| Villa des Urbanii |
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URBANIS IUSTUS Flavius
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 Posté le : Lun 28 Déc 2009 |
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La demeure des Urbanii est typique des sénateurs romains. Passant pour petite et pauvre au regard des villas Magna et autres palais, elle reste toutefois largement supérieure à la moyenne des maisons plébéiennes et se trouve décorée par l'union des styles romains et campaniens.
L'entrée se fait par l'atrium, grande pièce centrale de la maison carrelé mosaïques en tesselles noires et blanches et surmontée d'un impluvium ornemental rempli d'eau sur laquelle flottent des pétales de roses que Castorus Epollus, l'intendant de Flavius Urbanis, dépose là chaque jour et au centre duquel trône une fontaine qui fait s'écouler l'eau dans le bassin. Aux quatre coins de l'impluvium se dressent des colonnades corinthiennes de pierre blanche, le marbre restant cher pour le jeune sénateur, dont le chapiteau représente divers travailleurs de la terre, agriculteurs, éleveurs, bergers ou chasseurs supportant de leurs bras le toit de la maison.
De l'atrium, le visiteur a le loisir d'aller dans l'une des trois Aula, les chambres de la maison dont la principale, celle du maître de maison, est la plus vaste. Elle est carrelée de motifs géométriques au centre desquels un cercle de mosaïque représente une villa entourée de champs devant une forêt en arrière plan. L'on devine aisément la représentation de la Villa Urbanii de Campanie, demeure du propre père de Flavius et des plantations qui l'entourent. Le lit de cette Aula est évidemment richement travaillé. De bois de hètre, il est ciselé et surmonté de draps et d'oreillers qui présentent un confort évident pour son propriétaire. Les deux autres Aula, bien que de moindre richesse, restent confortables et bien au dela de ce que l'on trouve parmi le peuple romain.
Par l'Atrium, le visiteur passe jusqu'au pérystilum, jardin clos de la propriété qui n'est pas très grand mais adapté aux dimensions de la domus. Le Pérystile est entièrement recouvert d'herbes et de parterres de fleurs et cerné d'arbres taillés régulièrement. Au centre du Pérystile, une fontaine fait jaillir une eau fraîche directement tirée du Tibre tandis qu'une statue de Déméter tenant des épis de blé et tandant des graînes vers le visiteur est soigneusement protégée de la pluie par une arcade de bois fermée et sur laquelle de la glycine prend racine.
A gauche du perystile, les pièces réservés au service. L'Aula des esclaves, les cuisines et la pièce où est stockée la nourriture. A droite, les latrines. Ces pièces sont reliées à l'Atrium par une terrasse protégée des intempéries par une toiture, occasion pour les architectes d'y installer de nouvelles colonnes ...
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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Mer 30 Déc 2009 |
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Dame Octavia, accompagnée de son intendant Roideprus, se présente chez le sénateur Urbanis.
Elle demande à être reçue.
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386. |
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Jeu 31 Déc 2009 |
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Castorus fait entrer les deux hôtes et les prie de patienter dans l'atrium puis part prévenir son maître qui ne tarde pas à venir et à saluer d'un signe de la tête la dame.
Salutations ma dame, je suis très heureux de t'accueillir dans ma modeste demeure. Je te prie d'excuser l'inconfort qu'il pourrait y avoir pour toi ici mais l'on a la maison que notre bourse mérite. Souhaites tu aller t'installer dans le petit pérystile ou préfères tu rester dans la fraicheur de l'atrium ?
Se tourne vers l'intendant :
Apportes nous une collation, Castorus. La maison n'est pas énorme, tu nous retrouveras facilement ...
L'intendant de Flavius salue et se retire préparer de quoi boire et manger ...
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MARCELLUS Marcus claudius
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Posté le : Jeu 31 Déc 2009 |
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(la description de la villa est sympa et accurate, c'est invitant...)
Marcella observe une petite pétale de Rose se poser sur sa figure. D'ou vient l'insolente? Elle tourne la tête pour découvrir une petite maison intéressante. Ce n'est pas le palais du Suffète, mais le goût pittoreste romain à parfois son charme. Elle appercoit une autre femme, y entrée, la femme du gouverneur Vanstenus, Octavia, une petite provinciale, une étrusque, si sa mémoire était bonne. Le gouverneur du sud, un héros de la guerre...un homme d'autorité. Intéressant... Cela ferait un beau trophée! Aussi si elle pouvait obtenir du gouverneur des pouvoirs supplémentaires pour son prince blanc (le vaillant Crisjerikos), elle pourrait faire la nique à tout les péronelles de la cité, lorsqu'elle deviendrait Despoina de Tarente, selon les promesses du séducteur Tarentais. Mais le gouverneur avait une réputation d'homme sobre... Pour parvenir à cette fin glorieuse, il faudrait en apprendre plus sur son épouse et possiblement tisser une toile savante. Sa spécialité. En plus il lui plairait de rencontrer le propriétaire de cette petite maisonnette.
Elle s'approcha. Elle regarda d'abord si on la regardait, si on la voyait rentrée dans une "petite" maison, bien que charmante, de ce genre, les mauvaises langues diraient qu'elle n'est qu'une aigre-fine de mauvais goût. Une patricienne de son rang, ne doit que fréquenter les temples foulés de marbre ou elle pouvait observé son propre reflet de vipère. Elle siffla et se faufila à l'égyptienne. Une fois dans l'Atrium elle feigna un moment de faiblesse et se laissa choir avec la plus savante élégance sur le sol en poussant un soupire calculée. C'est ainsi que la Patricienne tenta son introduction dans la domus.
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Patricien Gens Claudii
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Ven 01 Jan 2010 |
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Octavia suit Castorus et Roideprus et elle attendent patiemment dans l'atrium.
A l'arrivée du sénateur, Octavia salue d'un signe de tête le sénateur. Roideprus fait un pas en arrière et se place en retrait derrière la Domina.
Ne sois pas modeste, Sénateur. Ta demeure est nettement plus jolie que toutes celles que j'ai connues à Pérouse.
Il est vrai que, depuis lors, mon mari, le Gouverneur Vanstenus a fait construire quelque chose de très joli.
Octavia se déplace quelque peu et admire les colonnes autour de l'impluvium.
C'est très joli, tes colonnes, Sénateur. On sent que toi aussi tu aimes la terre et ce qu'elle nous apporte.
Puis, à la question du sénateur, Octavia répond :
Restons dans l'atrium. Nous serons à l'ombre. Cette fraîcheur est salutaire en cet été étouffant. Et ta fontaine permet de disperser une atmosphère agréable avec un petit bruit réconfortant.
Marque un temps et puis reprend
Je viens te trouver car, d'après mes informations, tu es chargé du rapatriement des réfugiés. Comme tu le sais, nous en avons hébergé une grosse centaine chez nous, dans notre villa.
Je viens m'enquérir pour savoir ce que je dois faire de "mes" réfugiés. Dois-je te les confier pour que tu entreprennes le rapatriement de ceux qui souhaitent rentrer chez eux ? Y a-t-il quelque chose de prévu ? Ou quiconque qui a accueilli des réfugiés fait ce qu'il veut ?
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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 02 Jan 2010 |
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Flavius acquièsce à la volonté d'Octavia de rester dans l'atrium et lui propose un siège, s'installant lui-même en face puis répond, après l'avoir écouté avec attention :
Eh bien Dame Octavia, j'avais envoyé des serviteurs de Rome rassembler les réfugiés dans le camp qu'avait établi le Sénateur Bustos et je ne savais pas qu'ils n'étaient pas venus jusqu'à chez toi. Je suis bien ennuyé que tu sois restée avec cette charge sur les bras quand tu aurais pu me la remettre, même si je sais que tu es heureuse d'avoir fait plus que ce que t'ordonnait ta condition de patricienne.
Il n'y a cependant aucune raison que toi ou toute personne abritant des réfugiés ait à les soutenir plus longtemps et j'accueillerais ces réfugiés dans le camp prévu pour eux afin de les ramener chez eux au plus vite. J'ai d'ailleurs prévu de partir au plus tôt d'ici à deux jours environ car j'estime que ...
Un bruit sourd interpelle Flavius qui tourne la tête alors que Castorus apporte les boissons. Le sénateur voit alors une jeune femme éffondrée sur le sol de son atrium, près de la porte. Etonné, il se dirige cependant vers elle et s'enquiert de son état en portant la main à son front puis sous ses narines :
Par le ciel, voila que les femmes de Rome viennent s'évanouir chez moi ! Castorus, apporte de l'eau et un linge, je vais la porter dans l'Aula d'amie.
Et Flavius soulève la jeune femme pour la déposer sur le lit de l'Aula ...
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Sam 02 Jan 2010 |
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Octavia allait répondre au sénateur Urbanis quand elle tourne la tête et voit également une dame s'effondrer. Elle se lève subitement de son siège.
En entendant le bruit, Roideprus, resté en retrait, se redresse promptement et, croyant à un quelconque danger, se place devant sa maîtresse afin de la protéger.
Elle voit le sénateur courir ramasser la jeune femme et disparaître dans une aula.
Elle regarde Roideprus et l'interroge du regard.
Roideprus répond à voix basse :
Il me semble avoir reconnu la soeur de l'édile Marcellus. C'est une illuminée... Elle cherche à tous prix un homme de haut rang à mettre dans son lit. Je ne serai pas surpris que cette fois-ci son dévolu se soit jeté sur le Sénateur. Manifestement, elle a changé de tactique. Elle ne veut plus les mettre dans son lit. Elle vient directement dans leur lit...
Et Roideprus de pouffer un petit rire
Octavia le réprimande en souriant également et soupire...
Allons, allons, Roideprus. Pas de médisance.
Encore une intrigante, pffff... Asseyons-nous à nouveau un instant, le temps que le sénateur revienne. S'il ne revient pas d'ici 5 minutes, je supposerai qu'il a plus à faire qu'à recevoir l'épouse d'un prétorien...
Enfin, je sens que tu auras encore des choses à raconter la prochaine fois que tu iras au marché...
ajoute-t-elle en souriant
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J. Vanstenus Sanctus
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 02 Jan 2010 |
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Parti chercher de l'eau et un linge, Castorus se précipite dans l'Aula où Flavis lui ordonne de veiller la jeune femme jusqu'à son réveil car elle ne semble pas gravement atteinte. Son intendant s'occupant de la jeune femme, Flavius s'en revient dans l'atrium et reprend son siège :
Excuse cette interruption, Dame Octavia, je ne m'attendais pas à une telle irruption en ma demeure et n'ayant pas de femme pour pallier à mes absences, j'ai du te laisser quelques minutes seule.
Connais tu cette femme, épouse du Sénateur Vanstenus ? Car moi je ne la connais pas et je ne l'ai jamais vu. Ses vêtements dénotent qu'elle vient d'une famille assez riche et elle ne me paraît pas spécialement malade ni blessée ...
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MARCELLUS Marcus claudius
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Posté le : Sam 02 Jan 2010 |
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Marcella lève un oeil. Repoussant d'une main l'odieux intendant qui ose se pencher sur elle, elle revient vers l'Atrium. Du large, esclave, personne ne met la main sur la première prêtresse de Jupiter Capitolin, nommé par le pontife en personne! Elle entend les dernières paroles du Sénateur Urbanis. Comment il y a des hommes dans cette cité pour ne pas la reconnaitre?!! Elle la première étoile de la cité. Oh elle venait d'être blessé à l'ego, la pire des blessures sans doute. Le rouge lui montait au visage, mais elle était trop habile pour trop le montrer. Elle commenca sur un ton énergique.
-Eh bien vous me sauvez..., puis m'abandonner pour en rejoindre une autre, en voila des manières! Oh mais c'est Dame Octavia.
Elle feint la surprise, puis doucit la voix.
-Oh alors je comprend tout...vaillant romain, Dame Octavia est l'une des femmes les plus heureuses et charmantes de la cité. Un choix éloquant...Sénateur Urbis c'est bien cela? Mais il y a bien des chimères et des mauvaises langues dans cette cité croyez moi...quesque diront les gens si ils apprenent que vous fréquentez une femme marié, la femme du gouverneur le plus héroique de notre cité, alors que vous n'avez point d'épouse à votre bras pour tenir un rôle d'hotesse! Ah mais rassurez vous, j'ai toujours adorer jouer les chaperons. Comme fille de patricienne, il n'y a rien qui compte plus que la vertue. Vous n'avez rien à craindre. J'insite pour vous rendre ce service...
Elle placait ses cartes. Les jeux mondains n'avaient pas de secret pour elle. Elle regarda roideprus avec mépris cependant.
-Le rustre doit-il vraiment resté là ? J'ai du endurer les hommes, les brutes, de mon frère, l'édile, pendant 2 ans. Ils surveillent tout mes pas. Ne soyez pas étonnez de trouver des espions dans votre jardin Sénateur! Ils vont tout piétiner. Je n'ai pas de libertés...les édiles sont des despotes terribles vous savez, surtout lorsque c'est votre frère ou votre époux.
-Vous devez me comprendre Dame Octavia, l'étreinte possesive de ces hommes de pouvoir est si lassante et puissante parfois, vous avez peut-être enfin quelques répit, puisque le Seigneur Vanstenus est loin dans des pays désolés et affreux. Oh quel malheur. Ne pouvez vous rien faire Sénateur Urbain, du sénat, pour ramener à cette bonne épouse sa vaillante motiée?
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Patricien Gens Claudii
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 02 Jan 2010 |
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Se tournant vers Marcella, Flavius l'écoute d'un air poli mais ne présente aucun sourire sur son visage :
Par ma foi, ma Dame, les Dieux sont les témoins de tous les actes des hommes et cette maison est habitée par la Justice et la Raison que notre Père Jupiter a bien voulu nous offrir quand il créa les hommes. Dame Octavia est mon invitée et à ce titre, recevra de moi plus de respect encore que je ne lui en témoignerait en temps normal. Hestia me damne si je manque à mes obligations d'hôte, de sénateur et d'homme d'honneur tout simplement. Du reste, l'intendant de la dame Vanstenus est très bien où il est tout comme Castorus qui prendra sa place aussitôt qu'il aura servi les collations car tous deux sont autant des serviteurs loyaux que des protecteurs physiques et moraux. Leur présence en cette pièce, tout comme la tienne à cette heure, témoigne du respect des conventions et de l'honneur.
Ainsi tu es soeur d'un édile mais pardonnes moi car Rome est vaste et je ne suis là que depuis peu de temps. Quel est ton nom, jeune femme et que t'est-il arrivé pour t'effondrer par chez moi, toi que je ne connais pas ?
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VANSTENUS Julius
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Posté le : Dim 03 Jan 2010 |
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A l'insulte de Dame Marcella, Roideprus répond :
- Je ne suis pas rustr...
Dame Octavia retient d'un geste Roideprus qui avait envie de bouffer tout crû Dame Marcella.
Suffit. Roideprus. Ne réponds pas, je t'en prie.
Glaciale, Octavia reprend.
Sénateur Urbanis, vois-tu, c'est Dame Marcella, la chère soeur de notre édile.
Je pense qu'elle est devenue prêtresse de Jupiter récemment, si je ne me trompe pas.
C'est d'ailleurs étonnant qu'elle ne soit pas dans le temple où elle devrait être.
Rassure-toi. D'après ce que j'ai entendu sur le marché, elle aime provoquer. Et je te remercie de prendre ma défense, ainsi que celle de Roideprus.
Et Octavia d'ajouter...
Fais attention à toi, Sénateur. Cette Dame est une croqueuse d'hommes. Elle s'est déjà attaquée au Tribun Darus. Mais il était un peu trop large pour elle...
D'après les bruits qui courent sur le forum, elle dort avec des serpents. Si j'étais crédule, je te dirais que je ne serais d'ailleurs pas surprise qu'elle en ait directement dans les cheveux ou sous sa robe... Ne t'approche pas trop près...
Ce qui ne me rassure pas pour toi, Sénateur, c'est qu'elle ait pu pénétrer si facilement chez toi, sans que tu sois averti.
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J. Vanstenus Sanctus
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Dim 03 Jan 2010 |
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Jetant un oeil vers Castorus qui se racle la gorge, Flavius répond :
Oui, étonnant en effet ... Je dirais que c'est l'hospitalité légendaire de la Campanie qui a laissé ce brave Castorus conserver la porte entrebaillée ...
Du reste, j'essaie de ne pas me préoccuper des rumeurs et j'espère que Dame Marcella me sera gré de lui avoir porté secours et que sa position éminente de prêtresse de Jupiter lui fera voir où est la justice que le Père des Dieux nous a inculqué.
Se tournant ensuite vers la soeur de Marcellus :
Mais laissons cette jeune femme répondre à mes précédentes questions, je suis curieux de comprendre ce qui a pu t'arriver, prêtresse.
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MARCELLUS Marcus claudius
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Posté le : Mer 06 Jan 2010 |
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À s'entourer de trop d'esclaves et de gens simples on en meurt d'ennui... À trop leur porter d'attention l'on devient comme eux... Si vous saviez comment ce pauvre Ryan doit supporter cette lie autour de lui. Le luxe exotique de la cité des intrigues, Carthage, lui manque...il se traine beaucoup trop, cela ne fait pas sérieux non?
Marcella réprime un baillement en regardant Roideprus. Puis elle répond à la première question de son hôte.
Je suis Marcella des Claudii. Les dieux m'ont en effet choisie pour un grand destin.
Ces yeux pétillent d'ambition et d'orgeuil. Son regard était bien haut. Convaincue. Elle retint ses autres idées; elle était pleine d'illusions et de rêves hors de sa portée...pour le moment.
Ah le temple très chère Octavia, vous savez comment c'est. Un vrai nid de vipères et de commères. L'on y discute plus de ragots que dans un salon, c'est lassant. Sinon ce sont les sermonts et les discours, je ne connais que trop déja; ma famille.... Mais comme ca doit être difficile pour vous chère Octavia, votre époux si loin, depuis si longtemps, espérons qu'il ne soit pas entaché d'une de ces sauvages samnites. Le Grand Caudinea lui même à eu deux épouses farouches selon la rumeur, Tatalone et Sémélée.
Vous savez comment sont les guerriers; la première chose qu'ils saisisent ce sont l'or, les femmes et le vin! Rien pour les dieux, pas de temple ou d'autel...et pour les épouses encore moins rien neh! Votre teint est si pâle; l'on ne peut vous reprocher de chercher une companie un peu plus vigoureuse et plus présente.
Regard vers Flavius.
Vous avez bien raison, il ne faut pas écoutez les rumeurs, sinon l'on ferait arracher bien trop de langue.... Je vous suggère plutot de gouter à une langue de porc, c'est excellant pour le teint. Et à écouter les rumeurs, notre pauvre Octavia serait dévastée. Heureusement, entre bonne familles, nous savons nous soutenir lorsque ca compte. N'hésitez pas à demander mon aide Octavia. Et vous aussi Flavius.
Grand sourire. La petite sotte ne semblait pas trop ébranlée à sa précense, n'y a l'éloignement de son mari. À entendre les murmures d'Octavia, elle semblait suggérer que Marcella pourrait être intéressé par leur hôte. Hein? La jeune femme ne s'intéressait qu'aux princes, aux grands nobles et aux figures d'exceptions. Le jeune Flavius semblait trop réservé pour elle. Bien poli, cela lui plaisait par contre. Elle crut entendre Darus. Elle sourit. Ah le tribun, elle voulait sa mort, mais il était un compagnon hors-pair lorsque venait le temps de s'amuser. Jamais elle n'avais vu tant de décadence, était-ce possible, un croisement entre un animal divin et un homme? Dionysos lui même! Mais bon le gros homme était trop occupé par la politique...plébéienne. Elle ne voulait pas trop s'approcher de cela.
Ce qui m'est arrivée ? Le soleil m'aura privée de mes moyens quelques moments, un huluberlu en aura profiter pour me pousser sous le pas de votre pas, dans l'espoir de me détrousser, votre esclave aura fait fuire le malotru, Seigneur Urbanis. Mais ces mésanventures il faut les oublier et nous réjouir de la bonne fortune qui nous as réunit.
Vous venez de Campanie ainsi Flavius? Un pays de canailles et de mercenaires, heureusement les romains y ont amener les bonnes manières. Mais en ce pays la terre est bonne et belle. J'aimerais y retourner un jour pour m'y baignée dans une des sources si pures...
Elle dit cela en fermant les yeux, puis elle les réouvrit malicieuse, en direction de Roideprus. Il fallait bien utiliser les esclaves.
Roideprus, puisque le Seigneur Flavius tolère aimablement ta précense, pourrait tu m'apporter de l'eau fraiche, mes mains sont poussièreuses...
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Patricien Gens Claudii
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Mer 06 Jan 2010 |
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Flavius intervient :
Dame Marcella, ma demeure est certes pauvre et exigue par rapport aux palais des grandes familles romaines mais j'y suis le seul maître et aucun esclave d'aucun invité n'y servira autrement que pour les volontés de son maître. Castorus te servira cette eau fraîche.
Et l'intendant du sénateur Urbanis part immédiatement chercher une bassine et un grand pichet qu'il remplit d'eau et présente à Marcella. Bassine comme pichet sont faits de bronze ciselé représentant des nymphes servant du vin au banquet des Dieux.
Flavius laisse Castorus présenter la bassine et le pichet à Marcella et reprend :
Heureusement, Dame Marcella, la Campanie n'est pas plus vagabonde ou criminelle que n'importe quelle province de Rome et ses habitants ne sont pas plus barbares que n'importe quels citoyens romains. A vrai dire, les campaniens ont adoptés de longue date des arts de vivre romains et de nombreux nobles seigneurs travaillèrent à un rapprochement de la Campanie envers la République. Mon père et son père avant lui étaient de ceux là. Du reste, le soleil de Campanie, les champs fertiles où le vent courre sur les blés dorés ont une bonne influence sur les gens qui s'y trouvent. Ils sont apaisants et rendent la vie plus simple, plus agréable tout simplement. Sans ragots ni intrigue et vois tu, si tu dois y aller, alors rends toi dans l'une des nombreuses sources campanienne où jaillit un ruisseau qui se transforme bientôt en cascade fraîche et purifiante. Baignes-y toi à l'aube et regardes le soleil darder ses rayons sur le monde et inonder d'or les terres et les eaux alentours. Je suis persuade que l'air campanien te fera le plus grand bien.
A présent, Dame Octavia et moi discutions du sort des réfugiés de la cité. De pauvres malheureux privés de leurs terres et de leur vie, heureux de trouver en Octavia une amie et une aide compatissante mais rageurs d'avoir été impuissants. Je suis certain que ces pauvres âmes seraient très heureuses qu'une prêtresse de Jupiter viennent à leur rencontre, lave leurs plaies et purifie leur corps comme leur esprit. Bien sur, tu devrais surmonter l'odeur, la promiscuité et certainement quelques remarques malsaines mais devant la bénédiction que tu pourrais apporter, cela n'a pas de prix.
Flavius sourit
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MARCELLUS Marcus claudius
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Un peu condescendante.
Ta demeure est pauvre, certes, mais personne ne te le reproche Flavius. Je suis sûre que Dame Octavia n'est pas couroucée de ce charme rustique. Après tout elle est provinciale...ma mère en était une également. Une sauvage Marse; une dévoreuse de serpent! Alors qu'il faut les dorloter les petits... Mais Dame Octavia est plus raffinée, puisque qu'elle détient les voeux du plus grand gouverneur de Rome depuis le vieux sacripant de Varrus! Ce vieux sénile avait son charme non? Mais sans doute qu'il appréciait les jeunes garcons...enfin. Oh quelle dommage pour Roideprus, je suis sur qu'il aurait apprécier de déposer un baiser sur mes mains. N'est pas vaillant Roideprus?
Elle sourit malicieusement et avec charme.
La campanie ? Tu n'a pas connu le fou de Décimus alors, et le Grand Caro? Le premier avait fait fortune en campanie en exproriant de force les terres des manants ici et là...mais il s'en est trouvé des hommes au Sénat pour le critiquer et l'exécuter, alors qu'ils font sensiblement la même chose, voir pire. Quant au Grand Caro, il était d'une autre trempe d'homme tout simplement, un romain véritable, meneur d'homme, et excellant Patricien de bon goût. Comme fille de Patricien, moi-même je palie devant l'éducation que ses filles avaient recues. Ah nostalgie. Rome avait quelque gloire alors avec un de ces Grands en son Sénat. Si Naples à rejoint notre république c'est grâce à son oeuvre.
Elle soupire. Puis un peu choquée elle lance.
Les réfugiés? Que puis-je y faire, je ne suis qu'une pauvre femme...quant à Jupiter c'est le Roi des dieux, il n'apprécirait pas de voir ces filles se pencher dans la fiante pour quelques bougres. Aux prêtresses de Junon de faire la charité! Je n'oserai leur dérobé leur fierté. Tu es trop bon ,jeune Flavius, c'est donc cela que Dame Octavia te trouve... vraiment c'est épique et affrivolant tout à la fois. Un vrai poème.
Elle claque des mains.
Mais si tu te rapproche trop du peuple, on te croira faible et charitable, et lorsque tes ennemis voudront dévorer ton foie, ils n'auront aucune hésitation à découper le pauvre Castorus en rondelle. N'est tu pas un patricien, de ceux qui gouvernent par la force et le prestige? De ceux capable d'en appeller aux dieux infernaux et tout puissants pour faire cracher le sang des ennemis de ta cité? Si purification il doit y avoir, c'est par le feu de Vesta et des Furies. La douceur n'est que pour les courtisanes de la Subura qui échange leur pains contre quelques pièces dérobés aux honnêtes familles. Figure toi que des faquins ont oser dérober le buste de Détritus l'Ancien. Ah si il était encore vivant, jamais les infames grecs ne serait approchés à 100 lieux de notre belle cités. Nous les aurions tous lapidés en chantant. Maintenant ils sont au Sénat! Au Sénat par Minerva! Et après l'on s'étonne de trouver des honnêtes filles évanouie dans les Atrium...avec toute ces émotions terribles. Vraiment Dame Octavia comment faites vous? Quel courage, l'on dirait Camille elle même, l'amazone. Vous devriez fréquenter la garce qui me sert de belle-soeur, elle vous trouverait insipirante pour son théâtre.
Elle agite un éventail vers elle-même pour se raifraichir. Et chassez ses pensées sur cette petite intriguante qu'Anna. Après tout elle était presque aussi bonne qu'Octavia et Flavius, aider des réfugier, oui se serait son style. Voila ce qui se produisait lorsque se mariait avec des étrangères!
Enfin enfin, pour votre amour Flavius, je suis prêt à vous accompagner dans vos... bonnes oeuvres. Cela sera instructif et peut-être ....divertissant. Si vous réunissez une solide escorte de gaillards enfin.
Elle s'organiserait pour convaincre les dit gaillards de donner une rince à ce Roideprus, elle n'aimait pas comment il le regardait, pour qui se croyait-il pour garder le regard si haut devant des nobles?
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Patricien Gens Claudii
marcellus_mc@yahoo.fr
Consul en exercice |
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