légions du Nord de l'Aesium au Sud de la Calabre, en cas de débarquement ennemi, la rapidité de réaction détermine grandement les choses lors des batailles. Troisièmement, nous pourrions ainsi encourager les échanges entre les territoires de notre péninsule, et diminuer la dépendance économique de cette même péninsule par rapport à la Grèce.

Je terminerai sur le sujet en disant qu'à force de vouloir lié des amitiés avec l'Egypte, les barbares gaulois, d'investir en Istrie, Rome délaisse ses vieux amis et alliés. Nous devons investir auprès de nos anciens alliés ou nous risquons de voir le cas de la Lucanie se répéter encore et encore.

V - Démobilisation

Avant d'ordonner la démobilisation des deux légions sous mes ordres, j'aimerai savoir si le sénat compte les remplacer. Avant d'ordonner la démobilisation des deux légions sous mes ordres, j'aimerai aussi savoir si le sénat compte laisser les Boviates et les Ombriens rentrer chez eux.

Je ne peux ordonner la démobilisation de ces deux légions en sachant que je laisserai trois provinces sans véritable protection. Je ne peux faire cela alors que des navires longent régulièrement les cotes et font des tentatives d'incursion. Je ne peux faire cela alors que si les pirates sont bien présents, aucune flotte romaine n'est là, l'escadre étant partit depuis le printemps rejoindre la flotte dans le Sud. On m'a confié la mission de protéger notre province d'Aesium, notre vassal de Bovianum et notre allié apulien, et je compte respecter mon engagement.

- Cnaeus Sergius Ahenobarbus -"

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Delégué auprès des Anares en 352, Envoyé consulaire chez les Lingons en 353,354,355
En campagne chez les Anares 354,355, Envoyé consulaire dans le Nord (Insubres et Helvetes)356
Lingons 357 à 360, Anares 361, 363, 364, 378, 365, 366, 368, 374, 375, Etrurie 371, 379 - 384 ,Mercure 369 - 386, 386 -
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