| Villa Urbis Antonii |
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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 Posté le : Jeu 17 Déc 2009 |
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Antonius poussa la porte de sa maison, depuis qu'il en avait fait l'acquisition il la considérait un peu comme une portion de son Aesium natale, un havre de paix où il était au calme et en sécurité. L'intérieur n'était pas entièrement aménagé, même s'il avait envoyé quelques serviteurs en avance pour préparer la villa, le plus gros du mobilier se faisait encore attendre.
Un petit homme, assez âgé, et au regard vif et intelligent portant la plaque des esclaves, s'approcha du jeune sénateur qui le remarqua. Il lui tendit sa lourde toge.
-Ah Massius ! Rien à signaler depuis mon départ ?
-Maître. Nous avons de la visite.
Antonius tiqua un instant.
-Comment ? De la visite ?
Titus reconnu alors ce parfum. Issu tout droit de ses souvenirs d'enfance, et des jeux sur les terres de son père. Il tourna la tête vers une femme, plus âgée que lui, très belle, elle portait une robe élégante et ses cheveux noirs, très bien coiffés, tombaient en cascade dans son dos. La femme s'avança dans la lumière.
-C'est comme ça que l'on accueille sa grande soeur ?
-Antonia...
Le frère et la soeur se prirent dans leurs bras et s'embrassèrent chaleuresement. Puis ils marchèrent un peu, suivis de Massius.
-Alors, Antonia ? Quelles nouvelles d'Aesium ? Comment va notre père ?
-Il va bien, il va bien. Il te transmet son affection. Je vois que tu commences à être bien installé.
Antonius et Antonia s'assirent sur un banc dans le péristyle. Antonius ordonna à Massius de leur apporter quelque chose à manger. Le jeune sénateur prit un air plus sombre.
-J'ai appris pour Lepidus. Je suis navré.
-Merci...
-Et les enfants ? Comment vont-ils ?
-Flavia supporte la situation mieux que son frère... Lucius aimait beaucoup son père.
-C'est compréhensible.
Massius arriva avec un plateau qu'il déposa sur un petit guéridon, dessus se trouvaient une cruche de vin, des coupes, des fruits et de la viande séchée. Antonius servit du vin à sa soeur et à lui-même, puis il congédia son esclave.
-Tu comptes te remarier ?
-Il le faudra bien. Lucius a besoin d'un père. On dit que Rome regorge de patriciens vertueux et bons à marier.
-Il doit y en avoir oui.
-D'ailleurs, mon frère. Je voudrais te demander une faveur...
-Oui.
-Oui ?
-Je serais ravi que tes enfants et toi vous veniez vivre ici avec moi.
Antonia sourit à son frère cadet, et ils trinquèrent tous les deux.
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Sénateur 364 ab Urbe Condita
Légat en Luceria et commandant de la légion Pluton II 365 |
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Ven 18 Déc 2009 |
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Le sénateur Urbanis se présente au domicile des antonii et demande à être reçu par le maître des lieux
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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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Questeur 366
Edile 367 ; 368
Prêteur 370; 371; 372
Tribun 374
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Consul 378; 379 |
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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Inscrit le : Mer 09 Déc 2009
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Posté le : Ven 18 Déc 2009 |
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Massius ouvrit les porte au sénateur Urbanis et le conduisit à son maître.
Antonius était en train de pratiquer son entraînement martial hebdomadaire avec un vétéran de la légion du nom de Caius. Les heurts de bouclier résonnaient dans la petite cour pavée tandis que les glaives s'entrechoquaient. Le torse nu de Titus ruisselait de sueur.
Le vieil esclave annonça la venue du visiteur, Antonius tourna alors la tête, perdant de sa concentration, le vétéran en profita pour asséner un coup vertical puissant que le jeune sénateur réussit néanmoins à parer avec difficulté. Il foudroya l'ancien soldat du regard.
-Assez pour aujourd'hui ! Massius te paiera ce que je te dois.
Antonius se désintéressa immédiatement de Caius, qui remballa son matériel, et il s'approcha d'Urbanis tout en rengainant son glaive.
-Ave, sénateur ! Que me vaut le plaisir de ta visite ?
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Sénateur 364 ab Urbe Condita
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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Flavius salue Antonius d'un signe de la main et d'un sourire :
Salutations, antonius. Je suis venu te rendre visite, voir comment tu te portes. Ta première intervention au Sénat a été tonitruante et je voulais savoir si ça allait.
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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-Ah ça.
Massius tendit un seau d'eau à son maître qui s'aspergea pour rincer sa sueur. Puis l'esclave donna un linge à Antonius qui commença se sécher.
-Je vais bien, mes blessures cicatrisent, et je n'ai plus ces migraines atroces. Et comme tu le vois je me tiens en forme.
Antonius s'ébouriffa les cheveux et finit par enfiler une tunique légère. Massius le suivant de très près.
-Mon père m'avait dit que le Sénat n'était pas une institution qui agissait vite. Mais je suis assez têtu, et je crois que j'ai voulu provoquer un choc.
Le jeune sénateur fit signe à son esclave.
-Veux-tu boire quelques chose, Urbanis ? Je n'ai pas souvent de la visite chez moi.
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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Appelle moi Flavius
Flavius sourit :
Et oui, je prendrais volontiers ce que tu auras à me proposer.
puis il reprend :
C'est vrai que le Sénat est parfois une institution assez lente à prendre des décisions mais c'est là une chose à laquelle on ne peut pas grand chose je pense, à la rigueur, on n'accusera pas le Sénat de se précipiter sans réflechir ...
Mais quand je réflechis aux lois de Rome, je ne vois que deux ou trois solutions pour accélerer les décisions du Sénat. Les magistrats qui peuvent prendre des décrêts ou lancer des votes ou bien les faction par le biais des senatus consultes mais même là, ce sont des rapidités à prendre avec des pincettes. Les magistrats pensent toujours à leur réputation tandis que les factions ne visent qu'une seule voie. La troisième solution revient, pour nous, à vieillir et acquérir suffisamment d'influence sur nos confrères pour que nos voix portent jusqu'à l'hémycicle.
A ta place, je ferais attention à vouloir provoquer des chocs, tu arrives à peine et tu n'as pas forcément le poids politique pour bouger les choses comme tu le voudrais. J'en ai fait l'expérience après ton départ quand un vaniteux prêteur s'est cru suffisamment influent pour m'insulter !
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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-On peut acquérir un poids politique de biens différentes manières, Flavius. Ça au moins je le sais. Un général qui remporte une bataille compte plus dans la balance que tout le Sénat réuni.
Antonius se tourna vers Massius.
-Apporte du vin pour le sénateur et moi.
L'esclave s'inclina brièvement et partit chercher ce qu'on lui avait demandé. Le jeune sénateur entraîna son homologue dans une petite marche en direction de la pièce des invités. La décoration n'était pas encore terminée, la pièce comportait une table basse entourée de sièges et autres couchettes. Antonius s'installa sur l'une d'elle et invita Flavius à faire de même sur la voisine.
-Comme ça un préteur t'as insulté ? Je ne pense pas que cela entraînera des conséquences si tu veux mon avis. Si Bustos ne m'a pas fait pendre par les orteils après ma tirade au Sénat, je ne crois pas qu'il se passera quoi que ce soit entre toi et ce magistrat. A moins que tu ne veuilles le contraire ?
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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Flavius s'installe à son tour et répond à Antonius :
Bah, je trouve dommage qu'un magistrat rejette l'avis d'un sénateur, comme si ce politicien oubliait que nous ne sommes pas seulement de beaux parleurs mais aussi des dirigeants ! Ma voix, mon vote, accompagne toujours mes avis. Quand on rejette l'un, on rejette l'autre. Si tu veux mon avis, la condescendance est un vilain défaut en République.
Pour en revenir à tes propos, oui, un général peut avoir plus d'influence que de nombreux sénateurs comme l'héritier d'une noble et glorieuse lignée peut obtenir plus qu'un jeune sénateur fraîchement arrivé. Je ne sais pas pour toi, mais ma lignée n'a compté qu'un seul sénateur jusqu'à présent, moi même ! Bâtir une influence ici sera long et fastidieux sauf à avoir l'appui des Dieux ! Quant aux guerres, elles sont fréquentes mais aléatoires, il existe encore d'autres moyens comme de servir le peuple et le Sénat en même temps. Et justement, le Consul Poussinus avait pensé à moi pour m'occuper des réfugiés encore ici. Je devrais avoir des moyens et des pouvoirs pour rendre la vie plus simple à ces gens et je me suis dit qu'un jeune sénateur aurait pu me seconder dans cette affaire, je doute que les grands pontes de l'hémycicle y trouvent à redire. Qu'en penses tu ?
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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-Il faut bien se rendre à l'évidence que Rome est gouvernée par les magistrats, et pas par les sénateurs. Nous ne sommes là que pour attendre notre tour.
Massius revint avec le vin, servit les coupes, et les tendit aux deux sénateurs. Antonius s'empara de la sienne tout en écoutant la proposition de Flavius. Il réfléchit un moment tout en buvant nonchalamment quelques gorgées.
-J'en dis que ça pourrait être intéressant. Mais en quoi cela consisterait concrètement ?
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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Eh bien Antonius, à aider les réfugiés et trouver des problèmes à leurs solutions. Pas de butin, pas de richesse et certainement pas de gloire ou de popularité là dedans. Rien d'autre que de venir en aide, avec les moyens que le Sénat mettra à ma disposition, aux réfugiés romains. J'attends encore qu'on précise mes objectifs et mes pouvoirs mais j'ai déja décidé de faire le point sur la situation sur place et avec l'Edilité. Et si je n'ai pas d'attributions précise, je ferais ce qui me semble juste.
J'ai pensé à toi pour m'aider dans cette affaire qui nous réclamera un peu de temps et de bonnes idées mais tu es libre de refuser, surtout si tu souhaites aller en Lucéria car je ne sais pas si les réfugiés auront été évacués d'ici là.
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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-Si tu veux mon avis, le meilleur moyen de les aider serait de leur permettre de rentrer chez eux au plus vite et en toute sécurité. Mais comme je ne peux pas me présenter au tribunat de la plèbe, je pense que je vais accepter ta proposition. Il y a très peu de chances que le consul Poussinus fasse appel à moi pour mener une légion, et au moins j'aurais l'impression d'être utile à quelque chose.
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URBANIS IUSTUS Flavius
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Posté le : Sam 19 Déc 2009 |
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La priorité est de les loger dans un camp, ici, à Rome. L'Edile Bustos a apparemment commencé son édification et j'ai quelques idées pour faciliter notre travail.
Le Sénateur se lève et repose sa coupe de vin :
Bien sénateur Antonius, je vais aller voir ces travaux et je te recontacterais pour la suite si tu veux bien.
HJ : Je t'incluerais dans les mails aux Mj
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ANTONIUS EUGENIUS Titus
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Posté le : Jeu 24 Déc 2009 |
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Les rouleaux s'étalaient en nombre sur le bureau d'Antonius. Le sénateur était absorbé par sa loi sur l'Ecole Militaire de la République et d'autres lectures comme l'Enéide. Ses migraines lui reprenaient de temps à autres et il interrompait parfois sa lecture pour se masser le crâne et éponger son front. Cette fois il s'avachit sur son fauteuil et se frotta les yeux, puis il prit une coupe et la porta à ses lèvres. C'est alors que Massius entra, très solennel, il posa une main assurée et apaisante sur l'épaule de son maître et se pencha pour lui murmurer à l'oreille.
-Maître. Votre soeur est arrivée.
-Déjà ? Je croyais qu'elle ne devait arriver que dans une semaine.
-Et bien il faut croire qu'elle était presser de venir vous rejoindre à Rome, maître.
Antonius se leva d'un bond et rectifia sa tenue. Il se tourna vers Massius qui continua le travail.
-Comment suis-je ?
-Parfait, maître. Vous ressemblez à Hercule en personne.
-Au lieu de te moquer ; tu as préparé leurs appartements ?
-C'est fait, maître.
-Ah... très bien.
Antonius s'engagea dans le couloir, suivi de près par le vieux Massius. Ils débouchèrent tous les deux dans l'atrium, où Antonia, toujours aussi belle, se tenait avec ses deux enfants près d'elle. Flavia était une jeune fille de 13 ans avec de grands yeux verts et des longs cheveux bouclés et soyeux châtains qui encadraient un visage rayonnant, aristocrate, elle était ravissante, le portrait de Lepidus fait femme. Lucius, quant à lui, ne devait pas avoir plus de 8 ans, un petit bonhomme à l'air timide, mais noble de visage, une épaisse tignasse noire lui couvrait la tête et il possédait de profonds yeux marrons, il ne faisait aucun doute que ce petit avait hérité du sang de sa mère, du sang des Antonii. La petite famille s'inclina devant le maître de la domus qui leur rendit la politesse par un léger hochement de tête. Puis Antonius écarta les bras, le sourire aux lèvres.
-Soyez les bienvenus à Rome ! Vous êtes ici chez vous. A partir d'aujourd'hui, vos vies et la mienne sont étroitement liées. Ma soeur, ma nièce, mon neveu, vous bénéficiez de ma protection et de mon secours. Vos intérêts sont désormais les miens, et vos amis et vos ennemis sont également les miens. J'espère de tout coeur que nous arriverons à vivre ensemble, car nous sommes de la même gens.
-Allez embrasser votre oncle, les enfants.
Flavia et Lucius s'avancèrent solennellement, quoiqu'avec appréhension, vers Antonius, un homme qu'ils n'avaient pratiquement jamais vu de leur vie. Ils acceptèrent les baisers de leur oncle et les lui rendirent sous le regard appréciateur d'Antonia. Le jeune sénateur appréciait cette chaleur humaine qui lui manquait tant depuis son arrivée à Rome. Et la vérité lui éclata en plein visage comme une évidence, il désirait une famille pour perpétuer son nom et son héritage. Il mit un genou au sol en tenant les enfants par l'épaule et leur sourit.
-Vous voulez voir vos chambres ?
-Oh oui, mon oncle !
-Massius, fait leur visiter la maison.
-Bien maître.
Les enfants suivirent Massius tandis qu'Antonia et Antonius s'embrassèrent. Puis il marchèrent un peu, la soeur se tenant au bras de son frère, visiblement heureuse.
-Je ne sais comment te remercier, mon frère.
-Ne me remercie, c'était bien le moins que je pouvais faire. Et je me sentais un peu seul ici. Je crois que j'ai le mal du pays.
L'expression d'Antonia devint plus grave.
-Père nous a dit qu'il avait entendu parler de rumeurs de guerre. C'est vrai ?
-Je ne peux pas te le dire. Confidentialité du Sénat.
-Tu ne peux pas le dire à ta propre grande soeur ?
Antonius hésita et sourit à Antonia.
-De toute façon ce n'est pas un grand secret. L'opinion a été profondément marqué par l'attaque des Lucrétiotes, chez les patriciens autant que chez les plébéiens. Rome réclame vengeance, et par Janus j'espère qu'elle sera satisfaite.
-Ecoutez le. Mon frère, l'air de Rome t'es monté à la tête, tu commences à faire des grandes phrases, même en privé.
-Que veux-tu ? Il faut bien avoir l'air d'un sénateur. Certains commencent déjà à m'irriter.
-Tu veux que j'aille leur tirer les oreilles ? Comme lorsque nous étions enfants.
-A cette époque tu n'étais plus tout à fait une enfant, tu avais déjà un corps de femme et un caractère bien trempé. Et aujourd'hui c'est moi qui n'en suit plus un.
-Mais tu sais bien que pour moi tu resteras toujours le petit Titus
Le frère et la soeur se regardèrent un long moment. Le soleil printanier baignait Rome d'une douce chaleur et l'on pouvait entendre les éclats de rire de Flavia et Lucius en réaction des plaisanteries du vieux Massius.
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Sénateur 364 ab Urbe Condita
Légat en Luceria et commandant de la légion Pluton II 365 |
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LAUDANUM Sinister
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Inscrit le : Mar 29 Déc 2009
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Posté le : Jeu 31 Déc 2009 |
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Laudanum qui habitait non loin de là , se fit un devoir d'aller saluer le Maitre de Maison avant son départ.
Aprés les banalités d'usage, sur la guerre, le devoir , le sacrifice
Laudanum, fit savoir au Legat que pendant son absence la maison des Laudanum serait toujours ouverte à sa famille, on ne sait jamais dans l'Urbs, une révolte est si vite arrivée.
Nos domestiques sont peu nombreux , mais forts..............
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MOUVEMENT LEGALISTE
Ambassadeur SPQR en Royaume Vénéte |
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CARNEUS Tiberius
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Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
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Posté le : Ven 01 Jan 2010 |
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Été 365
Le Navarque, coincé dans son armure relativement serré pour immobiliser son dos, se rend aussi chez ce Sénateur ! Il vient saluer un jeune légat courageux qui part pour la guerre...!
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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,
Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°
-Cum hoc aut in hoc redi- |
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