| De la guerre avec la Grèce |
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MJ Bellone
Autorisation : Modérateur global
Nb de messages : 3823
Inscrit le : Dim 14 Jan 2007
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 Posté le : Dim 14 Avr 2013 |
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Aulus Ahenobarbus Droneos, dirigeant de vox populi
Compte sur moi, sénateur.
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GAIUS Julius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
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Posté le : Dim 14 Avr 2013 |
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A l'annonce du résultat des élections suffectes.
Patres,
L'heure est venue pour les troupes de partir. Rome est laissé aux bons soins du Consul Vanstenus, qui est l'homme de la situation.
Le Légat Fugitivus, assisté du Légat Paullus, partent pour Arezzo où ils vont rejoindre les 4 légions levées à destination de l'Istrie.
Le Légat Servius part pour la Campanie, où il retrouvera deux légions qui y ont été levée. Il les laissera en Apulie où elles seront placées en réserve stratégique, puis il rejoindra la Calabre pour prendre le commandement des deux légions actuellement sous les ordres du Navarque. Ce dernier pourra ainsi se concentrer sur l'action de la Flotte.
J'ai demandé au Légat Servius de porter une attention particulière à la situation économique et sociale de la province, et je lui ai laissé la bride libre pour y mener les actions qui ont été proposées ici afin de rétablir une situation viable pour la population.
Pour ma part, je mènerais les deux légions de l'Armée du Levant qui se dirigeront vers l'Aesium afin d'en chasser les pirates. Les dernières nouvelles que j'en ai reçu sont fort inquiétantes et font état d'incursions jusqu'en Sabine. Je crains qu'ils n'établissent une tête de pont pour une action de plus grande envergure.
Je sais que tous ici ne partagent pas ma politique. Je sais que tous ici n'auraient pas agis comme je l'ai fais. Mais je vous demande à tous, sénateurs, patriciens comme plébéiens, d'aider nos troupes en priant pour elles, et en encourageant le peuple a prier pour elles. Ne nous mettez pas dans la même situation qu'en 376 où à peine parties, les légions n'avaient plus le soutien de leur Sénat.
Patres, que les Dieux vous gardent.
D'un pas strict et mesuré, Julius pivote et se dirige vers la sortie.
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
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Posté le : Lun 15 Avr 2013 |
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Le Consul Vanstenus écoute avec attention le discours du consul Gaius.
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
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Posté le : Mar 16 Avr 2013 |
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/Cnaeus se gratte sous la toge devant le débat de julius Gaius.
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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance :  Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum :  Quaestor : 377 - 378  Aedilis : 379 - 382  Praetor : 383 - 384  Consul : 386  Censeur : 394 - 395
Cursus Officium :  Rerum gestarum scriptor : 378 - 379  Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins)  Flamen: 385 à 393 (Vesta)  Magister Equitum : 387  Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers). |
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COMNIUS QUINTUS Julius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1070
Inscrit le : Dim 27 Jui 2010
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Posté le : Mar 04 Jui 2013 |
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Plusieurs mois plus tard
Le préteur se lève et s'adresse au consul
Consul Vanstenus, il semble que la flotte grecque se réunisse de nouveau. La saison est propice, ils vont prendre la mer. Je ne fais que rapporter qu'une rumeur que chacun d'entre nous a entendue. As-tu de plus amples informations ?
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Ambassadeur chez les lingons 367-368
Questeur 373, 374
Edile 376, 377, 378
Flamine de Junon 375
Surnommé l'Etrusque |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
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Posté le : Lun 10 Jui 2013 |
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Je sais que le roi d'Epire peut mobiliser plus de 40 000 hommes et 400 vaisseaux. Il a reçu énormément d'argent de l'Hégemon pour financer cela.
Avec une telle flotte, je suppose que celle-ci va très certainement sillonner les mers.
J'ai laissé latitude au navarque de gérer cela en bon père de famille. Qu'il utilise la flotte dont il a la charge de telle sorte qu'il montre que Rome n'est pas couarde, tout en n'étant pas téméraire au point de sacrifier inutilement notre flotte contre un ennemi qui lui serait supérieur.
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J. Vanstenus Sanctus
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
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Posté le : Dim 01 Sep 2013 |
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/Cnaeus Sergius Ahenobarbus, l'un des deux consuls, prend place afin de discuter de la guerre avec l'Epire.
/Il attend de voir si son co-consul, Lucius Arius Saxa, veut prendre la parole en premier.
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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
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ARIUS SAXA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 2408
Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010
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Posté le : Lun 02 Sep 2013 |
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Comme on le lui permet, Arius Saxa se lève.
En prélude à ce débat, je dois annoncer, et cela ne surprendra personne, que le consul Sergius Ahenobarbus et moi-même sommes en désaccord sur les orientations à donner à la guerre. Mes propres intentions vous sont déjà connues, je n'en ai pas changé depuis mon discours de candidature au consulat. J'attends donc de connaitre celles de mon collègue.
Fait signe qu'il rend la parole à Sergius.
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Pacta sunt servanda !
Consul 386
En mission consulaire chez les Gaulois 383-385
Consul 380, 381, 382
Préteur 377, 379
Légat en Lucanie 374-376
Edile 373, 374
Ambassadeur à Rhegium 370-372
Questeur 368, 369 |
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
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Posté le : Mar 03 Sep 2013 |
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/Reprenant donc la parole.
Nous avons, ces dernières années, agit afin de nous protéger. Nous mettant derrière un bouclier. Mais ce n'est pas en se cachant derrière un bouclier qu'on gagne un combat. Il est temps d'agir.
Soit nous allons mendier une paix auprès de l'Epire, soit nous attaquons.
Il est évident que nous n'obtiendrons pas une paix favorable, encore une paix non humiliante. Car il est évident que nous sommes la partie défaite. Nos cités sont attaquées, notre Trésor s'épuise alors que l'or venant du Macédonien coule dans la poche de l'Epire.
Nous devons continuer la guerre, malheureusement.
/Marquant une courte pause.
Si nous continuons la guerre, nous devons absolument changer de tactique.
Nous avons laissés notre force armée dans le Sud, dans la péninsule, avec l'espoir de voir débarquer les Epirotes, afin de les écraser sur terre. Vu que sur mer, nous avons aucune chance; qu'importe le courage et la qualité de nos marins et navires, la supériorité numérique fait que nous n'avons presque aucune chance de l'emporter sur les Océans.
Nous avons envoyés plusieurs légions en Istrie mais à part repousser des barbares venant du Nord, cela n'a pas servit à grand chose dans notre guerre contre Ambracia.
/Marquant une courte pause.
Je propose de laisser dans le Sud, que quelques légions. Julius Gaius a fait son temps, son dernier consulat remonte à deux ans. Je propose que Publius Petronius Sabinus soit envoyé en Calabre en titre de pro-consul afin de remplacer Julius Gaius, et que Julius Priscus soit nommé gouverneur exceptionnel pour le Brutium.
Si Julius Gaius désire servir encore dans la légion, qu'il devient le légat de Publius Petronius. Après tout, ce dernier a déjà eu des soucis de santé, je comprendrai l'utilisation d'un légat pour le seconder dans la gestion militaire de la Calabre.
Mon choix de Publius Petronius Sabinus et de Julius Priscus s'explique par le fait que ces deux anciens magistrats, ont exprimés le soit de servir dans le Sud. Je leur propose donc cette opportunité. L'un ayant été consul, recevra l'autorité sur les légions et la Calabre. L'autre ayant été préteur, recevra la mission de gérer le Bruttium et de reconstruire autant que faire se peu, Croto.
/Marquant une courte pause.
Je propose que le Julius Vanstenus Sanctus soit reconnu comme pro-consul afin qu'il mène l'armée de la république se trouvant sous ses ordres, vers l'Illyrie et l'Epire, afin de porter la guerre et la destruction chez nos ennemis. Il est temps qu'eux aussi, sachent quel effet cela fait d'avoir des cités en ruine et des morts.
/Marquant une courte pause.
Qu'une nouvelle levée parte vers l'Illyrie afin de faire la jonction avec l'armée conduite par Julius Vanstenus. Et que cette nouvelle armée soit conduite par un consul.
Lucius Arius Saxa a conduit la guerre contre la Lucanie, et au vue des résultats, je déconseille le sénat de le choisir. Mais je ne mettrai pas mon nom en avant pour autant. J'estime que si mon rôle dans cette guerre, est celui de tenir la péninsule et de rester à Rome, je l'accepterai.
Non que je doute de mes capacités, mais parce que les intérêts de Rome passent avant ma petite personne. Si le fait de voir Lucius Arius partir vers l'Est conduit à la victoire, je serai plus que fier de rester à Rome. La survie et la victoire de notre mère passe avant l'égo d'en récolter les lauriers.
/Souriant.
Certains diront que ma tactique est folle. D'autres que cela fait beaucoup de Julius. Mais réalisez, patres conscripti, que nous devons agir et arrêter d'attendre. Le bon sens, l'honneur et nos finances ne nous permette pas d'attendre encore trois années après une grande bataille.
/Faisant le tour des visages avant de reprendre la parole.
Voilà ma stratégie.
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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
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Appius MARIUS Postumus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1550
Inscrit le : Mar 15 Nov 2011
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Posté le : Mar 03 Sep 2013 |
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Le Censeur se montre assez partagé
Je dois dire que je suis convaincu par ton plaidoyer Consul Sergius, il me semble nécessaire de passer à l'offensive. Mais l'idée d'un renforcement interne comme le préconise le Consul Saxa est tout aussi pertinent.
Si nous nous renforçons comme le préconise le Consul Saxa nous pouvons augmenter nos chances de victoires mais la fenêtre d'opportunité est bien mince compte tenu de l'état de notre trésor. De plus, des rumeurs récentes à vérifier, nous informent de tensions en Gaule, il faudra peut-être compte tenu de nos nombreux traités intervenir et comme nous sommes harcelés par l'Epire, il sera difficile de se redresser, s'organiser et de se préparer en espérant en retirer un avantage décisif pour plus tard.
Même si comme tu le dis, le Proconsul a fait son temps au sud, il n'a pas démérité et je ne vois pas pourquoi il faudrait le rétrograder.
Dans tous les cas, je ne trouve pas vos visions si différentes et je pense qu'elle peuvent être complémentaire ? Non ?
Vouloir se préparer sans passer à l'offensive pour protéger le rétablissement et vouloir partir à l'offensive sans prendre soin de l'intérieur, ce sont deux solutions que je trouve un peu irréaliste...
Il me semble possible voir obliger d'accorder vos violons pour aboutir à une solution viable !!
Consuls,
Je pense qu'il est temps au point où nous en sommes de lever le tributum de guerre ! Qu'en pensez-vous ?
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 : 379.  : 380.  : 381.  : 382. : 385, 386, 387, .... |
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ARIUS SAXA Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 2408
Inscrit le : Jeu 04 Fév 2010
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Posté le : Mar 03 Sep 2013 |
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| Citer | | Lucius Arius Saxa a conduit la guerre contre la Lucanie, et au vue des résultats, je déconseille le sénat de le choisir. |
Agacé.
Je n'ai pas conduit la guerre en Lucanie.
Si j'avais conduit la guerre, nous l'aurions gagnée.
Mes propositions, qui étaient de prendre d'assaut la ville de Sybaris notamment, n'ont pas été retenues par le général Barrezus et le légat prétorien Urbanis.
Ils suivaient en cela les instructions du Sénat qui étaient d'épargner aussi bien les populations de ces cités que les légionnaires romains.
Si on veut une fois pour toute comprendre toutes les raisons de l'échec de Rome en Lucanie, il faut prendre ce fait en compte, et ne pas l'instrumentaliser pour me nuire.
Finit sur un regard appuyé vers Sergius.
Puis il se tourne vers Marius.
Censeur, si tu trouves nos visions complémentaires, c'est sans doute que tu as mal compris quelle était ma vision. Je vais donc la répéter et l'expliciter. Cela ne fera pas de mal dans ce débat, et clarifiera l'alternative qui est soumise au Sénat.
Je ne soutiens pas la proposition de mon collègue, d'une stratégie agressive visant à envoyer nos légionnaires jusqu'en Epire. Elle est déconnectée des réalités, des forces dont nous disposons, de nos faiblesses qu'il faut reconnaitre, et du contexte géopolitique. Cette stratégie me semble guidée par l'émotion, l'envie d'en découdre, plutôt que par une observation rationnelle de la guerre. Elle épuisera nos ressources, notre volonté, et même dans le cas où elle serait un succès, elle nous confronterait immédiatement à d'autres ennemis.
Ma vision est globale : il faut que notre stratégie intègre des éléments militaires, des éléments diplomatiques, sans oublier ce que tu appelles le "renforcement interne" de la République, qui est pour moi aussi militaire que politique, voire économique.
Du point de vue militaire, et c'est là que je m'oppose le plus frontalement à la stratégie de mon co-consul, je suis pour une offensive mesurée. A la mesure de nos moyens : nos lignes de ravitaillement, la disponibilité de nos citoyens, les as dont nous disposons. A la mesure également de nos objectifs : nous n'avons pas pour objectif d'envahir et d'occuper l'Epire, ce qui serait non seulement épuisant, mais aussi dangereux, puisque nous ne ferions que repousser la ligne de front vers les cités grecques et la Macédoine... donc plus loin encore de nos lignes de ravitaillement.
Cette offensive mesurée aura lieu en Illyrie, avec trois objectifs :
- menacer directement les peuples pirates afin qu'ils cessent leurs attaques contre nos côtes. J'ai un petit espoir, également, de les retourner contre leurs actuels employeurs grecs.
- perturber l'extraction de minerai illyrien, qui est une ressource de guerre pour la Macédoine et l'Epire.
- exercer une pression, une menace sur la Macédoine, que nous emploierons à des fins diplomatiques.
Cette offensive sera mesurée, et je prends ici un engagement, par le fait que les légionnaires que nous enverrons sur ce front devront être de retour dans les forteresses istriennes dès l'hiver. Ils pourront ainsi être démobilisés l'année suivante et ne seront pas embarqués dans une campagne de deux, trois années ou plus en territoire ennemi. En terme de commandement, je compte confirmer le commandement du proconsul Vanstenus, s'il exprime son envie de le conserver.
Cette stratégie, vous l'aurez compris patrès, ne peut se comprendre sans être associée à un volet diplomatique. Ce volet se portera sur deux axes :
- un axe macédonien : nous ferons parvenir à l'hégémon un courrier dans lequel nous justifierons notre intervention en Illyrie par le soutien qu'il apporte à notre ennemi épirote dans la guerre injuste qu'il nous mène. Qu'il mette fin à ce soutien et qu'il fasse pression sur son cousin pour qu'il nous lâche la grappe, et nous mettrons fin à notre campagne illyrienne.
- un axe grec : nous avons à Delphes une ambassade qui nous donne accès aux cités grecques. Ces cités n'ont pas forcément intérêt à soutenir la guerre du régent d'Epire, surtout lorsque celui-ci s'en prend à des Grecs du Bruttium ou de Tarente. Je compte sur des diplomates grecs, venus de Naples, de Croto ou de Tarente, pour porter ce message à Delphes.
Le but n'est pas de vaincre militairement l'Epire, ce dont nous ne sommes pas capables : ils dominent les mers, et nous n'avons pas de front direct sur terre. Le but est d'isoler l'Epire pour l'amener à une paix qui ne soit pas une défaite pour la République.
Rapidement, en terme de renforcement interne, voici ce que j'envisage :
- reconstituer une flotte capable de concurrencer nos ennemis. Tout comme en Lucanie, le manque d'une flotte romaine digne de ce nom est notre principal handicap dans ce conflit et dans tous les conflits majeurs à venir dans lesquels Rome voudra s'impliquer.
- réorienter le commerce des régions sud afin qu'il cesse d'être tourné vers nos ennemis héréditaires. La République doit se suffire à elle-même. Je compte sur le sénateur Priscus, que j'avais proposé au poste de gouverneur du Bruttium, pour opérer cette réorientation.
- donner à Rome une organisation militaire cohérente avec la réalité. C'est la réforme militaire qui est actuellement débattue.
- renforcer la cohésion politique de la République. C'est un vieux débat, feu le sénateur Fugitivus et moi-même en avions déjà parlé lors de la crise des prix du blé en 373. Les réflexions du sénateur Comnius à ce sujet seront sans aucun doute éclairantes.
Enfin, en terme de défense, je compte organiser une conférence rassemblant les décideurs civils et militaires de toutes les provinces menacées par les pirates et les Grecs : Istrie, Aesium, Bovianum, Apulie, Calabre et Bruttium. Cette conférence aura pour but de rappeler aux autorités locales leurs devoirs en matière de défense de leur territoire, ainsi que la nécessaire coopération avec les légats venus de Rome. Elle aura aussi pour but de proposer un modèle "standard" de surveillance et de défense des côtes, s'inspirant de ce qui a été réalisé par le tribun Relgor en Aesium, le légat Sergius, le pro-consul Gaïus.
Au sujet de ce dernier, la proposition de mon collègue me surprend. Soit nous le maintenons à son commandement en tant que proconsul, soit nous le destituons. Il serait contreproductif, pour des raisons de susceptibilité, de le maintenir sur place dans une situation subalterne vis-à-vis d'un autre proconsul. Il a en outre défendu Tarente et initié un dialogue avec les différents acteurs politiques de la cité. Je considère qu'il doit demeurer à son commandement.
Vers le censeur.
Je n'ai pas évoqué les moyens pour soutenir l'effort de guerre, mais oui, nous allons être amenés à poser sur la table la carte du tributum de guerre.
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Appius MARIUS Postumus
Autorisation : Membre
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Inscrit le : Mar 15 Nov 2011
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Posté le : Mar 03 Sep 2013 |
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Pour Saxa
Il est évident pour moi, pardon si je ne me suis pas exprimer avec rigueur, que lorsque je crois vos visions assez proche, c'est que pour moi l'offensive doit se dérouler en Illyrie avec des objectifs raisonnables comme tu l'explique mais qu'il ne faut pas exclure la possibilité d'avancer plus au sud de l'Illyrie si c'est possible. C'est à dire ne pas se borner à rentrer en hiver en Istrie si des chances sérieuses de succès sont envisageables !!
Je crois de toute manière que ce genre de décision devra être prise en son temps et non pas maintenant.
Pour éclairer le débat donc et comme le Consul Sergius penche plus pour une campagne les tribuns ont-ils un avis sur les dispositions du peuple à cet égard ?
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COMNIUS QUINTUS Julius
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Inscrit le : Dim 27 Jui 2010
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Posté le : Mar 03 Sep 2013 |
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A son voisin, à voix basse et chantonnant
Je retourne ma toge toujours du bon côté. C'est vrai que l'air est entraînant et qu'il reste en tête
Après avoir ri avec son voisin, Comnius se lève, reprenant son sérieux
Serait-il possible de faire un résumé des renseignements qui sont en la possession des consuls afin que chacun d'entre nous saisisse parfaitement la situation. Quelles sont les dernières nouvelles des légions ? Où sont-elles ? Des demandes de renforts ont-elles été formulées ? Les derniers courriers sous-entendaient-ils une situation critique ou des avancées probables ?
J'entends les propositions des deux consuls pour la suite de la guerre mais où en sommes nous pour le moment.
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SEVERUS LONGUS Clodius
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Posté le : Mar 03 Sep 2013 |
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Est-ce à un enfant comme moi de donner des leçons à certains ainés du Sénat ?
Les propositions de nos consuls reposent sur beaucoup de chimères...
Le Consul Saxa nous parle de devoir reconstituer une flotte ? Mais avec quel argent ? Notre trésor accuse un déficit de vingt millions d'as par an, et nous serions bientôt à sec dans deux ans, et tu souhaites te lancer dans une telle politique ruineuse ? D'autant plus, qu'il faut du temps pour former une flotte, bien plus qu'une armée de terre, c'est un instrument scientifique qui réclame des années d’entraînements.
Quant à la Macédoine, de part sa position, je pense que l'hégémon se soucie comme d'une guigne de Rome et des conséquences de la guerre... Sinon voilà bien longtemps sinon que nous aurions son armée sur le dos, pour lui, tout cela n'est qu'un conflit secondaire... Il est bien content de voir son cousin d'Epire se charger de cette affaire. Les grecs sont actuellement bien plus préoccupés par la gestion du nouvel empire que l'hégémon se taille en Asie que par la guerre avec Rome, sinon voilà longtemps, à mon avis, qu'une armée grecque foulerait notre sol.
Une grande offensive sur l'Epire est d'autant plus absurde dans ce cadre- là... Il faudrait que nos armées traversent une Illyrie hostile sans aucun soutien logistique, pour déboucher péniblement au coeur de la Grèce, où nous attendra tranquillement l'armée des alliés qui aura tout loisir de nous pincer sur son terrain. C'est une option suicidaire, qui nécessiterait des efforts considérables de la part de Rome... La mobilisation au bas de mot de huit à dix légions pour tenir le choc. Nos consuls n'ont-ils aucune idée de la taille des forces ennemis ? Un ennemi peut qui aligner autant de bateaux, doit disposer d'une force terrestre considérable.
En tant que questeur... Je m'oppose à toute levée du Tributum de guerre... Après avoir saigné la République, vous voulez saignez le Sénat pour vos envies de gloriole ? Nous n'avons aucun but de guerre ! Nous ne savons même pas pourquoi nous faisons la guerre ? Pour récupérer l'Illyrie ? Ce tas de cailloux en vaut-il vraiment la chandelle ? Nous n'avons essuyé que des échecs ou des revers pour l'instant ? Et pourquoi ? Car cette guerre a été lancée dans un état d'impréparation désastreux, sans aucune stratégie et sans aucun but de guerre... C'est une aventure ruineuse ! Laissons les Grecs à leur querelle... La Grèce est unie par la gloire de l'Hégémon, quand celui-ci aura disparu, elle s’entre-déchirera à nouveau, alors à ce moment, nous pourrons prendre notre revanche !
Et enfin... J'aimerai que le Consul Saxa m'explique enfin cette idée ridicule de " réorienter le commerce des régions du sud "... Ce commerce existe car les plus proches voisins de ses régions sont les cités grecs, ils sont en plus cousins de langue, de coutumes et sang... Et tu veux leur imposer de force la nécessité de commercer avec quoi ? La petite étrurie ? La gaule sauvage et lointaine ? Alors que de l'autre côté s'ouvre les richesses incalculables de l'Orient ? Pour un marchand de Tarente, il lui faudrait traverser le Golfe de Tarente, franchir le détroit de Messine, et contourner tout la botte, alors que d'un autre côté, il n'a qu'à franchir l'adriatique ? Je serais un marchand de Tarente, je te prendrai pour un grand fada si tu me faisais une telle proposition.
En attendant... Je réclame l'ouverture de négociations rapides avec le Règent pour mettre fin à cette guerre ruineuse qui ne nous apporte rien... ou alors la définition de nos buts de guerre... Et des buts de guerre ambitieux !
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Fils du Consulaire SEVERUS Licius.
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Appius MARIUS Postumus
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Pas vraiment étonné... mais un peu ennuyé
Questeur, je ne vois qu'un but à poursuivre sur le chemin de la guerre, au mieux déposer le Roi d'Epire et obtenir des subsides de l'est de l'Adriatique ! Au pire ne pas subir une paix honteuse et récupérer notre entière souveraineté sur l'Italie.
Alors que nous sommes harcelés par l'Epire pourquoi ne pas reprendre la Lucanie, défendre nos cités et nous battre en Illyrie non pas pour la reprendre mais pour protéger l'Istrie ?
Il faudrait un peu se galvaniser au lieu de partir défait.
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