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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Retour de l'ambassade auprès d'Alexandre.
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Retour de l'ambassade auprès d'Alexandre.
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VANSTENUS Julius
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Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
Posté le : Lun 03 Oct 2011    

Le Censeur se lève et prend la parole.

Général Thanos, tu viens, avec le sénateur Actae que le Sénat avait délégué, apporter le message du Roi Alexandre.

Le message qu'il contient est très dur à entendre pour nous, Romains.

Le roi Alexandre nous demande d'abandonner l'Illyrie car il la considérait comme une épine dans son dos. Je dois dire que le rappel, que vient de faire le consulaire Fugitivus sur les raisons de conquête de l'Illyrie, doit bien faire comprendre au Roi Alexandre que cette terre n'était pour nous en aucun cas une base avancée vers le continent, mais c'était une terre de protections contre les pirates qui nous pillaient.

Non Rome ne cherchait pas à attaquer ni l'Epire ni la Macédoine, ni quiconque d'autres.

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Ensuite, il nous demande de reconnaître l'indépendance de la Lucanie. Lucanie qui s'est déclarée indépendante toute seule en violation des traités et qui a fait appel aux autres cités grecques qui se sont liguées en violation de traité.
Faute de cette reconnaissance, la Macédoine se devra d'intervenir dans le conflit aux côtés des cités grecques.

Oui Rome a toujours essayé de construire en Lucanie. J'ai passé des heures, des jours avec Quinctius pour le convaincre de rester calme, de rester avec Rome, de construire ensemble et de développer la Lucanie en parfaite harmonie avec Rome. Quand j'étais gouverneur du Sud, Rome y a investi des centaines de milliers d'as.

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Enfin, il nous apprend que l'ancien légat Bustos a déserté Rome et est devenu un mercenaire qui s'est mis à la solde du roi Alexandre. Il a attiré dans sa traîtrise près de 1.000 autres citoyens romains.
Cette nouvelle nous attriste encore plus. Déjà que sa reddition sans combattre nous avait quasi humilié, maintenant le ci-devant consulaire Bustos se vend au plus offrant...

Puis plus bas
A croire que c'était écrit auprès des dieux, étant donné qu'il avait déjà un nom à consonnance grecque.

Puis reprend plus fort

Tu viens néanmoins avec une bonne nouvelle. Nous récupérons 4.000 prisonniers, qui vont pouvoir revoir leur famille et cultiver leurs champs.

Marque une pause

Mais finalement

Donc que pouvons-nous négocier ?
Allons-nous accepter tout de go ces conditions inacceptables ?

Non, bien sûr.

Marque un temps
Rome ne peut se permettre de tout perdre.
Le Sénat ne l'acceptera pas. Tu entends déjà des voix qui estiment que Rome devrait poursuivre la guerre.

Et le Roi Alexandre non plus ne peut se permettre de laisser Rome trop affaiblie...

Si Rome est laissée affaiblie au risque de voir ses voisins vouloir s'émanciper également, le risque pour Alexandre est de voir Carthage venir récolter les fruits du territoire romain qui commencerait à s'étioler.
Je sais... Cela peut sembler lointain... Mais pour un Roi qui va regarder vers l'Orient, il faut être sûr que l'Occident soit calme...

Donc il faut que Rome reste forte et ne perde pas la face.

Marque une pause

Quinctius contrôle Siris et Sybaris...
Très bien.... Il veut en faire des cités indépendantes...
Très bien...
Laissons-les lui... Elles sont distantes de quelques lieues.

Rome contrôle toute la campagne lucanienne.

Rome conserve la campagne lucanienne et Quinctius conserve Siris et Sybaris.

Voilà ma proposition, équilibrée, pour que, et le Roi Alexandre, et Rome, en sortent sans perdre la face et pour que la paix soit assurée pour de longues années.

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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SEPTIMUS Flavius
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Posté le : Lun 03 Oct 2011    

Le questeur se lève lentement en s'appuyant sur les accoudoirs de son siège puis prend la parole s'adressant au sénat et non à Thanos.

Pour ma part, je ne varierai pas d'un "iota" de ma position. Rome à été bernée trahie, roulée dans la farine! On aura beau nous présenter Alexandre comme un génie militaire, un homme admirable et censé, il n'en restera pas moins qu'un traitre et un fourbe à mes yeux.

Il n'a pas hésité une fois, malgré ses belles promesses à nous planter un poignard dans le dos, croyez vous qu'il hésitera à nouveau? Non, il le refera dès que ce sera dans son intérêt, et ce ne sont pas les paroles creuses qui changerons quelque chose!

Et cette proposition qui nous est faite ici? On ose la faire devant notre Sénat, c'est se moquer du monde. Laissons leur l'Illyrie, la Lucanie... oh et puis tiens la Campanie? pourquoi pas! Oh et puis allons y donnons à Alexandre les clé de Rome!

Non non non, on aura beau dire, on aura beau faire cette proposition est un affront au sénat, certes bien emballé, bien présenté pour faire passer l'amertume...

La Lucanie est romaine et le restera, nous devons y lancer toutes nos forces, nous devons montrer à la face du monde que l'on ne trahi pas impunément Rome... que ceux qui se sont soulevé contre son autorité devront être considérés comme tels. je suis donc pour ma part favorable à l'intervention en Lucanie.

Rendre les armes serait un message déplorable à envoyer au reste du monde! Notre territoire est sacré c'est notre devoir de le défendre face au fourberies grecques...

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Flavius Septimus Pius
Senator ab 366.
Quaestor 368, 370,376
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Praetor 392, 393
Consul 394, 395
Flamen Martialis
Gens Septima.
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SEMPERCLARUS Petrus
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Posté le : Lun 03 Oct 2011    

Approuve l'intervention de l'édile Colombus mais semble outré par la proposition du Censeur.

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&quot;Ne me remerciez pas, remerciez la Cité, c'est elle qui inspire toutes mes actions et ma politique&quot;(Caton le Jeune d'après Plutarque).
Sénateur intermittent depuis 347. Questeur 355 et 372.
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TUBBSARIUS Julius flavius
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Posté le : Lun 03 Oct 2011    

/se leve/

Patres, Général Thanos, je souhaite que le sénat délibere et puisse parler sans encombre avant de te répondre. tu comprendras que cette délibération ne puisse se faire en présence d'un général d'alexandre.

je te demande donc, général, une fois données les réponses que tu es en mesure d'apporter aux questions posées jusqu'ici, que tu prennes momentanément congé dans l'attente de la réponse du sénat.

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376-377-378
Rector provinciarum Populonia, Volterra, Tarquini, Cosa, Perouse, Vetulonia, Saturniae, Arrezo 374-375
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Julius et la gens Tubbsarius
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MJ Eris
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Posté le : Lun 03 Oct 2011    

Thanos de Lucanie, Général Macédonien


Le Général semble écouter chacun des intervenants avec énormément d'attention. Il hoche parfois la tête en signe d'approbation, parfois il semble montrer son désaccord. Il garde un léger sourire. Quand le Consul lui parle, il lui répond d'un ton très calme...

Permets moi, Consul si j'en crois ta place dans cette assemblée, d'ajouter quelques détails.

Il se tourne vers Fugitivus

Tu es un homme de sagesse sache que je te salue. Les autres ayant parlé n'ont pas ta science et tu aurais été, à l'instar de l'homme qui est je crois ton gendre, traité comme un Prince en notre nation. Penses y...

Puis il se tourne vers les autres

Vous semblez oublier que l'Illyrie est un territoire originellement grec. Nous vous avons laissé la pacifier... afin de servir vos intérêts finalement. Votre commerce, vos navires... mais vous semblez tous ici oublier que Rome s'est illustrée par une attaque envers des hommes qui n'étaient que des villageois. Aviez vous cherché à négocier quand vous avez débarqué sur leurs côtes? Nullement.

Maintenant vous reprochez à nos stratèges de vouloir disposer de bases arrière solides, alors que vous avez fait de même?

Vous nous traitez de fourbes alors que vous avez dénoncé le traité envers Massilia, et que vous avez traité Rhégium sans respect. Nous n'avons jamais signé de traité avec vous, donc nous avons pris une terre de manière régulière. Pensez y.

Pour ce qui est de la Lucanie, elle n'était que votre alliée. Que Quintus se soit fourvoyé en tâchant de passer à une série d'offensives... sera quelque chose qui lui sera reproché. Vous croyez réellement que le Roi Alexandre, qui a soumis toute la Grèce en quelques années, se soucie de tous les faits et gestes de chaque Archonte, surtout d'un de ceux ayant préféré d'abord faire allégeance à Rome avant de faire allégeance à la Macédoine?

Pour ce qui est de votre Bustos, vous savez, Alexandre quand il garde en vie un général c'est qu'il sera utile. Et le connaissant, il a sans doute voulu vivre en homme de guerre, au sein de sa famille qui l'a rejoint. Nous avons recruté un homme tout comme votre Censeur a recruté un homme, considéré en votre pays comme Criminel de guerre, pour espionner Alexandre... D'ailleurs, puisque l'Ambassadeur Actae ne veut rien en dire, le Général Adamastos Bustos t'envoie dire qu'il espère que tu as apprécié son cadeau, Censeur.

J'en conclus sur une chose : Nous ne souhaitons pas une Lucanie plus indépendante qu'elle ne l'a été. Nous souhaitons juste que son statut ne varie pas, aussi bien envers Rome qu'envers la Macédoine... et qui sait, si un jour elle ne se rapprochera pas de cette situation.

Maintenant, à ta demande Consul, je vais laisser votre auguste assemblée délibérer.

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La pomme d'Eris désigne les meilleurs d'entre vous... si vous la voulez, il va falloir la mériter ...
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SERGIUS AHENOBARBUS Cnaeus
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/Etouffant un rire avant de se retourner vers l'un de ses voisins.

Les Illyriens ? des Grecs ? ... Manque pas de souffle ces amateurs de garçons. Bientot ils vont dire que l'Ibérie est une région grecque aussi.

/Souriant.

Vivement que les petits grecs du Sud, et leurs amis, finissent coupées en deux par les glaives de nos légionnaires.

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CNAEVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS•LACERATIONIS
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TUBBSARIUS Julius flavius
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/salue protocolairement le général Thanos/
Licteurs, veuillez garantir la protection du général au dehors de cette assemblée...

/et attend que le général soit sorti/

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Julius et la gens Tubbsarius
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MJ Eris
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

L'homme se lève, et salue militairement le Consul, puis s'incline en direction de Fugitivus, puis disparait avec les Licteurs.

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TUBBSARIUS Julius flavius
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

/se leve et se dresse devant l'assemblée/


eh bien, messieurs, maintenant que nous sommes seuls... quelqu'un peut il m'exposer, pardon, exposer à cette assemblée quel miraculeux plan il imagine pour nous sortir de la situation actuelle autrement plus compliquée que celle dans laquelle nous étions voilà plus de deux ans...? situation que nous avons par notre mauvaise gestion, empiré de façon catastrophique ... nous amenant à ce jour à ce qu'il faut appeler "une défaite".


alors que l'ennemi n'avait débarqué que quelques troupes, qu'il n'a pas souhaité se battre, et que visiblement, l'illyrie était sacrifiée d'avance... comment allons nous maintenant renverser le cours de ce conflit, avec moins d'argent, aucune flotte, deux ans qui ont fini par mettre le doute jusque dans notre peuple sur nos capacités à mener ce conflit...

Bref, treve de vantardise ou de fierté qui peut couter la vie à la république, je prie ceux qui pronent un maintien du conflit et un rejet en bloc de l'offre d'alexandre d'exposer cela...

/observe les rangs, en attendant l'exposé/

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VANSTENUS Julius
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Je t'ai fait valoir mon point de vue.
C'est à mon sens le minimum que nous pouvons faire.
Je ne sais pas si cela peut aboutir à quelque chose. Néanmoins, partir sans essayer d'amender la proposition d'Alexandre, ce n'est pas négocier, c'est accepter une défaite !

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J. Vanstenus Sanctus
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- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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SEMPERCLARUS Petrus
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Mais allez-y ! Baissez votre pantalon devant ce pignouf ! Vous accréditez notre défaite alors que nous n'avons même pas combattu ! Nos légions d'Italie sont intactes. Barrezus va bientôt prendre les capitales de la Lucanie et notre flotte vient de remporter sa première victoire grâce à l'ingéniosité du navarque Severus. Et, alors que le vent commence à tourner vous voudriez négocier une paix humiliante, reconnaitre la perte d'une province en échange de ... de quoi ? de RIEN !

N'y a t-il personne dans cette assemblée qui souhaite se battre ? Se battre jusqu'au bout ! Je dis que l'Italie est pleine d'hommes, que nous pouvons lever une dizaine de légions et repartir conquérir l'Illyrie en passant par chez nos alliés gaulois et istriotes. Mais pour cela, encore faut-il en avoir l'envie. Il est en effet plus simple de négocier comme des femmes et d'aller lécher les pieds d'Alexandre comme Bustos l'a fait !

Réveillez-vous sénateurs, nous avons été agressés, humiliés et nous ne devons négocier une paix avec Alexandre car sinon ce sera la fin de notre domination sur l'Italie. Les provinces et les peuples gaulois feront défection un par un. Il est temps de montrer aux Macédoniens qui nous sommes !

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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

/ Le vieil homme dodeline de la tête, un sourire triste accroché aux lèvres quand il regarde le censeur./

- je sais, c'est difficile à admettre. Mais il faut garder les yeux ouverts, grands ouverts, et admettre cette réalité:

- Nous avons perdu notre engagement contre Alexandre. Oui, nous avons perdu contre Alexandre, et nul autre, à ce croisement précis de l'espace et du temps. C'est cela que nous devons admettre. Il est inutile de nous mentir là dessus, et nous devons entériner ce fait maintenant.

Pourquoi?

Parce que cela n'est pas si grave que cela. Si il y à défaite, le désastre n'est pas encore là, ne le précipitons pas. Oui, la leçon est cruelle; mais nous voulons éviter l'humiliation non? Alors il faut réfléchir ensemble, et encore une fois, ne pas laisser nos propres sentiments l'emporter.

Regardons les faits:

- nous perdons la province d'Illyrie, sans que le combat est vraiment eu lieu. Alexandre garde des otages.
- La Lucanie s'en tire, perd son rang d'allié et retrouve son autonomie.
- Nous avons une flotte, corinthienne, qui navigue près de tarente, et des hoplites de plusieurs cités grecques qui campent en Lucanie.

Quelle attitude adopter?

- Nous pouvons commencer la guerre en Lucanie qu'il faudra mener à son terme. Semer la panique, brûler la campagne pour faire en sorte que les populations se réfugient dans les cités. Nous pouvons également prendre des otages à l'exemple de ce que nos ennemis font, bloquer l'approvisionnement en eau de l'aqueduc et contenir les grecs à l'intérieur de Sybaris et Siris tout en envoyant des projectiles incendiaires. oui, nous pourrions refaire de nouveaux Tarentes ou de nouveaux brindisiums. Oui, nous pourrions faire de la Lucanie, perle du Sud une terre brûlée, un désert impropre à la vie que fuiraient même les rapaces.

Oui, j'en gage, nous le pourrions.

/ Regarde autour de lui, plante ses yeux flamboyants dans ceux du sénateur Septimus, fini sur le consulaire Poussinus./

- Nombreux sont ceux parmi vous qui seraient volontaire pour porter la mort en Lucanie, j'en suis persuadé.

Mais si nous agissons ainsi, nous devons prendre en compte la stratégie qu'Alexandre adaptera à nos comportements:

- En premier lieu, il fera peser la menace sur les otages d'illyrie et les citoyens romains de cette province. Cela fait pour le moins 10 000 otages, sans compter les familles des citoyens d'Illyrie. De ce côté des mers, il accroîtra probablement sa pression pour prendre l'Istrie et le soumettre, l'effort ne serait pas si grand. Par rapport aux otages, je sais que nombreux sont ceux parmi nous qui pourraient faire une croix dessus. Mais je ne pense pas que ce sera le cas de la plèbe romaine; en effet ce sont autant d'hommes qui manquent à leur famille et d'autres citoyens pourraient s'identifier à eux, compatir de leur sort.Aurons nous leur confiance lorsque, pour les prochaines légions, nous leur demanderons de lourds sacrifices?

- Ensuite il faudra avoir conscience de ceci: toute notre côte Est est maintenant découverte, de l'Aesium à la Calabre, nous n'avons pas le contrôle des mers... Alexandre peut donc porter ses troupes où il veut, et il ne se contentera pas d'un seul front quand le notre sera dégarni? Où devrons nous porter notre effort? Alexandre n'aura qu'un seul but, Rome, et fera tout pour y arriver rapidement. Et ce sera autre chose que 5000 Bovianites qui ne connaissaient rien à l'art du siège. Aurons nous alors d'autre choix que de rapatrier nos troupes de Lucanie? Ils en profiteraient pour remonter et mettre la Campanie à leur portée... Pourrons nous compter alors sur le soutien du Sud?

En 319, la défaite nous avait coûté chère, dois-je le rappeler? Pourtant, nos pairs avaient du s'y résoudre, faute de pire. Or actuellement, je ne crois pas que la situation soit meilleure. Nous résisterons plus longtemps, et au terme notre défaite sera plus importante, et le prix à payer encore plus honteux...

/ Laisse planer un silence./

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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COLOMBUS Asimovius
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Le Flamine de Mars se relève.

Consul, tu connais mieux que moi le tableau général, les troupes qu'ils nous restent et le rapport de force que nous avons. Aussi je ne réfléchis pas à une stratégie militaire classique.

Ma proposition est simple: La politique de la terre brûlée.

Finalement, la Lucanie était un allier de Rome, ce territoire n'appartenait pas à la République.

Je propose que nos troupes se retirent de Lucanie en détruisant chaque ville, village ou ferme, brûlant chaque champ, exécutant tous ceux qui refusent de rejoindre la République et qui ne parlent pas le latin.

Si nous devons perdre cette bataille, donnons au moins aux autres nations matière à réfléchir. La Louve n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle est blessée et acculée.

Fini les politiques éclairées, les actions pour le bien général. Il est tant de nous occuper de nous même, sans penser aux dommages collatéraux.

Quant à l'Illyrie...

Respire un grand coup et expire lentement pour garder sa lucidité.


Le peuple illyrien était romain, je dirai presque fanatiquement romain. Afin de bien se montrer ils poussaient le trait à être plus romain que les habitants de Rome. Il faut leur apporter des ordres. Le message doit être clair, vrai et sans fioriture: Aujourd'hui, la République ne peut rien pour eux. Mais demain est un autre jour. En attendant, demandez leur de pourrir la situation, de se cacher et de tuer tous les macédoniens qu'ils pourront.
Les macédoniens avaient peut être assez de troupes pour vaincre nos aigles sur un champ de bataille, mais ils ne seront jamais assez pour fouiller chaque montagne, assiéger chaque cité en même temps. Il faut pourrir la situation, montrer aux macédoniens que l'Illyrie romaine était bien plus calme et pacifique qu'une Illyrie occupée.

Et puis, nous devons,non, il faut continuer. Est-ce que quelqu'un ici pense sérieusement que les grecs s'arrêteront là? Peut être qu'Alexandre n'a aucune prétention sur la péninsule italienne, mais parle-t-il pour les athéniens? les spartes? les corinthiens???
Sommes nous sûr que la reddition d'aujourd'hui n'est pas le début du conflit qui verront les grecs débarquer en force demain dans tout le Sud de la péninsule?

Je ne parierai pas ma vie là dessus, mais si nous nous montrons faibles, j'ai bien peur que nous ayons des lendemains difficiles.

Consul, tu dois continuer les politiques que tu souhaites mener dans le domaine militaire. Et je demande au sénat de réfléchir à ceci: Mobiliser l'ensemble de la population pour l'effort de guerre. Je ne parle pas de mobiliser tout le monde sous nos aigles, mais bien de participer à l'effort économique de guerre.

Doubler le tributum plébéien est une solution ponctuelle et d'urgence. Je parle ici de demander à chaque romain de participer, à son niveau à un but commun. Que les artisans travaillent pour un quart de leur production pour l'armée, que les agriculteurs travaillent pour un quart de leur production pour l'armée, que les marchands nous aident à tracer et sécuriser des lignes de ravitaillement, qu'ils soient nos yeux et nos oreilles. Appelons d'anciens centurions dans les camps d'entraînement de toute la République.
Que nos provinces se préparent à la guerre également. L'Aesium doit être en alerte, Tarente doit se préparer au pire, le sud de la Campagnie et le Samnium doit être surveillée et sécurisée.
Envoyons des messages à nos alliés: Demandons aux gaulois des unités auxiliaire, de la cavalerie, demandons aux istriotes de bien remonter les chefs de tribus contre les macédoniens et de multiplier les raids, les enlèvements, les pillages, demandons aux apuliens de nous aider dans cet effort économique de guerre.

Et puis, si ça ne suffit pas...

Grimace

...négocions avec Carthage. Si nous parvenons à faire entrer Carthage dans un conflit avec la Grèce, nul doute que nous verrons la pression autour de nous baisser d'un cran.

Nous nous sommes auto proclamés les Quirites, voici l'heure d'en faire la démonstration.

Se rassoit.

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sénateur depuis 356
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SEMPERCLARUS Petrus
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

Applaudit l'intervention de l'édile Colombus.

Voilà un vrai patriote !

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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Mar 04 Oct 2011    

- Flamine de Mars, j'applaudirais presque à ton développement, sauf que je te demanderais de temporiser tes vues sur la Lucanie. C'est au final le point de mire sur lequel tous ont leur attention fixé.

Attention! Avons nous les moyens, tant humain que financier, d'affronter plusieurs ennemis en même temps? Tu le dis Flamine de Mars, nous n'affrontons pas la Lucanie, nous affrontons la Macédoine, Corinthe et Sparte, et combien d'autre encore? Ne leur donnons pas les raisons de s'enraciner et de faire revivre l'idée de Grande Grèce.

Quinctius jubile peut être mais il sait qu'il ne doit sa survie qu'à l'aide que lui octroient les autres cités. Sa situation n'est pas viable ni celle de la Lucanie. A court terme, il aura gagné le mépris des autres cités grecque, et il ne devra sa survie qu'à une armée d'occupation. Où est la liberté?

Je suis d'avis qu'il faut retourner la situation à notre avantage. Je rejoins le censeur quand à sa demande d'une ceinture de protection qui ferait écran entre nos provinces et la Lucanie, mettrait la Campanie à distance ainsi que le Samnium. Nous pourrions y replier une partie e nos légions, les autres se retirant en Calabre et Bruttium.

Ensuite, nous pouvons d'ors et déjà cesser tout paiement des infrastructures que nous continuions à payer, et pour l'aqueduc le mettre hors d'état de fonctionnement.

Pour le reste, effectivement Flamine de Mars, il faut continuer l'effort de guerre, et j'abonde dans ton sens. Mais cela ne se fera pas en une année, 5 pour le moins. N'oublions pas que nous ne pourrons rien gagner sans une flotte à la hauteur de nos ambitions.

Mais comme le dis si bien le sénateur Semperclarus, nous ne baisserons pas notre toge. Il est hors de question de négocier la paix avec Alexandre, encore moins une reddition. proposons une trêve, un armistice, et mettons le à profit.

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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