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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Procès Tribunat contre Edilité de 370
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Procès Tribunat contre Edilité de 370
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CARNEUS Tiberius
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L'accusateur se rassoit, mais la surprise et sans doute l'indignation se portent sur son visage en apprenant que la défense aura le droit à deux discours. Puis il hausse les épaules, comme si toute cette affaire n'avait plus d'importance.

"Un peu plus, un peu moins... au point où on en est..."

----------------------
Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Ignorant les propos de l'accusateur, le prêteur regarde vers la défense et dit :

Le tribunal attend ...

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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
______________________________
Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
Légat en Apulie 374-375
Consul 378; 379
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Caius AETIUS Mamercus
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Le sénateur, voyant que le sénateur LUCULLUS ne se lève pas pour commencer le discours, se lève pour commencer :
Oui, enfin ! Enfin cette pièce de théâtre interminable prend fin ! Et quelle pièce de théâtre ! Juste un peu mieux que cette pitoyable pièce d’un Prétorien qui devient Consul avec tous ses masques rouges…

Le Tribun a rappelé les raisons pour lesquels ce procès a eu lieu. Je vais les rappelé au Tribunal.
- Ne pas avoir ouvert ou effectué d'enquête sur l'affaire Tacitus désormais gérée par la Préture ;
- Avoir mal géré les stocks de nourriture de la République avec pour conséquences des soulèvements de populations sur le territoire romain.
- Ne pas avoir ouvert le chantier de la Cloaca avec la célérité demandée, et avoir menti au Tribunat aux demandes d'information des Tribuns concernant le chantier.

Je vais commencer à parler de l’affaire Tacitus.

Quand est-ce que s’était suicidé Emilius FULVIUS Tacitus ?
Il s’était suicidé en l’an 364 après la fondation de Rome.

Suite à quoi ?
Aux meurtres de ses enfants quelques mois avant sa mort.

Et durant tout ce temps, durant ces 6 années en quoi l’enquête avait avancée ?
Je vais vous dire en quoi elle a avancé : en rien !

Ou étais-tu Tribun durant ces 6 années ? Toi qui est un grand serviteur de la République, pourquoi ne pas avoir avertis les Édiles de cette affaire. Pourquoi ne pas leur avoir demandé des comptes ? C’est vrai, nous en avons eu des Édiles durant ces 6 années ! Le Consulaire BUSTOS, le Préteur MARCELLUS, le Consulaire PETRONIUS, le sénateur DOBRASUS, le feu sénateur COMNIUS, le Préteur URBANIS et le Consulaire VERUS. Aucun d’eux n’a été interrogé sur cette enquête. Et là, hop.

Imitant le Tribun :
« C’est immonde, l’affaire Tacitus n’est toujours pas résolue ! Quels Édiles incompétents que sont, Caius AETIUS et Lucinius LUCULLUS ! Honte à eux ! Ils ne méritent pas le titre de sénateurs. Ah mais le Consul BUSTOS et le Préteur MARCELLUS ont eu le siège de Rome. Et le Préteur URBANIS et le Prétorien FLAMINIUS la peste… On les excuse ? »

Il arrête son imitation.
Allez oui ! Mais tiens donc ! Il en reste pas mal encore. Ah, mais ils ne sont pas sur le banc des accusés. Pourquoi ? Je ne le sais pas… Faudrait demander au Tribun.

Il se tourne en direction du Tribun :
Pourquoi Tribun ne sont-ils par sur le banc des accusés ? Ne répond pas, c’est une question rhétorique. Je ne vais pas cherché à t’interroger.

Il s’adresse au Tribunal :
Même que nous ne trouvons rien dans les rapports des Édiles !

Ou en est l’enquête sur la mort du Flamine de Junon OVATORIUS ? L’enquête sur l’aide à la plèbe ? Je vais m’arrêter là, sinon on est encore là deux autres jours. Ce qu’il se passe c’est que l’Édilité doit mener des enquêtes. Des enquêtes qui parfois ne mènent à rien ! Et nous sommes obligés de les fermer parce que nous ne pouvons pas donner suite… Elles n’aboutissent à rien. C’est malheureux pour les victimes et leurs proches, mais c’est ainsi…


Parlons maintenant de l’approvisionnement de blé. Je serais bref sur ce point.

C’est en l’an 369, qu’avait commencé la hausse des prix. J’avais personnellement présenté les premiers signes de cette hausse des prix au Sénat lorsque le Consulaire JUNIUS avait demandé à ce qu’on discute de cela… Cette crise avait commencé dans le municipe de l’Aesium… mais s’est développer du côté de l’Éturie.

Durant le débat, nous avions parlé de la situation dans la République. Du fait qu’il y avait assez de blé. En l’an 370, le Tribun CAREUS avait demandé à ce que j’ouvre les stocks de blé pour nourrir la plèbe. Cette mesure a tout de suite été acceptée par l’Édilité. Les greniers avaient été ouverts et les Tribuns pouvaient nourrir la population. Mais ça, le Tribun n’a pas voulu le dire à la cours à ce tribunal… ça changerait l’impression qu’on pourrait avoir des accusés…

Durant ce procès, nous avons montré que l’Édilité avait pris des mesures. Des mesures qui n’avaient pas toute été bien accueilli par certains vendeurs de blé. Nous avons prouvé qu’ils profitaient d’une crise afin de multiplier leur bénéfice d’une façon honteuse.

Durant toute l’année, nous avions du combattre contre ces vermines. Et aujourd’hui, ce n’est pas eux qui sont sur le banc des accusés.

Comme nous l’avons déjà dit, nous avons pris des mesures pour lutter contre cette crise.

Parlons à présent de la Cloaca.

Le Tribunat nous accuse de :
Ne pas avoir ouvert le chantier de la Cloaca avec la célérité demandée, et avoir menti au Tribunat aux demandes d'information des Tribuns concernant le chantier.

Petit cours d’histoire. Le Projet de loi sur la salubrité public avait été adopté en été de l’an 357 ! Le projet aurait du être fini depuis longtemps ! Mais personne ne s’était levé pour vraiment finir ce projet qui s’était entamé depuis bien longtemps. Il y a eu de nombreux Édiles qui s’étaient succédé. Mais eux n’ont pas de procès ? Rome attendu 12 ans ! Entre le moment où elle a accepté ce projet et le moment ou je suis arrivé à l’Édilité. Et on vient me parler de célérité !

Voici les Édiles qui se sont succédé :
368 : Flavius VERUS Philippus et Flavius URBANIS Iustus
367 : Flavius URBANIS Iustus et Lucius FLAMINIUS
366 : Drusus COMNIUS et Clodianus DOBRASUS
365 : Clodianus DOBRASUS et Publius PETRONIUS Sabinius
364 : Marcus MARCELLUS Claudius et Dominicus BUSTOS
363 : Marcus MARCELLUS Claudius et Lucius PLINIUS Victor (l’homme qui a lancé ce projet !)
362 : Lucius PLINIUS Victor et Collegius BARREZUS
361 : Collegius BARREZUS et Flavius BARREZUS
360 : Collegius BARREZUS Flavius VERUS Philippus
357 à 359 : Lucius SEVERUS et Julius VANSTENUS

Nous leur avons demandé de travaillé avec célérité sur la Cloaca ? Ils n’ont jamais été inquiétés.

Il se tourne vers le Tribun :
Nous avons toujours confiance en eux ! Avec eux, la confiance n’est pas brisée, n’est-ce pas ?

A nouveau vers le Tribunal.
Et aujourd’hui, un Tribun vient se plaindre que la Cloaca n’est toujours pas construite. C’est ça la Justice romaine ! Non, je ne veux pas le croire. Car ces sénateurs, dont la plus part sont des sénateurs respectés par le plus grand nombre, sont d’une certaine façon complices.

De plus, cette célérité a été demandée par qui ? Le Sénat ? Les Tribuns ?
Non. Comme dans beaucoup de sujet, le sujet de la Cloaca avait « oublié ». Et les Tribuns aussi n’ont pas demandé à ce que ce projet soit enfin fini. C’était moi ! Oui, c’était celui qu’on accuse d’incapable qui avait relancé le projet et qui est allé le plus loin. Et puis, si c’était le Tribun qui avait demandé à ce que la Cloaca soit construite rapidement, ça n’aurait rien changé. En aucun cas, l’Édilité est sous les ordres des Tribuns !

Il boit une gorgée d’eau.

Maintenant, parlons de mensonges ! C’est moi qui suis accusé de mensonge. Est-ce que j’ai menti ? Je ne le crois pas. J’ai dit que les travaux sur la Cloaca avançaient. Le Tribun avait demandé où ? Il voulait voir de ces yeux. J’ai répondu ici, à l’Édilité. Est-ce un mensonge ? Non. Le projet de construction va durer 10 ans. Alors vaut mieux bien le préparer. Et pour ceux qui considèrent que c’est un mensonge, je vais leur dire que le Tribun CARNEUS a une justice à deux vitesses. Pour ces paroles, il me lance un procès. Mais suis-je le seul qui ment ? Si j’ai menti au Tribunat, il y en a un qui a menti à la Plèbe et qui n’a pas été inquiété par le Tribun CARNEUS. Cela lui avait permis d’être réélu Tribun de la Plèbe devant le sénateur Caius JULII Socrate.
Citer : Lucius PLINIUS Victor
J'ai entendu, patres familias, votre mécontentement quant à la mauvaise qualité du pain. Dans les prochains jours je rencontrerai avec mon collègue le tribun Carneus les services de l'édilité avec comme ordre du jour la nomination d'un préfet de l'annone. Sachez que j'exigerai un homme qui s'engagera à régler ce problème.

Est-ce que le Tribun PLINIUS l’a fait ? Je vous ai montré que non ! C’est vrai que le mensonge est vilain ! Mentir à la Plèbe ainsi. Et ça a certainement dû l’aidé à se faire élire en cette période de crise où les gens avaient faim !

Je vais conclure...

Pour conclure, je ne suis pas là pour accusé d’autres sénateurs. Je suis la pour présenter mon point de vue. Le Tribun a dit que la confiance est brisée. Moi je dirais que si cette confiance est brisée, elle l’est depuis longtemps. Mais ce n’est pas le cas. Le Sénat et le peuple continue d’élire des Magistrats. Les Dieux même ne les désavouent pas. Tous les noms que j’ai mentionnés sont toujours là. Apprécié du Sénat, applaudit du Peuple et bénis des Dieux.

Moi, il me semble que le Tribun ne veut pas Justice. Il veut condamner deux hommes et plus particulièrement moi ! A un tel point que je me sens désolé que le sénateur LUCULLUS soit une victime collatérale du conflit qu’il y a entre BUSTOS, CARNEUS et moi.

Le Tribunal doit faire la part des choses. Avons-nous oublié l’affaire Tacitus ? Non plus. Avons-nous vraiment voulu affamé la République ? NON ! Avons-nous menti au Tribunat et rien fait sur la Cloaca ? NON ET NON !

Aujourd’hui, moi aussi je réclame Justice. Et c’est toi Flavius URBANIS Iustus qui va la prononcée : Flavius URBANIS le juste. Montre nous la justice.

Le sénateur ayant finit son discours de fin se rassoit.

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Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One !
Praetor : 376-379 Aedilis : 369-370 Quaestor : 366-367
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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Sam 23 Avr 2011    

Se tournant vers les quelques rangs derrière lui après avoir failli s'endormir encore une fois, un sourire goguenard aux lèvres :

"Tiens ? Qu'est-ce que je disais ? Heureusement que j'en ai reparlé quand même ! Il finirait bien par en parler de l'Affaire Tacitus, une fois que tout est fini, en faisant semblant de poser des questions qui resteront sans réponse, prenant alors la valeur d'accusations puisque moi, je sais respecter un procès et sa bonne marche."

Puis, plus bas , comme à lui-même :

"Ça me rappelle ce lâche qui avait envoyé des pauvres hères lancer des mensonges tellement mal fichus sur moi que personne n'y a cru une seconde. Lâche et complètement con. Ah, si je pouvais savoir où il est celui-là...


Puis reprenant :

"Bon, allez... Il s'agirait d'écouter le deuxième discours. Un contre un, ce n'est pas juste, évidemment... Cela dit... C'est assez flatteur pour moi, en fin de compte..."

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SERGIUS AHENOBARBUS Appius
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Posté le : Sam 23 Avr 2011    

/Assistant de loin, le sénateur se tourna, à la fin du discours de Caius Aetius, vers les rares personnes encore présents en énième jour de procès.

Il a raison, Caius Aetius a raison. Il serai injuste de le rendre coupable pour un acte que tant d'illustres hommes ont eux mêmes fait.

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APPIVS•SERGIVS•PROCVLI•FILIVS•VOPISCI•NEPSOS•AHENOBARBVS
Rang et tendance : Sénateur patricien et isolationniste
Première page de la domus : En cliquant sur la domus, pour savoir tout sur les membres, sur la richesse familiale, qui est encore à marier ou mort.
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Mort: 376 (Gangrène)
Liens divers : Pour en savoir plus sur les Sergii Ahenobarbi, suffit de cliquer dessus. Ou encore sur l'arbre généalogique (dernière mise à jour : 396) de la gens Sergia. Ou bien sur la composition du sénat (dernière mise à jour : 390). Ma carte perso montrant l'étendue de la république romaine (dernière mise à jour : 393), et des territoires connus (Ma carte montrant l'Urbs et ses quartiers).
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Sam 23 Avr 2011    

L'édile-consulaire Vanstenus qui assistait à la fin des plaidoiries susurre à son voisin :

Heureusement qu'il s'est arrêté à 12 années d'édilité... J'ai crû qu'il allait remonter aux édiles depuis que la loi de 250 a été approuvée...
Finalement, s'il ne fait rien, c'est parce que les précédents n'auraient rien fait. Drôle de raisonnement !
Enfin cela doit être la jeune génération...


Entendant le sénateur Ahenobarbus, l'édile-consulaire secoue la tête de dépit...

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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LICINIUS LUCULLUS Lucius
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Posté le : Mer 27 Avr 2011    

/Lucius se lève à son tour/

Préteur, conformément aux lois de Rome et à l'équilibre des parties, je m'abstiendrai de conclure ma défense. Le sénateur Caius c'est déjà exprimé et ayant été entendu à la fois comme témoin et comme défenseur, je n'ai rien de neuf à ajouter.

Que se soit sur l'établissement des preuves matérielles conduisant à relevé nos fautes ou à la pertinence des arguments les démontrant l'accusateur n'a que la parole de l'homme de la rue fussent ils en nombre, une somme de préjugé ou d'avis ne forme pas une preuve en soit, cela reste une parole de citoyen contre celle de de patricien magistrat en exercice.

Comme mon collègue l'a signalé des querelles de personnes brouillent de toute façon l'établissement de la vérité dans toute affaire traitant du sénateur Caius. J'ai épargné à l'accusateur l'humiliation de répondre de possible corruption de témoins du fait même de ces querelles et des moyens des uns et des autres. Cependant il faut garder à l'esprit que ceci à peut être joué ici à l'insu même de l'accusateur j'en reste persuadé.

Les écrits fournit par les besogneux fonctionnaires de l'Édilité de 370 ou les rapports de l'administrateur de l'Annone feront je l'espère ressortir un brin de vérité et de dignité à notre magistrature si controversé.

Au final l'accusation se devait de démontrer indubitablement notre collégiale culpabilité sans artifice ni effet de mot. Sans invectives ni calomnies.

Préteur si tu estime que l'accusateur à pleinement et indiscutablement remplit ce devoir il faut nous condamner. Si le doute ou la faiblesse des arguments emporte ta décision. Nous sommes pleinement innocenter.

Pour la réputation de notre République et pour la grandeur de Rome, il ne peut dans cette affaire d'honneur et de devoir y avoir demi-mesure.

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Mer 27 Avr 2011    

Après avoir écoute le non discours de l'accusé, le prêteur prend la parole :

Sénateur Lucullus, conformément à la loi 310 sur les principes de procédure judiciaire, tout sénateur peut demander la parole dans certains procès importants et la défense bénéficie d'un droit au discours, fusse cette défense collégiale par l'absence du défenseur désigné, conformément à la loi de 344 sur la tenue des procès.
Je suis persuadé que tu ne prends pas ce procès à la légère et que tu es conscient des risques qui pèsent sur toi d'où la légitime nécessité de te laisser une dernière prise de parole avant la sentence.

Se retournant vers l'assemblée :

La sentence sera rendue par ce tribunal d'ici à quelques jours (HJ : Lundi 02 mai car je travaille exceptionnellement tout le week-end en plus de la semaine). D'ici là, les accusés ne pourront quitter les limites de la ville et devront se tenir à disposition de la justice à tout instant. Chaque partie sera convoquée dans ce tribunal pour entendre le verdict qui sera suivi des augures.
Que Jupiter le Très Grand protège notre cité et notre République.

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Caius AETIUS Mamercus
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Posté le : Lun 02 Mai 2011    

Le jour venu, il se présente naturellement au Tribunal pour entendre le verdict qu'il attend avec impatience depuis de nombreux jours... Il attend avec une impatience non dissimulée le Préteur URBANIS.

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LICINIUS LUCULLUS Lucius
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Posté le : Mar 03 Mai 2011    

/Lucius à son tour arrive dans la salle d'audience/

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FLAVIUS VERUS Philippus
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Posté le : Mar 03 Mai 2011    

Le Consulaire VERUS, arrive aussi dans la salle. Il va saluer le Sénateur Caius AETIUS Mamercus et le Sénateur Licinius LUCULLUS Lucius.

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URBANIS IUSTUS Flavius
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A son tour, le prêteur arrive et attend les derniers retardataires pour énoncer son verdict.
Le visage impassible, le président du procès donne quelques ordres aux assesseurs prétoriens ainsi qu'aux fonctionnaires de la prêture présents puis prend sa place.
Une fois tout le monde réuni, le prêteur entâme
:

HJ : Suite sur le post suivant

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Ce tribunal se réunit en ce jour pour énoncer son verdict dans l’affaire opposant le Tribunat de 370 représenté par l’accusateur Carneus à l’édilité de 370 représentée par les défenseurs Aetius et Lucullus après la défection pour maladie du défenseur Marcellus.

Trois actes d’accusations avaient été portés au dossier que le tribunal rappelle ici



- Ne pas avoir ouvert le chantier de la Cloaca Maxima avec la célérité demandée et avoir menti au Tribunat aux demandes d’information des tribuns concernant le chantier.

- Ne pas avoir ouvert ou effectué d’enquête sur l’affaire Tacitus désormais gérée par la prêture

- Avoir mal géré les stocks de nourriture de la République avec pour conséquences des soulèvements de populations sur le territoire romain.


Afin que les choses soient bien claires pour tous, ce tribunal souhaite revenir sur les accusations portant sur les motivations du tribunat dans son dépot de plainte. Il a été dit ici que le tribun Carneus portait essentiellement plainte contre l'édilité en raison de son inimitié envers le sénateur Caius Aetius Mamercus. Le tribunal accepte ce raisonnement pour ce qu'il est : une hypothèse. Le tribun est connu pour son parler brusque et sans embage et nombreux ont été les occasions pour lui d'égratigner le sénateur Aetius, y compris au sein de ce tribunal.
Pour autant, la cour de justice réunie ici n'a pas à juger et ne jugera pas des motivations qui ont poussé le tribun à la plainte. Légalement, le tribun est légitime à porter plainte contre tout magistrat et une telle plainte est automatiquement recevable. En conséquence, le verdict ne tiendra pas compte des propos de la défense concernant ce point précis.
Ce tribunal se basera uniquement sur l'examen des lois, des témoignages et des pièces apportées au procès pour en juger le fondement.

Le prêteur observe un court arrêt puis reprend :

Hj : Post suivant

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Sur le premier chef d'accusation.

Cette première accusation pourrait porter à sourire si elle n'était l'objet d'une plainte officielle d'un tribun envers des édiles. Fruit d'incompréhensions, de suspicions voir de rivalité entre deux magistrats romains, les retards et les mensonges mis en cause par le tribunat auraient pu être bénins et rapidement réglés par de nombreux moyens légaux d'un côté comme de l'autre tels que l'article 7 de la loi sur le tribunat de la Plèbe, l'article 5 de la loi sur les relations entre magistrats voir même par le biais d'un plébiscite ou d'un sénatus consulte.
Le tribunat a choisi la voie judiciaire qui était également une possibilité. Bien que nous n'en tiendrons pas compte, nous admettrons que le choix a pu être influencé par l'antipathie mais nous rappelerons aussi la sortie de la crise sanitaire qui laissa Rome décimée et la nécessité de pallier aux problèmes sanitaires futurs et bien sur la fonction représentative du tribun envers la Plèbe et au delà, le Peuple romain.
Or, c'est le Peuple Romain qui parlait par la voix du tribun et qui s'inquiétait du chantier. Les témoins présentés par l'accusation ont confirmé les propos du tribun et la défense n'a visiblement pas cherché à contredire ces témoignages puisque le défenseur abandonna tout contre-interrogatoire. La cour ne peut donc que se baser sur la bonne foi des témoins pour reconnaître les retards de l'édilité envers ses propres déclarations et bien entendu, la loi de 357 sur la salubrité publique. Ceci en rapport avec la loi sur les grands principes du droit, hiérarchie des normes et infractions de 310, article 8 notamment.
En effet, l'édilité, chargée des constructions, devait construire pour la République le cloaca maxima et j'avais personnellement, en tant qu'édile, réservé des fonds à cette fin. L'édile Aetius avait en outre annoncé au tribun que les travaux avaient commencé. Il y avait donc l'obligation légale de lancer les travaux, les moyens financiers de le faire et la volonté affirmée d'y procéder.
Le tribunat a relevé la faute; elle aurait pu être relevé pour de nombreux édiles comme la défense le mentionnat auparavant mais nous ne jugeons pas ici les édiles précédents qui ont tous agi dans un contexte différent, à tort ou à raison.
Nous jugeons l'édilité de 370 qui, au regard des faits énoncés s'est trouvée fautive au regard de nos lois.
Y a-t-il eu mensonge ? On peut raisonnablement penser que l'édilité avait effectivement donnée des ordres qui ne furent pas suivis d'effets et qu'elle se trouvait donc elle-même victime de mensonges ou de fautes de la part de ses subordonnés mais rappelons la loi sur l'administration de l'état en son article 4 ou encore la loi sur l'édilité en son article 3 qui donnent aux édiles la responsabilité des manquements en matière de construction publique, y compris dans le cas de subordonnés manquant à leurs devoirs. L'édilité aurait du, dans ce dernier cas, exercer son devoir d'enquête administrative pour repérer les fautes, y remedier et prendre des sanctions contre les coupables ce qui n'a pas été fait d'après les éléments recueillis par ce tribunal.
Le tribunal donne donc raison à l'accusation concernant le premier chef d'accusation.

Hj : Suite au post suivant

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Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
Légat en Apulie 374-375
Consul 378; 379
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Mar 03 Mai 2011    

Chef d'accusation suivant : Ne pas avoir ouvert ou effectué d’enquête sur l’affaire Tacitus désormais gérée par la prêture

L'affaire Tacitus est éminement complexe et délicate, comme je m'en suis rapidement aperçue en la menant pendant mes années à la prêture. L'édilité, et cela inclut les précédentes édilités depuis la découverte des corps, aurait du ouvrir une enquête selon la loi sur la définition de principe de procédure judiciaire de 310 en son article 1 notamment.
Il est clair que la prêture a offert à l'édilité d'assumer la charge de cette enquête en 370, afin de l'aider à assumer ses autres charges dont nous savons qu'elles sont lourdes et délicates. Il est clair également que l'édilité devait ordonner l'ouverture d'une enquête et cela, avant que la prêture ne fasse quoi que ce soit. Le tribunal sait pertinnement que ce n'est pas seulement l'édilité de 370 qui est en cause mais c'est elle qui est aujourd'hui devant la justice romaine et la justice constate que des crimes avaient été commis, que l'édilité était au courant vu les rappels du tribunat et qu'elle n'avait pas encore ouvert d'enquête auprès de la prêture.
Ce faisant, la faute incombe une fois encore aux édiles pour ne pas avoir suivis les lois romaines, indépendamment des fautes reprochables, en leur temps, aux édiles précédents. Les principes sont les mêmes que ceux qui ont prévalus à l'examen du premier chef d'accusation à savoir une connaissance d'une tâche à effectuer, une volonté affichée et pas d'action entâmée assez rapidement.
L'édilité est donc coupable de ne pas avoir ouvert ou enquêté sur l'affaire "Tacitus".

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