| Rapport du légat Barrezus sur les évènements du Samnium |
| Auteur |
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BARREZUS Patronus Collegius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1846
Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
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 Posté le : Mer 13 Jan 2010 |
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Collegius arrive parmi les premiers dans la curie.
Il fait signe au censeur qu'il souhaite prendre la parole, quand celui-ci la lui accorde, il se lève, se place au milieu de l'assemblée et attend le silence.
Patres,
me voilà de retour à Rome,
me voilà de retour au sénat,
Il est temps pour moi, de vous expliquer ce qui s'est passé en Vosques et au Samnium depuis l'été 363.
Je me doute que nombre d'entre vous attendent ces explications.
Je me doute aussi que certains parmi vous attendent ce rapport pour me sauter à la gorge tels des chiens enragés soucieux de se faire un sénateur pour leur repas... à ceux-ci, je suis désolé de dire qu'ils vont être déçus, car il faudra plus que des crocs aiguisés pour me destabiliser aujourd'hui.
J'ai fait mon devoir, rien que mon devoir. Et si les dieux ne m'ont pas puni en me rappelant vers eux durant la guerre, alors, ce ne sont pas quelques sénateurs cherchant un bouc-émissaire qui pourraient m'impressionner.
Mais pour les autres, quasi-totalité de cette assemblée alors je vous informe que vous allez entendre mon point de vue sur tous ces évènements, que vous aurez toutes les réponses, que je peux fournir, à vos questions.
Cependant, Patres, je dois vous dire que ce rapport risque d'être un peu long, aussi je vous invite à vous installer confortablement dans vos sièges...
Que ceux qui ont des coussins... il jette un coup d'oeil discret vers Julius. les placent correctement...
Et si le censeur, dans sa grande clémence accepte de faire des pauses afin d'éviter que trop de jambes ne s'ankylosent, afin que tous puissent se déshydrater, je lui en serai gré.
Il attend que tout le monde soit prêt à l'écouter avant de commencer.
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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381- |
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ORLENUS Arturus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1917
Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Mer 13 Jan 2010 |
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Senateur Barrezus, je ten prie commence, pour les pauses quand tu souhaieras reprendre ton souffle, je laisserai les senateurs se degouridir les jambes.
Regardant l'assemblé
Avant de poser vos questions ayez la decence d'ecouter le rapport jusqu'au bout.
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Officier de l’Ordre de Cincinnatus
Censeur 363-364-365-366-367- 368-371-372
Consul 358-359-360-362-369-370
Preteur 353-376
Edile 352-373
Questeur 351 |
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CORNELIUS SCIPIO Numerius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 175
Inscrit le : Sam 15 Nov 2008
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Posté le : Mer 13 Jan 2010 |
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Attentif, se prépare à digérer un énième rapport de trois kilomètres.
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Entré au sénat en 356,
ambassadeur à Genoa en 365 |
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POUSSINUS Actarus
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3815
Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
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Posté le : Mer 13 Jan 2010 |
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/Le consul poussinus s'instale tranquillement non loin du sénateur barezzus/
/Avant de s'assoir,le rejoint, lui glisse deux-trois mots à l'oreille et retourne a sa place/
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Consul 361-363-364-365
Censeur 369-370
Tribun 373
Légat en illyrie 341-342
Légat en Campanie 347-348
Flamine de Mars en 353-359
Une famille, 3 cousins,Pirus,Dobrasus,Poussinus
Sénateur Patricien  |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
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Posté le : Mer 13 Jan 2010 |
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Se cale sur son coussin et se prépare à écouter le rapport du sénateur Barrezus.
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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URBANIS IUSTUS Flavius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1517
Inscrit le : Mer 18 Nov 2009
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Posté le : Mer 13 Jan 2010 |
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S'installe et attend
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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
Légat en Apulie 374-375
Consul 378; 379 |
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CARNEUS Tiberius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3227
Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Fier d'avoir lui aussi un coussin à présent en raison de ses problèmes de dos, Tiberius vient se placer près de son ami le Sénateur Vanstenus...
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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,
Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°
-Cum hoc aut in hoc redi- |
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PLINIUS VICTOR Le jeune
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1166
Inscrit le : Jeu 19 Juil 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Plinius s'installe aux côtés de Carneus
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Historien de la République
349 350
Navarque 350-358
Questeur 360-361
Edile 362 |
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CARNEUS Tiberius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3227
Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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En attendant que Collegius commence, Tiberius bavarde à voix basse avec Plinius et Julius :
"C'est horrible, c'est horrible... Je me sens comme un vieillard cacochyme...!"
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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,
Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°
-Cum hoc aut in hoc redi- |
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BARREZUS Patronus Collegius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1846
Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Patres, je commencerai par l'origine de ces évènements, là où tout a commencé pour moi, au tout début de mon entrée dans cette histoire.
Tout à commencé, lors de l’été 362, le préfet de Vosques était venu nous voir, moi et mon collègue, l’édile Plinius car suite aux rumeurs de brigandage, le consul Orlenus l’avait convoqué puis lui avait donné l’ordre de requérir notre aide.
J’avais été aussi alerté par une lettre d’Octavia Vanstenus, épouse du prétorien :
| Citer | " Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'à quelques milles d'Arsenia nous avons été arrêté par une petite troupe de citoyens romains, sous la conduite d'un ancien légionnaire du sud du nom de Pantonius.
Cette petite troupe mal équipée (quelques glaives) et fatiguée battait la campagne à la recherche d'une bande de brigands surnommée la "Main d'argent".
Cette battue était organisée par d'autres patrouilles de miliciens également.
D'après les informations que j'ai récoltées, la "Main d'argent" est une bande de brigands qui a commencé à sévir depuis cette année. Cette bande était composée de plus d'une vingtaine d'hommes. Ils ont fait des raids sur les fermes les plus en extérieure d'Arsenia. Une famille de Romains a perdu la vie.
La traque a été décidée sous les ordres de l'adjoint du préfet vu que le préfet actuel a été rappelé à Rome.
Les battues ont permis de capturer deux des hommes de cette bande. Il semblerait que le chef serait un romain et que la bande serait composée à moitié de Samnites." |
J’ai alors mandé 100 vigiles pour aider le préfet.
Dans le même temps, j’ai envoyé deux édiles de confiance, en civil, pour enquêter, tout en prévenant le préfet.
Voici alors le rapport du préfet qui m'est parvenu un mois plus environ, confirmé par mes deux hommes :
| Citer | « Salve édile,
La situation est une situation de brigandage qui a mal tournée. Une bande se faisant appelé la main d'argent sévit dans la région. Cette bande est plus brutale qu'une simple bande de brigand. Leurs actions ont provoqué un émoi dans la population. La population, elle-même s'est mobilisé pour traquer les bandits. Il faut dire que ce n'est pas avec la sécurité mis en place dans la province que l'on peut traquer le moindre bandit.
Cinq bandits ont été arrêtés dont deux ont rejoins le royaume de Pluton. Leur chef est un romain qui a des liens avec les samnites. Il aurait réuni une bande d'une vingtaine d'individus, un mélange de romains et de samnites. LE chef court toujours et semble s'être réfugié en territoire Samnite. J'ai envoyé quelques hommes pour négocier avec les chefs de tribus samnites mais cela n'a rien donné. » |
En tant qu’édile, j’arrivais à la fin de mon mandat, j’avais déjà effectué trois années à ce poste, je ne pouvais donc plus agir.
J’ai donc mentionné le problème dans mon rapport de fin de charge.
| Citer | « G. Brigandage à Vosques : Une bande se faisant appelé la main d'argent sévit dans la région. Cette bande est plus brutale qu'une simple bande de brigand. Leurs actions ont provoqué un émoi dans la population. La population, elle-même s'est mobilisé pour traquer les bandits. Il faut dire que ce n'est pas avec la sécurité mis en place dans la province que l'on peut traquer le moindre bandit.
Cinq bandits ont été arrêtés dont deux ont rejoint le royaume de Pluton. Leur chef est un romain qui a des liens avec les Samnites. Il aurait réuni une bande d'une vingtaine d'individus, un mélange de romains et de Samnites. LE chef court toujours et semble s'être réfugié en territoire Samnite. Le préfet a envoyé quelques hommes pour négocier avec les chefs de tribus Samnites mais cela n'a rien donné. » |
Il prend un ton légèrement ironique.
Et chose très étonnante, aucun sénateur ne s’est levé pour demander plus d’information, pour exiger une mission en Vosques.
Cependant, depuis quelques temps, j’avais décidé de partir en province, voir mon cousin en Aesium puis visiter le Samnium pour parfaire ma connaissance du lieu et de son peuple, qui je dois le dire, malgré mon amitié avec Relgor de Siris restait imparfaite. J’espérais ainsi pouvoir aider la république par ce voyage.
Il n’est pas nécessaire d’avoir de grande connaissance en géographie, pour voir qu’une des routes possible entre l’Aesium et le Samnium passe par Vosques, j’ai donc décidé d’apporter une aide toute personnelle au préfet.
J’ai déjà mené ce genre de chasse au brigand, et mener la chasse à cette bande avec 100 vigiles me semblait tout à fait possible…. Embuscade, piège, j’avais un large éventail de possibilités et trois années d’expérience en tant qu’édile, me rassurait sur la possibilité de telles actions et de leur réussite.
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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381- |
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CARNEUS Tiberius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 3227
Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Dès que l'ancien Légat commence son exposé, Tiberius se tait et écoute avec grande attention l'orateur. Certaines réflexions lui tirent néanmoins un sourire. Il se penche alors à l'oreille du Sénateur Vanstenus pour lui murmurer :
"C'est drôle... J'ai parfois l'impression qu'il devient comme moi...!"
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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,
Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°
-Cum hoc aut in hoc redi- |
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BARREZUS Patronus Collegius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1846
Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Après avoir repris son souffle, Collegius reprend.
J'en viens maintenant à ce qui s'est passé en Vosques et à la chasse des brigands, à l'anéantissement de la "main d'argent".
Quand je suis arrivé à Arsenia, le préfet m’a dressé un bilan de la situation :
Les raids menés par la main d’argent n’avaient rien à voir avec des raids samnites classiques. Alors que les samnites pratiquaient le pillage à l’aveugle, venant prendre le blé, par tradition plus que par cupidité, par besoin aussi, alors que leurs raids faisaient peu de mort, cette bande agissait bien autrement, ils semblaient savoir où aller chercher le butin, ils semblaient s’intéresser davantage aux richesses qu’aux vivres, et tuaient de nombreux habitants de Vosques.
Par ailleurs, il avait découvert leur camp grâce à une mission durant laquelle trois vigiles avaient perdu la vie, leur camp retranché au Samnium n’était accessible que par un village dont le chef protégeait visiblement les brigands.
Ce que je n’avais pas prévu, c’était les jeux latins et la nécessaire présence des vigiles pour y assurer la sécurité. Les cent hommes dont nous disposions durent rentrer à Rome, ce qui compliquait sérieusement les choses. Je ne blâme ni ne critique les édiles du moment, il avait une lourde organisation à gérer pour la sécurité, et j'aurais probablement agi de la sorte avec eux.
Patres, quand je dis qu’aucun sénateur ne s’était levé face à cette situation, je ne dis pas l’entière vérité.
Un homme s’est battu pour me donner les moyens d’arriver à mettre fin à ce brigandage, un homme m’a soutenu becs et ongles quand il le fallait. Cet homme c’est le Consul Actarus Poussinus.
Il se tourne vers son beau frère, et le montre de la main.
Puis il reprend sa postion tournée vers tous les sénateurs.
Il a obtenu du préteur Severus que je sois nommé pro-édile et devant l’indisponibilité des vigiles, il a décidé de m’envoyer 2500 légionnaires pour me permettre de mener ma mission à bien.
Seulement, Patres, vous comprenez bien que je ne pouvais plus tendre une embuscade à cette bande, tant il est vrai que la présence de 2500 légionnaires à Arsenia ne passerait pas inaperçue et que les brigands risquaient de se faire timides et attendre avant de commettre un nouveau raid.
Il fallait donc attaquer le camp sans avoir à tuer de villageois car je vous le garantie c’était ma volonté.
Le plan était simple, trop peut-être…. Mais je reste persuadé que c’était un bon plan… Naïf probablement… Mais un bon plan.
Des éclaireurs devaient se rendre dans le camp, éliminer les gardes et nous prévenir. Une vague de 200 hommes devaient alors filer sur le camp et mettre aux arrêts les brigands alors qu’une deuxième vague devait prendre le contrôle du village, empêcher les villageois d’intervenir sans les maltraiter. Le reste des hommes devait encercler le village et la colline où se trouvait le camp pour empêcher toute fuite.
Comme l’avait ordonné le consul, j’envoyais des émissaires prévenir les chefs samnites de mon intervention dans le but d’éviter tout conflit postérieurs… la seule nécessité était de trouver le bon moment entre l’effort diplomatique et le refus de voir des samnites arriver en renfort des brigands. C’est la seule erreur que je reconnaitrais patres… mes missives sont arrivées trop tard, pour paraître diplomates.
Mais, je l’ai su plus tard, j’avais raison de me méfier, Caudinae aurait envoyé suffisamment d’homme pour m’obliger à un vrai combat et la guerre aurait été déclenchée encore plus tôt… ou je n’aurais pas mis fin aux agissements des brigands rentrant bredouille dans ma mission… ce qui m’est inacceptable.
Nous avons voyagé de nuit jusqu’au village, puis à l’aube, nous sommes passés à l’action.
Les éclaireurs sont partis devant, les hommes se sont placés pour encercler le village et le camp et avec les deux premières vagues nous avons avancé doucement vers nos objectifs.
Il y a eu probablement des difficultés de la part des éclaireurs car nous avons entendu des cris.
J’ai donc ordonné une marche forcée pour atteindre nos objectifs et rejoindre nos hommes.
La première vague, dirigée par le tribun Sarvus a filé vers le camp des bandits, pour ma part, je suis arrivé un peu après mes premiers hommes dans le village.
Là, j’ai constaté avec effroi, que mes hommes subissaient l’attaque de villageois armés et d’archers cachés dans les arbres. Certains des légionnaires étaient déjà tombés dont un centurion.
J’ai donc réorganisé mes troupes, ordonné qu’on nous débarrasse des archers… Je le répète sénateurs, dans cette action contre les villageois, je n’avais aucune volonté de le tuer, mais de protéger nos hommes.
Quand j’ai constaté que les villageois armés étaient désorganisés, j’ai ordonné la charge. Une fois les hommes armés mis hors d’état de nuire, j’ai ordonné la fin du combat et le contrôle du village.
Je me rappelle mon dernier ordre de combat :
| Citer | | « Légionnaires, vous êtes des romains, des hommes d’honneurs, ne touchez ni aux femmes ni aux enfants, seulement les hommes armés, chargez ! » |
Voilà tel que le combat s’est déroulé.
J’en viens maintenant au bilan de cette action :
Nous avions perdu 25 hommes. Les brigands avaient été arrêtés ou tués et nous avions dû tuer 30 villageois.
J’ai fait mettre au fer, les brigands et le chef du village, j’ai pris sa fille comme invitée de Rome, et j’ai récupérée dans le camp et la hutte du chef du village tout ce qui avait été volé à des romains.
J’ai ordonné qu’on laisse le blé aux villageois et qu’on les laisse enterrer leurs morts selon les rites samnites, puis je suis rentré, non sans avoir envoyé un premier rapport au consul.
Que ceux qui souhaitaient me rendre responsable d’un massacre, réfléchissent bien avant de parler, car sur un tel bilan, une telle accusation serait plus que risible ; elle serait ridicule.
Ma surprise fut grande quand à Arsenia, je recevais les réponses de Campanae et de Caudinae… Vous connaissez celle de Caudinae, vous avez vu les têtes de nos messagers…. L’homme était déjà en guerre, contre Rome, contre moi…. Quant à Campanae il demandait à me rencontrer pour comprendre le geste de Rome.
Dans son attente, j’ai interrogé les brigands survivants et le chef du village.
J’ai découvert que ces hommes était mené par un romain, qui était parfaitement renseigné sur ce qui se passait en Vosques, qui élaborait des plans pour aller piller, voler et tuer les familles les plus riches de Vosques… Cet homme était le gendre même du chef des villageois samnites qui le protégeait et l’aidait.
Comme l’avait demandé le consul, et ayant obtenu leurs aveux, j’ai fait exécuté les brigands et le chef du village et j’ai exposé leurs têtes sur les portes de la ville d’Arsenia.
Par ailleurs, j’ai fait fouiller, la demeure romaine du chef de cette bande armée : nous y avons découvert des plans, de forfaits commis et de forfaits à venir, nous y avons trouvé des objets volés à des familles de Vosques, et une lettre : celle du préfet essayant de prévenir les chefs samnites de ce qui s’était passé et demandant leur aide… je ne peux, hélas, vous montrer ces documents, je les ai donnés au consulaire Fugitivus pour aider son effort diplomatique en Lucanie.
Je vais faire une pause ici sénateurs, car j’imagine qu’il y a déjà des questions.
Il s’assoit.
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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381- |
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DOBRASUS Clodianus
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 2715
Inscrit le : Lun 05 Nov 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Entre dans la salle, légèrement pâle et boitant. Relis les minutes du sénat, très studieusement.
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Entrée au sénat en 348
Vit à Tarente, personnage inactif. |
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VANSTENUS Julius
Autorisation : Modérateur
Nb de messages : 4190
Inscrit le : Dim 04 Nov 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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A Carneus : Oui mais sans armure...
A Barrezus, qui demande s'il y a des questions, Vanstenus fait une réflexion.
Ces explications m'éclairent encore davantage d'un certain nombre de faits. Je te remercie déjà pour cette première partie d'exposé limpide.
J'ai juste une petite question : quand tu parles de demeure romaine du chef des brigands, tu parles d'une demeure à Rome ou était-elle ailleurs ?
Par ailleurs, le chef des brigands, je ne pense pas avoir entendu son nom. Vas-tu nous le dire par la suite ? L'a-t-on arrêté ?
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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BARREZUS Patronus Collegius
Autorisation : Membre
Nb de messages : 1846
Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
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Posté le : Jeu 14 Jan 2010 |
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Tu fais bien de me poser ces questions, prétorien, car cela me rappelle un imbroglio que nous avons vécu sur place.
Le chef de la main d'argent que nous avons interrogé, que nous prenions pour l'unique chef de la bande, était un samnite nommé Drosis. Cette homme a passé plus de temps à appeler ma mère par des noms que je tairaient ici qu'à nous apporter de vrais renseignements. Quand, je lui ai demandé s'il avaient des soutiens, il ne m'a parlé que du chef du village. Je l'ai fait exécuté une fois ces aveux obtenus.
Quant au chef romain... Nous nous sommes rendus compte, un peu tard, qu'il était mort durant l'attaque du camp des bandits et sans les renseignements de son beau père, nous n'aurions jamais su où se trouvaient sa demeure en Vosque, romaine donc, puisque sur le territoire de la république, pardonne cet usage abusif de l'adjectif romain.
Si dans ta question, il y a l'interrogation sur de possible soutien à Rome ou ailleurs dans la république, de romains plus puissants, plus riches, mieux placés, sache que j'y ai pensé... mais rien ne porte à le croire...
Cependant, si nous voulons en savoir plus sur lui, son épouse est à Rome, puisque je l'ai envoyé au consul Poussinus pour qu'elle reçoive une éducation romaine... Si le consul est d'accord, nous pourrions l'interroger plus avant.
Pour tout te dire, en ce qui me concerne, j'aurais aimé allé plus loin dans mes investigations, mais je devais penser à soit sauver la paix, soit préparer la guerre et défendre Vosques.
Cependant, tes questions me donnent moi aussi envie d'aller plus loin dans ces recherches.
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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
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Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
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Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381- |
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