| De la campagne du Bovianum |
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VANSTENUS Julius
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 Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Le Consul Vanstenus prend la parole.
Pères conscrits,
Le légat Antonius nous avait annoncé qu'il allait venir faire son rapport au sénat. Le sénat l'a attendu longuement et, ensuite, la séance a finalement été levée.
Entretemps, le légat est venu faire rapport au Consul Justus et à moi-même.
Comme le légat n'a pas l'air de venir vous faire son rapport, je vais vous en lire la retranscription qu'en ont fait les scribes.
Par ailleurs, j'attendais que le légat Antonius vous fasse son rapport oral avant de vous transmettre celui du Proconsul Flavius Verus. Comme ce rapport n'arrive pas, je vous en fais part également.
Vanstenus se retourne pour regarder les tablettes qu'il avait déposées sur la petite table adjacente à sa chaise curule.
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Le consul prend un première tablette sur sa table basse.
| Citer | En l'année 365, sous les ordres du consulaire Verus je pris le commandement de la légion Pluton II en tant que légat. Les ordres du général Verus était clair en ce qui me concernait : je devais marcher à travers l'ager romanum et me poster à la frontière entre les Vosques et le Luceria, je devais ensuite patienter et observer depuis nos frontières, de potentiels mouvements ennemis. N'en remarquant aucun, je pris donc la décision de faire avancer Pluton II et de pénétrer en Luceria vers sa capitale, Bovianum, sous l'oeil bienveillant de Mars.
Ma légion et moi, nous marchâmes durant des jours, voire des semaines, sans croiser le moindre ennemi sur notre route. Pluton II adoptait la formation de marche suivante : je la menais en tête avec 250 cavaliers pour m'escorter, ensuite venait mon infanterie légère, suivie des troupes lourdes, en arrière garde avec le train se trouvait le reste de ma cavalerie. Chaque nuit un campement fortifié était dressé, comme l'exigeait nos coutumes martiales.
Alors que nous nous approchions de la capitale, que la nuit tombait et que mon camp était en pleine construction, je reçus un message du général Verus m'informant de son arrivée proche. Je décidai donc de l'attendre après avoir lu les rapports de mes éclaireurs m'informant de la présence de troupes ennemies aux abords de la ville. Et en pleine nuit une troupe de près d'un millier de cavaliers samnites venus soutenir les lucériotes a chevauché non loin de nos remparts, mais pas assez près pour que mes soldats ne puissent en abattre quelques uns avec leurs flèches. Ces cavaliers dépassèrent mon camp et d'après la direction qu'ils prenaient j'en conclus qu'ils fonçaient droit vers le général Verus et ses 10 000 légionnaires. C'est donc sans m'inquiéter le moins du monde pour le général, qui viendrait très vite à bout de cette attaque stupide, que je donnais l'ordre à ma légion d'avancer à mar che forcée vers Bovianum.
Ce fut donc avec beaucoup de fierté que je fus le premier à être en vie de la ville ennemie, gardée par 5000 Lucériotes. L'ennemi avait disposé tout autour un réseau de fossés garnis de pieux affutés, et il se cachait lâchement derrière. Cependant une faille se fit voir, le réseau n'était pas terminé et aux extrémités du fossé derrière lequel l'armée ennemie se cachait majoritairement se trouvaient deux brèches, assez grandes pour laisser passer ma légion. Et ce fut donc mon erreur, confiant dans la force, la supériorité intrinsèque, et la meilleure qualité de notre équipement de nos légionnaires, je donnai l'ordre d'attaquer, seul. Mon plan était le suivant : diviser parfaitement mon armée en deux parties, l'une pour s'infiltrer dans la brèche de gauche, et l'autre dans la brèche de droite, je pris le commandement de celle qui attaquait à gauche. La raison de mon empressement ? La présence d'une batterie de scorpions qui devaient être neutralisés le plus vite possible. Nous entrâmes donc en contact, et réussîmes à enfoncer les lignes ennemies mais qui malheureusement se rétractèrent sur elles-mêmes pour ne plus nous laisser avancer. Et je fus alors surpris par des archers dissimulés derrière les remparts de la capitale. Ce fut dans la mêlée que je récoltai une flèche dans l'épaule, et un coup de glaive dans la cuisse.
Ma légion aux abois, moi blessé, je ne reculais pourtant pas, bien décidé à faire fléchir nos ennemis. Mais je ne cache pas que ce fut un soulagement d'entendre les trompettes de Pluton I, menée par le légat Bustos, dont je tiens à féliciter l'adresse à commander. Ce fut lui qui rétablit la situation et me tira de mon mauvais pas, d'ailleurs je fus projeté de mon cheval et assommé par une brute lucériote, ce qui me valut d'être évacué du champ de bataille, à mon grand regret. Le sénateur Bustos prit alors la suite, et termina la bataille. Nos décisions divergèrent sur le sort des prisonniers, je donnai l'ordre à mes légionnaires de les exécuter sur le champ afin de venger la souillure subie par Rome, alors que Bustos prit le parti de les épargner et de leur faire profiter de la miséricorde romaine.
Pour finir, bien que la victoire soit belle et mérite d'être fêtée, je ne peux m'empêcher de sentir la lourdeur de mon coeur. Car mon empressement, et mes erreurs ont fait que ma légion a terriblement souffert, 2119 morts et 1845 blessés en une journée de combats. Mais comme on le dit si bien : Alea Jacta Est. |
Voici donc ce que le légat Antonius nous a exposé.
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Le Consul dépose sa première tablette sur la petite table et en prend une seconde. Il se racle le fond de la gorge à cause d'un petit rhume qui l'a surpris en ce début d'automne. Ensuite il reprend d'une voix claire.
Voici le rapport de campagne du Proconsul Flavius Verus. Il nous est arrivé au printemps dernier.
| Citer | Aux Consul de la République,
Je tiens, à vous annoncer, que le pays de Luceria et totalement sous, le contrôle de nos aigles. J'ai licencié trois des quatre Légions suite à la fin des combats. J'ai gardé la Légion Pluton IV suite à quelques mouvements d'humeurs de la populace mais rien de très méchants.
Je tiens par ce courrier, à vous faire mon rapport de campagne. Suite à la fin du siège de Rome, j'ai pris, avec mon collègue, la décision de lever quatre Légions et de diviser les points d'attaque sur le pays de Luceria. Deux Légions sous mon commandement depuis le nord, une Légion sous le commandement d'Antonius depuis le pays Vosques et une Légion depuis le pays Samnite, sous le commandement du Légat Bustos. Avec pour but, a tous, la Capitale Bovianum.
La Campagne a commencé par le reconquête du sud de notre province d'Aesium, durement touché par l'invasion luceriote. L'ennemie s'est enfui et n'a voulu nous accorder bataille. Nous avons pénétré en territoire luceriote et avons rapidement été attaqués par un grand contingent de cavalerie samnite. Notre cavalerie commandé par le Sénateur Crisjericos qui avait pris toute nos cavaliers pour une incursion dans le pays a été rappelé d'urgence et a brisé les troupes ennemies. Il y a eu peu de prisonniers et beaucoup de morts du côté ennemi, nous ne déplorons qu'une cinquantaine de morts.
Nous avons repris notre marche sur la Capitale dés la fin des combats et rejoint le reste de notre armée au bas de la muraille, la ville ayant déjà été prise par nos deux Légats Antonius et Bustos qui ont fourni un excellent travail.
Ce fut donc une campagne des plus rapides et faciles à mettre sur le compte d'une excellente stratégie dès le départ. Je suis convaincu que l'attaque sur plusieurs points a mis au plus bas le moral de l'ennemi et l'a mis en déroute. Je tiens à dire aussi que les Légats Bustos, Antonius et Crisjericos ont fait du très bon travail. C'est à eux que Rome doit cette victoire des plus rapides. Le fils du Sénateur Barrezus s'est lui aussi bien comporté et a été promu Légat durant cette guerre.
Je reste à Bovianum pour organiser une garnison et tenir le pays, pour le moment. Je me tiens à vos ordres. Je tiens aussi à proposer ma candidature comme gouverneur de la nouvelle province, sinon je me tiens prêt à rejoindre Rome.
Je vous salue respectueusement,
Flavius Verus Philippus
Sénateur de la République |
Par ailleurs, depuis lors, le proconsul Flavius Verus m'a fait part d'un certain nombre d'éléments pour reconstruire la province et la romaniser. Je vous en ferai part dans une autre salle.
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Flavius écoute les deux rapports avec attention puis demande :
Combien compte-t-on de morts parmi nos légions ?
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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
Légat en Apulie 374-375
Consul 378; 379 |
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Si je compte bien, sur base des trois rapports, 2.225 morts.
C'est manifestement Pluton II qui a supporté le plus de pertes. Les trois autres légions n'ont subi qu'une cinquantaine de morts pour les légions Pluton III et IV et 56 morts pour la légion Pluton I.
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J. Vanstenus Sanctus
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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Bustos soupire bruyamment avant de prendre la parole
On ne saura décidément jamais ce qui s'est passé avant l'arrivée de la Pluton I au pied de la palissade de Boviamum... A moins que les Consuls en aient été informés...
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Respublica Defensor
Historien 360
Questeur 361
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Légat lors du siège de 364
Préteur 365, 367, 368
Légat de la Légion Pluton I, en Boviamum 365,366
Consul 370
Flamine de Mars depuis 369
Né patricien, né pour servir |
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Se tourne vers les consuls pour écouter leur réponse
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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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Caius AETIUS Mamercus
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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Est-ce qu'il y aura une sanction envers le Légat ANTONIUS qui a envoyé à la mort 2 milles ... 2119 morts. Ou tout au moins des sanctions ?
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Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One !
 Praetor : 376-379  Aedilis : 369-370  Quaestor : 366-367
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 Senator ab : 365  Historicus Reipublicae : 365-367-369 Scriniarii Reipublicae : 373-374-375 |
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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Mer 10 Mar 2010 |
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a le regard sévère en direction du Questeur
Ca par contre... si je puis donner mon avis je suis totalement contre ce genre de sanctions, surtout si elles sont issues de personnes n'ayant pas connu le théâtre des opérations...
Nous sommes là pour déterminer ce qui s'est passé, aux Consuls qui sont expérimentés dans l'art de la guerre d'agir ensuite en vertu de leur connaissance de la vérité.
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Jeu 11 Mar 2010 |
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Je comprends ta question, questeur.
J'ai fait une remarque au légat Antonius. Personnellement, j'estime que sa fougue a très certainement entraîné une prise de risque importante, qui aurait pu être catastrophique. Et qui en tous cas a déjà été très dommageable pour notre légion.
Les dieux ont heureusement conduit à temps les autres légions pour soutenir celle du légat Antonius.
Mais le légat était sous les ordres du Consulaire Flavius Verus.
Le consulaire, dans son rapport, n'a pas sanctionné le légat.
Il pouvait le faire et avait en mains tous les éléments pour en juger. Il a choisi de ne pas le faire.
Le consulaire a néanmoins gagné cette bataille et cette guerre, malgré cette première phase délicate.
Nous ne savons pas ce qui se serait passé si le légat n'avait pas attaqué directement. Bref, ne refaisons pas l'histoire.
Je ne pense pas que ce soit aux consuls de jeter l'opprobre sur ce sénateur a posteriori.
Néanmoins, je peux t'affirmer que, s'il me fallait nommer un nouveau légat au jour d'aujourd'hui, je ne serais pas très enclin d'attribuer ce poste au sénateur Antonius...
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J. Vanstenus Sanctus
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COMNIUS Drusus
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Posté le : Jeu 11 Mar 2010 |
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Voilà une guerre vite menée, nous nous en réjouissons tous. Maintenant essayons de tirer des leçons de cette guerre.
Premièrement, l'attitude du légat Antonius mérite qu'on s'y attarde et soulève un problème. Doit on nommer légat un jeune sénateur qui est plus amené à agir de façon impétueuse que réfléchie ? Je pense que nous devrions revoir le fait de choisir des légats parmi les plus jeunes sénateurs inexpérimentés.
Ensuite, je ne peux cesser de penser à la raison qui a poussé Bovianum à nous déclarer la guerre. Cela ressemble à un suicide organisé.
Enfin, je déplore l'attitude du légat Antonius qui ne vient pas faire son rapport devant le Sénat. Cela pourrait ressembler à une offense envers ses pairs.
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Historien 358
Organisateur des jeux latins 363
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Questeur 364
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URBANIS IUSTUS Flavius
Autorisation : Membre
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Inscrit le : Mer 18 Nov 2009
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Posté le : Jeu 11 Mar 2010 |
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Il est clair que ce n'est pas la meilleure façon de faire que de rendre compte au Sénat par la voie des consuls cependant, le légat Antonius reconnaît ses torts et même si nous aurions probablement préféré qu'il le fasse personnellement, on peut déja lui attribuer le mérite de ne pas nier les faits.
Concernant une sanction, elle appartient effectivement aux consuls ou au Sénat par la voie d'un SC mais je suis parfaitement de l'avis du consul Vanstenus, sanctionner à posteriori et par dessus l'autorité du général en place, le proconsul Flavius Verus, ne serait pas opportun surtout quand nous célébrons une victoire et non une défaite.
Pourtant, la légion du légat Antonius a subi de lourdes pertes et augmenté encore le nombre de veuves à Rome. Qu'en pensera le peuple et qu'attendra-t-il du Sénat ? Est-ce que le sénateur Antonis est dans nos murs pour participer à ce débat qui le concerne directement, le censeur ne pourrait-il pas lui envoyer un messager pour lui donner l'opportunité de nous aider à suivre les débats ?
Enfin, je parlerais du choix du légat Antonius et de ce qui l'a amené. Si je ne me trompe pas, les Dieux voulaient du sang neuf, donc un sénateur jeune ou au moins, n'ayant pas fait l'expérience du commandement. A l'époque, il n'y en avait pas des dizaines et à part le sénateur Antonius et moi, je ne pense pas qu'il y en ait eu beaucoup parmi nous. Donc, le choix était limité.
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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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COMNIUS Drusus
Autorisation : Membre
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Posté le : Jeu 11 Mar 2010 |
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Comnius acquiese aux propos du questeur
Le choix a été fait, il est inutile d'y revenir. Tu le rappelles bien justement questeur. Il faut réfléchir maintenant au commandement des légats inexpérimentés. A nous de trouver une solution. Le légat qui se trouve éloigné du général en chef, qui se retrouve seul à la tête de légionnaires pour la première fois a besoin de soutien. Pourquoi ne pas imaginer la constitution d'un état major spécial, formé des éléments expérimentés des officiers de nos légions et qui seraient spécifiquement affecté à une légion dont le légat est sans expérience. Faisons en sorte que cet état major soutienne le légat, sans pour autant commander à sa place. Ne peut on pas imaginer que le légat doive exposer ses plans à son état-major, ce qui se fait traditionnellement, mais que l'état-major dispose d'un droit de remontrance et d'appel au général en chef si le plan proposé témoigne de l'inexpérience.
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Historien 358
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Questeur 364
Edile 366 |
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Caius AETIUS Mamercus
Autorisation : Membre
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Inscrit le : Mar 29 Déc 2009
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Posté le : Jeu 11 Mar 2010 |
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| Citer : BUSTOS Dominicus | Ca par contre... si je puis donner mon avis je suis totalement contre ce genre de sanctions, surtout si elles sont issues de personnes n'ayant pas connu le théâtre des opérations...
Nous sommes là pour déterminer ce qui s'est passé, aux Consuls qui sont expérimentés dans l'art de la guerre d'agir ensuite en vertu de leur connaissance de la vérité. |
Sénateur, tu as raison. Je n'étais pas à Rome au moment du siège. Je n'étais pas sur le champs de bataille. Ce n'est pas moi qui doit sanctionner cet abattoir. Ca devrait être le Sénat. Cela ne m'empêche pas moi, de mettre en avant ce point qui moi me pose problème. La Questure, dont je m'occupe cette année en compagnie d'URBANIS, va devoir payer pour ces 2119 veuves qui auront perdu leur mari. Pour eux et leurs enfants. Un chef militaire victorieux a droit au butin en cas de victoire. Mais bien que Rome a gagné, la victoire a été sanglante. Alors, quel part du butin aura le légat.
Édile COMNIUS, je ne crois pas que l'âge d'un sénateur à quelques chose à voir avec sa qualité à tel ou tel charge. Bien sur, nous ne pouvons nous permettre d'avoir un sénateur de 30 ans au Consulat. ANTONIUS aurait bien pu se passer d'un tel carnage. Mais dans l'idée de briller devant Mars et se couvrir de gloire à Rome l'a aveuglé. Il s'est lancé sans réfléchir. Et cette fouges a été douloureuse pour sa légion. Je n'ai rien contre le sénateur ANTONIUS. Concernant ton idée Édile, on ne peux pas faire de loi pour chaque chose... Enfin c'est mon avis.
Censeur, est-ce possible de lancer un SC sur ce problème ?
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Caius AETIUS Mamercus des AETII-Janus. Le Légaliste, the One !
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COMNIUS Drusus
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Posté le : Jeu 11 Mar 2010 |
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Je suis d'accord, questeur. Les lois ne doivent pas être trop nombreuses. Je ne propose pas une loi, mais la mise en place d'une pratique.
Concernant l'âge, je suis d'accord. J'ai presque 40 ans et je suis tout aussi inexpérimenté que l'était le légat Antonius avant sa campagne. Je me suis mal exprimé, tu as raison.
Ta question sur la part du butin est intéressante, questeur.
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Historien 358
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Questeur 364
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