Date du jeu : été 417
Le Sénat de ROME jpem - Sujet : [Derniers jours de l'ete] Jeux Latins 350 aUc
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[Derniers jours de l'ete] Jeux Latins 350 aUc
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ANARIASUS Vedinus
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Posté le : Jeu 07 Fév 2008    

ANARIASUS assiste à tous les spectacles et il adore ces jeux! Il regarde très attentivement ces spectacles et retient son souffle lors de la fin du jeux pour savoir qui gagne!

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L'habit ne fais pas le moine.
La barbe ne fais pas le philosophe.
La toge ne fait pas le sénateur.
La vie est ce que l'on veut quelle soit.
Tous les hommes sont égaux en un seul point celui que les dieux dictent, la mort.
Un homme nait, se marie, a des enfants, et meurs.
Le seigneur boit avec vous.
Ecoute observe et tais toi si tu veux vivre.
Je pense donc je suis.
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CHAUVIUS Emilius
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Posté le : Jeu 07 Fév 2008    

CHAUVIUS observe ANARIASUS et le trouve bête d' aimer tant les jeux pour voir les souffrances souvent des autres et se dit qu' il devrait arrêter d' aimer les jeux à ce point là.

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Ex falso sequitur quodlibet
Du faux découle ce que l'on veut

Questeur 360
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ANARIASUS Vedinus
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Inscrit le : Dim 21 Oct 2007
Posté le : Jeu 07 Fév 2008    

ANARIASUS voyant CHAUVIUS ne pas regarder les spectacles lui dit:
Tu sais sénateur CHAUVIUS, j'aime les jeux, dans ma famille tout le monde aime les jeux, c'est une très vieille tradition qui se transmet de père en fils, celui qui n'aime pas les jeux est d'après mon père un naif et a tout les défauts, c'est jeux amusent beaucoup la population malgrès qu'il y est autant de violence! C'est une tradition qui d'après moi ne cessera que quand BACCHUS ne sera plus le dieu du vin, et de la fête!

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L'habit ne fais pas le moine.
La barbe ne fais pas le philosophe.
La toge ne fait pas le sénateur.
La vie est ce que l'on veut quelle soit.
Tous les hommes sont égaux en un seul point celui que les dieux dictent, la mort.
Un homme nait, se marie, a des enfants, et meurs.
Le seigneur boit avec vous.
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CHAUVIUS Emilius
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Inscrit le : Dim 09 Sep 2007
Posté le : Jeu 07 Fév 2008    

Oh, tu aurais du me le dire plus tôt car j' ai eu de triste pensées sur toi sur ce jeu. Moi aussi j' aime les jeux mais je n' aime pas les jeux de course, je déteste me faire ouvoir quelqu' un humilié devant le public car il n' a pas réussi son objectif. Mais si c' est une tradition dans ta famille, alors je la respecte et m' escuse sur ce que j' ai pensé sur toi.

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Ex falso sequitur quodlibet
Du faux découle ce que l'on veut

Questeur 360
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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Ven 08 Fév 2008    

Deuxieme jour

/***...Le Clerge s'eparpille dans l'Urbs pour les ceremonies sur le Quirinal, l'Aventin et le Viminal.
L'Edile Bellanius s'associe au culte de Minerva
tandis que le Flamen Mercurii Fugitivus organise peu loin les ceremonies en honneur de Mercurius. [A toi Fugi...]/

Les cérémonies en l'honneur de Mercure commencent devant le Temple de Mercure dans le Quirinal. Le Flamine de Mercure ainsi que les prêtres et novices sont habillés en grandes pompes;
Le Flamine de Mercure prend alors la parole, invocant Mercure:

" Ô MERCURIUS!
Aujourd'hui je t'invoque car les Jeux latins se placent sous tes auspices! Donnes aux athlètes qui vont courir pour toi la vitesse du vent! Qu'ils ressentent ton souffle les porter!

Ô MERCURIUS! Toi qui dès ta naissance explora le vaste monde, le remplissant de tes exploits, insuffle leur la force des Grands, la volonté des Héros! Qu'ils accomplissent des exploits dignes de ton nom!

Ô MERCURIUS! Regardes ces hommes (désignant les athlètes présents)et acepes leurs offrandes! Et acceptes nos offrandes à nnous, qui marchons dans tes pas!!

/Les athlètes sont invités à déposer leurs offrande, ainsi que les fidèles: ex- voto, demandes, miel et autres...

/Ensuite le Grand prêtre officie le temps d'une période de prière, et il appelle le sacrificateur qui fait venir une truie bien grasse, laquelle est sacrifiée pour attirer la bonne Fortune. Après cela une procession se met en place pour se rendre sur les lieux de la course
./

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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BELLANIUS Alexander
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Posté le : Ven 08 Fév 2008    

Troisieme jour

***...

Le matin sont honores Iuno, Neptuno et Ceres entre Palatium et Capitolium.

La foire de produits agricoles et de peche commence, c'est le tour des Sodalites de Ceres et Neptunus; une grande distribution de pain et poisson est prevue le long de la journee.

Epreuves equestres: parades et courses
L'editeur des Jeux l'Edile Bellanius ordonne a toute la foule repandue
de s'ecarter et de degager la piste. Des enfants s'avancent.
En rangs, sous les regards de leurs parents,
ils resplendissent sur leurs chevaux brides et, a leur passage,
toute la jeunesse de Romaine et Latine murmure son admiration.
Tous, selon la coutume, portent sur les cheveux une couronne bien taillee;
chacun tient deux javelots de cornouiller garnis d'une pointe de fer;
certains ont sur l'epaule un carquois brillant; en haut de leur torse,
un souple collier d'or glisse en torsade autour de leur cou.
Ils evoluent en trois groupes de cavaliers; les trois chefs
sont suivis chacun par deux groupes de six enfants,
qui, resplendissants, defilent sur deux colonnes avec leurs ecuyers;
l'un monte un cheval thrace, de deux couleurs, arborant fierement
les taches blanches de ses pattes anterieures et son front blanc haut dresse.
Des applaudissements accueillent les enfants intimides; tout heureux,
les spectateurs les admirent, reconnaissent des traits d'anciens parents.
Devant toute l'assistance, et sous les yeux des leurs, joyeusement
ils defilerent sur leurs montures. Puis, lorsqu'ils furent prets,
l'Edile donna de loin le signal en criant et fit claquer son fouet.
Les trois groupes se separent en un mouvement symetrique,
rompant leurs rangs en deux files distinctes; puis ils reviennent,
lances dressees, et font converger leur trajectoire.
Ensuite, ils entament d'autres courses et d'autres retours en arriere,
se faisant face a distance. Puis, entremelant leurs mutuelles evolutions,
ils se livrent, avec leurs armes, a des combats simules:
tantot ils fuient, decouvrant leurs dos, tantot, retournant leurs javelots,
ils passent a l'offensive; tantot, la paix conclue, ils evoluent cote a cote.
De meme autrefois, dit-on, dans la Crete montagneuse,
le Labyrinthe abritait dans ses parois aveugles
un itineraire enchevetre, aux mille chemins trompeurs et incertains,
ou une erreur imperceptible supprimait irremediablement tout signe de piste.
Ce n'est pas autrement que les enfants Latins dans leurs courses
brouillent les traces, entremelant par jeu fuites et combats,
semblables a des dauphins qui, nageant dans les mers limpides,
fendent les mers de Carpathos et de Libye en se jouant des flots.
Ce genre de parade, ces competitions, furent en premier reproduits
sous les murailles d'Albalonga; les anciens Latins aprirent a les celebrer,
Les Albains l'enseignerent a leurs enfants; de la, plus tard,
la puissante Roma recueillit et maintint cet honorable rite ancestral.

On passe a la course finale.
Les desultores saluent avant le depart l'editeur des Jeux l'Edile Bellanius qui se tient au bord de la ligne de depart.
De rapides cavaliers se leverent. Un homme aupres de son fils, donnait des conseils au jeune deja plein de prudence:
– Certes, Iuppiter et Neptunus t'ont enseigne; c'est pourquoi on ne peut t'instruire davantage. Tu sais tourner habilement, mais tes chevaux sont lourds, et je crains un malheur. Les autres ne te sont pas superieurs en science, mais leurs chevaux sont plus rapides. Allons, reflechis a tout, afin que les prix ne t'echappent pas. Le bucheron vaut mieux par l'adresse que par la force. C'est par son art que le pilote dirige sur la noire mer une nef rapide, battue par les vents; et le conducteur l'emporte par son habilete. Celui qui s'abandonne a son cheval vagabonde follement ca et la, et son cheval s'emporte, et il ne peut le retenir. Mais celui qui sait les choses utiles, quand il conduit des chevaux lourds, regardant toujours la borne, l'effleure en la tournant. Et il ne lache point tout d'abord les renes en cuir de boeuf, mais, les tenant d'une main ferme, il observe celui qui le precede. Je vais te montrer la borne. On la reconnait aisement. La s'eleve un tronc desseche, d'une aune environ hors de terre et que la pluie ne peut nourrir. C'est le tronc d'un chene. Devant lui sont deux pierres blanches, posees de l'un et l'autre cote, au detour du chemin. C'est une limite plantee par les anciens hommes, et c'est la borne que le Grand Pretre vous a marquee. Quand tu en approcheras, pousse tout aupres ton cheval. Penche-toi un peu sur la gauche, et excite le cheval de droite de la voix et du fouet, en lui lachant toutes les renes. Que ton cheval rase la borne; mais evite de heurter la pierre, de peur de blesser ton cheval, ce qui ferait la joie des autres, mais ta propre honte. Enfin, sois adroit et prudent. Si tu peux depasser la borne le premier, il n'en est aucun qui ne te poursuive vivement, mais nul ne te devancera,.
Et ayant ainsi parle et enseigne toute chose a son fils, se rassit.
Puis, ils monterent tous et ils jeterent les sorts; et ils se placerent dans l'ordre, et l'Edile leur marqua la borne, au loin dans la plaine; et il envoya comme inspecteur le Flamen Fugitivus, afin qu'il surveillat la course et dit la verite.
Et tous ensemble, levant le fouet sur les chevaux et les excitant du fouet et de la voix, s'elancerent dans la plaine, loin des nefs. Et la poussiere montait autour de leurs poitrines, comme un nuage ou comme une tempête; et les crinieres flottaient au vent; et les chavaux tantot semblaient s'enfoncer en terre, et tantot bondissaient au-dessus. Mais les conducteurs se tenaient fermes, et leur coeur palpitait du desir de la victoire, et chacun excitait son cheval qui volaient, soulevant la poussiere de la plaine.
Mais quand les chevaux rapides, ayant atteint la limite de la course, revinrent vers le Tibre, l'ardeur des combattants et la vitesse de la course devinrent visibles. Et, certes, le premier a ce moment eut vaincu ou rendu la lutte egale, si Apollo n'eut fait tomber de ses mains le fouet splendide. Et des larmes de colere jaillirent de ses yeux, quand il vit les juments des autre se precipiter plus rapides, et son propre cheval se ralentir, n'etant plus aiguillonne.
Mais Apollo ne put se cacher de Minerva: courant elle lui rendit son fouet et remplit son cheval de vigueur. Puis, furieuse, et poursuivant le Dieux des arts, elle brisa le joug du jument, qui se deroba.
Et l'athlete tomba, se dechirant les bras, la bouche et les narines. Et il resta muet, le front meurtri et les yeux pleins de larmes.
Alors l'autre le devancant, poussa son cheval aux sabots massifs, bien au-dela de tous, car Minerva lui avait donne une grande vigueur et lui accordait la victoire. Et, apres lui, un blond concurrent puis un autre aux long cheveux et un autre encore...
Au passage devant la ligne un cavalier etait en train de parler a sa bete:
"pourquoi tarde-tu, mon brave? Hate-toi et poursuit promptement! Moi, je vais mediter une ruse, et je devancerai au detour du chemin, et je les tromperai tous."
Le chemin se retrecissait. La terre etait defoncee par l'amas des eaux des orages estivaux, et une partie du chemin etait rompue, formant un trou profond. Et y poussa son cheval aux sabots massifs, hors de la voie, sur le bord du terrain en pente. Le premier fut saisi de crainte et lui dit:
– Tu menes ton cheval avec imprudence. Le chemin est etroit, mais il sera bientot plus large. Prends garde de nous briser tous deux en m'heurtant.
Il parla ainsi, mais l'autre, comme s'il ne l'avait point entendu, aiguillonna plus encore son cheval. Aussi rapides que le jet d'un disque que lance de l'epaule un jeune homme eprouvant ses forces, les deux s'elancerent de front.
Cependant les spectateurs les regardaient qui volaient dans la plaine, en soulevant la poussiere.
Et apres un bon moment Stoicus, second fils de Bellanius, les vit le premier etant assis sur une hauteur... il entendit une voix qui excitait le cheval, et il vit celui qui accourait le premier, dont toute la robe etait rouge, et qui avait au front un signe blanc, rond comme l'orbe de Luna. Et il se leva et dit a la foule:
– O Latins, voyez-vous ces chevaux comme moi? Il me semble que c'est un autre cheval et un autre conducteur qui tiennent maintenant la tete. Peut-etre les premiers au dernier tour ont-ils subi un malheur dans la plaine. Je les ai vus tourner la borne et je ne les vois plus, et cependant j'embrasse toute la plaine. Ou les renes auront echappe au conducteur et il n'a pu tourner la borne heureusement, ou il est tombe. Mais regardez vous-memes; je ne vois point clairement encore.
Il parla ainsi, et le vainqueur arriva, agitant sans relache le fouet.
Et il s'arreta au milieu de la foule fetante; et des flots de sueur coulaient de la tete et du poitrail du cheval.
Un tour d'honneur est accompli par le vainqueur et ainsi se termine cette grande course...
***

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Marie avec Antonia
Ne en 291 aUc. Senator ab hieme 325. Huit fils. Quaestor 333-334-335; 340-341; 349; 364-365. Aedilis 350. Praetor 351 (vere.)
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ANARIASUS Vedinus
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Le sénateur ANARIASUS est très présent à ces jeux!

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L'habit ne fais pas le moine.
La barbe ne fais pas le philosophe.
La toge ne fait pas le sénateur.
La vie est ce que l'on veut quelle soit.
Tous les hommes sont égaux en un seul point celui que les dieux dictent, la mort.
Un homme nait, se marie, a des enfants, et meurs.
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Je pense donc je suis.
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CHAUVIUS Emilius
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Ah, et bien, ce n' est pas tout à fait comme la course de tout à l' heure.J' aime beaucoup sinon la cérémonie en l' honneur de notre tout puissant dieu MERCURIUS, c' est un dieu pour lequel j' ai énormément de respect. Plus que du respect. Je ne sais pas comment définir ce terme tellement il est intense au niveau de ma religion.

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Ex falso sequitur quodlibet
Du faux découle ce que l'on veut

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CAELUS Antoine
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Le sénateur CAELUS est très présent à ces jeux!

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Roma vivet et Roma vincet !
Notre société romaine ets à revoir depuis le début !
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BELLANIUS Alexander
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***...
Sur le Tibre
Les navires s'avancent avec leurs lourdes rames; les rames se soulevent
en cadence; loin, face au rivage ecumant, on voit un rocher
que parfois les flots gonfles viennent battre et recouvrir,
lorsque les bises hivernales dissimulent les constellations.
Par temps calme, c'est le silence; vraie terrasse, il emerge
de l'onde immobile, sejour recherche pour les amis du soleil.
La, d'une yeuse au vert feuillage, l'Edile fait une borne,
signal dresse pour que les marins sachent d'ou revenir
et ou tourner en decrivant de longues courbes.
Ensuite le sort designe les emplacements. Debout sur les poupes,
pares d'or et de pourpre, les capitaines resplendissent au loin.
Les jeunes marins, couverts de feuillage de peuplier,
sont tout luisants de l'huile versee sur leurs epaules nues.
Installes sur les bancs, bras tendus sur les rames,
attentifs, ils attendent le signal; leurs coeurs exaltes s'epuisent,
dans la peur qui les frappe et dans leur desir exacerbe de louanges.
Des que la trompette eut donne son eclatant signal, tous aussitot
bondissent de leurs lignes; les cris des marins frappent l'ether;
les bras agites retournent les flots qui se couvrent d'ecume.
Des sillons egaux se creusent, et toute la plaine marine s'entrouve,
dechiree par les rames et les eperons a trois dents.
Alors tout le bois resonne des applaudissements bruyants des spectateurs
et des cris ardents des supporters; l'anse du rivage repercute les voix;
les collines frappees par les clameurs en renvoient l'echo.
Avant les autres, le premier glisse sur les vagues,
au milieu d'une foule fremissante; derriere eux, ils cherchent chacun a se depasser;
tantot l'un est en tete; tantot l'autre l'emporte et le double; tantot tous deux
ensemble avancent de front, et de leurs longues carenes sillonnent les ondes douces.
Drja ils rtaient proches du rocher et touchaient la borne,
quand le capitaine de la nacelle en tete et vainqueur a la mi-course,
appelle a haute voix le pilote de son navire:
"Ou vas-tu tellement a droite? Serre plutot de ce cote;
longe le bord, et sur la gauche laisse les rames froler les ecueils;
mais le pilote, redoutant d'invisibles rochers, fait virer sa proue.
"Ou vas-tu par la?" Puis encore : "Gagne les rochers!"
et voici qu'il se retourne et voit dans son dos, tout proche, le deuxieme qui le presse.
Ce dernier se faufile entre le bateau premier et les ecueils sonores,
par la gauche, a l'interieur; brusquement il passe le premier
et gagne les eaux sures, laissant la borne derriere lui.
Une souffrance sans bornes brule jusqu'aux os le jeune homme;
des larmes lui inondent les joues; oublieux de sa dignite
et du salut de ses compagnons, il pousse le trop lent pilote
du haut de la poupe, et le precipite tete en avant dans les eaux.
Lui, le capitaine, prend la place du pilote; il est le maitre,
exhorte les hommes et dirige la barre vers le rivage.
Et, lorsque il est enfin sorti de l'eau, accablr,
il est age deja, et ruisselant dans ses vetements mouilles,
le pilote gagne le sommet de l'ecueil et s'assied au sec sur le rocher.
Alors, les deux derniers sont heureux en voyant s'allumer l'espoir.
S'avancant du milieu du bateau parmi ses compagnons,
le capitaine les encourage: "Allons, allons pressez sur les rames,
vous que j'ai choisis pour me suivre; c'est le moment de faire eclater ces forces,
ce courage, qui vous ont servi dans les Syrtes getules,
et sur la mer Ionienne et parmi les flots tumultueux du cap Malee.
Desormais je renonce au premier prix; je ne lutte pas pour vaincre;
quoique...! O Neptune, que l'emporte celui a qui tu as reserve la palme!
mais ce serait honteux d'etre dernier: remportez au moins cette victoire,
mes amis, empechez ce deshonneur". Les hommes dans un effort ultime
se penchent sur les rames: la poupe d'airain tremble et le sol se derobe
sous leurs amples battements; une respiration haletante secoue les membres
et desseche les bouches; sur les corps, partout, ruisselle la sueur.
Un hasard leur apporta precisement l'honneur qu'ils souhaitaient.
Car, tandis que, dans sa fougue, il presse sa proue vers le rocher,
se faufilant et s'avancant dans le passage dangereux,
l'infortune troisieme va s'echouer sur les rocs en saillie.
Le recif est ebranle; les rames, heurtant les aretes du rocher,
ont craque, tandis que la proue defoncee reste suspendue.
Les matelots se dressent, et poussant des cris, tentent de se degager;
ils saisissent des piques de fer et des epieux garnis de pointes
et recueillent du gouffre leurs rames brisées.
Quant à l'heureux premier, rendu plus ardent encore par le succes,
avec sa troupe de rapides rameurs, et les vents qu'il a invoques,
il gagne des zones calmes et file sur le fleuve qui s'ouvre a lui.
On dirait une colombe subitement chassee de la caverne
ou, au creux d'une pierre, elle a fait sa demeure et son nid douillet,
et qui prend son envol vers les champs; effrayee, dans son abri,
elle bat vigoureusement des ailes, mais bientot, glissant dans l'air limpide,
elle rase la surface de l'eau, sans plus mouvoir ses ailes rapides.
Comme elle, il s'échappe, fend les ultimes flots
restant a franchir, entrainee dans son vol par son elan meme.
Desormais vers la fin du parcours, le second veut rejoindre le
premier et, de toutes ses forces, le serre de pres.
Alors les cris redoublent et tous encouragent le poursuivant
de leurs voeux, tandis que dans l'ether retentissent les cris.
Les uns s'indignent a l'idee de perdre la palme qui leur revient,
la gloire deja conquise; et pour l'honneur, ils risqueraient leur vie.
Les autres savourent leur succes: ils peuvent, puisque ils croient pouvoir.
Et leurs proues etant alignees, le venerable Portunus
en personne poussa le vainqueur de sa main puissante.
Plus rapide qu'une fleche ailee, le navire vola vers le rivage et disparut au fond du port.

Toutes les epreuves terminees, le soir les delegations se retrouvent aux grandes Thermae de Roma sur le Palatium sous les astres de l'ete terminante
..***

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Marie avec Antonia
Ne en 291 aUc. Senator ab hieme 325. Huit fils. Quaestor 333-334-335; 340-341; 349; 364-365. Aedilis 350. Praetor 351 (vere.)
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CHAUVIUS Emilius
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Posté le : Dim 10 Fév 2008    

CHAUVIUS qui adore tout ce qui concerne les bateaux regarde avec intérêt ce jeu là.

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BELLANIUS Alexander
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Posté le : Dim 10 Fév 2008    

Quatrieme jour
***...
Le matin sont celebres Mars et Bacchus tandis qu'une grande foire viticole est organisee par la Sodalite de Bacchus mais aussi par celle de Mercurius qui presente les vins etrangers.

L'Edile Bellanius s'installe sur un belvedere dresse sur les murailles d'ou il dirige a la premiation finale.



La Dea Victoria et la patronne des Jeux, Venus Latina, sont invoquees.

Tempus adest plausus: aurea pompa venit.
Prima loco fertur passis Victoria pinnis,
huc ades et meus hic fac, dea, vincat amor!
Plaudite Neptuno, nimium qui creditis undis,
nil mihi cum pelago; me mea terra capit.
Iovi gloriam Iunoni Mercurioque alato.
Plaude tuo Marti, miles! pax iuvat et
media pace repertus amor. Auguribus Phoebus,
Diana venantibus adsit! Artificis in te verte,
Minerva, manus! Ruricolae, Cereri teneroque
adsurgite Baccho! Pollucem pugiles, Castora placet
eques! Nos tibi, blanda Venus, puerisque potentibus
arcu plaudimus Latina; inceptis adnue, diva, meis
daque cunctis: patiantur amari!
C’est le moment des applaudissements: la procession doree est arrivee. En premier entre la Victoire aux ailes deployees, tu viens a moi, Deesse, fais qu'ici mon amour soit vainqueur! Applaudissez Neptune, vous accordez aux flots une telle confiance, moi je ne me soucie pas du grand large, la terre ou je suis me comble. Rendons gloire a Jupiter, Junon et a l'aile Mercure. Applaudis ton Mars, soldat, j'aime la paix et l'amour que j'ai rencontre au sein de la paix. Aux augures que Phoebus soit favorable, Diane aux chasseurs. De l'artisan, Minerve, fais tourner vers toi les mains. Campagnards, levez-vous pour Ceres et pour le tendre Bacchus. Le lutteur se rend propice Pollux, le cavalier Castor. C'est toi, douce Venus Latina, que j'applaudis ainsi que les enfants armes d'un arc; Deesse, approuve mes entreprises et donne a tous ce sentiment: qu'ils se laissent aimer.

Alors se dechaine la foule qui acclame les Dieux, mais aussi les vainqueurs sans oublier les organisateurs des jeux.

Sed iam pompa venit: linguis animisque favete!
Mais voici qu'arrive la procession, taisez-vous et recueillez-vous.


[A toi Mulet]...
***

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Marie avec Antonia
Ne en 291 aUc. Senator ab hieme 325. Huit fils. Quaestor 333-334-335; 340-341; 349; 364-365. Aedilis 350. Praetor 351 (vere.)
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CHAUVIUS Emilius
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Posté le : Lun 11 Fév 2008    

Applaudissements de la part de CHAUVIUS qui est de trèbonne humeur. Il s' en va, le regard joyeux.

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Questeur 360
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MJ Mulet
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Posté le : Mar 12 Fév 2008    

C'est la fin des jeux, l'heure est venue pour les vainqueurs de connaître la consécration.
Iactus, champion d'un petit village du Latium est proclamé vainqueur pour le lancer, malgré des tirs médiocres à cheval.
Pour la course en char, sujet peu réputé chez les Romains c'est Cruxus, vétéran installé à Tarente qui l'emporte. Selon la rumeur il aurait tout appris d'un commerçant égyptien du comptoir, dont le peuple raffole des chars.
A la course c'est Tiberius Restitutus le Sabin qui emporte le cheval. Un autre Restitutus, candidat à la sodalité de Minerve, se réjouit des confusions à venir qui auréoleront son nom de la gloire de cette course. Son dauphin Scipio reçoit les flèches des Amazones et le malheureux chuteur, Sextus Fuscius, doit se contenter du casque.
Pendant un un moment on a cru que Mucius Crispus allait honorer la légendaire tradition voulant que les vainqueurs de Marathon succombent à leur performance mais ce dernier est là, rayonnant après deux jours de repos.
Mamercus Vindex le Marse est là, entre tous les lutteurs. Ce vieux combattant orgueuilleux salue les envoyés de sa province et le prétorien Decinus, son patron selon la rumeur.
Lucius l'Etrusque, vainqueur de la course à cheval est acclamé comme s'il avait gagné les Equirrias.
Puis vient l'équipage de Publius Annaeus d'Ostie pour la régate tibérine.

Grand vainqueur lui aussi, l'édile Bellanius est acclamé comme un athlète. Nul doute que la plèbe se souviendra de ces jeux lorsqu'elle votera pour sa préture.

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Toi manger yaourt. Nature yaourt. Et toi devenir un consul tu sera.

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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Posté le : Mer 13 Fév 2008    

Le Flamine de JUNON affiche un grand sourire.

Les jeux sont un succès !!!
Edile, je te felicite.

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viriatooo@yahoo.fr


Officier de l’Ordre de Cincinnatus

PONTIFE depuis 363

Censeur 358-362
Consul 354-355-356
Préteur 349-350
Édile 347
Questeur 345-346

Flamine de Junon 347-362

Général victorieux en Etrurie 356
Surnommé AQUAE le Rouge par ses hommes
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