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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Retour d'Istrie
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Retour d'Istrie
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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Mer 14 Avr 2010    

/Feignant avec plaisir que Colombus s'adresse à lui, souriant/

- Ha, oui?? Dis moi sénateur, puisque t uparle de religion. En sais tu plus sur leurs dieux et la place de leurs prêtres? le pouvoir religieux t'était il hostile?

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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COLOMBUS Asimovius
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Posté le : Mer 14 Avr 2010    

Indiquant de la main au sénateur qu'il interpèle de lui laisser une minute, le sénateur Colombus prend une seconde de réflexion et répond.

Non, leurs prêtres ne m'étaient pas hostiles, mais je connaissais très bien leur religion. C'est à quelques détails mineurs prêts la même que la religion illyrienne, elle même fortement inspirée de la religion grecque.

Ils sont polythéistes, leur calendrier religieux coïncide en de nombreux points avec le notre. Les noms changent, les attributions également, leurs cultes majeurs sont pour les Dieux de la Guerre, de la Terre, du Ciel et des Mers.

Donc, sur ce point précis, je suis sûr que le consulaire Poussinus, connaissant bien mieux que moi la religion primitive illyrienne pourrait vous en dire plus.

Mais pour ma part, on m'a laissé faire mes prières et mes sacrifices tant que je m'isolais pour les faire. Je n'ai pas pris le risque d'avoir une conversation théologique avec eux, les questions religieuses amenant régulièrement dans des impasses.

C'est un choix que j'ai fait non par lâcheté mais bien dans le dessein de veiller aux susceptibilités de chacun pour avancer les négociations.

attends quelques minutes une nouvelle interrogation du consulaire, tout en jetant des coups d'oeil au sénateur alpagué.

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sénateur depuis 356
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TULLIUS Sylla
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Inscrit le : Mer 26 Déc 2007
Posté le : Mer 14 Avr 2010    

Depuis bien longtemps le sénateur Sylla n'avait pas pris la parole devant le Sénat. Une fois encore, il allait rester dans son silence morose, jusqu'à l'intervention de COLOMBUS Asimovius. Il se leva et lui demanda d'une voix lasse et posée:

_ Sénateur Colombus, puis-je te poser une question?

Son bras se détacha de sa toge et s'éleva doucement.

_ D'après toi, quelles sont les points forts de cette contrée éloignée?

Il se tourna vers l'assemblée et prit une intonation plus forte sans jamais changer de ton.

_ Car Patres, tout ce que j'entends pour l'instant ce n'est qu'une possibilité de diplomatie tremblante. Si le pays est ravagé par des guerres intestines, il ne peut être organisé et disposé d'infrastructures opportunes au commerce... Si?

Il fit une petite pause et continua.

_ Quelles sont les ressources dont il dispose? Ces tribus possèdent-elles de l'or? De l'argent? Ou bien même du fer? Ou tout autre ressource pouvant servir notre République?

Sa main retomba.

_ Et je pense que nous avons pour le moment assez de problèmes avec nos proches voisins pour franchir une mer et commencer à s'intéresser à des barbares au recul technologique et politique aussi effarant.

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Vae Victis!
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COLOMBUS Asimovius
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Inscrit le : Jeu 08 Jan 2009
Posté le : Mer 14 Avr 2010    

Le sénateur Colombus baisse la tête tout en la secouant de gauche à droite, les mains sur les hanches.

Aïe aïe aïe, je le savais... je me doutais que mon latin serait imparfait. La pratique, mon maître m'avait mis en garde, la pratique!

relevant la tête.

Bien. Sénateur Tullius, accorde moi une minute, afin de reprendre mes esprits. Cette question m'a totalement assommée.

se frottant les yeux, le sénateur Colombus reprend, plus doucement et en faisant un effort pour articuler.

Première, oui, tu peux me poser une question. Nous sommes au Sénat, tu es un sénateur, tu as donc et le droit de prendre la parole, et le droit de me poser une question. Sauf si le censeur le juge autrement, auquel cas, la bonne question aurait été "Censeur, puis-je poser une question au sénateur Colombus".

Deuxièmement, les points forts de cette contrée sont par ordre alphabétique ses Gisements miniers, sa Position géographique, le Talent de ses guerriers, leur Volonté d'être ami avec Rome. A toi de voir quel est l'ordre que tu préfères.

Troisièmement, si.

regardant le plafond de la curie, il jète un coup d'œil au censeur puis reprend.

Bon, je développe un peu. Les Vénètes, peuple du nord, essentiellement gaulois, commercent avec eux. Même s'il est vrai qu'ils sont bien loin d'avoir le même niveau d'architecture commercial que nous, ils parviennent tout de même à faire du commerce. Je préciserai que le tiers de leurs denrées alimentaires viennent des vénètes.
Je connais mal ce peuple gaulois mais cela m'étonnerait qu'ils leur apportent tout cela sans une contre partie... Donc, ils ont les infrastructures pour commercer et ont des ressources pour pouvoir le faire avec d'autres peuples.

Quatrièmement leur ressource... oui, c'est vrai, je ne les connais pas toutes. Ils ont vraiment un manque de confiance évident pour ne pas divulguer des informations stratégiques de premier ordre au premier romain venu... allons, sénateur, je ne peux faire que des suppositions, mais il ne me paraît pas aberrant de penser qu'ils ont quelques richesses qui feraient enfin pétiller un peu tes yeux qui me semblent bien ternes...

soucieux

es-tu en bonne santé, sénateur Tullius? Je connais quelques bons guérisseurs si le besoin s'en fait ressentir, fais moi penser à te donner leurs noms.

Pour conclure...

se retournant vers le censeur.

Censeur Orlenus, je tiens à préciser tout le respect que j'ai pour mes pairs et pour le Sénat. Sache que je tiens en haute estime le sénateur Tullius.
Par contre, je vais sûrement mépriser au plus au point sa question et sa dernière remarque. Je me mets bien évidemment au service de la censure si mes propos sont jugés comme contraire au respect de nos Traditions.

retrouvant le sénateur Tullius


Excuse moi, c'était juste un point administratif à régler.

Je disais donc, pour conclure, à propos de ta dernière série de questions et ta conclusion, si le scribe de la séance peut nous les remettre en mémoire.


Citer
_ Quelles sont les ressources dont il dispose? Ces tribus possèdent-elles de l'or? De l'argent? Ou bien même du fer? Ou tout autre ressource pouvant servir notre République?

_ Et je pense que nous avons pour le moment assez de problèmes avec nos proches voisins pour franchir une mer et commencer à s'intéresser à des barbares au recul technologique et politique aussi effarant.



Merci.

le ton montant d'un cran

Je trouve cela vraiment pathétique. T'ai-je parlé d'alliance, de traité commercial, de pillage, de conquête? Ai-je seulement envisagé, qu'en l'état actuel des choses, une de ces options soient envisagées?
Non, mille fois non.
Je parle d'un peuple, moins avancé que nous sur les plans politique, technologique et culturel, d'un peuple ému et impressionné par Rome et son fonctionnement, d'un homme à la tête d'un peuple qui souhaite voir son pays sortir du marasme dans lequel il vit.
Mais puisque ta lassitude t'empêche de réfléchir par toi même, je vais t'expliquer en mots simples ce que cela signifie, en mots que tu comprends.

L'Istrie est un voisin! Il faudra que tu l'admettes, l'Illyrie est romaine. J'y étais encore voilà 3 mois, ils en sont persuadés tout du moins. Or, l'Istrie à une frontière commune avec l'Illyrie... une frontière terrestre! Nulle mer, océan ou gouffre infranchissable!
Nous sommes les représentant de TOUTE la République.

Devenir ami d'un peuple, ce n'est pas forcément leur demander un tribu ou les raser! Quel étroitesse d'esprit dans une si grande tête!
Si nous sommes en bon terme avec l'Istrie, elle n'attaquera pas pour un oui, ou pour un non l'Illyrie. Rien que pour ça, je considère ma mission comme essentielle! La protection de notre peuple par la prévention fait parti de notre devoir.

Agacé

Mais juger que notre diplomatie n'est que "recherche" de ressources est une erreur et un manque d'ambition désolant.

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sénateur depuis 356
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POUSSINUS Actarus
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Posté le : Mer 14 Avr 2010    

/Le consulaire Poussinus note tout ce que son ami asimovius explique et ne s'emballe pas à l'insulte fait aux illyriens...Le sénateur colombus a très bien gérer le cas!/ godgrace.gif

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Consul 361-363-364-365
Censeur 369-370
Tribun 373
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Légat en Campanie 347-348
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Une famille, 3 cousins,Pirus,Dobrasus,Poussinus
Sénateur Patricien
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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Mer 14 Avr 2010    

Ne nous emballons pas Sénateurs ...

Bustos se lève, embarque quasiment une tablette de la main, la rattrape puis la remet sur sa place ...

En effet, les Istriens, comme l'étaient les Samnites et les Boviamites peuvent être considérés comme barbares. Je suis un de ceux qui défendent l'idée que nous nous occupions d'abord de notre péninsule cependant ... ce qui est fait est fait et nous nous devons d'assurer à la partie Illyrienne de notre République un voisinage calme.

Se tourne plus précisément vers le Sénateur Colombus

Même si je comprends que l'on défende cette volonté, ne soyons tout de même pas angélistes. Si l'Illyrie est Romaine ce n'est pas le fait de ses habitants originels mais le fait de bons Romains élevés sur notre Péninsule. Il en va de même pour cette Istrie : ces hommes semblent être forts et vigoureux mais c'est la tête qui doit commander aux jambes et pas le contraire. Je suis relativement d'accord sur le fond de la remarque du Sénateur Tullius qui s'exprime peut être de façon générale mais qui n'a pas tort : il s'agit là d'une peuplade au fonctionnement politique excessivement rudimentaire, à la religion particulièrement fermée et aux pratiques commerciales assez inconnues.

Alors, Sénateur Colombus, est ce que l'investissement diplomatique est plus rentable qu'un investissement militaire? Je veux dire, est ce plus intéressant d'aller porter une certaine vertu au sein de ce peuple, est ce que les résultats seront plus probants que de diviser ces mêmes tribus en les précipitant les unes contre les autres?

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Respublica Defensor

Historien 360
Questeur 361
Edile 364
Légat lors du siège de 364
Préteur 365, 367, 368
Légat de la Légion Pluton I, en Boviamum 365,366
Consul 370

Flamine de Mars depuis 369

Né patricien, né pour servir
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VANSTENUS Julius
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Le Consul Vanstenus prend note des différentes interventions et des réponses apportées par le sénateur Colombus.

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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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TULLIUS Sylla
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Sylla écouta attentivement la réponse véhémente du sénateur Colombus et le laissa terminer. Quand cela fut fait, il se leva d’une façon simple et prit à son tour la parole. Sa voix était calme et imperturbable.

_ Sénateur, qui es-tu pour prétendre savoir la qualité de ma question ? T’ai-je à ce point blessé pour que tu uses de tant de violence verbale à mon égard ?

Il fit un ample mouvement du bras, balayant l’air.

_ Je n’ai que faire de tes viles remarques à mon égard et à propos de ma santé. Je savais que le barbarisme corrompait rapidement les âmes les plus pures mais pas à ce point.

Il haussa les épaules, sensiblement blasé.

_ Enfin… qu’importe. Je pardonne ton offense en mettant tes propos sur le dos d’un long voyage et d’un esprit encore embrumé par une culture issue du néant intellectuel.

Il fit une longue pause, jaugeant son interlocuteur et reprit la parole, ne changeant absolument pas son ton, s’adressant au Sénat.

_ Pairs de la République, je vais vous exposer mon opinion sur l’exposé effectué par le sénateur Colombus et je ne dirai plus mot sur ce débat.

Il prend quelques tablettes de cire et commença son exposé.

_ Je considère que cette région ne présente aucun intérêt pour un certain nombre de raisons que je vais vous exposer d’une façon, je l’espère exhaustive. Je vais reprendre certains points abordés par le sénateur Colombus et vous en donner mon interprétation.

« c'est vraiment un très beau pays, les plages sont agréables et les vallées sont vierges de toutes activités humaines. » : Il est bien simple de voir que ce pays ne dispose que d’un nombre très réduit d’habitants, en ce qu’en Italie, il est très rare de voir une vallée totalement vierge. Pourquoi ? Simplement parce qu’elles sont parsemées de villages ou encore de villes et sont parcourues par des chemins et même des voies. Ce premier facteur prouve ainsi la faible densité de population et ainsi la relativité de tous les points avancés par mon honorable compère.

« Si l'Istrie n'a rien contre Rome, on peut dire qu'elle n'en attend rien non plus » : L’Istrie n’est donc en aucun cas un risque immédiat pour notre province limitrophe. Il s’agit simplement d’une contrée vivant d’un commerce unilatéral avec un autre peuple barbare. Il est intéressant de noter aussi l’étroitesse d’esprit de ce peuple qui ne s’intéresse même pas à un voisin aussi puissant que Rome.

« L'Istrie n'est pas vraiment un pays, c'est plus un fédération de tribus. Une Tradition séculaire veut que toutes ces tribus soient dominées par une, la plus forte au moment de la mort du précédent chef, et prenne la responsabilité d'arbitrer les conflits entre les tribus ou de mobiliser les tribus en cas d'agressions extérieurs. C'est simple, brutal et plutôt efficace, si l'on ne souhaite pas évoluer. » : Nous avons faire à un peuple dirigé par une aristocratie primitive, sans aucune règle avancée de succession, ce qui provoque cycliquement un vacillement du pouvoir et même des guerres intestines pour la prise du pouvoir. Ce chef, une fois désigné, a un pouvoir d’arbitrage sur les différentes tribus… Mais quels sont ses pouvoirs ? A part pouvoir lancer sa bande de barbares contre ceux de ses ennemis ? Dernière remarque sur ce point, il peut aussi, en cas d’agression extérieur réunir les différents chefs pour organiser la protection du pays. Ainsi, cet exposé démontre une incapacité totale de la coutume à pouvoir prévoir une quelconque invasion sur leur voisin. Cela correspond toujours pour moi au renfermement de ce peuple sur lui-même.

« J'ai donc rencontré Metelum, chef des tribus d'Istrie. C'est un homme de mythologie grecque: Grand, fort, beau, et plus brutal qu'intelligent. » : Ce Metelum est donc comparable à une belle monture, il ferait un bon esclave mais indigne de gouverné. Enfin… n’en demandons pas trop aux barbares…

« je lui annonça que je lui proposerais une solution d'ici un mois. Grâce à des amis illyriens cela marcha et nous commençâmes les travaux. L'année et demi qui suivit fût très enrichissante. J'avais passé son test, il avait un joli port » : Je ne veux pas remettre en cause, les talents du Sénateur Colombus, il l’affirme lui-même : que son aptitude dans la construction d’un port reste limitée et même avec l’assistance d’un petit groupe de personnes compétentes, en un mois ce port ne devait pas être un modèle en la matière. Et pourtant… Il a lui a permis de se faire un nom et une réputation dans toute la contrée, prouvant ainsi leur infériorité technologique.

« Il me parla enfin des problèmes qu'il connaissait dans le système politique d'Istrie. Il existe en Istrie huit tribus majeures, j'entends par là qui ont la prétention de pouvoir prendre le pouvoir. A Rome nous avons, aller, trois voire quatre grands courants de pensées qui s'affrontent et nous avons du mal à avoir une politique cohérente. Alors imaginer la stabilité d'un pays où le débat d'idée se fait le glaive à la main entre anciens ennemis... » :
Ce point nous montre que ce pays est en proie à une instabilité intérieure excessivement dangereuse pour tout étranger et une grande stagnation au niveau des réformes possibles afin de perfectionner le système en place, sans même parler des guerres et escarmouches qui doivent régner dans les campagnes.

« J'acquiesçais en m'efforçant de lui présenter l'intérêt d'un système où les représentants de l'autorité s'appuyer sur une Lex et sur des Traditions connues de tous, n'évoluant pas au bon vouloir d'une personne. Il parût embêter, ne comprenant pas la nécessité de cela. "A quoi cela sert-il de se battre pour le pouvoir si celui ci est limité?" m'avait-il répondu. Le concept d'un chef œuvrant pour le bien d'un peuple fût plus difficile à faire accepter... » Nous allons maintenant aborder le sujet de la qualité de leur élite. Le chef actuel de cette confédération étant en tout et pour tout le stéréotype du barbare, ne peut réunir assez de bon sens pour savoir qu’un pouvoir stable passe obligatoirement par le peuple. Ainsi, nous sommes presque certains qu’une éducation limitée est fournie aux chefs de famille, laissant donc le rapport de force à la simple puissance physique et à la brutalité. Et tu désirerais envoyer des juristes romains Sénateur pour leur inculquer les valeurs supérieurs de notre culture ? J’ai bien peur que ces malheureux se retrouvent en haut d’une pique dès la première semaine… Même toi qui étais sous la protection du chef le plus puissant, tu ne pouvais pas librement circuler, tellement le risque pour ta vie était grand… Persistes-tu toujours dans cette voie malgré ce malheureux constat ?

Et une dernière chose qui me semble la plus importante… Tu dis que le peuple d’Istrie est fasciné par notre culture ? Il n’en connaît rien… Et la seule personne qui est réellement intéressé par Rome est ce Metelum, qui n’est un petit chef sans envergure et qui est dirige une confédération toujours en forte tension interne. Il est même possible que ce dernier se soit fait renversé depuis ton départ…

Sylla se tut après ce long exposé et dit une dernière chose :

_ Je vous ai exposé toutes les raisons qui font que je ne vois pas l’intérêt de cette contrée. Elle n’est qu’un grain de poussière dans l’ombre de notre glorieuse Cité et le demeurera jusqu’à disparaître dans les affres de l’Histoire.

Il allait pour s’asseoir mais se retourna rapidement, en désignant son interlocuteur.

_ Mais je tiens à affirmer que je suis heureux de l’exposé de notre envoyé qui à su nous exposer clairement la situation actuelle dans cette région. Et je l’en remercie.

Et finalement, il se rassit.

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ARIUS SAXA Lucius
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Le sénateur Arius Saxa se lève à son tour.

Patres, une fois n'est pas coutume, j'userai de la manière des Lacons.

L'Istrie est un territoire voisin. Cela suffit à justifier que nous nous y intéressions. Ajoutons à cela ses liens avec les Vénètes, peuple duquel, je crois, nous devons nous rapprocher.

Nul n'a parlé de les intégrer à la République. (un regard dur envers le sénateur Tullius)

J'ai entendu le sénateur Colombus et quelques autres parler d'intervenir dans la politique interne de ces peuples. Leur conseiller de changer leurs lois pour d'autres qui nous ressemblent. Remettre en cause les traditions du pouvoir de cette contrée.

Nous ne devons rien faire de tout cela. Affaiblir la puissance d'un roi local ? Que dira le roi des Boïens, notre allié, quand il l'apprendra ? Que diront le roi des Anares, le roi des Lingons ?

L'Illyrie a-t-elle eu à se plaindre de pillages à nos frontières ?
A-t-on égorgé nos négociants ? A-t-on violé leurs femmes ? A-t-on volé leurs marchandises ?
A-t-on insulté Jupiter ? A-t-on craché sur notre pontife ?
Rien ne justifie qu'on demande à ce peuple de changer ses usages. Ils organisent le pouvoir chez eux de manière satisfaisante pour nous.

Patres...

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VANSTENUS Julius
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Posté le : Ven 16 Avr 2010    

Le Consul écoute le sénateur Sylla.

Tiens, Sénateur Sylla, comment connais-tu aussi bien l'Istrie ?

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J. Vanstenus Sanctus
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Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
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POUSSINUS Actarus
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Posté le : Sam 17 Avr 2010    


Citer
Et une dernière chose qui me semble la plus importante… Tu dis que le peuple d’Istrie est fasciné par notre culture ? Il n’en connaît rien… Et la seule personne qui est réellement intéressé par Rome est ce Metelum, qui n’est un petit chef sans envergure et qui est dirige une confédération toujours en forte tension interne. Il est même possible que ce dernier se soit fait renversé depuis ton départ…



/amusé/

Un petit chef sans envergure? Tu l'aurais en face,je peux te dire que tu aurais fait dans ta toge!

Pour ce qui est de se faire renverser,je peux te conjurer que ce Metellus n'est pas pret de perdre sa place...


Citer
Affaiblir la puissance d'un roi local ? Que dira le roi des Boïens, notre allié, quand il l'apprendra ? Que diront le roi des Anares, le roi des Lingons ?

L'Illyrie a-t-elle eu à se plaindre de pillages à nos frontières ?
A-t-on égorgé nos négociants ? A-t-on violé leurs femmes ? A-t-on volé leurs marchandises ?
A-t-on insulté Jupiter ? A-t-on craché sur notre pontife ?
Rien ne justifie qu'on demande à ce peuple de changer ses usages. Ils organisent le pouvoir chez eux de manière satisfaisante pour nous.



Sénateur arius saxa,

Civiliser les nations qui en ont besoin n'est ce pas une chose importante a tes yeux?

L'Istrie n'a rien de comparable avec les nations gauloises que l'on connait.
Et je doute que les rois boiens,anars ou lingons s'interessent a ce qu'on va faire en Istrie!

Pour ce qui est de l'illyrie et de l'Istrie,ces deux zones sont en très bon terme et bien au contraire, ne demande qu'a se connaitre encore plus et échanger d'avantage!

Le projet du sénateur colombus ne rentre t il pas alors dans cette demande de rapprochement?

Comment crois tu que rome a fait avec les nombreuses provinces qui la compose?

Que crois tu que l'on fasse dans le sud avec les provinces de Calabre et du bruttium?
Que crois tu que l'on fasse avec l'Ombrie?
Que crois que tu j'ai fait et continue de faire en Illyrie?

Oui sénateur arius saxa,

on modifie leurs comportements,leur système politique,leur façon de voir leur avenir...

Et je prone d'en faire autant avec l'Istrie.

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Consul 361-363-364-365
Censeur 369-370
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ARIUS SAXA Lucius
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Allons Consulaire...

Tarente était notre concurrente, et elle a elle-même provoqué la guerre en outrageant des Romains. Par les dieux, nous avons vaincu nos ennemis.
Les Ombriens ont également attaqué nos alliés, avant d'être vaincus. Finalement, ils ont reconnu leur infériorité et ont accepté nos institutions.
Quant à l'Illyrie, faut-il rappeler que la piraterie touchait nos côtes d'Aesium, ce qui a provoqué notre intervention ?

Je ne vois nul projet de civilisation ici.
Rome asservit ceux qui s'opposent à elle. Elle ne prétend pas à dire à chaque peuple comment il doit organiser sa maison. Nous tuons nos ennemis, mais nous respectons nos amis. C'est un fondement de notre virtus.
Et tu l'as dit toi-même, l'Illyrie et l'Istrie sont en très bon termes. Échangeons, bavardons, soyons bons voisins. Inutile de modifier leurs traditions pour cela.

Il y a autre chose, consulaire. Ces traditions violentes et barbares font sans doute des Istriens d'excellents combattants. Peut-être un jour, serons-nous heureux de compter de tels amis pour protéger notre province illyrienne. Nous ne devrions pas changer ce qui fait d'eux d'aussi bons guerriers.

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Pacta sunt servanda !
Consul 386
En mission consulaire chez les Gaulois 383-385
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Légat en Lucanie 374-376
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EMILIANUS SCIPIO Marius
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hoche la tête pour approuver les propos du sénateur Arius Saxa

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Le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la Vertu et la Terreur; la Vertu, sans laquelle la terreur est funeste, la terreur, sans laquelle la Vertu est impuissante.
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COLOMBUS Asimovius
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S'inclinant très très légèrement devant le sénateur Tullius.

Voilà une argumentation plus digne d'un patricien, même si t'as suffisance et ton mépris m'exaspère au plus haut point.
Ton point de vu se défend et se défend même très bien. Je n'ai été en Istrie que pour me renseigner sur leur peuple, apprendre leur fonctionnement et envisager quelle stratégie adopter dans le cas où Rome aurait un intérêt à s'occuper de cette province.

J'aimerai toutefois m'arrêter sur deux points.

Prêteur Bustos, tu me demandes quel serait mon arbitrage entre, et ce sont tes mots, un investissement diplomatique ou militaire.
Dans le cas présent, où Rome n'est pas en danger, comme l'on fait remarquer plusieurs personnes ici, je soutiendrais l'investissement diplomatique.
Les résultat sont certes plus longs à venir, moins sûrs, mais ce qu'il y a à gagner au bout et de bien meilleure qualité.
Au mieux, un pays tout entier qui se grefferai sur la République sans que nous ayons à nous soucier de campagnes militaires ou de méthodes d'intégration, comme ce fût et c'est, d'ailleurs, le cas dans les provinces du Sud.
Au pire, un ami et allier, fort contre les menaces extérieures et digne de confiance.

Se tournant vers le sénateur ARIUS SAXA.


Échanger, bavarder et être bons voisins, je ne propose rien d'autre pour le moment! Je dis juste, me projetant dans le futur, qu'au cas où l'Istrie deviendrait un objectif concret pour Rome et son Sénat, alors d'autres moyens que la conquête existerait.

Consul Vanstenus, je finirai donc ma présentation et t'apportant les informations que j'avais oublié lors de mon rapport initial. La capitale de l'Istrie est situé à proximité du port de Senia et porte le même nom. Sa popualtion est d'approximativement 350'000 personnes. Je mets ce chiffre entre guillemets puisque qu'aucun recensement n'a vraiment lieu. Mais la fourchette 330'000 - 380'000 me paraît plus que probable.

Pour finir patres, et désolé si cela peut paraître démagogique, je préciserai que l'Istrie est loin de nous, dans tous les domaines, mais l'Istrie intéresse et d'autres sont déjà en contact avec eux. Je parle ici des gaulois et de l'Epire. Rome n'est pas seul dans ce monde et réfléchir au coup d'après n'est pas une perte de temps.

A la fin de sa présentation, le sénateur salue d'un geste de la tête son censeur de beau frère et le consul Vanstenus et retourne s'assoir derrière le consulaire Poussinus.


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ARIUS SAXA Lucius
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Sénateur Colombus, tu as évoqué la possibilité de "guider" les Istriotes afin qu'ils adoptent des institutions proches des nôtres. Cette idée a beaucoup plu à certains, mais mon avis est que nous n'avons pas besoin de cela pour commercer avec eux et en faire nos alliés.

Pour tout le reste, en ce qui me concerne, je salue ton travail de qualité et approuve tes conclusions. Peut-être devrions nous nous renseigner sur leur histoire, leurs usages, leurs valeurs pour savoir s'ils sont dignes de confiance, s'ils respectent leur parole.

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