| Le futur du Sud |
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GAIUS Lucius
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 Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Patres,
J'entend déjà certains me dire que je vend la peau du tarentais avant de l'avoir tué. A ceux là, je leur dirais de quitter la salle, car ce sont toujours les mêmes et ils sont inapte à quelque débat que ce soit, ne sachant ni faire de concession ni changer d'argument au fil des années.
Patres, je désire vous parler du futur du Sud. Je ne parle pas de Siris ou de Luceria, qui, nous ayant rejoins de façon volontaire et immédiate, possède un sort particulier et déjà en partie réglé.
Non, Patres, je parle de l'avenir des cités qui plieront sous la force des Aigles de Rome. Je parle de Croto, de Tarente. Ces cités sont les plus hellénisées de la péninsule, celles avec lequel nous aurons le plus de difficulté. Et ce, dès notre entrée dans la ville. C'est pourquoi nous devons prévoir dès maintenant ce que nous voudrons faire de ces régions. Ce que nous ferons des grec qui y vivent. Ce que nous ferons des habitants, tout simplement. Ce que nous ferons des installations religieuses, militaires.
Marque une pause.
Devront nous prévoir un gouverneur ? Ou intégreront nous les provinces selon le droit latin ? Détruirons nous les temples grecs ou les convertirons nous en temples romains ? Il y a beaucoup de réponses a donné à beaucoup de questions. Et, connaissant le délai habituel inhérent aux débats sénatoriaux, je pense qu'il est nécessaire de se poser ces questions dès maintenant, afin que la transition se fasse le plus rapidement possible et empêche toute confusion, confusion qui impliquerait un risque de révolte, ou pire.
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Titus Valerius Publicola
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Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Je propose de raser ces villes infames dans un premier temps... Pas la population !!! La population va se repartir dans les differentes villes près de rome et va être obligé de s'assimiler. Dispersé ces hommes ne nous poserons jamais de problème. Les Terres intégrés feront partis de l'ager publicus que l'on redistribuera ensuite pour faire une colonie romaine comme çà plus aucun soucis de révolte dans les années avenirs. Ma méthode peut paraitre radicale mais ils nous ont trahis et c'est le sort que Rome doit réserver aux traitres...
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La Terreur du Sénat
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GAIUS Lucius
Autorisation : Membre
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Gaius ne dit rien mais semble surpris et un peu gêné par la réponse de l'édile.
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Titus Valerius Publicola
Autorisation : Modérateur
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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A la rigueur ne détruisons pas les villes mais uniquement les monuments grecs...
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GAIUS Lucius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1236
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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L'expression de Gaius se radoucie, il attend d'autres réactions.
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CARMANOVIUS Julius
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Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Les villes, autant qu'elles restent sur pied.
Pour les citoyens... je propose une certaine indulgence envers ceux de Croto, car ils n'ont pas été au coeur de la révolte de 320, et leur seul défaut est d'être trop fidèle à leurs nouveaux maîtres Tarentais. Une certaine indulgence ne veut pas dire le pardon, bien entendu, mais nous pourrions au moins ménager les éléments neutres ou pro-romain (mais je doute qu'il en reste beaucoup) de la ville, contentons nous de faire des exemples avec les familles les plus ostensiblement hostiles à Rome, ce qui devrait déjà représenter un certain butin. Cette relative mesure permettra à la ville de se relever, à nous alors de nous assurer sa fidélité.
En revanche, pour Tarente, il faudra faire un exemple. Que nulle Citée ne songe plus à trahir Rome sans un frisson de terreur. Épargnons ses murs, mais vidons là de sa population, remplaçons là par une colonie Romaine, et plaçons la quasi totalité de ses terres post-butin dans l'Ager ou aux enchères pour faire rentrer un peu d'argent frais dans nos caisses, si les Questeurs le préfèrent.
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SEVERUS Licius
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Ce débat me parait un peu deplacé, mais puisque gouverner c'est prévoir, j'avais déjà réflechi à la situation, et voici mes conclusions:
1- Désarmement terrestre et naval complet et totale des populations.
2- Destruction des murailles des cités rebelles.
3- Imposition d'un lourd tribut de guerre aux cités rebelles.
4- Mise en place de garnisons ou de colonie militaire permante.
5- Instauration d'un gouverneur Romain, et suspension de toutes les autres institutions existantes dans ces cités.
6- Confiscation d'une partie des terres des populations grecs rebelles pour récompenser nos vétérans et nos plébiens.
7- Obligation pour les meilleurs familles de ces villes a livré en otage les fils et filles ainés, ils seront gardés à Rome comme gages de leur soumission, et élevés dans une culture latine. Ils formeront une partie de la future élite dirigeante de la ville.
Bien sûr ce ne sont que de vagues idées, indépendantes des faits et des situations, qui méritent d'être amender et retravailler, mais c'est ma conscience de Sénateurs Romains qui me les ont dictés.
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Roma Est Imperare Orbi Universo.
Pas de liberté du peuple, sans souveraineté du peuple, c'est à dire sans république- Marc Bloch.
Pro- Préteur au Samnium en 365.
Primatus Legatus en 364.
Préteur absent en 363.
Edile- 347, 357, 358, 359.
Questeur- 343, 344 et 362.
Mail: severuslicius@yahoo.fr |
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CARMANOVIUS Julius
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Ces mesures me paraissent très pertinentes, excepté la destruction des murailles de ces villes.
Elles risquent d'être déjà bien endommagées par le siège, mais il faudra au contraire les rénover, en repeuplant ces Citées de bons citoyens Romains (voire Latin, pour assurer le complément). Vu le prix d'une muraille, inutile de gaspiller.
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GAIUS Lucius
Autorisation : Membre
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Au contraire, mettre à bas la muraille s'est s'assuré de pouvoir lutter efficacement contre une rebellion... une ville sans muraille est bien plus soumise qu'une ville qui peut se protéger derrière.
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CARMANOVIUS Julius
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Nb de messages : 1309
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Et la ville sans muraille, tu compte la défendre comment si les Grecs décident une nouvelle fois de reprendre le Sud?
Tarente sans Tarentais, ça n'est plus qu'une coquille vide. Pourquoi détruire sa carapace alors qu'elle pourra encore nous être utile?
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SEVERUS Licius
Autorisation : Membre
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Il me paraissait plus simple de raser une muraille, que d'éliminer la population d'une ville entiére Tribun Camanovius...
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Titus Valerius Publicola
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Nous ne devons pas agir de cette façon : pour le tribut par exemple
- Cà va les renforcer dans l'idée de se rebeller à nouveau
C'est un climat idéal pour se rebeller à nouveau...
Ma méthode est simple : on garde les murs si vous voulez.
On expluse tous les grecs et autres felons de ces villes
On confisque tous leurs biens et richesses : les élites locales ne sont pas épargnés.
Ces biens seront conservés dans le trésor romain.
On rase tous les batiments grecs et on en reconstruit des romains avec les biens confisqués.
Toutes les terres sont confisqué mises dans l'Ager publicus.
Ces Terres sont redistribués aux vétérans et autres bons romains ou alliés.
Création de colonies sur les anciennes cités de droit romain avec des colons romains.
Les élites locales se formeront d'elles mêmes car ce seront des entrepreneurs qui iront...
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CARMANOVIUS Julius
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Mais pas moins coûteux.
De toute façon, il ne reste généralement plus grand monde dans une ville qui vient de subir un siège et un pillage en règle, ce qui sera fatalement le cas si les Dieux nous accordent la victoire. Et pour ceux qui restent... Ma foi, je n'ai rien contre une fournée d'esclaves agricoles suplémentaires, nous trouverons bien à les employer à la place des Romains qui iront s'installer à leur place à Tarente.
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SEVERUS Licius
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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| Citer : CARMANOVIUS Julius | Mais pas moins coûteux.
De toute façon, il ne reste généralement plus grand monde dans une ville qui vient de subir un siège et un pillage en règle, ce qui sera fatalement le cas si les Dieux nous accordent la victoire. Et pour ceux qui restent... Ma foi, je n'ai rien contre une fournée d'esclaves agricoles suplémentaires, nous trouverons bien à les employer à la place des Romains qui iront s'installer à leur place à Tarente. |
Ou à les vendre, ce qui renflourera nos caisses...
Mais ce n'est pas pour défendre Tarente, nous devons envoyé à l'éxterieur un message fort, mais ne sera-t-il pas trop radical si nous nous comportons ici ? Certes, cela peut instiller la peur dans le ventre de nos futurs enemis, mais aussi rendre les conflits futurs encore plus impitoyable, car ils se battront à mort. Voyez vous c'est pour cela que je défendais cette voix mixte, entre fermeté, mais aussi un peu de mansuetude, enfin de ne pas apparaître comme des barbares sanguinaires, mais des conquérants certe féroce, mais juste. Je me trompe peut être Tribun, mais je ne peux m'empêcher de douter de l'utilité d'éradiquer la population d'une cité, même rebelle...
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Roma Est Imperare Orbi Universo.
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VARUS Spurius
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Inscrit le : Mar 30 Avr 2024
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Posté le : Jeu 07 Sep 2006 |
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Tout ce débat est aussi vain que vaniteux.
D'une part parce que ces villes ne sont pas encore tombées et d'autre part parce qu'il m'apparait difficilement concevable de prendre une décision à ce sujet sans connaitre l'issue du siège et sans même entendre l'avis du consul menant les opérations sur place et qui est le mieux à même d'apréhender la situation sur place. Croto pourrait se livrer suite à un accord négocié, ou certains de ces habitants pourrait se montrer favorables à Rome. D'ici de Rome nous ne pouvons pas apprécier la situation sur place et les décisions que l'on pourrait prendre dans un débat comme celui-ci pourraient même s'avérer contre-productives. Imaginez par exemple qu'une ville soit prête à se rendre mais qu'elle apprenne soudain que Rome a décidé de la raser et de réduire sa population en esclavage. Les défenseurs pourraient alors se dire que n'ayant plus d'espoir il ne leur reste plus qu'à se battre à mort retardant du coup considérablement la chute de la cité et rendant la bataille beaucoup plus couteuse pour Rome.
Le seul enseignement que l'on peut tirer de ce débat prématuré c'est que beaucoup ont oublié les leçons du passé et qu'on risque fort de se retrouver avec une nouvelle insurection du sud dix ans après la reconquête.
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