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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Procès Tribunat contre Edilité de 370
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Procès Tribunat contre Edilité de 370
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Caius AETIUS Mamercus
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Inscrit le : Mar 29 Déc 2009
Posté le : Mar 05 Avr 2011    

Ce n'est rien, sénateur...

Il se tourne vers le Préteur afin qu'il donne la parole à l'accusateur puis tourne sa tête vers ce dernier.

[HRP : Le procès avait commencé à la sortie de notre mandat. De ce fait, nous ne sommes plus magistrats. Par contre, URBANIS et CARNEUS sont restés Préteur et Tribun.]

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Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One !
Praetor : 376-379 Aedilis : 369-370 Quaestor : 366-367
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Senator ab : 365 Historicus Reipublicae : 365-367-369 Scriniarii Reipublicae : 373-374-375
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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Dim 10 Avr 2011    

L'accusateur continue d'attendre... Comme d'habitude...

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Dim 10 Avr 2011    

Le prêteur tourne le regard vers l'accusateur :

Accusateur Carneus, as tu des questions à poser au témoin ?

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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
Légat en Apulie 374-375
Consul 378; 379
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CARNEUS Tiberius
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Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
Posté le : Lun 11 Avr 2011    

"Le té...? Ah, l'accusé ! Et bien je serai plutôt en contradiction avec moi-même si je m'attendais à des paroles fiables de la part d'un homme dont je connais les mensonges et l'hypocrisie. Et n'ayant pas non plus pour habitude de laver mon linge sale en public, je ne vois pas ce que je pourrais lui poser comme question, non..."

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

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LICINIUS LUCULLUS Lucius
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Inscrit le : Mer 26 Aoû 2009
Posté le : Lun 11 Avr 2011    

La défense porte objection aux propos de l'accusateur,

L'accusateur porte atteinte à la dignitas du Sénateur sans en apporter de preuves.

Ce sont donc des "oui-dire" et des "calomnies".

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Questeur en 365
Homo novus, sénateur en 362
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CARNEUS Tiberius
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Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
Posté le : Mar 12 Avr 2011    

"L'accusé Licinius devait probablement dormir lorsque nous avons interrogé ici même les témoins qui ont apporté les preuves du mensonge de l'Édilité... Certes, c'est vrai que la défense s'entend tellement bien pour faire trainer cette affaire que ces auditions semblent dater d'une autre année, mais enfin elles ont bien été faites..."

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

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LICINIUS LUCULLUS Lucius
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Inscrit le : Mer 26 Aoû 2009
Posté le : Mar 12 Avr 2011    

"ouï-dire" et calomnies en effet accusateur.

J'ai entendu des gens de la rue apporter crédit a des ouï-dire sortant de ta bouche mais toujours pas de preuve écrite ou venant des personnes réellement responsable soit d'un projet précis comme la cloaca soit de tenue de procès ou autre.

Je t'es fourni des preuves écrites de l'activité de mon collègue sur le projet de la cloaca pour ne cité que cela. Des fonctionnaires de l'Édilité ont bien effectivement travaillé sur ce projet, leur rapports et le notre en font mention.
Des directives, des ordres de missions lancés et des points d'entreposage des tonnes de matériaux défini.

Donc oui Accusateur, sans preuves plus tangible de ta part, nous restons dans le ouï-dire. Et la calomnie est aussi passible de procès.

Je maintien donc mon objection

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Caius AETIUS Mamercus
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Inscrit le : Mar 29 Déc 2009
Posté le : Mar 12 Avr 2011    

Il se tourne du côté du Préteur... Il attend avec impatience de revenir à sa place.

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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Mer 13 Avr 2011    

"Il insiste en plus... Il devait vraiment dormir..."

"Tu regarderas les minutes du procès, ce que l'on dit hier... Et tu verras que ce que tu appelles "ouï-dire" sont ce que les gens, à l'intérieur même de l'édilité pour certains, ont pu constater par eux-même. Tout comme les Préteurs qui ont dû pallier à vos insuffisances..."

"Mais je reviendrai sur la manière dont la défense a pris tant de liberté dans ce procès qui en est effectivement devenu une véritable farce, dans mon dernier discours, si le Préteur estime que l'on peut enfin passer à la conclusion..."

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LICINIUS LUCULLUS Lucius
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Posté le : Mer 13 Avr 2011    

Accusateur il y une grande différence entre "palier à une insuffisance" et se proposer" pour facilité la résolution d'une affaire. Chose que même un accusateur âgé peut comprendre sauf à être de mauvaise foi.

Mais sur les preuves que les témoins ont apporté rien que des mots, des avis, rien de tangible. Les fonctionnaires fussent ils de l'Édilité doivent rendre des comptes à leur supérieurs et au final à nous, Édiles.

Sauf à considéré comme une administration complètement laissé sans structure ni responsables, les soit disant témoins fonctionnaires ont dû à un moment donner écrire !

Écrire pour renseigner leur hiérarchie des doutes ou des opérations non effectué.
Écrire pour avertir que ce qui était planifié n'est pas réalisé.
Écrire enfin pour obtenir les fonds pour réaliser ce qui leur est demandé.

De tous ces écrits nous en avons apporté un vaste échantillon. Et toi accusateur quelle matière nous présente-tu ? des mots, des invectives, en fait du vent !

Le procès est une farce,
L'accusé Lucius dort,
L'accusé Caius ment,
et que sais je encore.

Bref, des postures. Qu'on ne justifie pas et surtout qu'on essaye d'imposé à tous comme des vérités et des évidences.

Assez de postures accusateur, des faits ! Des faits tangible et vérifiables !
Assez de calomnies, nous ne sommes pas la pour amusé la galerie.
Assez de sous entendu dissimulé sous un verni blasé !

Ce procès n'est ni un cirque ni la taverne du coin, nous recherchons une vérité, la vérité des faits pas l'avis du premier batelier venu.

Si tu ne trouve aucun intérêts aux témoins de la défense c'est bien que face au creux de ton argumentation la simple vérité des faits t'échappe.

Les faits accusateurs ou sont les faits que tu nous reproche ...

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Ven 15 Avr 2011    

Ca suffit !

Le prêteur hausse le ton d'un air sévère puis reprend :

Soit vous vous conformez aux règles de ce tribunal, soit ce tribunal vous les imposera de quelque manière que ce soit.
Si l'accusateur n'a pas de question à poser au témoin, ce dernier peut regagner sa place.

Si la défense a encore un témoin à appeler, qu'elle le fasse sinon nous passerons à la phase suivante.

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Caius AETIUS Mamercus
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Posté le : Ven 15 Avr 2011    

Il se dirige vers sa place mais ne s'assoit pas. Il se tourne vers le Préteur.
Préteur, la défense n'a plus de témoin à présenter à ce Tribunal. Nous pouvons passer à l'étape suivante...

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 16 Avr 2011    

Le juge fait signe à l'accusateur qu'il peut commencer.

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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Mar 19 Avr 2011    

L'accusateur, satisfait, posa ses deux mains sur ce qui servait de table et se redressa. Il se tourna brièvement vers les accusés, secouant la tête de mépris, avant de regarder derrière lui les présents, pour enfin se retourner vers le Préteur.

"Enfin, enfin, ce procès va toucher à sa fin. Il n'aura duré que deux jours, et pourtant, j'ai l'impression que ces deux jours auront été une éternité, tant la défense aura tenté de nuire à la marche du procès telle qu'elle avait été prévue par le Préteur. Mais enfin, nous touchons à la fin, aux discours de conclusion, après que les faits aient été présentés."

Tiberius monte sa main à la bouche, étouffe un toussotement, puis reprend :

"Je l'ai dit dès le départ : ce procès devait être, entre autres choses, le procès de la confiance brisée. Cette confiance que ces patriciens-là ont brisé. La seule chose que je retiendrai de leur présentation des faits est qu'effectivement, nous leur avons tous fait confiance. Je remercie les accusés d'avoir rappelé mieux que je ne l'aurai fait moi-même, par cet ô combien étonnant scribe caché qui prenait des notes sur nos réunions et même sur les gestes que nous faisions, que nous leur avions donné notre confiance, que nous nous en remettions à leur décision puisque nous les estimions à la hauteur de la tâche qui les attendait et qu'ils avaient briguée. Ainsi, les accusés semblent être étonnés eux-même de cette confiance que nous leur donnions, puisqu'ils feignent de ne pas comprendre qu'on les ait laissés prendre seuls des décisions et des nominations. Mais au moins les remercierai-je pour avoir rappelé eux-même ce point que j'avais présenté lors de mon discours d'ouverture : cette confiance que nous leur avions accordée, à tord."

Cessant de s'appuyer de ses mains sur le pupitre, le Tribun tâche de se redresser de toute sa hauteur pour quelques instants, avant de saisir une tablette :

"Rappelons encore une fois pourquoi nous sommes là..." indiqua-t-il avant de baisser les yeux sur la tablette puis de reprendre. "Ne pas avoir ouvert le chantier de la Cloaca avec la célérité demandée, et avoir menti au Tribunat aux demandes d'information des Tribuns concernant le chantier, ne pas avoir ouvert ou effectué d'enquête sur l'affaire Tacitus désormais gérée par la Préture, avoir mal géré les stocks de nourriture de la République avec pour conséquences des soulèvements de populations sur le territoire romain."

Le Tribun repose alors la tablette, s'appuie de nouveau sur le pupitre et reprend :

"Il n'est plus temps de présenter de nouvelles pièces. L'accusation a, elle, trop de respect pour la procédure pour, à l'image de la défense, demander sans cesse des faveurs. Tout au plus me contenterai-je de rappeler pourquoi nous en sommes là, et pourquoi ces deux hommes doivent être condamnés par la justice romaine, pour le bien de la République, du Sénat et du Peuple.
Le Tribunat a sans cesse demandé des explications à l'Édilité, des explications qui lui avaient été refusées. Et alors que nous étions dans le bureau du Préteur pour présenter les faits et nos témoins, la défense se parait encore de sa vertu qui faisait un bien mince vêtement. Aucun témoin pour les soutenir, pas la moindre explication."

"Vous comprendrez pourquoi je balaye les explications apportées par la défense : j'ai personnellement, des mois durant, cherché des explications. Je me suis promené, remplissant ma charge de Tribun, parmi les Édiles d'abord, parmi le peuple et parmi les fonctionnaires de l'Édilité pour voir si les rumeurs d'incurie qui me parvenaient été fondées. Personne pour leur venir en aide, mais bien du monde pour confirmer qu'ils n'avaient rien fait pour, par exemple, le chantier de la Cloaca. Que ce soit des Plébéiens, les premiers concernés, ou bien ceux qui travaillaient avec l'Édilité.

Et voilà qu'en seulement vingt-quatre heures, tout d'un coup, les choses auraient changé ? Sous le coup de l'accusation et alors qu'ils étaient dans un tribunal, nos accusés auraient tout à coup trouvé ce qu'ils avaient refusé de faire ou d'annoncer au Sénat pendant des mois ? Rappelez-vous en effet le mépris dont ils faisaient preuve envers le Sénat, rappelez-vous, je l'ai montré, comment ils restaient sourds aux appels du Sénat, comment l'Édilité était tout simplement absente des débats cruciaux concernant la situation en Étrurie...!
Et il faudrait croire que, pendant le procès, l'histoire aurait changé ? Que l'on aurait trouvé pendant quelques heures ce que l'on n'avait pu trouver pendant des mois ? À croire que pour eux, comme par magie, une journée de vingt-quatre dure des mois et qu'ils sont capables d'être partout à la fois pour monter leurs pièces auxquelles nous devrions donner du crédit ? Pour ma part, je ne crois pas en ces choses-là. Pour moi, une journée de vingt-quatre heures ne compte que vingt-quatre heures..."

"L'accusation repose sur des faits et surtout, de nombreux témoins, des centaines, depuis longtemps établis. Sur quoi repose la défense ? Sur leur propre parole. Aucun témoin n'est venu pour les défendre."

"Mais je ne pourrai pas non plus conclure sans mentionner encore une fois l'affaire Tacitus, dont décidément on ne cesse de tuer le mort et de tuer sa veuve. Durant leur procès, les accusés n'ont pas même daigné monter des pièces pour cette accusation-là, à croire que vingt-quatre heures sont quand même un peu courtes malgré tout... Le mépris qu'ils ont affiché durant leur édilité et durant leur procès ne peut qu'ajouter aux malheurs de cette veuve qui a tout perdu : mari, enfants, possessions...
La défense ayant l'avantage de pouvoir parler après moi, j'imagine qu'elle aura à présent un petit mot, enfin, pour cette affaire. Ça ne mange pas de pain. Et qui sait, peut-être même changeront-ils encore une fois le cours du procès pour demander pendant leur discours d'apporter une nouvelle preuve toute fraiche...? Il faudrait demander à des légalistes d'intervenir, tant ce procès est devenu une pantalonnade pour reprendre un mot que j'avais entendu murmurer dans l'assistance..."

Un instant, l'accusateur marque une pause, souffle, prend une gorgée d'une gourde, puis reprend :

"Le plus intéressant dans tout cela, dans tout ce procès, est que les accusés ne semblent même pas comprendre pourquoi ils sont là. Alors que le Sénat se plaignait d'eux et de leurs absences... Alors qu'il suffisait de se promener dans les quartiers pour entendre les plaintes de ceux qui attendaient d'eux un travail d'Édile, ils en sont encore à se demander pourquoi ils sont là... Ils semblent même ne pas comprendre qu'on puisse agir parce que c'est notre devoir.
Aurais-je porté plainte si je n'avais entendu le peuple venir me trouver pour se plaindre de l'affaire Tacitus ? Aurais-je porté plainte si les citoyens ne s'étaient pas plaints de la Cloaca ? Évidemment, non. J'ai porté plainte car la plèbe avait été lésée par ces situations ou par la situation en Étrurie. J'ai porté plainte parce que je suis Tribun de la Plèbe et que c'est mon devoir... Mais les accusés, ne comprenant pas que l'on puisse remplir son devoir, cherchent encore d'autres raisons, se demandant s'il n'y aurait pas d'inimitié personnelle là-dessous, tant l'idée que je puisse agir par simple devoir leur semble inimaginable. Et pourtant, il est facile de savoir, en regardant mes relations, que je ne considère pas comme dangers de la République ceux qui seraient mes "ennemis", mais que je considère comme ennemis ceux qui ont montré être des dangers pour la République !"

Écartant brièvement les bras, geste indiquant sans doute une conclusion prochaine :

"Voilà. Enfin, nous touchons à la fin. Et le moment est venu d'apporter la réponse à cette question qui pointait lors de mon discours d'ouverture. Le moment est venu d'adopter une posture : montrerons-nous qu'un Patricien peut ne pas être digne de sa charge sans autre conséquence parce qu'il est Patricien ? Ou montrerons-nous au contraire qu'on ne peut accomplir de mauvaise façon sa charge sans en payer les conséquences devant la République et devant le peuple de Rome, patriciens et plébéiens assemblés ? À présent, le peuple romain attend cette réponse...

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Ayant écouté avec attention le discours de l'accusateur, le prêteur hoche la tête et lui indique de retourner à sa place en le remerciant puis prend la parole :

En vertu des lois romaines et des règles de ce tribunal, c'est à présent à la défense de discourir. Vu le statut de sénateur des deux co-accusés et ... l'absence de leur défenseur désigné, il leur est accordé à chacun un discours.

Tournant son visage vers la défense :

Que l'un de vous prenne la parole désormais, l'autre prendra sa suite.

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