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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Discours des candidats
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Discours des candidats
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ARIUS SAXA Lucius
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Posté le : Mar 27 Déc 2011    

Un jour de forte affluence au Sénat, Arius Saxa se lève dès que le censeur prononce la fin de la séance, et réclame l'attention des sénateurs.

Patrès, j'aimerais renouer avec une habitude que nous avions auparavant, qui voulait que les candidats aux élections présentent devant leurs pairs leurs intentions et motivations pour briguer les magistratures de la République.

S'avance au milieu de la salle.

Patrès, la plupart d'entre vous connaissent mon nom et mon parcours, car il s'est déroulé sous vos yeux. Né patricien au sein d'une gens du Latium, je suis sénateurs depuis plus de dix années, j'ai gravi les échelons du cursus honorum, j'ai également rempli pour la République des missions en tant qu'ambassadeur ou en tant que légat. C'est cette expérience que j'ai acquise au service de Rome qui a forgé mes convictions, et ce sont ces convictions qui me conduisent à présent à me présenter au consulat pour l'année 378.
Le consulat est avant tout une magistrature stratégique. Ses pouvoirs sont étendus et il importe de les placer entre les mains d'hommes dignes qui ont prouvé leur efficacité, leur intelligence, leur modération également... mais surtout leur abnégation. Je vais présenter succinctement les grandes orientations que je prévois pour la République, et dont je me ferai l'acteur.

L'année prochaine sera une année charnière en ce qui concerne notre position dans le monde.

En premier lieu, et cela n'aura échappé à personne ici, le traité romano-punique devra être renouvelé. J'ai l'intention d'en conserver autant que possible les termes actuels. J'appuierai tout particulièrement la neutralité de Massalia, en faisant en sorte que cette cité accueille les négociations et qu'elle soit par cela-même considérée comme témoin et garant de l'accord qui liera Rome à Carthage. Certains ici ont suggéré que nous devrions mieux connaitre les intérêts et les ambitions puniques, c'est un avis sage, car nous avons à Carthage des amis qu'il nous faut préserver... et des susceptibilités qu'il nous faut sans doute ménager.

En second lieu, nous devrons prolonger la politique de rapprochement que nous menons déjà depuis longtemps avec les royaumes gaulois du nord de l'Italie. Trois peuples retiendront mon attention : d'une part, il sera sans doute nécessaire de s'entendre avec le roi ligure Silvère, sur le maintien des Puniques au sud des Pyrénées. D'autre part, nous devrons poser un œil bienveillant sur le peuple vénète qui, grâce à l'action de nos ambassadeurs successifs, pourrait se rapprocher de nous jusqu'à intégrer, peut-être dans un délai assez court, notre République. Nous devrons enfin clarifier la situation du peuple istriote, associé à notre République mais dont la situation reste trouble.
Je m'appuierai sur l'expérience de certains consulaires et sur les réseaux de certains sénateurs pour formaliser une politique cohérente, de long terme, concernant le nord gaulois, afin d'y affermir notre influence et de nous garantir des alliés militaires, des partenaires commerciaux, et des amitiés durables.

En troisième lieu... il y a dans notre honneur, dans notre fierté de Romains une blessure que nous devrons panser, mais il y a surtout d'autres menaces dont nous devons nous prémunir. Le monde gréco-macédonien a prouvé ces dernières années qu'il n'était pas fiable, qu'il n'était pas possible de faire confiance à ces gens-là. Combien de traités ont-ils été foulés du pied lors de l'agression des armées grecques contre nous ? Rome ne doit plus se lier les mains lorsque ses ennemis fourbissent leurs armes. Nous ne signerons plus de traité avec les peuples qui nous ont trahi leur parole. Je crois également que nous devons poser la question de nos engagements dans l'amphictyonie de Delphes.
Je distingue cependant dans cette politique, la situation particulière de Rhégium, que je connais bien pour y avoir été ambassadeur. L'archonte de Rhégium n'a pas que des amis ici. Je n'en suis pas non plus. Pourtant, je reconnais en lui un homme d'Etat qui sait faire des choix guidés par l'honneur et non par l'opportunisme ou l'avidité. Quand il aurait pu nous poignarder dans le dos et prendre Croto, l'archonte s'est montré digne de sa parole et n'a pas rompu notre traité. Je souhaite donc que cela demeure ainsi.

Fait une pause.

Patrès, l'année prochaine Rome devra relever un autre défi, celui de sa situation interne. Nous aurons de nouveaux instruments normatifs, avec la loi sur les Sénats provinciaux du consulaire Petronius, pour assurer la maitrise politique de nos territoires. Mais d'autres réformes doivent être menées.

Rome est de plus en plus confrontée à une criminalité organisée qui sévit partout et ne laisse personne à l'abri. Les vigiles, le bras armé de la République contre cet ennemi intérieur, voient leurs rangs décimés par une véritable guerre contre l'autorité. Nous devons restaurer l'autorité publique ! Et nous devons le faire avant tout à travers les vigiles eux-mêmes. Ceux-ci devront être mieux payés, mieux formés, mieux structurés pour répondre mieux au crime. Je vous soumettrai bientôt un projet de loi allant dans ce sens, mais il s'agira également d'une action quotidienne des magistrats, que je soutiendrai de toutes mes forces.

Quelles sont les causes de cet accroissement de la criminalité ? Patrès, je ne prétends pas ici les décrire toutes, mais deux causes valent, je crois, qu'on s'y arrête particulièrement. Il s'agit de la dilution des vertus civique et du mépris des mœurs de nos ancêtres.
Les vertus civiques sont celles qui font le citoyen. Mais qu'est devenue la citoyenneté aujourd'hui ? Ce n'est plus qu'un vêtement dont on habille la dernière fripouille et le premier étranger venus. J'ai traversé de nombreux territoires réputés de droit romain, peuplés de citoyens, dont bien peu d'hommes pouvaient parler latin, servir dans la légion, honorer les dieux tutélaires ou citer quelques noms des grands hommes de la République. Cela n'est pas acceptable. J'en ai la certitude depuis mes premières années ici, nous devons redéfinir la citoyenneté. Outre la réforme du statut qui sera nécessaire, il faudra également mener une réforme de nos forces militaires, afin que chacun y trouve sa place avec la fierté de remplir son devoir. Il faudra donc reprendre et prolonger les discussions qui ont été initiées l'an dernier.
Je vous le disais, je m'inquiète également pour les bonnes mœurs, pour le respect de la tradition qui a forgé notre caractère, notre destinée. Mes amis, l'impudicité, l'irrespect des dieux, le mépris, la médisance, l'étalage public du luxe à la manière des despotes orientaux, ce sont des maux qui sont devenus courants dans nos rues, portés même par certains d'entre nous. Pour s'attirer les faveurs du peuple, on insulte le passé, on se rit des usages, on parade au milieu des prostituées, on menace la République. Par moment, le forum devient plus crasse que la pire des fanges de Suburre. Comment peut-on construire quoi que ce soit de solide sur des bases aussi perverties ? La République doit se montrer plus sévère envers ceux qui prennent la douce civilisation qui la notre pour une licence à toutes les amoralités. La gravitas doit redevenir une vertu encensée.
Il est évident que cela suppose un effort de tous, sur une durée bien plus longue qu'une seule année. Mais je m'engage à inscrire mon consulat dans cette voie, tout comme j'y ai inscrit mon parcours passé.

D'autres réformes devront être menée pour le bien de notre République. Certains projets de loi doivent être menés à leur terme. Mais toutes ces réformes resteront des coquilles vides si nous ne nous donnons pas les moyens financiers de les mettre en place ; or vous savez que les fonds de la République ne sont pas extensibles. Cela me permet d'aborder une autre réforme qu'il sera nécessaire de mener : celle de la perception du tributum. Il s'agit d'un poids financier et humain énorme pour les services de la questure. Depuis plusieurs années des débats agitent l'Ordre équestre et, plus rarement, le Sénat lui-même, ces débats tournent autour de l'abandon du système centralisé et administratif de la perception. Ce système serait remplacé par celui de l'affermage qui confie à des citoyens privés la perception d'une partie de l'impôt.
Je connais les oppositions que rencontre ce système ici, et je les prends en compte dans ma réflexion. Je crois cependant qu'il est possible d'établir un système de perception à la fois économe et sécurisé, en s'appuyant autant sur les patriciens que sur les équites. Il ne s'agit pas non plus de désengager totalement l'Etat de ce domaine aussi important. Je ne développe pas plus le projet qui est le mien, mais sachez que je compte porter la réflexion au Sénat dans des termes différents de ce qui a fait par le passé, et qui se caractérisait par la mise en cause injustifiée des questeurs passés et présents.

Je souhaite aussi que le Sénat conserve sa situation de place politique privilégiée à Rome. Je maintiendrai, comme chaque année, des relations fructueuses avec les différents magistrats et tribuns, et j'essaierai également de faire revenir notre pontife parmi nous. C'est par la vitalité des échanges au Sénat, des débats ouverts dans un climat à la fois serein et propice à la controverse, que nous pouvons faire avancer la République. Si les dieux nous le permettent, Rome a vocation jouer un grand rôle dans le monde, et nous en sommes d'ors-et-déjà les acteurs.

Fait une pause, tousse un peu, puis reprend.

Patrès, j'ai parlé longuement, c'est bien le signe que nous avons bien des choses à accomplir pour notre République. Croyez-moi, chaque point abordé ici pourrait donner lieu à de nouveaux développements, cependant je ne souhaite pas monopoliser votre attention. D'autres candidats souhaitent certainement présenter leurs propres intentions. Sachez cependant que je donnerai bientôt une réception dans ma demeure du Caelius. Vous y serez tous les bienvenus, et je me ferai un plaisir de présenter plus précisément mes intentions politiques à ceux qui le demanderont.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
En mission consulaire chez les Gaulois 383-385
Consul 380, 381, 382
Préteur 377, 379
Légat en Lucanie 374-376
Edile 373, 374
Ambassadeur à Rhegium 370-372
Questeur 368, 369
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VESUVIUS PUSTULA Titus
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Titus Vesuvius qui s'apprêtait à quitter la curie se rassoit après la prise de parole du patricien Lucius Arius.

A la fin du discours, Vesuvius semble approuver de la tête la diatribe du candidat...

Titus Vesuvius.


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FLAVIUS VERUS Philippus
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Le Consul à son voisin.

Mince, j’ai déjà voté ! Je dois dire que son programme me plaît bien !

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familiae civitatis terram

Pro-Consul à Bovianum 366-367
Sénateur Romain Depuis 344
Ambassadeur Lingon 345-346
Ambassadeur chez les Anares 349-354
En Campagne chez les Anares en 354-355
Questeur 358-359
Edile 360-368-369
Préteur 361-362-372
Consul 363-364-365-373-377
Navarque Maximus 377-386
Vainqueur à Gallipoli 384
Mort à la bataille de Salona en 386
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TUBBSARIUS Julius flavius
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/le voisin souriant au consul/
mon ami, tu es trop pressé, vraiment trop pressé

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376-377-378
Rector provinciarum Populonia, Volterra, Tarquini, Cosa, Perouse, Vetulonia, Saturniae, Arrezo 374-375
373
372

371

Julius et la gens Tubbsarius
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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/Le questeur applaudit, plus pour le coté orateur qu'il trouve plaisant que pour le candidat.

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
Naissance : 346
Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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VANSTENUS Julius
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Le Censeur écoute avec attention le programme du préteur Arius.

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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VESUVIUS PUSTULA Titus
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Citer : TUBBSARIUS Julius flavius
/le voisin souriant au consul/
mon ami, tu es trop pressé, vraiment trop pressé



Quelques rangs derrière....


Le poid de l'or serait il plus noble que les idées ?

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TUBBSARIUS Julius flavius
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Citer : VESUVIUS PUSTULA Titus


Quelques rangs derrière....


Le poid de l'or serait il plus noble que les idées ?



ma foi, tout dépend de qui distribue l'un ou l'autre et pourquoi... ne crois tu pas, patre?

en l'occurence, le discours de notre candidat me semble cohérent... dans la lignée de ce qui nous motive en ce moment... meme si je trouve dommage de sous estimer l'effet du conflit boien/cenomans actuel qui pourrait faire du roi boien un concurrent direct de Silvere... un ennemi du roi lingon, nous mettre en porte-à-faux et potentiellement générer un rapprochement de Carthage pour l'éventuel royaume que nous aurons 'trop' contrarié.
/opine du chef/ oui, la meme lignée qu'en ce moment, meme si imposer la neutralité de massalia signifie purement et simplement la non alliance avec Carthage... et la mise en défaut de l'amitié du suffete pour notre république... ce qui est désormais impensable pour rome, si nous ne souhaitons pas avoir des ennemis à l'ouest en sus de ceux qui se trouvent d'ores et déjà à l'est.

par contre, je le rejoins totalement concernant Rhegium et la limitation de nos accords avec les grecs...
/levant les yeux/ quand je pense que nous avons considéré l'epire comme un allié potentiel, apres qu'il nous ait déjà attaqué et pris une portion de l'illyrie il y a des decennies... je ne peux que constater à quel point nous avons été naifs.

pour ce qui est de l'autorité publique, ma foi... je ne crois pas que ce soit là au consulat de mener la danse, mais bien à l'édilité, voire à la questure, directement concernés par la baisse de notre auctoritas. bien que grossierement, je sois d'accord avec le candidat sur ce sujet, j'estime qu'il n'y a pas à rome qu'une et une seule magistrature... les autres ont aussi un role... on les qualifie de mineures? que les candidats à celles ci fassent preuve de volontarisme, et proposent des solutions à la crise actuelle... le consulat sera là pour les soutenir, mais pas pour les devancer... du moins, c'est là mon opinion...

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Julius et la gens Tubbsarius
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VESUVIUS PUSTULA Titus
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Citer : TUBBSARIUS Julius flavius



ma foi, tout dépend de qui distribue l'un ou l'autre et pourquoi... ne crois tu pas, patre?

(...)




Ma foi consul Tubbsarius, ce sont là de noble paroles pleines de bon sens. Tu devrais exposer au sénat tes idées, même si les actes valent mieux que les paroles et que tu as déjà prouvé l'étendue de tes talents, un discours éclairerait bon nombre d'entre nous. Notamment sur le principe de revalorisation des autres magistratures.

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TUBBSARIUS Julius flavius
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/sourit/

j'espere bien, sénateur, que mes talents vont évoluer et que j'aurai donc à nouveau à les exposer...

je crois qu'au sénat, mes orientations politiques et mon avis sur tous les sujets abordés sont connus.
si besoin est, je suis ici présent, et me preterai à tout échange d'avis jugé utile.

je prévois d'entretenir la plebe sur un plan synthétique, aux rostres... mais si détail est souhaité, alors je suis ici, pret à détailler autant que faire se peut, ma ligne de conduite.

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ARIUS SAXA Lucius
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Hum... je ne songeais pas à susciter un débat sur mes orientations politiques, consul, mais si tu y tiens...

Je ne sous-estime pas le conflit boïen-cénoman. Cependant, tu as toi-même dit que les premiers souhaitaient que nous restions à l'écart de ce conflit, si je me souviens bien. Il nous faudra évidemment prendre en compte les modifications des rapports entre royaumes gaulois que ce conflit entrainera... et dans cette perspective, comme je l'ai dit, je préfère mettre l'accent sur le roi ligure et sur la Vénétie.

Quand a affirmer qu'avoir une position ferme sur la neutralité de Massalia fera de Carthage notre ennemie, je crois que tu vas beaucoup trop loin. Certes, c'est renoncer à l'alliance avec les Puniques, mais à une alliance à laquelle les Puniques eux-mêmes rechignent actuellement. J'en prends mon parti. Je suis confiant dans l'amitié romano-punique.

Enfin, le consul dispose de l'imperium militia mais aussi de l'imperium domi. Il est en charge de l'application des lois et décisions de justice, il dispose de larges prérogatives en matière civile. Son rôle ne se limite pas à discuter avec les ambassadeurs et à écouter les débats du Sénat.

Je ne suis pas qu'un candidat au consulat. J'ai une certaine expérience de nos magistratures, j'ai passé plus de temps que toi dans ces magistratures dites "mineures", j'en ai testé les rouages et les insuffisances. Je connais la place respective des magistratures et je sais qu'elles ne peuvent agir chacune isolément des autres. Les propositions que je fais me caractérisent autant en tant que sénateur et magistrat qu'en tant que candidat, l'un et l'autre étant évidemment indissociable.

L'imperium domi fait du consulat la clé de voute des magistratures. Les récentes réformes de l'ordre du jour ont renforcé encore le rôle des consuls en tant que présidents du Sénat, animant les débats. Ils doivent être l'aiguillon qui conduit la République. C'est ainsi que je conçois le consulat.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
En mission consulaire chez les Gaulois 383-385
Consul 380, 381, 382
Préteur 377, 379
Légat en Lucanie 374-376
Edile 373, 374
Ambassadeur à Rhegium 370-372
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Caius AETIUS Mamercus
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Posté le : Sam 31 Déc 2011    

Le Prétorien AETIUS s'avance et se place vers les deux candidats au Consulat. Le Consul TUBBSARIUS et du Préteur SAXA.
Je suis plus de l'avis du Consul, Préteur. Et sur bien des points.

Les conflits boïens-cénomans a donné une belle conquête à BRENNUS. Même s'il ne s'est pas autoproclamé protecteur des gaulois de l'est, il est sorti encore grandi de ce conflit. Les Lignons doivent commencer à s'inquiéter si les dessins de BRENNUS ne sont pas tourné vers leur royaume... Un jour viendra où le Sénat et la République devront choisir leur camp dans un potentiel conflit entre Boïens et Lignons.

Cependant, Consul. Je n'ai pas l'impression que BRENNUS devient le rival de SILVÈRE dans le rôle de Protecteur des Gaulois. SILVÈRE s'est auto-proclamé chez les cavares et les salliens. Il n'y a que ces petites nations qui semblent le voir comme tel. Les Anares, les Boïens, les Lignons et les Vénètes semblent continuer à avoir confiance en leur Roi. Mais nous pouvons supposer que si les Lignons et les Anares sont en difficulté face aux Boïens et aux Vénètes, il pourrait bien aller demander l'aide de SILVÈRE.

Pour ce qui est du traité romano-punique, mon avis rejoint plus celui du Consul. Il nous sera difficile de pouvoir garantir la neutralité de Massalia aux vus des derniers rapports de notre ambassadeur. L'archonte Atos MARBISOS devient de plus en plus pro-punique. L'échec militaire de Massalia a durement frappé la cité. Elle a aujourd'hui besoin de se reconstruire. Les puniques semblent avoir répondu présent. L'ancienne rivalité avec Carthage a donc laissé la place à la collaboration. Le Suffète risque d'accepter difficilement la neutralité de Massalia après avoir constaté tous les investissements qu'on fait les Puniques dans la cité phocéenne.

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Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One !
Praetor : 376-379 Aedilis : 369-370 Quaestor : 366-367
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Senator ab : 365 Historicus Reipublicae : 365-367-369 Scriniarii Reipublicae : 373-374-375
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COMNIUS QUINTUS Julius
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Posté le : Sam 31 Déc 2011    

L'édile Comnius écoute avec attention les candidats au consulat, se gardant bien d'intervenir.

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Flamine de Junon 375
Surnommé l'Etrusque
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Dim 01 Jan 2012    

Ecoutant les propos des différents intervenants, le prétorien prend à son tour la parole :

J'apprécie beaucoup cette élection au consulat qui se prépare car j'ai en sympathie les différents candidats de cette année comme j'en avais pour ceux de l'année précédente.
Les programmes sont souvent proches car nous percevons des menaces, des dangers mais aussi des opportunités et bien que parfois nous ne soyons pas d'accord sur les solutions, nous convenons des sujets à traiter.
Pour ma part, je ne varierais pas de programme par rapport à l'année précédente. La priorité de Rome doit être à son rétablissement.
Rome doit rétablir sa force militaire navale et terrestre afin de rétablir, au plus vite, son intégrité territoriale et son honneur. Les grecs nous ont volé l'Illyrie et rendue captive une Lucanie autrefois alliée et amie de Rome. Cela est inacceptable et il est du devoir de chacun de tout faire pour reprendre par les armes ce que les armes nous ont prises. Ainsi, je soutiendrais les débats déja engagés sur nos réformes militaires et particulièrement l'amélioration de notre flotte qui a constitué la principale faiblesse romaine durant la guerre passée. Rome doit devenir une puissance maritime pour protéger ses côtes !
Rome doit également rétablir son image à l'extérieur. Carthage est amie de Rome mais elle compte des opposants à notre République du fait même de nos errements précédents. Or, Carthage est la seule force susceptible de nous aider à vaincre la Grande Grèce d'Alexandre. Nous n'avons plus le choix et devons poursuivre dans cette voie initiée par nos prédécesseurs en renforçant nos accords et en développant une vraie alliance militaire.
Je suis partisan de la neutralité massiliote mais plus encore d'un front gaulois résistant aux sirènes puniques. La cité phocéenne se livrera à Carthage si elle ne trouve pas d'alliés et de partenaires susceptibles de l'aider à rester indépendantes. Les gaulois devront être ces partenaires, avec l'aide de Rome.
Les gaulois justement. Ils sont, grâce à des politiques diplomatiques favorables, des alliés de Rome pour la plupart. Je pense qu'ils doivent rester désunis aussi souvent que possible pour que Rome conserve son avantage sur eux mais aussi, je crois que Rome et le Sénat ne doivent pas hésiter à faire des choix difficiles pour conserver les meilleures alliances sur place et un maximum d'influence. Il faut être pragmatique et dans le cas de guerres locales, que Rome analyse les partis en présence et prenne le sien, quitte à faire marcher ses légions et qu'elle acquiert en Gaule les moyens de sa puissance militaire future.
Sur la politique intérieure, je suis encore et toujours partisan d'une vraie coopération entre les magistratures et, avec l'aide du Sénat et des magistrats, je convoquerais un conseil regroupant les magistrats afin qu'ils communiquent entre eux non pas en conciliabules mais en réunion; qu'ils puissent décider d'unir leurs forces, leurs pouvoirs légaux pour surmonter les obstacles qui freinent la prospérité et la paix civile dans la République. Je suis également partisan d'un Sénat plus rigoureux sur le comportement de ses membres, d'un Sénat qui restaure sa majesté et sa crédibilité. Il faut redresser l'image du Sénat.
Cela vaut aussi pour le religieux. Je souhaite que le Sénat puisse se rendre, en grande pompe, au Temple de Jupiter pour y célébrer une cérémonie religieuse propre à restaurer l'alliance des Dieux, de la Plèbe et du Sénat pour la gloire et la grandeur de Rome. Comme à chacune de mes éléctions, je me rendrais au Temple de Jupiter pour y remercier les Dieux et les prier de me conseiller et m'aider dans la tâche à venir.
Il conviendra également de refaire le point sur la vie sociale et économique à Rome et dans les provinces. De distinguer les forces et les faiblesses de notre République afin d'y porter nos efforts. Par exemple, recenser les manques de main d'oeuvre dans nos provinces et y pourvoir par le financement de l'installation de bénéficiaires de l'aide à la plèbe sur place. Ainsi trouveront-ils sur place des emplois propres à les faire vivre décemment et Rome sera-t-elle soulager d'autant de bouches à nourrir. Une politique de romanisation devra être poursuivie également, dans nos provinces méridionales par exemple. Modérée et progressive, elle ne brimera aucune culture mais promouvra la notre afin que l'Italie ne parle plus que d'une seule voix à l'avenir.
Economiquement, je souhaite développer le système des sodalités dans nos provinces afin que Rome ne connaisse qu'un système de travail et que les provinces puissent bénéficier des avantages qu'apportent les sodalités à nos concitoyens. En contrepartie, les sodalités devront amplifier leurs efforts pour fournir un maximum d'emplois décents aux citoyens romains.
J'annonce également, pour l'occasion, ma volonté de soutenir les candidatures de l'édile Comnius Quintus et du sénateur Carmanovius à l'édilité, ainsi que celle du sénateur Montagus à la prêture.

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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
Légat en Apulie 374-375
Consul 378; 379
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Inscrit le : Ven 16 Juil 2010
Posté le : Lun 02 Jan 2012    

/souriant grandement/

voilà ce que j'appelle, patres, un campagne digne du sénat. les discours permettent la synthèse sur les rostres, mais c'est par ce type d'entretiens et d'oppositions publiques que nous pouvons avancer et réellement présenter nos candidatures.

de ce fait, praetorien Saxa, je ne peux que louer ton intervention qui a permis que nous réagissions tous à ta suite.

pour ce qui est des sujets.

comme le dit le praetorien Aetius, s'il faut envisager des avancées avec les Venetes et les ligures... j'aurais tendance à dire que pour une fois que cela "bouge" chez nos alliés, il nous faut avant tout nous assurer que cela ne va pas rapidement remettre en cause nos positions...
si les boiens se retournent vers les lingons... que ferons nous? les anares sont peut etre moins concernés, mais ne vont ils pas se liguer aux lingons pour résister? nous aurons alors une scission entre nos alliés...

ce n'est pas ce que j'appellerais une position avantageuse pour envisager ni les ligures, ni les venetes.

nous avons lors de chaque venue étrangere au sénat, un retour sur la façon de laquelle est vue rome au dehors.
pour le moins que l'on puisse dire, j'ai l'impression que l'on nous voit comme des instigateurs d'alliances pour ne pas ou peu les tenir par la suite. aussi, j'aimerais que les évenements au nord servent de contre exemple, et que rome interfere au plus tot... et ce faisant, se rachete une conduite vis à vis des "petits royaumes" environnants.


pour massilia, je ne partage pas ton avis, praetorien... l'alliance avec le punique nous est necessaire. la neutralité de Massilia n'est souhaitée que par nous... meme massilia se tourne d'elle meme vers Carthage. et quand on sait que nous avons abandonné la cité phoceenne... comment disposer de crédit en affirmant que nous voulons la laisser, mais nous imposons qu'elle reste seule? apres tout, elle n'est plus notre alliée... et n'a jamais été notre vassale...

pour Silvere, je ne sais pourquoi tu sembles si "interessé" par ce royaume qui semble tergiverser entre puissance navale... qui n'est pas naturelle pour les gaulois. puissance militaire au sol... qui est rapidement inutile, du fait du calme environnant...
à moins que ce ne soit pour "bloquer" l'avancée punique... et dans ce cas, nous coinciderions.


quant à l'imperium domi, certes, praetorien... mais imperium domi n'induit pas que le consul porte à lui seul la république. j'irais plus dans le sens du praetorien urbanis, dans ce cas... le soutien du consulat aux autres magistratures... mais pas le remplacement des autres magistrats et de leurs roles par un consulat omniprésent et omni imperium. n'est ce pas pour cela d'ailleurs que nous avons institué diverses magistratures?
le consul a un role bien précis, et assez pesant... mais s'il s'octroie ceux des magistratures autres, sans vouloir tomber dans l'exces de nommer un tarquin, il va sans dire que l'on pourrait se demander si les autres figures de la république ne seraient pas alors, uniquement des pantins.

je préfere croire que je peux, en tant que consul, seconder un Comnius à l'édilité... que ce soit en lui fournissant l'aide de la quirinus ou autre... que je peux seconder un carmanovius à la questure en faisant escorter ses fonctionnaires au prélevement du tributum... ou autre... voire que je peux seconder la preture en quoi que ce soit.

le tout sans négliger les tribuns et autres... bref, oui, le consul dispose de l'imperium domi qui lui permet de mener des choses plus aisément que certaines magistratures autres. cependant, je pense qu'aider ces magistratures en travaillant avec elles, en les appuyant sur demande, c'est le role du consul, au premier abord... pas se substituer à elles...

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