Rapport Darus - Tribunat 359
Cette année 359 fut fertile pour un premier tribunat, ce sans doute à cause d'une certaine absence de mon collègue qui m'a confié la gestion des affaires.
Le printemps a été marqué par mon opposition au consul Orlenus quant à la levée de la légion Roma malgré l'absence de menace claire contre Rome. Il s'avère au final que cette légion fut levée pour rien, gâchis prévisible et annoncé du trésor de la République et du temps de 5000 citoyens romains.
Suite à ce débat fort peu constructif au vu de l'opposition bornée de mon contradicteur un SC a été proposé aux comices, amendant la loi sur les modalités d'entrée en guerre et offrant aux tribuns la possibilité de lutter par leur veto contre les levées abusives en temps de paix.
Un deuxième plébiscite, portant lui sur les généraux est en travail. Celui-ci a été rédigé à la demande de l'ancien grand pontife et désormais consul Tubbsarius et prévoit le pardon du peuple offert aux généraux et la commutation de leurs peines en exil définitif.
L'aide à la plèbe a été relevée à 7,5 millions d'as après les réductions continuelles des dernières années, et ce avec une collaboration remarquable des questeurs que je remercie au passage, certains auraient rechigné à accepter un tel relèvement mais mes interlocuteurs se sont montrés compréhensifs à ce sujet.
Enfin cette année 359 fut une année de retour au calme, bien éloignée des émeutes de l'hiver 357, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Le seul point noir fut la tenue des élections des tribuns 360 qui fut le théâtre d'une corruption honteuse, surprenante tant par son ampleur que par sa discrétion et qui a vu un homme nouveau gagner son siège avec la plus large avance jamais constatée de mémoire de Romain. J'invite mes successeurs à gérer cette affaire comme il se doit.
Pour conclure j'attirerais mes successeurs ainsi que la censure sur l'absence de rapport des tribuns de l'année 358, nommément les sénateurs Priscus et Detritus, et rappellerais que la loi sur les rapports de sortie de charge s'étend à tous et se doit d'être respectée.
Brutus Darus Bassus
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