| Rapport sur le Sud |
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FLAMINIUS Gaius
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 Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Sénateurs,
Malgré le peu d'influence que je possède sur le conflit du sud. Je me suis permis de demander des rapports à nos hommes. Je vais donc publier ici les informations que je possède.
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Consul actif et ancien 'plein trucs'.
Qui a fait ca ? Je te trouverai... |
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FLAMINIUS Gaius
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Voici le rapport du légat Fugitivus.
Je dois dire que je suis content de ce rapport et de cette homme.
" Hiver 341, à Sybaris, au Sud de la Lucanie.
Salve Consul Flaminius,
Que Mercure t'inspire sa sagesse, qu'il veille sur ses émissaires en ces temps troublés.
Voici donc un rapport concernant la Campagne de Tarente.
Étant en Lucanie depuis que la guerre a commencé, et l'ayant même précédé, je tenais à faire un rapport prenant en compte une vaste période, de l'arrivée de nos légions en Lucanie jusqu'à la situation présente. Car on ne peut comprendre ce qui se passe maintenant si l'on ne revient pas un temps soit peu en arrière, deux années étant déjà passée. Je tiens à faire état des réussites et des échecs de cette campagne qui semble arriver à la fin de sa première phase, c'est-à-dire l'isolation de Tarente vis-à-vis de ses alliés.
Pour commencer, je tiens à dire que je garde toute ma confiance envers le Consul Dobrasus, et qu'une campagne comme celle-ci ne peut aboutir si la confiance ne règne pas entre les différents intervenants. Je lui ferait donc parvenir un rapport à l'identique.
Tu sais sans doute que j'ai accompagné les légions du légat Gaiusà ses débuts. LePrimus Légatus Caro avait accepté que je vienne car je connaissais la Lucanie et ses principaux dirigeants avec qui j'avais tissé des liens d'amitiés. Mais de témoin, je suis vite passé acteur, car à peine débarqué le légat Caius m'avait mandé en mission de reconnaissance à Siris. De là nos chemins se séparèrent, le légat Gaius ayant apprit que les forces de Croto marchaient sur Sybaris, suivi par l'armée de Tarente. Sans titre véritable, je restais donc à Siris, en charge de sécuriser la ville.
C'est donc à Siris que j'appris successivement la double victoire du légat gaius sur les forces Crotonaises, sa défaite contre les forces de Tarente; et je le croyais fermement mort sur le champ d'honneur.C'est à Siris également que j'appris la retraite et la défaite du légat Augustino Caro, tout cela à l'automne 340.Nos premières difficultés proviennent de cette période, et les premiers doutes aussi. C'est donc sur ces événements qu'il faut aussi faire le point.
A Siris et Sybaris, la victoire des légions Mercures commandées par le légat Gaius fut accueillie avec joie. L'archonte Démétrios m'avait auparavant fait savoir que la perte de Sybaris serait catastrophique, car la ville, fortifiée, permettait de tenir la plaine côtière entre Tarente et Sybaris. de plus, si l'ennemi gagnait Sybaris, il pouvait faire le lien entre Tarente etCroto, réduisant comme peau de chagrin nos chances de succès.
De là, le légat gaius à fait le choix de poursuivre l'armée en déroute de Croto, qui s'était réfugiée à Sybaris Novo. C'était un bon choix si l'on tient compte de sa nouvelle victoire, écrasant les forces de Croto. Cependant ce choix s'avéra funeste, car ce faisant l'armée de Tarente n'étant pas bloquée à Sybaris fit le choix d'attaquer les légions du légat Gaius plutôt que de soutenir le siège de Sybaris. Les légions Mercure se trouvèrent donc pris à revers, obligé de lutter désespérément sans avoir pu récupérer de leur dernière bataille. De surcroît, malgré le renfort de la cavalerie Samnite, elles ne purent être secourue à temps par les légions du légat Caro.
Nous pouvons donc en conclure, que malgré la visibilité des forces Tarentaises, les légions du primus Légatus et celle du légat Gaius étaient trop distante les unes des autres pour pouvoir intéragir efficacement l'une avec l'autre. Et alors que les phalanges Tarentaises auraient pu être pris entre deux front, elles ont pu combattre isolément nos deux armées, s'assurant une victoire déterminante sur nos troupes.
Donc le plan d'ensemble du primus Legatus était bien pensé, mais sa réalisation à failli. Faut-il incriminer le comportement des hommes? C'est possible, mais il faut alors prendre en compte d'autres facteurs:
1/ Suite à leur victoire sur les légions du légat Gaius, le moral des troupes de Tarente était renforcé.
2/ Les légions Belone n'avaient plus de cavalerie, alors que l'adversaire avait regroupé une forte cavalerie, ce qui favorisa sa manoeuvre de débordement.
3/ Suite à une discussion que j'ai eu avec les officiers des légions Belone survivants, ils ne s'attendaient pas a voir les hommes de Tarente si pugnace. On leur avait présenté ceux-ci, lors de discours, comme de "vils Grecs", avec toutes les tares que l'on impute en général à ceux-ci, dont la lâcheté. Or en face d'eux, ils on combattu contre des hommes déterminés, prêt à mourir pour défendre leur pays. Je suis persuadé que le choc des premiers affrontements à contribué à semer un doute néfaste.
L'effet de ces défaites consécutives fut traumatisant. Des légions du légat Gaius, je fus longtemps sans nouvelles. Nous savions seulement, hormis la défaite, que le légat était porté disparu, et que le chef Samnite Bellanius Tertius Lucanor avait succombé, avec la grande majorité de ses cavaliers. pour la Lucanie, c'était une perte terrible, car elle perdait là ses défenseurs naturels. Et je ne crois pas encore que Rome à compris l'ampleur de cette tragédie.
Cependant, c'est pour moi le retour à Rome du Primus Légatus Augustino Caro qui est une des clefs du ralentissement de cette campagne, et je vais expliquer pourquoi; cela est mûrement réfléchi maintenant, mais je dois avouer que j'ai ressenti alors son départ comme un abandon, nous laissant seul sans possibilité d'action. A l'heure de son départ, il n'y avait plus de commandant en chef. Je n'avais reçu aucune consigne de sa part, et ses légions doublement humiliées (par la défaite et le départ de leur légat) étaient inutilisable. Pour moi, il est clairement établi que durant la première parti de l'hiver 340 Rome n'avait plus de représentant officiel en Lucanie et que l'action de ses troupes était impossible.
C'est donc de mon propre chef avant d'avoir été nommé légat par le consul Dobrasus que j'entrepris de faire rechercher les survivants des légions commandées par le légat Gaius. C'est au retour d'une de ces patrouilles qui sillonnait les alentours de Sybaris Novo que j'appris également que les corps de nos légionnaires jonchaient encore le champ de bataille, et qu'un camp ennemi était dressé à proximité.
Je considère que si un légat avait été nommé pour commander les légions Belones restantes et la légion Mercure I, il aurait pu entreprendre plusieurs actions:
Primo, il aurait pu négocier avec les dirigeants de Croto ou le commandant des forces de Tarente le droit de pouvoir donner une sépulture à nos légionnaires morts au combat.
Secundo, l'action de regroupement des survivants des batailles Sybaris Novo aurait pu être plus rapide et efficace, et nous aurions pu retrouver bien avant le légat Gaius, qui était soigné dans un village Oenôtre dans les collines environnantes.
Tertio, avec des forces prêtes à l'action, nous aurions pu nous rendre compte que le dit camp n'était pas resté actif, et que les forces Tarentaises s'étaient retirées. Ce faisant nous aurions pu prendre place aux alentours de Croto et peut-être éviter la politique de terres brûlées entreprise par l'Archonte de Croto.
En hiver 340 le consul Dobrasus me nomma légat en charge de la défense de Siris (avec 1000 légionnaires légers et les 3000 oenôtres) avec pour mission de continuer le rassemblement des survivants. Le légat Ganganus arriva afin de prendre le commandement des ex-légions du sénateur Caro, avec pour mission de les ramener à Siris en vue de leur démobilisation. La prise de fonction du légat Ganganus, ce même hiver, fut problématique. En effet, les légionnaires le mirent aux arrêts, soupçonnant là un espion de Croto. C'est te dire combien les légions étaient à cran! Pour dire vrai, le sénateur Ganganus était en règle, mais il semblerait que les légionnaires n'avaient pas été prévenu de son arrivée. Le climat sur le terrain était à la suspicion, des espions ayant été aperçu près de Siris. De plus nous attendions tous une attaque de Tarente qui nous paraissait imminente (d'ailleur je suis persuadé que si l'ennemi avait frappé à ce moment, je ne serait plus là pour écrire ce rapport). Donc, si le comportement du légat Ganganus et son arrivée inatendue ont pu troubler les officiers, on ne peut imputer au sénateur aucune faute ou erreur.
Toutefois, le moral des troupes étaient au plus bas et je pense que le légat Ganganus n'était pas, sur le moment, en adéquation avec ses hommes.
Le printemps 341fut celui des bonnes nouvelles. En effet, nous avions retrouvé trace du légat Gaius, lequel fût recueilli durant l'hiver dans un village Oenôtre où il pu se rétablir de ses terribles blessures. C'est avec l'arrivée des beaux jours qu'il pu à nouveau se déplacer et ainsi revenir à Siris. Il ne revint pas seul. En effet, dans ce même village, il y avait un autre convalescent. Il s'agissait du chef de la cavalerie de Croto, Eschyle Lapithes, fils aîné de l'Archonte de Croto. Durant la bataille qui l'opposa au légat Gaius, il perdit l'usage de ses jambes, mais point son sens de l'honneur. Le légat Gaius le fit donc prisonnier.
C'est quelque temps après, toujours au printemps, que le consul Dobrasus arriva à Siris avec les quatre légions Vulcain. Dès son arrivée il se mit à l'ouvrage, rassemblant les éléments nécéssaire à l'élaboration d'une tactique. C'est durant cette phase de recoupement que le légat Verres se présenta à nous, mandaté par Rome. Il nous fît part des préoccupations de Rome, et de sa mission de rapatrier les légions Belone et Mercure restante. Tu avais pris cette décision je crois suite à un rapport du légat ganganus faisant état d'une "rebélion" de ses hommes envers lui. Tu dois savoir qu'à ce moment nous n'avions pas compris cette décision, et moi-même je la jugeais inapropriée. En effet, le légat Ganganus et ses troupes étaient indispensables, celles-ci devant assurer la sécurité de Sybaris et ainsi prendre la relève de notre allié, l'Archonte Démétrios de Siris. De plus, si la période hivernale fût celle de toute les crainte, ce printemps341avait levé nos doutes sur le terrain. Nous avions perdu des batailles, mais pas la guerre. Nous étions en position de force pour isoler Tarente de ses alliés Crotoniens. Pour moi, il semblait évident que nous devions disposer de toutes nos troups à ce moment là. Je vais dire les choses clairement: sur le terrain des opérations, nous n'avions pas la même vision de la Campagne qu'à Rome. Notre problématique était d'ordre guerrière, et nous ne pensions qu'à aller de l'avant après l'inertie de la période hivernale. Nous étions conscient des problèmes économiques que connaissait Rome- le légat Verres fût précis à ce sujet- mais à ce moment nous avions encore besoin de tout nos hommes. De plus je crois que les dissensions établies entre le consul Dobrasus et toi même n'ont fait qu'accroître le sentiment d'incompréhension et de méfiance entre vous deux.
A l'été 341, nos légions étaient en place comme suit: le légat Ganganus, avec les légions Belone et Mercure I se trouvaient à sybaris. Le légat avait prit la relève de l'Archonte Démétrios qui pu se rendre de nouveau à Siris afin d'en assurer la sécurité.
Le consul Dobrasus et moi-même partirent en direction de Croto, avec les 4 légions Vulcain. Le consul avait décidé d'attaquer le camp Tarentais qui se trouvait aux alentours de Sybaris Novo. l'attaque fut donc lancée, mais il s'avéra que le camp était vide, l'ennemi ayant vidé les lieux au début de l'hiver afin de rejoindre Tarente par voie de mer, sans passer par Croto. Par contre, si le camp était vide, la plaine alentour étalait les corps sans vie des milliers de légionnaires des légions du légat Gaius. Nulle sépulture ne leur avaient été données, à ma grande honte, et nous pûmes réparer cet outrage. J'appris également par le consul Dobrasus que l'Archonte de Croto avait rejeté toutes négociations, et nous avons pu constater par la suite qu'il avait fait ordonner de brûler les champ afin que nul ne puisse assurer de ressources des terres de Croto.
Ensuite, le consul Dobrasus m'envoya relever le légat Ganganus à Sybaris, et ce dernier me remplaca pour commencer l'assaut de Croto. Celui-ci débuta en automne 341. Les forces de Croto se résumaient à 2000 hoplites survivants des batailles contre nos légions, de 5000 hommes formés rapidement, et de 5000 paysans... Le début des combats jeta hors des murs de Croto 10000 réfugiés. Ces hommes et femmes (et enfants) étaient dépourvu de tout, et le consul Dobrasus prit la décision de les ravitailler sur les rations des légions, avec accord de celles-ci. Il me fit part de la situation, me demandant si je pouvais pourvoir à ce surplus de ravitaillement. Après consultation des autorités de Sybaris, voilà ce qui s'ensuivit:
Afin d'assurer un meilleur ravitaillement, nous prîmes la décision de convoyer la nourriture aux légions par voie maritime, en utilisant les navires marchands de Sybaris. Ceux-ci déposaient les vivres, et en retour embarquaient des réfugiés. De retour à Sybaris, les réfugiés étaient répartis dans les villages Oenôtres autour de Siris, leur charge étant ainsi prise en compte collectivement.
De Rome, l'on peut légitimement se poser la question du pourquoi de cette aide à la population de nos ennemis. Plusieurs facteurs furent déterminants.
Premièrement, lors de sa première marche sur Croto, alors que le légat Gaius poursuivait l'armée défaite de ses ennemis, ils demandaient également aux villages traversés leur allégeance envers Rome. Il ne connu de leur part aucune hostilité et par la suite nous recommanda de ne pas les contraindre. Nous déduisîmes de cela que la politique de terre brûlée que nous avions rencontré n'était pas du fait des populations mais de leurs dirigeants qui surent les contraindre à cette extrémité.
Deuxièmement, nous avons pensé au futur et en cela, il est plus facile de gouverner une province où les habitants vous sont acquis plutôt qu'hostile. Chacun pourra voir ce qu'il en est, que Rome sait être clémente.
Que dire encore? Que les combats continuaient âprement au déburt de l'hiver, et que nos ennemis semble avoiradopté une tactique jusqu'au boutiste. La ville basse à été délaissé, et les défenseurs de Croto se sont réfugiés dans l'Acropole. Le moral de nos hommes est bas, mais celui de nos ennemis doit l'être encore plus. Pour nos armées, je crois que c'est la première fois depuis bien longtemps que nous donnons l'assaut à une ville aussi bien fortifiée que Croto. Et l'humidité, le froid de l'hiver, ainsi que la résistance acharnée des Crotoniens n'est pas le type de combat auquel nos armées sont habituées.Mais à ce sujet, je ne puis t'en dire plus, n'étant pas sur le champ de bataille. Je peux juste te dire que l'absence de nos navires se fait cruellement sentir. Nous ne pouvons pas imposer de blocus maritime, et donc contrôler les côtes. La Lucanie à juste une marine marchande, qui nous sert à ravitailler nos homme, mais pas plus. Si mon ami le Navarque Plinius pouvait arriver au printemps, je crois que nous pourrions accélérer notre campagne.
Je ne peux pas vraiment te donner de nouvelles "fraîches" des légions du consulaire Darus. Ce dernier se trouve aux alentours de Metaponte, dont il fait le siège. Depuis sont arrivée en Luceria, il semblerait que tout se soit bien passé pour eux. Tarente n'attendait pas nos hommes de ce côté là, et il n'ont pas rencontré d'opposition.
Sinon, pour conclure, je dirais que nous avons besoin par dessus tout de votre confiance à Rome. Si parfois nous manquons à vous informer, cela n'est point par calcul, mais parce que nous sommes de tout notre être à cette reconquête. Demandes moi autant d'informations que tu le voudras, n'hésites pas. Tu es mon Consul et je suis le serviteur de la République. Mais rappelles au sénat que la guerre sera longue et encore plus dure quand nous arriverons à Tarente. Dis leur aussi que nos ennemis sont valeureux, et que nos soldats ne le sont pas moins! Et que ceux qui se posent des questions sur la valeur de nos hommes et de leur commandants viennent sur place, ils verront bien toute l'abnégation que nous y mettons.
SPQR
Légat fugitivus Felix, en poste à Sybaris."
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FLAMINIUS Gaius
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Voici le rapport du légat Darus.
Ce consulaire et le légât Claudius m'a régulièrement tenu au courant. Ce sont de très bons légâts et je renouvelle ma confiance en leur talents.
Ave, consul.
Voici mon rapport en ce qui concerne les légions Janus I à IV. La situation est malheureusement bloquée à Metaponte : les mercenaires Grecs ont refusé de battre en retraite vers une Tarente qui verrait d'un mauvais oeil leur désertion et nous ne pouvions pas leur permettre de traverser nos lignes jusqu'à Rhegium pour traverser le détroit et combattre les Carthaginois à Syracuse. En conséquence nous sommes arrivés à un ultimatum : Aristophane et ses troupes devront quitter la ville par la mer ou en direction de Tarente aux premiers jours du printemps, faute de quoi nous donneront l'assaut.
En préparation et pour passer l'hiver j'ai ordonné à mes légions de fortifier leur position et d'assiéger la ville. Notre blocus terrestre est déjà total et des avancées nous permettront sous peu de placer le port à portée de nos engins de siège.
J'ai bien peur que ces travaux ne viennent à être nécessaires, j'ai en effet eu vent par le légat Claudius de navires grecs passant en Adriatique, dont certains étaient endomagés ou brûlés, remorqués par d'autres unités. Si les capacités de la flotte grecque sont mise à mal les mercenaires n'auront nul part où aller. Néanmois je suis confiant, nos forces sont deux fois plus nombreuses que celles de l'ennemi qui de plus est sous la contrainte d'un siège.
J'ai envoyé des patrouilles vers Tarente, seuls les grands domaines pourvus en esclaves agricoles semblent se préparer pour l'arrivée du printemps, les petits propriétaires ont quitté leurs terres.
En ce qui concerne les troupes... Je dois dire que le moral est bas. Mes hommes sont mobilisés depuis deux ans, et n'ont sans doute que peu conscience de leur utilité ici : la première année nous n'avons avancé que jusqu'à Luceria et notre deuxième hiver de campagne est arrivé alors que nous n'étions qu'à Metaponte. Les hommes se rappellent aussi des défaites de Gaius et Augustinus Caro, ce qui n'arrange rien.
La prise de Metaponte, d'une manière ou d'une autre, relèvera le moral mais je préfèrerais de loin pour la campagne et pour mes légionnaires qu'ils soient démobilisés et remplacés au printemps pour la dernière phase de la guerre contre Tarente.
Je transmet ce courrier via Luceria où se trouve le légat Claudius afin qu'il y joigne son propre rapport.
Legat primus DARUS Bennitus
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Consul actif et ancien 'plein trucs'.
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FLAMINIUS Gaius
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Celui du consul Dobrasus,
"Consul Flaminius, l'hiver touche a sa fin et j'en suis heureux. Ici les hommes n'ont pas eu a subir les soubresauts d'une tactique qui a conduit rome a sa perte: celle de la confrontation directe et massive. Si j'aurais procédé ainsi, croto ne serait pas plus tombée et nos hommes ne reviendraient pas comme tu es heureux de le constater par toi meme.
Une mise au point toutefois, j'ai licencié des légions du légat Fugitivus, le légat Ganganus reste en place, il fait du tres bon travail, a mes cotés. Je prends sur le ton de la mauvaise plaisanterie ta question sur l'invincibilité des crotoniens. Non, ces soldats ne sont pas invincibles, mais nos hommes sont mortels, et de coutume lassés à larrivée de l'hiver. Croto est exangue, bassement affaiblie et sera prise au printemps, les zones marécageuses l'entourant nous empechant un assaut efficace en cette saison, sans appui naval. si tu souhaites m'aider, comme je suis heureux de compter sur ton aide, appuie le ravitaillement en notre direction, dans la mesure du posible. les réfugiés ne pesent plus sur nos rations, ils ont été renvoyés vers les villages oenotre.
Je requiers donc un appui naval rapide pour isoler et bloquer Croto, Metaponte n'en ayant pas besoin, pour tomber seule devant le légat Darus. Enfin, quand Croto sera tombée, nous demanderons des nouveles légions, seulement. je garde mes vétérans qui n'ont encore que peu combattus pour prendre la ville. Les troupes que tu as reçues ont combattues, elles. Je demande donc de me donner un avis sur le nombre de légions que tu pourras m'adjoindre. et je demande dans ton prochain courrier l'avis d'un questeur. 5 légions minimum, 7 légions maximum, au printemps, pour attaquer Tarente. Je ne crois pas aux miracles, pour finir, mais bel et bien a notre victoire.
Salve,
Consul Dobrasus
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DETRITUS Paulus
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Detritus écoute satisfait les rapports successifs
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Sénateur en retraite ... |
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Atreus Leto
Autorisation : Membre
Nb de messages : 661
Inscrit le : Lun 21 Aoû 2006
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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et en ce qui conerne les troupes ennemies?
On ne sait meme pas ou se trouve l'armee de Tarente ni de combien d'hommes elle est formee...
Les rapports litteraires, c'est bien, mais aller droit au but en matiere de guerre, c'est mieux.
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préteur flingueur. |
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GAIUS Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1236
Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Et tu sais de quoi tu parle en ce qui concerne la guerre au Sud, assurément.
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Sénateur depuis 330
Questeur 338
Edile 342
Préteur 343
Général vainqueur des troupes crotoniennes en 340
Qui pisse contre le vent se lave les dents. |
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Atreus Leto
Autorisation : Membre
Nb de messages : 661
Inscrit le : Lun 21 Aoû 2006
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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j'aimerais bien pouvoir un minimum en tout cas, mais la on reste trop dans le flou a mon gout et je n'y vois aucune raison.
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préteur flingueur. |
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FLAMINIUS Gaius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 1499
Inscrit le : Mar 30 Avr 2024
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Consulaire Atreus, je ne peux donner plus d'information car je ne les ai pas. Tout ce que je peux faire, c'est de demander humblement au consul en charge de la guerre. Mais le sénat et les commices ont clairement renouveller leur confiance au consul Dobrasus, j'en ferai de même.
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Atreus Leto
Autorisation : Membre
Nb de messages : 661
Inscrit le : Lun 21 Aoû 2006
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Aucun reproche ne t'est fait consul, je suis simplement frustre de manquer de telles informations qui pourraient nous permetre de mieux apprehender la situation, et ca ne serait pas prejudiciable a la campagne militaire de les avoir ces informations, mais peut etre ne les ont ils meme pas et dans ce cas...
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préteur flingueur. |
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FLAMINIUS Gaius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 1499
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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Je suis également frustré, un désagréable sentiment d'impuissance.
souri
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GAIUS Lucius
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Nb de messages : 1236
Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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De plus prétorien Atreus, il semble que dans le "rapport littéraire", il y ait les informations que tu demande, mais celà nécessite une lecture attentive. Si tu veux tu peux assister aux cours de lecture que Phos de Cumes donne à mon fils...
Tend une tablette au prétorien.
| Citer |
il s'avéra que le camp était vide, l'ennemi ayant vidé les lieux au début de l'hiver afin de rejoindre Tarente par voie de mer, sans passer par Croto. |
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TUBBSARIUS Flavius
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Nb de messages : 1337
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Posté le : Dim 17 Sep 2006 |
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/opine du chef/
c'est aussi ce qu'il semble logique. à moins d'etre confrontée directement à des troupes romaines, les troupes tarentaises, hors des cités assiégées, n'avaient pas mieux a faire qu'a etre rappatriées en leur cité mere. ceci étant, le printemps aidant, et puisque Tarente doit savoir qu'il est commun à rome de démobiliser et remobiliser aux premiers jours de l'année, nous risquons, si tarente s'y aventure, une attaque tot.
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Respublica defensor
Dictateur 362
Pontife (Crucifixion adept)341-342-343-344-345-346-347-348-349-350-351-352-353-354-355-356-357-358-359
Consul 333-334-335------360-361
Préteur 331-
Edile 330-
Questeur 328-329- |
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FLAMINIUS Gaius
Autorisation : Modérateur
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Inscrit le : Mar 30 Avr 2024
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Posté le : Lun 18 Sep 2006 |
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Des nouvelles sur Rhégium, pas très positif mais montrant ce que nous réservait cette nation.
"Hiver 341.
Consul, je viens de recevoir des renseignements de la plus haute importance concernant Rhégium. Voici une copie de la lettre de l'Archonte Démétrios de Siris, notre allié le plus fidèle.
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"J’avais de très bons contacts avec l’Archonte de la ville, mais on m’a rapporté dernièrement que le pouvoir à Rhéggium avait changé de main !
Depuis l’agression Punique sur les possession de la Cité en Sicile, la perte de leur territoire et de Messines, l’opposition à la politique de l’Archonte de Rheggium redressait la tête. Une bande de jeunes Officiers de la Flotte reprochait au pouvoir en place d’être incapable de repousser les Puniques et surtout de louvoyer constamment sur une politique ferme à l’égard de Rome : soit Rome, ville d’Italie, se rangeait ouvertement aux côtés des Villes Grecques de Sicile et d’Italie face à l’agresseur Punique, et l’Archonte avait raison de ménager sa susceptibilité, soit Rome se désintéressait du sort des Villes Grecques, trop occupée à en profiter pour envahir le Sud, et l’Archonte devait alors la combattre, ouvertement aux côtés de ses sœurs agressées.
Tant bien que mal, l’Archonte de Rhéggium parvenait à tenir dans l’attende d’un geste fort de Rome… et celui-ci s’est produit ! La Flotte Romaine, aux côtés des Puniques à anéanti la Flotte de Syracuse !
Les Jeunes Officiers ont sauté sur l’occasion, ont écarté le vieil Archonte et ont pris les reines du pouvoir. Quelles seront les exigences de ces usurpateurs pour reprendre le dialogue avec Rome ?… je n’en ai aucune idée !…
Il faut tout de même reconnaître que leur position est instable ! … Les Puniques resteront toujours un danger pour Rhéggium tant qu’ils se maintiennent en Sicile… or les forces Grecques de Sicile s’asphyxient de jour en jour… D’après les renseignements que je reçois, Syracuse ne tiendra plus longtemps ! Que reste-t-il comme alternative à ces jeunes Officiers ?…
Prendre le pouvoir, c’est bien beau… mais ensuite, encore faut-il être capable de l’utiliser… et s’y maintenir !
Démétrios, Archonte de Siris."
...............................................................................................................................................................................................
Je fais parvenir ce courrier aux deux consuls, car la décision à prendre est trop importante pour le futur de la campagne. Mais quoiqu'il en soit, il faudra prendre une décision rapide, en concertation avec toute les parties prenantes.
SPQR
Légat Fugitivus."
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GAIUS Lucius
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Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006
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Posté le : Lun 18 Sep 2006 |
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Ce n'est pas si grave en soit, celà créé une agitation qui ne peux que nous être favorable. Comme le dit l'archonte Demetrios, il ne s'agit pas seulement de prendre le pouvoir, mais de le garder. Nous verrons ce que ces Officiers arrivent à faire.
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Sénateur depuis 330
Questeur 338
Edile 342
Préteur 343
Général vainqueur des troupes crotoniennes en 340
Qui pisse contre le vent se lave les dents. |
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