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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Une harangue du préteur
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Une harangue du préteur
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
Posté le : Jeu 07 Mar 2013    

/Cnaeus Sergius Ahenobarbus compte aller sur les rostres.

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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SERVIUS LAECA Esox
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 272
Inscrit le : Mer 10 Oct 2012
Posté le : Ven 08 Mar 2013    

L'édile est présent avec des hommes

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Chef de la gens SERVIUS LAECA
Sénateur depuis 380
Questeur 381, 382
Edile 384
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GAIUS Julius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
Posté le : Ven 08 Mar 2013    

Le Consul est à sa place habituelle, à l'ombre de la Curie, regardant attentivement mais discrètement la scène. Les plus anciens remarqueront qu'il se met toujours au même endroit que son père avant lui.

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BADINUS AGRICOLA Lucius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 1644
Inscrit le : Jeu 12 Avr 2012
Posté le : Ven 08 Mar 2013    

Le Questeur curieux prend place.

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Lucius Badinus Gallicus 46 ans - membre de la force modérée


RP (airlines13@gmail.com)
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MJ Bacchus
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Autorisation : Modérateur global
Nb de messages : 2665
Inscrit le : Dim 26 Fév 2012
Posté le : Sam 09 Mar 2013    

Les amis, clients, voisins du Caelius du préteur arrivent sur le forum pour écouter la harangue du Préteur Sergius.

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In vino Veritas !
mj.bacchus(a)yahoo.com
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MJ Bacchus
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Autorisation : Modérateur global
Nb de messages : 2665
Inscrit le : Dim 26 Fév 2012
Posté le : Sam 09 Mar 2013    


Aulus Lanius, ancien tribun de la plèbe


Niscius Proyas, sénateur isolationniste

sont présents et viennent écouter le préteur en compagnie de leurs amis.

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In vino Veritas !
mj.bacchus(a)yahoo.com
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PAULLUS AEMILIUS Marcus
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Nb de messages : 112
Inscrit le : Sam 09 Mar 2013
Posté le : Lun 11 Mar 2013    

Paullus se présente également sur les lieux, curieux de voir quel genre d'orateur retrouve t'on dans la république.

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Sénateur 383
Archiviste 384 et 385
Légat en Istrie 384
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 3890
Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
Posté le : Jeu 14 Mar 2013    

/Cnaeus Sergius Ahenobarbus arrive avec ses licteurs, qui se répandent ensuite devant les rostes pendant que le préteur y monte.



/Levant les bras.

Fils de Rome ! Je réclame votre attention.

/Marquant une courte pause.

J'aimerai vous parler de cet homme qui préfère défendre son statut et ses privilèges de flamine majeur que de s'occuper de tenir à jour l'album sénatorial, album qui n'a pas été fait depuis des années. J'aurai pu, personnellement, pardonner cela en raison de son grand âge, si les sujets n'étaient pas importants et si il n'était pas occupé à protéger son précarré plutôt que l'intérêt supérieur de la république.

J'aimerai vous parler de cet homme qui, bien que préteur, n'a jamais été vu une seule fois sur le forum romanum depuis son élection, alors que son co-magistrat a eu le temps de partir en ambassade dans le sud, tout en effectuant son devoir de magistrat. Cela montre bien le respect qu'à ce nudiste envers les respectables hommes que vous êtes, fils de Rome.

J'aimerai vous parler de cet homme qui est prêt à sacrifier des centaines de milliers de vie de braves citoyens romains, pour acquérir une quelconque gloire militaire, nous faisant regretter qu'il n'ai pas de co-magistrat pour le calmer et le ramener à la raison.

Mais mes amis, et mes chers concitoyens, c'est d'un nuage sombre et menaçant que j'aimerai vous parler.


/Marquant une courte pause.

Ces nuages là sont le fruit du comportement immature d'un enfant, qui a condamné à mort un roi étranger comme si il s'agissait d'un vulgaire brigand. Cet enfant s'étonne maintenant de la réaction de ce roi, roi qui maltraite maintenant nos marchands se rendant dans l'Est, ruinant notre économie dans le Sud de la péninsule, et ressemble une puissante flotte.

Non content de laisser ces chiens de Lucaniens en paix, non content de chercher à envoyer nos valeureux légionnaires affronter les affres de l'hiver pour sauver un vulgaire roi barbare du nord, cet enfant veut la perte de milliers de vie pour satisfaire ses ambitions.

Devant le silence des tribuns de la plèbe, chargés de vous représenter et de faire entendre vos souhaits, je viens directement à vous.

Je viens à vous pour savoir ce que vous désirez le plus.

Voulez vous partir dans une guerre couteuse afin de satisfaire l'orgueil d'un enfant ? Ou voulez vous profiter de la paix et de reconstruire la république, avant de vous lancer dans une campagne militaire ?


/Cnaeus Sergius attend la réaction de la foule.




HJ : J'ai simplifié car j'ai cliqué pas assez rapidement sur "soumettre", du coup, entre la rédaction et ce clicage, le forum m'a déconnecté. Et j'ai pu avoir le plaisir de lire le petit "vous n'etes pas autorisé a posté" (ou un truc du genre) Toujours faire un "copier coller" (et vérifier qu'il a été bien "copier")

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
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Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
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GAIUS Julius
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Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
Posté le : Jeu 14 Mar 2013    

Gaius, sentant venir la tonalité de la harangue dès les premières phrases, murmure quelques mots à un de ses esclaves, qui part ensuite en courant. Il ne dit mot durant la harangue, observant la réaction de la foule.

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CAIUS JULII Publicola aulus
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Nb de messages : 714
Inscrit le : Mer 05 Sep 2012
Posté le : Jeu 14 Mar 2013    

Publicola est présent avec quelques clients, il ne semble pas emballé par le discours du Preteur

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Siemper Fidelis, Honor mea Vis.

Membre de la Force Modéré
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MJ Bellone
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Nb de messages : 3823
Inscrit le : Dim 14 Jan 2007
Posté le : Ven 15 Mar 2013    

La foule est venue assez nombreuse à cette harangue prétoriale, car certains se souviennent de discours agités ou un ahenobarbus était présent, peut importe la gens, mais aussi parce que les harangues semblent retruover un regain de dynamisme, à la faveur de l'automne...
Dés les premières tournures de phrase, les réactions oscillent, entre les connaisseurs, les hochements de tête certains et ceux qui cherchent du regard à droite et à gauche.


"Mais de qui parle t-il?
-Tu le sais, toi?
-C'est un flamine qui gère l'album? ahh.gif
-Mais c'est quoi, un flamine? beer.gif
-Crétin pfffffff.gif
-Ah... c'est donc ça, je saisis!"

Un groupe atteint la connaissance le premier, et diffuse la nouvelle aux derniers rangs dépassés par la véhémence du discours. Et puis... et puis on parle encore d'un homme...

"Un nudiste? où ça?
-Shhhhhhhh taisez vous derrière!
-Poussez pas!"

Les mêmes questions, les mêmes intonations. On parle de plusieurs hommes, cela semble acquis... et puis l'orateur change de ton. On l'entend poser son discours, et les badauds réagissent avec des échos de rondeurs. Ils sont moins bruyants, plus studieux, et écoutent, très sagement. La question finale est rapidement saisie, sans détours. La plupart restent silencieux après avoir lancé une salve d'applaudissements, qu'un groupe prolonge avec des hurlements: ceux là veulent une guerre, et ils sont déjà en train de la fêter.
"C'est vrai que, partir à l'aventure, pourquoi pas..." disent certains, en observant les tapes dans le dos et les empoignades. Et puis... et puis oui, certains huent "l'enfant" du discours, en ne cherchant pas s'il est consul ou bien tribun, mais en refusant que Rome se fasse encore concasser loin de son berceau, quand celui ci couine de tous les côtés.
Quand l'orateur descend les marches, c'est donc une bonne moitié de l'auditoire qui le suit et l'acclamme, en le remerciant de ses intentions.


"Oui, pas de guerre, on veut manger!
-Pas comme à Tarente!
-Nourrissez nous!"

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GAIUS Julius
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 790
Inscrit le : Ven 11 Nov 2011
Posté le : Ven 15 Mar 2013    

A la fin du discours, Julius s'avance vers les rostres, fendant la foule, écartée de son passage par des licteurs délicats. Il est clair qu'il va s'exprimer. Il s'arrête au bas de l'estrade, devant le rang des licteurs prétoriens, encore dans la foule. Il tourne le dos à Sergius et embrasse le peuple de son regard. Sa voix tonne.

ROMAINS !

CITOYENS !!

Cet homme plus jeune que moi parle de moi comme un enfant !

Cet homme qui n'a pas assumé son édilité quand Rome en avait besoin au coeur des émeutes reproche à son co-préteur d'être absent une année où la préture n'a rien de spécial à faire.

Cet homme vient se plaindre auprès de vous d'actes contre lesquels il n'a rien fait !

Vous savez, vous, romains, que le Sénat qui vous gouverne est un lieu de discussions, parfois vives, parfois unanimes, mais toujours libres. Votre Préteur Sergius Ahenobarbus en fait partie, mais ne daigne pas y parler, si ce n'est pour y lancer quelques répliques véhémentes et improductives, quelques blagues douteuses lorsque le moment est grave.

Cet homme vient vous voir, sans avoir eu ni le respect de nommer les hommes à qui il fait des reproches, ni le courage de s'être confronter à eux directement.

Cet homme vient vous voir à l'approche des élections, étonnant, n'est-ce pas ? Il ne participe pas utilement aux débats du Sénat, mais vient haranguer la foule quand les suffrages se font nécessaires.

Cet homme, enfin, m'accuse de vouloir mener une guerre pour satisfaire mon orgueil.

MON ORGUEIL, CITOYENS !!

Comme si l'orgueil d'un homme pouvait être satisfait par la vue de sanglantes batailles, de rudes hivers, et de terribles ennemis. Mais quand on connait le courage et l'expérience militaire de l'homme qui lance cette accusation, on pourrait en sourire, au final.

Mais s'en moquer serait criminel, serait trahison ! S'en moquer nous ferait ressentir de la pitié pour cet homme, qui n'en mérite pas. Car il n'est pas ignorant. Il sait la menace qui pèse sur notre République.

Il sait que le Régent d'Epire finance le piratage sur nos côtes et la destruction de l'Aesium.

Il sait que le Régent d'Epire finance le brigandage sur nos terres, qui a conduit à l'enlèvement d'un Questeur l'an passé.

Il sait que le Régent d'Epire fait arrêter en toute injustice des commerçants romains en Grèce, provoquant de factor un blocus de nos ports au sud, et la mort de notre commerce.

Il sait que le Régent d'Epire tente de renverser nos alliés pour les prendre sous sa coupe.

Il sait tout ça, et pourtant, ne veux pas ouvrir les yeux !

Il sait tout ça, et pourtant, refuse d'assumer ses responsabilités de sénateur et magistrat pour débattre des solutions au Sénat.

Il sait tout ça, et pourtant, il veut vous faire croire qu'il sera possible d'avoir une paix réelle dans ces conditions.

Mais il se trompe, ou veux vous tromper !

La guerre est inévitable, c'est le Régent d'Epire qui la souhaite.

Le consul lève un poing vers le ciel et pointe du doigt les nuages, et rehausse la voix.

La guerre, nous ne la subirons pas, et cette fois ci, nous prendrons l'initiative.

Serez-vous avec moi, peuple de Rome, ou serez-vous avec le Régent ?

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FUGITIVUS PERTINAX Septime
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Inscrit le : Dim 11 Mar 2012
Posté le : Ven 15 Mar 2013    

/ Septime Fugitivus Pertinax est aussi présent, accompagné de ses amis vétérans. Il écoute la harangue du préteur, silencieusement, la réplique du consul, à laquelle il ne dit rien. Pourtant on peut le voir parler avec ses amis, et suite à cela plusieurs d'entre eux partent dans des sens différents, rapidement./

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Consul suffect
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Inscrit le : Ven 16 Sep 2011
Posté le : Sam 16 Mar 2013    

/S'adressant à la foule, tout souriant.

Ne pas en parler au préteur Spurus Labienus ? Mais comment pourrai je lui en parler vu qu'il ne daigne même pas se rendre dans les bureaux de la préture, ou au sénat ? J'aurai autant d'échange et de réponses que si je m'adressais à une ombre ou au vent.

Comment discuter des actes à prendre quand le consul ne nous parle presque que de ce qu'il a fait et non de ce qu'il compte vraiment faire ? Rappelez vous quand le consul, avait déclaré le roi d'Epire, quand il l'a condamné à mort. En avait il parlé ? Avait il demandé conseil ? Nullement. Il nous l'annonça, ne pouvant qu'accepter le jugement rendu.

Mais le plus risible, c'est de m'accuser d'être peu présent au sénat. J'y suis autant que je le peux. Je ne comprend pas cette remarque. Surtout quand on sait que mes absences furent causées par mon voyage officiel à Rhegium. VOYAGE QUE M'A DEMANDE DE FAIRE LE CONSUL ! Il m'envoie au loin et s'étonne que je ne me trouve pas à Rome ? Je ne suis pas un dieu, je ne suis qu'un homme, je ne peux pas me trouver à deux endroits à la fois.


/Moins souriant.

Ici, on vous annonce encore que la campagne sera facile, que la campagne ne pourra que conduire nos légions à la victoire. Ne vous rappelez vous pas de ce que des orgueilleux comme lui racontaient au sujet de l'Illyrie, ce qu'ils racontaient au sujet de la Lucanie. Mais voyez ce qui en a découlé. Nous avons perdus la Lucanie. Nos colonies d'Illyrie ont été evacuées. Nos légionnaires ont passés des années en captivité, d'autres le sont encore. Des traitres ont reçus le soutien de ces orgueilleux. Un enfant. Un enfant qui joue à la guerre et qui s'imagine vaincre une armée à lui tout seul, équipé d'un gladius en bois.

/Souriant à nouveau.

Bien entendu, le consul veut voir le plus possible de sénateurs et magistrats rester à Rome, afin de nous dire ensuite un reproche du genre "Vous n'aviez qu'à venir vous battre avec nous". Ainsi est l'homme.

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PAULLUS AEMILIUS Marcus
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Inscrit le : Sam 09 Mar 2013
Posté le : Sam 16 Mar 2013    

Le Sénateur Paullus décide spontanément de se lancer à tout va dans sa première harangue. Pour vaincre ses dernières hésitations il crie d'une voix forte en s'approchant des Rostres en se frayant un passage dans la foule:

Vive le Consul, mort au Régent! Du pain pour le Peuple!

Puis avec énergie, il pointe les deux orateurs.

Le Consul a raison, le prêteur Ahenobarbus vient ici l'accuser ainsi que d'autres, mais il n'a pas eu le simple courage de mentionner seulement leur noms, mais pourtant, citoyens, il voudrait votre soutien contre ces hommes pour des affaires qui ne vous concerne même pas. La belle affaire!

Et ces hommes sont en réalités vos magistrats, vos camarades, vos protecteurs et vos patrons. Des hommes qui souvent ont été généreux pour vous, et présent à vos côtés, même dans la bataille.

Il fait un signe de bras pour désigner les sénateurs présents sur le forum après avoir bondit lourdement sur les rostres.

Vous ne gagnerez pas de pain à vous rangez derrière les adversaires politiques du prêteur. Le prêteur vous promet la paix contre les ennemis de Rome mais pour une lutte contre vos propres magistrats, entre l'une et l'autre, mieux vaut encore la première neh! Vive la Concorde! Cela est sacré!

Puis il lance avec un humour et d'un cynisme bien déployé.

Ah Le prêteur nous parle de ses histoires nébuleuses de voyages auprès des tyrans du Rhegium; il s'en plaint , mais cela ne devait pas être le cas lorsqu'il était dans les bras des petites courtisanes grecques à se faire tirer la barbe !

Oui c'est bien injuste que nous aussi, nous n'avons pas pu manger à la table bien fournie des nobles archontes!

Certes, il est plus facile de faire des voyages auprès de la cour doré d'un tyran, que d'affronter vaillamment les armées d'un autre tyran pour l'honneur de la cité de Rome. Il est plus facile d'en appeler au peuple de Rome pour huer ses adversaires politiques, que leur faire face au Sénat en agissant noblement et sans hésitations.

Et si les hommes que le Prêteur à dénoncer sont si odieux, négligents, injustes et terribles, qu'attend t'il pour les trainer en justice comme la loi et l'honneur de Rome le lui permet? Car il a pourtant la toge de prêteur ! Mais non, il lui faudrait la vôtre par dessus le marché! Que lui faudra-t-il encore!?

UIl frappe du poing son autre main.La colère s'empare du Sénateur Paullus. La fureur se lit dans ses yeux.

Ton collègue prêteur, est un âne qui ne fais pas son devoir? Eh bien écrase-le sans pitié sous le poids des tablettes de la loi Sergius Ahenobarbus, propose sa destitution et sa disgrâce sans hésitation et là au moins nous verrons que tu es sérieux, ferme, confiant, et le Sénat sera derrière toi.

Il faut rendre service à la république. Les citoyens veulent que l'on fasse le nécessaire en leur nom! Pas que l'on vienne se plaindre à eux de ce qui ne va pas dans les petites affaires du Sénat. PAR JUPITER, DE LA DIGNITÉ!

Soit heureux que le censeur soit un vieil homme qui a besoin d'une canne et qu'il soit si ouvert d'esprit. Car il n'a pas tant de temps encore, l'un de ces vieux censeurs grincheux, de la trempe de ces épées que l'on ne fait plus, ces vieux lapins enragés auraient bondit jusqu'ici pour te rougir les joues pour avoir oser traité ....UN CONSUL D'ENFANT !UN CONSUL DE ROME PAR JUPITER!!!

Là tu aurais certainement raison de te plaindre du CENSEUR!

À partir du rang de consul vient une une ligne de danger mortelle qui sépare cet homme, de moi, toi et tout ces gens sauf quelqu'uns. Comment oses-tu la franchir? Il serait moins dangereux de franchir les montagnes d'Illyrie pour affronter seul l'armée d'Épire!

Les temps où ce genre de considération allait de soi, doit revenir; cela est le véritable remède pour la République. Le reste est balivernes.

Puis il s'approche du Consul et l'enlace gaillardement mais respectueusement dans un geste fraternel. Puis de sa voix il reprend, et cette fois toujours très sérieux, il reprend.


Le Consul Gaius Julius est UN CONSUL DE ROME! DE ROME!! Nous ne sommes pas des barbares !! Il y a un temps pour cesser de railler, citoyens. Nous sommes les fils du grand ROMULUS!

Gaius Julius propose sa protection, honorablement et sans hésiter, à tous les romains solides, et moi Paullus Aemilius je préfère celui qui choisit le courage à l'intrigue; la franchise à la ruse; l'ordre au désordre. D'agir plutôt que d'attendre.

Allons du courage, nous avons des ennemis, notre consul ne propose rien de plus que d'aller les combattre avant qu'il ne soit trop tard, cela ne va pas dire que la cité va tomber dans le désordre et que vous allez manquer de pain ou de vin. Il n'en manquera pas et nous fêterons ensemble, à la bonne heure! Nous développerons notre cité malgré l'épreuve de la guerre.

Si le prêteur pouvait récupérer ses sens, c'est lui qui proposerait de faire taire ceux qui veulent nous alarmer et nous effrayer pour tenter nous privée de notre raison et notre bon sens.

Allons nous sommes des romains, et nous avons le cœur solide et le poing puissant. Nous devons un devoir et de la loyauté à la république et à nos familles; nos ancêtres nous regardent. Si il faut renoncer et trahir l'on dira tout simplement que les romains sont des lâches et des parjures, et alors les dieux nous puniront assurément lâchant sur nous la calamité de Vulcain et la peste Bellonique.

Où sera alors ces hommes qui ont renoncé à la loyauté envers les consuls? Dans un palais du Rhegium peut-être. Et si vous et moi, peuple de Rome nous y sommes invités, ce sera en esclaves, après que les souverains d'Épire et de Macédoine aient causé la ruine de Rome. Non l'affaire est sérieuse, c'est derrière les consuls, le censeur, le pontife et la loi qu'il faut se regrouper; nous avons toujours fait ainsi; pas de raison de changer. Écoutons le Consul.

Paullus d'un air martial, solennel et grave se range ensuite derrière le consul .


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Sénateur 383
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