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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Retour de l'ambassade auprès d'Alexandre.
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Retour de l'ambassade auprès d'Alexandre.
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COLOMBUS Asimovius
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Inscrit le : Jeu 08 Jan 2009
Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Demande au questeur de ne pas l'applaudir et se place face au consulaire Fugitivus

La situation n'admets aucune bonne solution et je ne prétends pas détenir LA solution géniale. Je t'écoute consulaire Fugitivus et j'avoue, peut être as-tu raison. Je n'ai jamais été consul, aussi n'ai-je sûrement pas devant les yeux l'ensemble du tableau.

Cependant, pendant des années consulaire tu as été sur le devant de la scène politique romaine. J'ai suivi tes décisions sur l'intégration du Sud, j'ai suivi ta politique diplomatique, j'ai cru dans tes idées, une Rome qui s'extrait et s'élève de sa condition pour aller vers un futur moins dur et moins guerrier.

Et qu'avons nous aujourd'hui? Un tyran avec un peu d'ambition et de charisme qui met en deux ans tout cela par terre?

Nous avons tous un seuil de tolérance, le mien est franchi. Je vois le temps comme une échelle découpée en plusieurs grandes étapes. Aujourd'hui, je pense qu'un retour à la terreur et à la barbarie pourrait nous donner le temps et les armes pour revenir, dans un futur proche, à un temps éclairé.

Je commence sincèrement à être lassé de ces grecs, convaincus de pouvoir tout nous apprendre, d'être supérieurs à nous en tout mais qui, au moment même où nous commençons à leur faire confiance, à travailler ensemble en bonne intelligence, nous poignarde le dos.
Je suis lassé et un peu agacé de voir des années de travail, d'intégration, d'investissement mis par terre en si peu de temps parce qu'un petit trou du cul d'archonte se sent pousser des ailes. Et oui, je l'avoue, en mon fort intérieur je souhaiterais qu'il soit capturé, torturé, écorché vif et sa peau tannée tapisserait les fond de latrines publiques.
Mais le consul nous a demandé de ne pas crier à la vengeance et de contrôler nos émotions, qu'il en soit ainsi. Je garderais pour moi mes désirs de vengeance.

Donc, je propose que toi ou ceux qui pensent comme toi convainquent ce qui pensent comme moi qu'une trêve est une meilleure solution qu'une politique de terre brûlée.

Se déplaçant face au consul Tubbsarius.


Je commence: Une trêve nous permettrait de nous préparer. Mais cela leur permettrait également d'établir une solide tête de pont en Lucanie. Une trêve pour qu'elle soit efficace doit être observée. Je ne vois aucune garantie que cette trêve soit respectée par le camp d'en face. Leurs otages sont précieux et nous mettent en porte à faux. Je ne suis pas insensible à leur sort, loin de là, cette situation me déchire de l'intérieur. Mais cet atout stratégique est bien trop précieux pour Alexandre. Il ne jouera cet atout qu'à la fin de la partie. Et je ne vois rien qui nous certifie qu'ils nous seront rendu un jour.

Ma proposition tient compte de ces faits. En frappant fort, avec acharnement et sans pitié aujourd'hui, nous pouvons les faire douter. Nous les empêchons d'avoir une base stable et efficace sur la péninsule. Il n'y a pas de raison que Rome soit les seuls à devoir se ravitailler pendant un conflit! Si le conflit s'agrandit, je veux être sur que c'est bien parce qu'ils en avaient le désir, l'envie et non en réponse à notre passivité.

Voilà la balance que j'observe: Leur détermination a revenir sur la péninsule d'un coté, la confiance que nous pouvons leur accorder de l'autre.

Tu auras compris où penche la mienne. Je veux tester leur détermination de manière active, pas en simple observateur. La stratégie que je propose a le même but que la tienne: gagner du temps. Mais je prétends que la mienne à un avantage sur la tienne: Marquer les esprits.

Retourne à sa place.


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SEPTIMUS Flavius
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Nb de messages : 701
Inscrit le : Sam 20 Mar 2010
Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Écoute les différentes interventions puis prend la parole d'une voix posée

Je n'ai jamais été un partisan farouche de la guerre, mais aujourd'hui la situation l'impose. Il s'agit là d'une question d'honneur, de notre honneur de Romains.

Pendant trop longtemps nous avons toujours voulu ménager la chèvre et le chou, ne pas passer pour de méchants impérialistes et j'en passe mais aujourd'hui la situation est toute autre, il n'est plus temps de tergiverser.

Nous devons donc frapper dès aujourd'hui et même si cela nous demande de gros sacrifices nous ne devons pas hésiter, levons le tributum de guerre, mobilisons toues nos ressources, mobilisons nos provinces. Élisons également un dictateur car les décisions devront être prise rapidement. N'hésitons pas non plus à faire appel à nos alliés gaulois en le montrant qu'eux aussi ont tout à perdre avec Alexandre, celui-ci se rapproche dangereusement d'eux.

Et oui je n'ai pas peur de le dire, certains considérerons peut être cela comme un gros mot, je pense que nous devrions pour cette campagne nous allier militairement à Carthage. Les puniques sont eux aussi menacés en Sicile par ces grecs, unissons nos forces. La puissance maritime punique alliées à notre flotte nous aidera a triompher sur mer et empêchera le débarquement de renforts.

Et pour les Otages... et bien faisons comme eux... œil pour oeil dent pour dent , tout grec, tout macédonien que nous capturerons sera déclaré otage et si ils s'en prennent aux nôtres nous ferons de même.

Et concernant l'Illyrie, qui doit être pour le moment considérée comme perdue, nous devons soutenir et entretenir un mouvement de résistance là-bas. Que les illyriennes avec notre soutien sabotent les infrastructures macédonienne, assassinent leurs officier, brulent leur colonies. Alexandre voulais conquérir l'Illyrie pour assurer ses arrières? Rendons là ingouvernable pour lui!

Il est fini le temps ou nous passions pour des agneaux, Les grecs doivent se rendre compte qu'ils ont réveillés la Louve et que celle-ci rendra coup pour coup...

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Flavius Septimus Pius
Senator ab 366.
Quaestor 368, 370,376
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Praetor 392, 393
Consul 394, 395
Flamen Martialis
Gens Septima.
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

/Se lève.

Je suis d'accord avec Asimovius Colombus, nous devons transformer la Lucanie en un grand champ de ruines et de cendres. Si vous voulez laisser la Lucanie indépendante, bien. Mais ne lui laissez pas les moyens d'être forte et prospère. Ne lui donnez pas le bâton qui lui servirai à nous battre. Faisons en sorte que la Lucanie mette plusieurs générations avant de redevenir une région prospère et riche.

Mais plus que des solutions, nous devons comprendre pourquoi nous avons tant de mal à garder ce que nous avons conquit. Par ma part, je pense que nous nous sommes trop répandus, dispersés. Comment pouvons nous espérer contrôler l'Illyrie, région lointaine et de l'autre coté d'une mer, alors que nous avons du mal à contrôler des petites cités étrusques situées à quelques miles seulement de Rome ?

Je pense que nous devons faire un pas en arrière, afin de mieux sauter la barrière. Nous devons nous renforcer. Pour reprendre l'exemple du siège, quand nous merdons lors d'un assaut, que faisons nous ? Que devons nous faire ? Repartir immédiatement à l'assaut, le souffle coupé et les membres endoloris par les combats précédents ? Non. Évidemment que non. Nous devons reprendre notre souffle, reprendre des forces, analyser pourquoi nous n'avons pas réussis et réfléchir à une meilleure approche, afin de garantir un meilleur succès lors du prochain assaut.

De ce fait, rendons à la république les moyens de dominer la péninsule. Arretons de donner la citoyenneté romaine comme on jete des morceaux de pain aux oiseaux. Donnons la à ceux qui la méritent. Cela éviterai de voir des révoltes naitre à la moindre pluie un peu trop violente ou dès qu'un marchand se fait voler par un brigand boiteux. Pour frapper fort, il faut nous ayons un corps civique solide et solidaire. D'où la nécessité de renforcer les familles romaines de l'intérieur.

On débat actuellement sur les soucis de natalité, en les réglant nous nous donnons les moyens de nous venger dans un futur conflit avec les Grecs. Oh oui, cela va nous demander du temps, des efforts et de l'argent, mais c'est normal. NORMAL. Rien n'arrive si on reste le cul assis sur sa chaise. La situation est alarmante, évitons de la rendre encore plus qu'elle ne l'est déjà et faisons ce qui est nécessaire de faire, même si cela doit nous forcer à mettre notre égo de coté.


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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
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Naissance : 346
Cursus Honorum : Quaestor : 377 - 378 Aedilis : 379 - 382 Praetor : 383 - 384 Consul : 386 Censeur : 394 - 395
Cursus Officium : Rerum gestarum scriptor : 378 - 379 Legatus : 385 (Aesium, Bovianum, Apulie) 393 (Pays des Taurins) Flamen: 385 à 393 (Vesta) Magister Equitum : 387 Pro Consul : 388 - 389
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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MJ Eris
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Alors que les indépendantistes semblent approuver, que les Aristocrates se sont regroupés et qu'un murmure de plus en plus fort semble entourer l'homme fort de la Faction, un Sénateur prend la parole. A peine levé, il semble presque espéré par toute la faction Populares... Le Sénateur Langelus est devenu un véritable champion pour toute une partie du Sénat et le Sénateur Getebus lui même lui fait un signe d'encouragement...

Sénateur Langelus, Populares


Sénateurs, nous qui sommes un peuple qui se doit de prendre en compte son peuple, qui se doit de pouvoir le nourrir avant que de le faire combattre. En d'autres temps, en d'autres époques nous aurions pu allègrement aller en guerre. Mais ... maintenant? Qu'allez vous faire? Alors que Rome est exsangue, que les hommes et les femmes de Rome se vendent au plus offrant... que comptez vous leur donner? Le droit de mourir pour des terres dont ils n'ont rien à faire?

Allez donc dans le Latium. Allez raconter vos histoires d'Illyrie, de légions, d'encerclement de nos légions, de victoires tronquées en Illyrie... et vous comprendrez dans son regard... qu'il n'en a strictement rien à faire !
Donnez lui du pain pour ses enfants, offrez lui des semis : là vous aurez trouvé ses préoccupations.

Donc voici ce que moi, au nom de ma faction, préconise. Concentrons nous sur ce quoi nous devons nous concentrer. Nous deviendrons une véritable nation forte ! Un peuple fort ! Et là seulement... nous mériterons d'être puissants. Parce que pour le moment je vis bien plus comme une défaite de voir des Romains manquer de pain que de voir un Roi étranger envahir un territoire qui était le jardin de quelques Patriciens déconnectés de la réalité des leurs !

Il est fortement applaudi par son camp quand il cesse de parler

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La pomme d'Eris désigne les meilleurs d'entre vous... si vous la voulez, il va falloir la mériter ...
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

/Alors qu'il allait se rassoir, Cnaeus Sergius entendu l'intervention du sénateur Langelus.

/Cnaeus Sergius approuvait ses dires et tapa des mains et des pieds pour signifier son soutien.

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COLOMBUS Asimovius
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Colombus ne prend pas la peine de se lever.

Ce que tu décris est préoccupant, c'est vrai.

J'ai été dans le Latium voir de nombreux membres de la sodalité de Céres. Tu seras étonné, mais je n'en ai vu aucun qui mourrait de faim. J'ai été rencontré des artisans et des marchands. Tous m'ont dit la même chose: Il y a eu des années difficiles, mais tout est reparti comme avant l'épidémie, exception faite des marchands au long court, mais le sujet d'aujourd'hui montre pourquoi.
Je suis tous les jours dans les rues de Rome comme édile est, étrangement, des citoyens qui meurent de faim, je n'en ai pas rencontré ou alors si, ceux qu'un accident de la vie a mis à mal.

Tu t'autoproclames comme "peuple qui se doit de prendre en compte son peuple". Outre le fait que je ne comprenne rien à cette phrase, j'accepte tout de même ta proposition.

Je t'accompagnerai à la rencontre des citoyens du Latium. Je leur expliquerais ce qu'implique une nation étrangère forte aux portes de Rome, je leur parlerais des traitrises qui font qu'aujourd'hui 10'000 de leurs fils ou de leurs frères sont retenus otages, je leur parlerais de ce fameux jardins pour patricien où quelques dizaines de milliers de colons romains risquent d'être réduit en esclavage.

Et si ils confirment ce que tu dis, alors je déposerais les armes et me rallierais à ta position. Et qu'on ne me parle plus de quirites ou de peuple guerrier qui cultive la terre.

Mais je ne le crois pas... Je crois que les populares ne sont plus ce qu'ils étaient. Eux qui avaient une confiance si grande dans le peuple de Rome, qui portaient aux nues d'ordinaires citoyens, qui voyaient dans la plèbe l'avenir de Rome... Aujourd'hui les populares voient notre peuple comme de pauvres hères affamés, sans honneur et sans ressources, je ne pourrais le croire qu'après l'avoir vu.

Je ne souhaites pas me montrer insultant en mettant en doute le tableau que tu peins devant nous sénateur Langelus, mais mon vieux cul d'édile, je le bouge comme préconise le sénateur SERGIUS, et je ne crois pas que tes conclusions soient bonnes.

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TUBBSARIUS Julius flavius
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

/a tendu l'oreille et entendu chaque intervention... finit par prendre la parole/

Bien, patres, je note un début de plan du flamine de mars… la terre brulée… repris à diverses reprises sans que j'y voie néanmoins un intéret, si ce n'est à révolter nos provinces à ce jour dubitatrices...
Je note énormément de ressentiment… exprimé le plus franchement possible par le questeur suffect… mais je l'espere, partagé.

Mais une fois encore… patres, j’appuie la demande du consulaire : arrêtons de nous comporter en enfant gâté qui n’a jamais jusqu’ici eu à subir un « non ».

Croyez vous que je sois fier, alors que je rentre d’une campagne d’Etrurie ou près de deux mille des légionnaires placés sous mes ordres ont donné la vie, de devoir admettre dans la foulée un échec de Rome ?
Croyez vous que moi, qui prône un impérialisme accru, des armées prêtes à en découdre, et surtout un élitisme effréné, je sois heureux de faire le constat de cette guerre, et que je sois MOI amené à raisonner le sénat que je veux par ailleurs enflammer pour une politique extérieure plus agressive ?
Crois tu, questeur, que je sois moins romain qu’un autre parce que je prends en compte non pas mes velléités de vengeance immédiate, mais bien l’élaboration d’un plan qui permettra à ce peuple à la direction duquel mon sang et votre confiance m’ont permis de parvenir, de reprendre ce qu’aujourd’hui on lui prend ?

Ce que je dis patres, c’est que pour mener une politique, il faut s’en donner les moyens… et à ce jour, Rome n’a pas les moyens de dire non à une proposition « raisonnable » d’Alexandre… une proposition que nous ne devons qu’à la volonté d’alexandre d’aller en découdre au plus vite avec la perse…

Le consulaire Fugitivus vous l’a rappelé, patres… L’hegemon avait débarqué en Italie… et Rome a du baisser sa toge, comme vous vous plaisez à décrire le fait de se rendre lorsque l’on est vaincu. Il nous a fallu vingt ans pour rallier Naples, la Lucanie, le Bruttium et la Calabre… les premières par de la confiance, les secondes par les armes… et nous n’avons pas même à ce jour fini de reprendre Rhegium. Près de 50 ans plus tard !!!!

Nous revenons en arrière dites vous ? certes, avec cette offre, nous perdons l’Illyrie et à nouveau la Lucanie… mais qu’on ne me dise pas que nous avons fait « tant » pour elle et qu’elle est ingrate… ce serait oublier les morts lucaniens qui s’étaient portés à nos cotés lors de notre reconquête du sud… ce serait oublier que nous leur avons donné la possibilité d’appuyer cette fin d’alliance par NOTRE politique irrespectueuse des amitiés… et je ne parle que des amitiés, non des traités.
Qu’on ne me dise pas que nous n’avons pas encore combattu… et que nous pouvons prendre la Lucanie… que nous pouvons bouter le grec hors de ces terres, et prendre l’avantage sur mer…

Sur mer, le navarque qui sera bientôt présent en ce lieu vous le confirmera : cette victoire qu’il obtint fut un baroud d’honneur… nous n’avons plus de quoi lutter…
Sur terre ? le consul Barrezus que j’attends aussi d’un moment à l’autre dans l’urbs vous expliquera à nouveau combien de temps il lui fallut prendre pour donner à ses légions un semblant de savoir faire… que nous n’avons à ce jour pas encore testé contre des vraies troupes aguérries comme celles d’alexandre, et que nous ne devons notre progression qu’à nous-mêmes… et non à un quelconque harrassement ou harcelement par des troupes adverses qui à ce jour se sont toujours retirées…
Sur ordre de qui, d’ailleurs, pensez vous, patres ?


Ecoutez moi bien, patres… oui, écoutez moi bien…
Il est aisé de dire « je ne plierai pas devant alexandre, je me battrai jusqu’au bout »… et ce faisant, ouvrir la voie à Alexandre, non pas jusqu’en Italie, mais jusqu’à Rome…. Et ce faisant, condamner à une mort gratuite des dizaines de milliers de romains dans des combats inégaux… et ce faisant, faire en sorte que si Alexandre accepte que Rome ne soit pas rasée au terme du conflit, ce ne soit que dans l’objectif de se voir payé un tribut par cette république qu’il privera de la plupart de ses provinces à dominante grecque.
Oui, il est aisé de s’emporter… et que jupiter me foudroie s’il m’est aisé de laisser parler la raison et non la haine que j’éprouve pour ces épirotes qui nous trahissent pour la seconde fois, pour ce macédonien qui tout stratège qu’il soit, nous a aggressé… chose que nos lois ne nous permettent pas de lui faire….

Il est aisé de s’emporter, mais cela, n’importe quel citoyen est en capacité de le faire…
N’importe quel citoyen frappé par plus fort que lui est en mesure de s’en prendre à la femme de son agresseur… mais meme un quelconque citoyen sait que s’il agit ainsi, alors la correction qu’il recevra sera sans commune mesure avec l’affront que son agresseur vient lui faire subir.

Votre role, à vous, sénateurs, élite dirigeante de cette république, est de préserver la république…
Et préserver la république ce n’est pas se laisser aller à des engagements sans reflechir aux conséquences. Préserver la république, c’est savoir quand il faut baisser la tete et poser les armes… mais surtout, quand et comment il faudra rendre la pareille à l’ennemi d’aujourd’hui.


Brulez la lucanie, patres, et vous n’en tirerez que la satisfaction passagere d’avoir été barbare… le temps qu’alexandre ne vienne violer vos femmes et vos enfants qu’il égorgera apres sa victoire…
Combattez en lucanie, patres… et nos troupes n’auront pas conquis la province que l’etrurie et l’istrie seront à feu et à sang… que le rhegium se joindra à Alexandre et contraindra à minima Tarente et Croto à la neutralité…

Je ne parle meme pas de la réaction de Carthage à pareille déroute… Carthage avec qui nous ne partageons plus de traité depuis quelques années, je vous rappelle…

Refusez une paix qui nous coute un bras ce jour… et obtenez une déroute qui ne vous laissera que l’autre demain. Oui, patres, refusez de céder sa liberté à la lucanie… Car c’est tout ce dont nous parlons… et c’est rome que vous ramenerez au strict latium…


Je dis moi, que la haine vous aveugle, et je vous appelle à la reflexion, car je sais que c’est dans les situations les plus critiques que ce sénat s’en rend capable.


Je dis moi qu’il ne faut pas rester l’œil fixé sur ce fruit, mais bien voir la coupe entiere…
Et voilà la coupe que moi, Julius Flavius TUBBSARIUS, je vois…



- Alexandre ne nous « impose » pas la liberté de la Lucanie… Alexandre nous affirme qu’il imposera à Quinctus de revenir à des considérations moins aggressives et extremistes à l’égard de la république, en l’échange du retrait des troupes sans combat, et de l’acceptation, oui, de la liberté de cette province. Si je comprends bien, de plus, l’archonte sera contraint à rejoindre la table des négociations « locales »… il aura alors ses ordres de la part d’alexandre… et là, oui, nous pourrons obtenir, certainement pas une réduction de la lucanie… quel vainqueur accepterait cela… mais peut etre l’établissement d’une zone démilitarisée autour des frontieres existantes… le respect des propriétés romaines en lucanie, voire le rachat à un taux pré établi… etc…
- Nous ne repartons pas la queue basse de lucanie, messieurs, souvenez vous du pourquoi de la levée des troupes romaines… il s’agissait alors de faire plier l’archonte qui refusait de devoir quoi que ce soit à rome, et « imposait » sa décision. Le faisons nous finalement plier ? via Alexandre, oui… l’impact sur les greco romains sera positif… Quinctius, qui, je le rappelle, n’était qu’un allié… a décidé de rompre le traité… mais il a du pour ce faire, traiter avec Rome, et non décider seul… attendons d’en etre à un accord avec le « nouveau » quinctius recadré par Alexandre, avant de supposer qu’il s’agira pour nos provinces grecques, d’un exemple à suivre.
- Les corinthiens, épirotes spartiates, et autres grecs ont rejeté nos traités en agissant comme ils ont agit. Ne cherchions nous pas des débouchés à nos souhaits d’expansion ? certains en étaient à envisager de contraindre nos alliés gaulois me semble t il… à rejoindre la république… visiblement, l’erreur de massilia n’avait pas été suffisante. Bref… en agissant de la sorte, et comme l’a fait remarquer le général Thanos, les nations grecques ont renié nos traités et nous ont offert les raisons légales, justifiées ainsi que la motivation, et ce, du plus passif des sénateurs au plus protectionniste des plébéiens, pour tourner notre haine et nos préparatifs de conflit vers l’est… qui s’est toujours révélé un véritable ennemi dangereux pour Rome. En vingt an, la république a su reprendre son sud, ou presque… préparons notre prochaine offensive… ne la précipitons pas.
- Alexandre, ne l’oubliez pas, patres, ne nous fait cette offre que parce qu’il souhaite se tourner vers l’est… mais sur quoi compte t il ? sur le fait que Rome va, entre deux maux, se saisir du plus frustrant : la lucanie… et oublier un tant soit peu l’illyrie… à quoi s’attendre de la part de Rome ? à ce que la république ronge son frein contre la lucanie… à ce qu’elle lorgne constamment sur cette province qui au final, ne sert que d’os à ronger pour une république qui aurait pu tirer parti de la mobilisation macédonienne à l’est pour enfoncer ses frontieres, n’en déplaise aux convictions affichées de l’homme le plus respectable qui soit en ce sénat, le consulaire fugitivus, pour qui j’ai le respect le plus total.
- Enfin, nous n’avons plus de flotte capable, malgré tout le dévouement de nos hommes… nous n’avons pas suffisament de légions « formées » et « entrainées » à opposer aux hommes de guerre dont Alexandre dispose, sans compter les suppléments de troupes sur lesquels il peut compter de ses alliés grecs.



Alors, voilà, moi ce que je propose.

- Rome accepte ces conditions et admet avoir perdu face à un ennemi mieux préparé, plus sournois, et plus puissant que la république.
- Rome entretien le ressentiment… et ce faisant entretien la volonté de l’ensemble de la république de la vers on honneur que l’on vient de souiller
- Rome Améliore l’entrainement des conscrits, comme nous l’avons initié
- Rome Accroit sa capacité à mobiliser, en incluant enfin les vassaux et alliés comme le prévoit la lex, ainsi que des troupes d’auxilliaires plus sacrifiables que nos Légions.
- Rome Entreprend une politique navale « ambitieuse »… qui permettra de diminuer cette énorme faiblesse de la république, faiblesse avérée depuis des decennies. Si notre volonté est d’aller au-delà de nos terres, apporter la destruction et la vengeance, il ne s’agit plus de défendre notre péninsule, et pour ce faire, il nous faut une vrai marine !
- Rome accroit sa main mise sur l’Istrie, qui nous reste fidele, malgré la prise de l’illyrie et est un premier pied vers l’est, que nous avons posé juste avant d’avoir perdu son prédecesseur.
- Enfin Rome Entame soit un rapprochement des pro rome de lucanie, si tant est qu’il y en ait encore… soit l’infiltration de celle-ci, afin le jour venu que les portes de Siris, de Sybaris et d’Heraclea nous soient ouvertes… lorsque nos légions pourront s’emparer de cette province et lui faire payer cher sa traitrise, par l’immolation s’il le faut…
- En sus de cela, et j’ai déjà demandé des informations en ce sens… une armée nouvelle pour rome, une armée entrainée, une puissance neuve se doit d’etre validée, testée… et pour ce faire, rien de mieux que nos alliés sous pression… rien de mieux que de permettre à nos alliés gaulois de faire appel a nous contre les cenomans… rien de mieux que de permettre à l’istrie de nous appeler à la rescousse contre les raids daces… testons à ces occasions que nous saurons créer, la capacité de nos états majors et de nos troupes nouvelles… afin que le jour venu, nous fassions payer aux grecs, leur affront.
- Enfin, garantissons à Rome une position encore acceptable, alors que nous nous appretons à négocier avec le punique qui tente une présence en gaule… Rome en flamme ou partiellement conquise ne serait pas, je crois, un allié respectable, pour autant que le punique nous considere à ce jour comme cela.

Alors oui, je baisse ma toge… et certains vont me parler d’honneur, mais je ne vois aucun honneur à verser le sang pour faire deux pas en arriere alors que l’on peut s’arreter à un seul sans verser le sang et donc en étant d’autant plus prêt à repartir vers l’avant…
Oui, je baisse ma tete… parce que l’affront, le soufflet, je ne l’ai pas évité… et oui, le stratege ennemi m’a vaincu allegrement..
Oui, j’en veux à ceux qui ont élaboré le plan qui aujourd’hui échoue et me force à baisser cette tete… mais si je n’aurais pas fait certaines de leurs erreurs, n’en aurais je pas fait d’autres pires ?
Oui, tout cela est vrai, et il me tarde de pouvoir essuyer mon glaive ensanglanté sur la toge des chefs grecs et macédoniens…

Mais non, je ne sombre pas dans une barbarie destructrice tout juste digne des raids cénomans… et qui ne peut, et vous le savez bien, conduire rome qu’à sa ruine.



et si vous etes membres de l'élite romaine, alors vous ferez comme moi... vous préparerez la vengeance de Rome. vous ne la sacrifierez pas à votre colère.

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376-377-378
Rector provinciarum Populonia, Volterra, Tarquini, Cosa, Perouse, Vetulonia, Saturniae, Arrezo 374-375
373
372

371

Julius et la gens Tubbsarius
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ACTAE Lucius titus
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Oui, je pense aussi que c'est la meilleure option. Nous ne pouvons pas continuer à financer 10 légions par an simplement pour qu'elles allument des feux de joie en Lucanie, Edile. Et que se passera-t-il lorsque nous n'aurons plus les moyens de les financer ? Une guerre ne peut pas avoir pour objectif de "marquer les esprits". Si nous en sommes à nous fixer ce genre d'objectifs, c'est que nous avons perdu. Ne pas l'admettre et continuer à s'enfoncer dans la défaite constitue un risque considérable.

Car il faut bien prendre conscience de ce qui est en jeu, Patrès. Une défaite militaire, sur le sol italien, face à Alexandre, aurait des conséquences véritablement désastreuses sur toutes nos provinces grecques. L'enjeu, pour nous, Patrès, ce sont tous les territoires du Sud que nos aïeux ont vaincu et intégré à l'Ager Romanus, l'un après l'autre, depuis deux siècles. La perte de l'Illyrie n'est rien au regard de ce que serait la perte de Croto, de l'Apulie ou de Tarente.

Or, si nous avons beaucoup à perdre, sachons regarder les choses en face : Qu'avons-nous aujourd'hui à gagner ? Pouvons-nous récupérer l'Illyrie à court terme ? Je note que personne n'y songe plus sérieusement. Pouvons-nous espérer redonner à la Lucanie le statut de quasi-vassale qui était le sien avant la guerre ? Franchement, qui pense que nous sommes aujourd'hui en mesure de remporter la victoire écrasante qui nous permettrait de dicter nos conditions à la Lucanie et à Alexandre ? Au mieux, si les dieux nous sont très favorables, nous pouvons espérer une petite victoire, qui nous permettra de signer une paix "honorable", de sortir "la tête haute", mais nous laissera asphyxiés et durablement affaiblis, militairement et politiquement.

Patrès, dans cette guerre, nous avons beaucoup à perdre, bien plus que ce que nous avons déjà perdu, et très peu à gagner. Sachons mettre nos émotions et nos sentiments de côté, pour cette fois. Cela, c'est penser et agir en hommes. Sachons ne pas persévérer dans nos erreurs. Et préparons la revanche. Rome ne s'est pas faite en un jour, Patrès ! Ne prenons pas le risque de détruire tout ce que nos ancêtres ont construit, lentement, au fil des siècles. Sachons leur faire honneur et préserver le sol de la République. La tempête est sévère, le bateau tangue, c'est entendu. Mais rentrons la voile, ramons fermes, et, surtout, gardons le cap !

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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Le Questeur approuve les deux derniers discours en hochant la tête puis prend la parole

"Je pense aussi qu'il faut se raisonner.

A ceux qui pensent raser la Lucanie je répondrais : à quoi cela nous servirait-il ? A obtenir une terre dévastée dont les habitants survivants auraient de la haine envers les romains.

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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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Reprenant

A ceux qui voudrait lever tout les citoyens mobilisables je répondrait : avoir tant de légions oui mais pourquoi faire ? Raser la Lucanie, je viens de dire que cela n'était pas strès utile. Envahir la Grèce ? Notre flotte nous permet-elle d'assurer un pont logistique d'une telle invasion ? Je ne crois pas en tout cas en ce moment. Pourquoi ne pas passer par la terre me dirais vous, car Alexandre débarquerait dans le sud.

Renforçont tout d'abord notre civilisation, avoir des objectifs ambitieux est une bonne chose encore faut-il en avoir les moyens."

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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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La haine, ils l'ont déjà. Pourquoi donc laisser leurs terres intactes ? Cela ne pourra que les renforcer. Laisser leurs champs en bon état, c'est donner à la Lucanie les moyens de se renforcer et de nous attaquer. Faire cela, c'est aussi stupide que si on demandait à nos légions de labourer les champs et de laisser leurs armes sur place avant de repartir pour le Latium.

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AQUILIUS SCAEVA Lucius
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"Assouvir notre vengeance de la perte de l'Illyrie sur la Lucanie maintenantn'est pas réfléchir pour l'avenir.

Depuis les temps plus anciens les romains ont su rebondir après une défaite, ils ont même su devenir plus fort après ces échecs. Faisons de même maintenant apprenons de notre revers de restructurer notre armée, définir une ligne de conduite réfléchie qui n'aura qu'un but : laver cet affront."

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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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Je m'en moque de l'Illyrie, la république n'a rien à faire là bas. Mais qu'on laisse la Lucanie prospérer, je m'y oppose.

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COLOMBUS Asimovius
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"Patrès, le consul a demandé des propositions et une explication. C'est ce que j'ai fait. Si vous voulez vous montrez caricaturaux sur mes propos, pas de problème.

Mais quand même, vous allez loin là.

Marquer les esprits... regardons ensemble un passé récent. Une nation attaque une région éloignée avec 40'000 hommes. Quelques pertes plus tard, cette armée a tellement marqué les esprits qu'aujourd'hui certains ne peuvent plus regarder une carte de l'Illyrie sans se faire dessus.
Ailleurs, une cité rompt unilatéralement un traité, coule quelques bateaux, tue l'un des meilleurs navarque de l'Histoire de Rome et met quelques bateaux à l'eau. Aujourd'hui, certains d'entre vous ne peuvent plus boire une gorgée d'eau sans pleurer comme un nouveau né.

Marquer les esprits, tu me dis que cela ne sert à rien? Mais qu'à fait Alexandre ou les corinthien à part cela? Une armée de 40'000 soldats, ce n'est pas ce que j'appelle une monstruosité insurmontable. Les grecs ont une meilleure flotte que nous? Nous le savions déjà.

Si nos esprits n'avaient pas à ce point été marqués, aujourd'hui il y aurait une guerre totale en Illyrie avec deux légions retranchées dans des cités construites pour cela en pouvant soutenir des sièges de plusieurs années. Nous aurions des miliciens illyriens tuant dans des embuscades des macédoniens par dizaine.
Si nos esprits n'avaient pas été à ce point marqués, la Lucanie serait déjà romaine, nos légions mettant à bas les quelques grecs renégats, sans que nous ayons peur d'hypothétiques représailles.

Moi je crois ce que je vois. Qui a vu les troupes innombrables et invincibles grecques? Enfin, nous n'avons pas été les seuls touchés par l'épidémie! Je dirai même que les grecs en ont plus souffert que nous! Eux aussi doivent nourrir leur peuple, établir des lignes de ravitaillements, payer leurs soldats. Ils ne sont pas en meilleur état que nous, il faut arrêter de se croire faible! Si nous n'avons pas une flotte de leur niveau, c'est bien parce que nous avons du faire un arbitrage. Ils ont du en faire un également d'arbitrage... s'ils ont tant de bateaux, c'est qu'ils ont moins de troupes, c'est comme ça. Ils n'ont pas une population ou des ressources infinies, faut pas pousser!

Sous estimer son adversaire est dangereux, le surestimer l'est tout autant. Aucune troupe macédonienne ne viendra sur le sol romain avant un bon moment, j'en veux pour preuve, l'ambassadeur Thachose qui se vante que les troupes du traitre sont déjà parti pour l'Est. Alors des corinthiens, peut être des spartes, pourquoi pas, mais ils ont déjà tellement de monde pour barrer leur navire que je suis extrêmement sceptique sur le nombre d'hoplites qu'il resterait à ces cités.


Maintenant, le consul a parlé et c'est pour trancher ce genre de débats que nous l'avons élu. Je suivrais sa politique et sa stratégie avec tout mon envie et tous mes talents, parce que c'est cela la discipline et la loi à Rome.

Si le consul pense que leur laisser une tête de pont sur la péninsule est moins risqué que des les jeter aujourd'hui à la mer à cause d'une promesse de représailles, je comprends ce choix et, même s'il n'est pas le mien, j'y adhèrerai sans aucun préjugé. "

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SEMPERCLARUS Petrus
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Se prend la tête à deux mains après l'intervention du consul.

L'édile Colombus par respect pour nos institutions ne souhaite pas s'opposer à la décision du consul. Il a raison.

Il a raison, même si le consul Tubbsarius va humilier Rome, la rabaisser devant un roitelet gardien de chèvres dans les montagnes. Il a raison, même si nous n'avons même pas essayé de combattre dans cette guerre. Il a raison, même si nous allons nous ridiculiser devant les quelques maigres alliés/vassaux qui nous restent et qu'ils vont nous abandonner sous-peu.

Consul Tubbsarius, tu vas négocier ta "trève", ta "paix", ton "armistice" ou quelque soit le nom que tu donnes à ton humiliante reddition. Je ne peux m'y opposer, mais je peux encore donner mon avis devant notre assemblée.

Je dis que ceci n'est rien d'autre que de la lâcheté, de la peur d'affronter l'ennemi. Je dis que ce comportement n'est pas romain ! Tu jettes l'opprobre sur cette assemblée. Comment pourrons-nous reparaître devant le peuple en leur disant que nous avons perdu sans combattre, mais que peut-être dans 20 ans, avec de la préparation et des sacrifices, on pourra, éventuellement, mettre une branlée aux Lucaniens et, si vraiment le cœur nous en dit, aux Macédoniens (mais rien n'est sûr) !

Tout ceci est lamentable, je le dis haut et fort. Je n'ai plus rien à faire dans cette assemblée dont les magistrats à imperium ne sont pas à la hauteur des évènements.

Se lève, appuyé sur sa canne et quitte l'assemblée.

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&quot;Ne me remerciez pas, remerciez la Cité, c'est elle qui inspire toutes mes actions et ma politique&quot;(Caton le Jeune d'après Plutarque).
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