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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Massilia, une bonne fois pour toute
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Massilia, une bonne fois pour toute
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POUSSINUS Actarus
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/le prétorien Poussinus fait un signe amical au consulaire Antonicus et affiche un grand sourire de cette grande présence/

/écoute avec attention les propos du tribun Darus et opine quasiment pendant toute l'intervention/


/puis se lève/

Patres,

le tribun Darus a très bien exposé cette si belle histoire entre Rome et son "alliée" Massalia...

/sortant une petite tablette/

Voici patres la défénition véritable du mot "alliée":S'unir par un traité, une convention d'intérêt commun...

/sourire/

Et bien elle est belle cette cité alliée!

Oui on a bel et bien signé un traité en l'an 316 ou Rome et Massalia s'unissait pour le meilleur et pour le pire.

Mais avons nous eu du meilleur avec cette cité?

/ironique/

Elle est la cité ou nos ambassadeurs restent le plus longtemps, tout le sénat le sais bien!

Elle est la cité qui a toujours su nous aider quand Rome et la République était en danger!

Elle est la cité qui a su convaincre ses amis grecs de ne pas nous envahir, nous leur cité alliée!

Elle est la cité qui a su envoyer à Rome la quantité de blé nécéssaire pour que Rome ne crève pas e faim!

Elle est la cité qui nous a si bien remercié pour nos 20 000 morts pour empecher qu'ils ne subissent les foudres des mercenaires!

Enfin, elle est la cité qui a su tout mettre en oeuvre pour nosu faciliter les négociations avec les puniques pour les aider contre le blocus...

/dépité/

Ah si elle nous a envoyé des navires lorsque Rome était en conflit avec les rebelles vénètes!
Conflit qui n'a été que terrestre...

/pouffant/

Quelle belle aide!

Merci Massalia,merci pour ces 40 ans d'union...de fraternité et de coopéaration.

Par ailleurs,combien y a t il de sénateurs qui connaissent le nom de l'ambassadeur massaliote à Rome?

Peu voir aucun d'entre nous.

Meme nos consuls ne le savent pas!

/Puissant/

Patres!

Il est temps de réagir et de mettre fin a cette alliance qui ne nous a rien servi depuis plus de 40ans!

Patres!

Il est temps d'ouvir les yeux et de voir que Massalia se moque de nous depuis des années par son arrogance et son mépris du romain!

/se calmant,la main levée/

Mes chers pairs,

Certains d'entre vous ont connu ces périodes difficiles ou Rome aurait vraiment eu besoin de "son alliée" Massaliote...

/regard vers le consulaire antonicus/

Aucun Massaliote n'aime un Romain.

Pourquoi devrions nous encore faire des efforts?
Pourquoi devrions nous faire des démarches pour les aider?
Pourquoi Rome devrait resté alliée avec une sansue massaliote?

/fixant a un un les différents groupes de sénateurs,des optimates aux populares/

Rome se doit de se défaire de cette alliance.

Telle doit être NOTRE décision.

/dégouté/

J'ai entendu certain d'entre vous tousser pendant l'intervention du tribun Darus, moi j'avais envie de vomir.

/se rassoit satisfait de son intervention/

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TUBBSARIUS Flavius
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Posté le : Mar 28 Avr 2009    

/entre dans la salle, et prend connaissance des minutes, avant de s'asseoir.. légerement étonné/

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POUSSINUS Actarus
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Posté le : Mar 28 Avr 2009    

/le prétorien Poussinus,a peine essouflé se relève/

Patres,

Je profite que le tribun Darus n'est pas encore pris la parole pour ajouter quelques points sur le cas de Massalia.

J'entends déja dire le tribun Darus " oui mais cette cité est importante pour Rome"

Importante en quoi?

En blé?
Elle n'est pas capable de nous en vendre en cas de problème.Le passé l'a clairement démontré.

En navires?
Rome n'a pas a rougir de sa flotte et nous pouvons déja compter sur la flotte punique.

En hommes?
Massalia a très peu d'hommes mobilisables.

Une ouverture sur les mondes gaulois?
Pas besoin d'une alliance si il n'est question que de clauses commerciales.

/marque une pause/

J'entends déja dire le tribun Darus vous raconter que c'est grace a Massalia qu'on est alliée à des peuples gaulois.

Foutaises!

Rome n'a pas besoin de Massalia pour être allié à des peuples gaulois!

Libérons nous de ce lien inutile qui nous a bien pourris la vie ces 40 dernières années.

Rome n'a pas besoin de Massalia pour avoir des ambitions sur les peuples du Nord de notre République.

Merci, j'en ai fini avec cette cité...et j'espère que le sénat en fera de même.

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JUNIUS MARCELLUS Caius
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Posté le : Mar 28 Avr 2009    

/Ecoute avec intérêt les propos du prétorien Poussinus, semble convaincu par celui ci mais espère en entendre plus/

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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Tribun DARUS, à toi la parole.

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Décinus Mairus
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Censeur, j'espère que tu m'excusera d'intervenir ainsi mais j''aimerai poursuivre le récit de notre Tribun. En effet, ce dernier arrête son récit en 353 or l'histoire se poursuit et modifie grandement les choses.

En 354, Rome et Carthage ont signé un nouveau traité qui a inclut une notion nouvelle et importante touchant Massilia : une zone neutre.
Je cite:

I-3 : Des territoires ne relevant d’aucune influence :
Les Républiques de Rome et Carthage ne se reconnaissent aucune influence sur les terres comprises entre les Pyrénées et les Alpes, ni sur les peuples qui y vivent.
En conséquence de quoi les Républiques de Rome et Carthage reconnaissent à ce territoire un statut indépendant et qui a vocation à le rester, zone tampon offrant à chaque partie la garantie de la bienveillance de l’autre.
De ce fait, toute entreprise expansionniste venue des Pyrénées, des Alpes ou réalisée par voie maritime sur la côte située entre ces deux chaînes de montagne pourra être reconnue comme une violation manifeste de l’actuel traité, sauf accord temporaire négocié au préalable entre les deux parties.


Or la cité de Massilia se situe au délà des Alpes donc dans cette zone neutre.

C'est pour cela quand 355-356, je suis parti lors de mon consulat négocier un nouveau traité avec Carthage que notre ambassadeur sur place doit d'ailleurs écrire actuellement avec le Suffète.
En effet, à ma demande, le Suffète a accepté de reconnaitre la cité de Massilia comme une cité alliée de Rome ce qui justifiera une certaine souplesse dans le traité qui nous lie à Carthage pour traiter avec Massilia.

Par conséquent, je ne sais pas quel sera la position du Sénat à l'issu de ce débat mais il faut bien être conscient que si Rome rompt son alliance avec Massilia et qu'il envisage une action militaire contre cette cité, nous aurons besoin de l'accord des carthaginois, faute de quoi notre traité avec eux sera caduque.
Si ces derniers refusent alors nous ne pourrons pas attaquer et dans ce cas je ne vois pas pourquoi nous romprerions l'alliance avec Massilia.

La principale question a mon sens est de savoir si nous voulons conquérir Massilia.
Si la réponse est non alors nous n'avons aucun intérêt à rompre l'alliance car le traité avec Carthage nous empêche toutes démarches dans cette zone alors que pour le moment la reconnaissance de Massilia comme notre allié par Carthage nous donne plus de possibilités et de lattitude dans nos actions.
Si la réponse est oui alors nous devrons engager de lourdes tractations diplomatiques avec Carthage avant de rompre notre alliance afin d'être sûr d'avoir leur accord pour attaquer la cité.

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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Posté le : Mer 29 Avr 2009    

Le Sénat va trancher!

Puisque tu interviens, ta position sur la question consulaire?

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DARUS BASSUS Brutus
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Le tribun écoute le discours de Poussinus avec un air sérieux mais confiant. Puis il se lève, rectifie quelques plis de sa toge pour se donner le temps d'organiser son argumentaire et entame sa réponse.

Le prétorien Poussinus sait manier l'ironie dans ses discours, mais cela ne montre qu'une chose : la faiblesse de ses arguments. Cite-t-il d'ailleurs des dates où des évènements ? Le moins possible, et toujours de façon détournée. Mais aujourd'hui il est accusateur, il doit attaquer, pas tourner autour du pot. Cette façon de procéder s'explique peut-être par le fait qu'il est plus difficile de répondre à une insinuation qu'à une accusation.

Alors permettez moi un instant de me faire accusateur, pour pointer du doigt ce que le prétorien ne semble pas désireux de montrer, pour pouvoir mieux démonter ce réquisitoire ensuite.

J'accuse Massalia d'avoir abandonné Rome à son sort lors de la révolte de Tarente qui a conduit au retranchement de la Grande Grèce de la République et de n'avoir pas convaincu ses compatriotes de ne pas attaquer son alliée.

Mais cette même année deux légions sont rappelées de Massalia pour combattre au sud, preuve que la menace Ligure planait toujours sur elle.
Et sa voix, aurait-elle été écoutée ? Ni Naples, une cité qui a pourtant su résister à la puissance Romaine, ni aucun Grec soumis de Sicile ou de Grande Grèce, ni aucune cité de Grèce n'a volé au secours de Massalia, voilà tout l'intérêt que les Grecs portent à sa survie. Et le avait-elle même eu vent de ces complots ? Vu l'attachement que lui portent ses compatriotes et sa proximité nouvelle avec Rome j'en doute.
Cette guerre contre Tarente et la Grèce, a été si soudaine et si rapide que le Sénat n'a appris son commencement qu'une fois les armées de l'Hegemon sur notre sol, et la désorganisation de nos armées, le trouble dans lequel l'agitation populaire avait jeté notre cité si grand qu'elle s'est achevée presque aussitôt.
L'assistance de Massalia, qui aurait du pour cela sacrifier les impératifs de sa propre défense, auraient été bien vains, les Grecs avaient déjà débarqués et il aurait fallu pour que nos alliés puisse perturber le ravitaillement ennemi que Rome soit au moins capable de gagner du temps sur terre.

J'accuse Massalia de n'avoir jamais secouru Rome en temps de guerre, crachant ainsi sur la mémoire des 20.000 fils de Rome qui sont tombés pour sa défense.

Oh qu'ils nous auraient été profitables, les navires de Massalia. Je me souviens de mon père me racontant Metaponte... Un siège d'un an, un ennemi trop nombreux pour espérer prendre la ville d'assaut, un port qui leur a permis d'embarquer tranquillement pour Rhegium ou la Sicile, laissant derrière eux une ville saignée à blanc. Si les galères Massaliotes avaient été présentes toute échappatoire leur aurait été retiré, tout ravitaillement leur aurait été interdit et 10.000 mercenaires grecs seraient passés sous le joug. Plus encore, un certain capitaine mercenaire, Antarès, n'aurait jamais pu gagner Rhegium et devenir ce qu'il est aujourd'hui : un poids pour Rome.
Vous devez tous penser que voilà un discours qui serait digne de mon contradicteur... c'est vrai, car je ne peux que regretter l'absence de navires alliés qui auraient pu remplacer ceux de Rome, occupés à détruire la flotte syracusaine pour au bénéfice de Carthage. Mais qui en est coupable ? Certainement pas Massalia.
Pour trouver le coupable il faut regarder au sud, à Carthage, ou bien un peu moins, à Rome. Depuis dix ans le blocus faisait rage, cinquante navires de guerre puniques bloquaient nos alliés. Qu'à fait Rome pour eux ? Rien, tiraillée qu'elle était entre un allié fidèle et un allié puissant, dix ans sans prendre de camp. On peut s'imaginer que Rome dans cette situation aurait fait appel à la flotte massaliote pour briser le siège imposé par Carthage... Nos alliés auraient pu de même faire appel à notre aide, Carthage avait déjà eu le projet de prendre la ville et n'en avait été empêchée que par l'alliance de 316, comment ne pas y voir une nouvelle tentative ?
Nous ont-ils demandé de dénoncer le traité de 330 ? de l'amender pour placer leur ville dans la sphère d'influence romaine et ainsi la libérer ? Ils auraient été dans leur droit en nous sommant de nous battre aux côtés de l'allié attaqué contre une puissance qui ne respecte pas l'ami de son ami. L'ont-ils fait ? Non, et c'est tout à leur honneur, de ne pas nous avoir contraint à une guerre qui ne nous concernait qu'indirectement.
Alors oui, je pleure en repensant à la guerre contre Tarente, à ces cinquante navires massaliotes qui auraient pu bloquer Metaponte et aux cinquante navires puniques qui auraient pu briser les défenses de Syracuse sans mobiliser la flotte romaine s'ils n'avaient pas été mobilisés par notre plus puissant allié contre notre plus ancien allié.
Comparons cela à la récente guerre avec et contre les Anares... le blocus levé nos alliés ont fourni l'assistance de leur flotte et du ravitaillement pour nos légions. Le prétorien en rit, la guerre s'étant jouée sur terre. Mais on ne peut participer qu'à la hauteur de ses capacités. Les soldats de Massalia ne sont pas réputés pour leur valeur, loin de là, et dix-sept ans auparavant la cité avait failli être prise, seule l'acropole avait tenu. A cette occasion sept légionnaires sur dix avaient été tués... je doute que les défenseurs massaliotes aient eu plus de chance.

J'accuse à présent Massalia d'avoir soufflé sur les flamme de la guerre qui couvaient avec Carthage, entretenant par-là même l'impuissance de Rome à faire plier ses alliés du sud.

Je l'ai dit et je le répète, si l'intention de Massalia avait été de provoquer une confrontation ouverte avec Carthage elle aurait pu le faire sans aucun doute et réclamer l'aide de Rome pour mener sa guerre personnelle. Je pose une nouvelle fois la question : l'a-t-elle fait ?
Douze ans... ce n'est qu'au bout de douze ans de blocus que Rome a enfin fait une proposition : troquer une annexion violente par Carthage contre une annexion pacifique par Rome, accepter le statut d'allié et la perte de toute autonomie sur sa politique extérieure.
Est-ce là le comportement d'un allié qui vient en aide à son ami agressé ? Supposons que Carthage ait été notre alliée lors de la révolte du sud et qu'elle ait également signé un accord de paix et de non-agression avec l'Hegemon suite à sa conquête de la Sicile. Les Grecs débarquent à Tarente et mettent en déroute les légions envoyées à leur rencontre, le Sénat envoie en urgence des ambassadeurs à Carthage pour implorer leur aide dans le conflit. Quelle aurait été leur réaction si les puniques avaient prétexté de leur traité de paix pour refuser de combattre les Grecs mais avaient proposé à Rome de devenir une de leurs provinces, contraignant ainsi l'Hegemon à la paix puisqu'ils auraient sinon attaque Carthage elle-même ?
Qui ici aurait accepté une telle infamie ? Aucun d'entre nous n'est-ce pas ? Et bien nos alliés de Massalia ont au moins ceci de Romain : leur fierté, et je les respecte pour avoir refusé cette solution abjecte que nous leur avons proposée.

Voilà, Partes, tout ce que j'ai à répondre aux attaques, directes ou sournoises, que quiconque pourrait porter contre Massalia.
Le prétorien considère nos alliés comme "méprisants" et "arrogants", des couards qui profitent de la protection d'autrui en se gardant bien toutefois de rendre la pareille. Pour ma part je clame qu'ils ont une véritable âme de Romain, bien plus que les Ombriens ou les Tarentais à qui certains veulent octroyer citoyenneté et avantages, des hommes fiers, qui refusent la soumission même lorsqu'ils sont confrontés à une puissance écrasante ou abandonnés par leurs alliés, des hommes stoïques et fidèles, qui auraient pu échanger une alliée réticente contre la protection des Tectosages, des Ligures ou d'une autre tribu romaine mais qui sont toujours restés fidèles à leurs traités.

Je pourrais m'arrêter là, satisfait d'éviter à Massalia le sort professé à maintes reprises par le consulaire Antonicus, l'annexion romaine, sort que mon contradicteur a visiblement abandonné, revenant à une position plus réaliste, mais je compte bien m'acharner à défendre cette alliance, à prouver qu'elle est toujours utile à Rome.

Mon premier argument, et non des moindres, ne parlera pas d'or, ni de navires ou de soldats, ou plutôt si il en mentionnera, mais pas ceux que Massalia pourrait nous fournir.
Cette première partie de mon réquisitoire, je la ferais avec l'aide des mânes des quelques 20.000 de nos légionnaires morts pour Massalia. Sont-ils morts en vain ? Sont-ils morts, sur cette terre étrangère, pour une alliance que nous déciderions finalement de jeter au feu ? Les entendez-vous, les esprits de ces hommes qui pleurent d'avoir accompli un sacrifice auquel leurs compatriotes n'accordent aucun prix ?

Et notre fierté romaine, notre virtus, où sont-elles passées ? Une alliance est-elle un marché juteux qu'on peut faire ou défaire à loisir ? Les Massaliotes ne le pensent pas. Un traité ne se rompt qu'à son échéance ou par le manquement d'une des parties, et si quelqu'un a bien à se plaindre du respect de cette alliance c'est bien Massalia.
Sommes-nous tombés assez bas pour faire et défaire des pactes au gré de nos lubies ?

Contrairement au prétorien je pense que Massalia peut encore nous apporter. Tout d'abord sa flotte. Certes elle ne concurrencera pas Carthage ou Rome à elle seule, mais vous souvenez-vous d'un rapport de navarque durant ces dernières années qui n'ait pas annoncé, à court ou moyen terme, de nouvelles constructions de navire ? Preuve que Rome ne s'estime pas heureuse de ses capacités navales, à l'heure même où elle peine à armer tous les navires qu'elle désirerait et cherche dans tous les recoins des marins pour y embarquer.
Comparez nos 240 galères à la flotte de Carthage, à celle des Grecs qui en avaient mobilisé 300 à Rhodes, à celle du roi des rois puisque c'est à la mode d'en parler, qui la surpassait encore en nombre. A présent répétez-vous la question implicitement posée par le prétorien, Rome peut-elle balayer cinquante navires d'un revers de la main ?

Abordons à présent la question du commerce et des Gaulois. Nous savons depuis de nombreuses années déjà que Massalia jouit d'une grande réputation auprès de ces peuples, une réputation bien meilleure que celle que nous traînons depuis Danateus et que nous pouvons mettre à profit.
Et je reviendrais pour finir sur l'origine de tout : le commerce. Massalia est la porte ouverte sur la Transalpine, un marché suffisant pour que nos commerçants nous aient poussé en 316 à voler au secours d'une cité qui ne représentait rien pour nous, suffisant pour que Carthage mobilise cinquante navires pendant vingt ans, y compris en temps de guerre alors que la flotte romaine est venue à son aide devant Syracuse, suffisant pour qu'elle tente à deux reprises de la conquérir par des moyens plus ou moins détournés, pour qu'elle demande dans son traité l'interdiction pour Rome d'y commercer, traité qu'elle a aussitôt mis en péril pour nous en barrer définitivement l'accès par le blocus de notre alliée.
Ce commerce nous l'abandonnons si nous abandonnons Massalia. Combien de temps s'écoulera-t-il avant que Carthage ne décide de s'en emparer une fois qu'elle sera libre d'influence romaine ? Combien de temps avant que les Puniques ne réinstallent de manière définitive leur hégémonie commerciale sur l'occident, étendant ainsi leur influence, accroissant leur richesse et développant encore leur empire à nos dépends ?

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Décinus Mairus
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Le consulaire allait répondre quant le tribun reprend la parole. Ce dernier décide donc de l'écouter avant de reprendre la parole.

Je vois que le débat sur cette question promet d'être intéressant avec des intervenants qui sont également de très bons orateurs comme notre Tribun.

Je partage certaines de ces inquiétudes mais je partage aussi une partie de la position de ceux qui sont pour la fin de cette alliance avec Massilia. Cela peu paraitre bizarre d'être des deux camps mais cela montre la complexité de la question massiliote.

Toutefois, même si le passé doit être un référent dans ce débat, nous devons aussi y inclure la notion de futur car c’est là que notre regard doit être tourné, vers le futur.

Il est vrai que notre histoire commune avec cette cité est très complexe et plaide plutôt pour la fin de notre alliance. Toutefois, si cette alliance ne nous a rien apporté, elle nous permet d'éviter le pire pour nous comme viens de l'exprimer notre Tribun. Tant que Massilia est l'allié de Rome, elle n'est pas l'allié de quelqu'un d'autre. Or vue la proximité de cette cité et sa puissance maritime, c'est un point important à prendre en compte.

Maintenant parlons concrètement.

Si demain Rome décide de rompre son alliance avec Massilia cela signifie quoi ?

- la fin de l’aide massiliote :
Il est vrai que l'histoire nous prouve que cette cité ne nous en a pas beaucoup aidé par le passé. Toutefois son aide à été concrète contre les anars et nous ne savons pas ce que demain sera fait. Peut être est-ce à nous de mieux négocier son aide.
De plus, même s’il est vrai que Massilia ne nous a pas aidés contre Tarente ; il faut aussi prendre en compte le fait que cette cité grecque n'a pas non plus aidé ses frères grecs contre Rome du fait de notre alliance. Notre alliance avec Massilia, à défaut de nous apporter de troupes alliés, nous a éviter d'avoir à nous battre sur un autre front en évitant que Massilia n'attaque Rome par le nord et ce n’est pas rien.

- une cité totalement libre de notre influence :
Le retrait de Rome signifiera que Massilia devient un terrain d’influence propice pour les autres puissances comme les puniques ou encore les grecs à l’image de Rhégium.
Imaginons deux minutes que Rhégium décide de s'allier à Massilia en créant une confédération grecque en Italie. La République se retrouverait prise en étau avec une confédération à l'est et une autre à l'ouest. Sans parler des provinces romaines du sud à forte population grecque quai pourraient à nouveau être tenter de rejoindre la confédération Rhégium-Massilia, ce qui débouchera inexorablement sur un conflit important.

- une cité hostile à Rome.
Il est certain que si demain Rome rompt son alliance avec Massilia, cette dernière lui deviendra hostile car la rupture d’alliance sera un camouflet diplomatique fait par Rome à Massilia et souvent un prélude à une guerre.
Cela signifie à courte terme une place commerciale importante en moins pour nous et une flotte marchande et de guerre conséquente hostile à Rome. Or pour le moment les menaces maritimes ne venait que du sud et de l’est, ce qui nous permet régulièrement de concentre nos flottes au sud et à l'est. Sans cette alliance, une menace venant du nord rentrera dans notre stratégie militaire ce qui affaiblira notre défense maritime au sud et à l’est.

- la fermeture de la Gaule à Rome.
Il est vrai que Rome n'a aucune politique envers la gaule donc nous pourrions nous demander ce que cela nous enlève. En fait, nous perdrions surtout la possibilité d’agir la bas. Il vaut mieux avoir une ouverture et une possibilité plus que rien du tout car nous ne savons pas ce que le futur nous réserve et peut être que demain Rome aura besoin d'agir en Gaule.

- impossibilité pour Rome d’attaquer Massilia sans rompre son traité avec Carthage.
Comme je l’ai expliqué auparavant, notre traité avec Carthage nous bloque dans toutes nos démarches militaires, commerciales et diplomatiques au delà des Alpes. Or Massilia est au delà des Alpes.
Pour répondre à cette situation, j’ai obtenu du suffète qu’il reconnaissance Massilia comme notre allié ce qui laisse une plus grande liberté d’action de Rome envers Massilia et qui bloque de fait Carthage dans ses actions envers Massilia.
Si demain, nous rompons notre alliance avec Massilia, nous ne pourrons pas intervenir militairement contre elle sans l’accord des puniques, tel est notre traité avec eux. Et croyez bien qu’ils n’accepteront jamais que Rome conquière Massilia car se serait une place forte romaine dans la zone neutre établit par notre traité avec eux.

- la perte du meilleur exemple de la sagesse romaine.
C’est un point important que nous oublions trop souvent. Notre alliance avec Massilia et notre aide envers cette cité est un atout important au niveau diplomatique et au niveau de notre notoriété. A plusieurs reprises, notre situation avec Massilia m’a aidé dans des discussions diplomatiques afin de prouver la fidélité de Rome dans ses alliances ce qui devient un gage de confiance qu’on peut avoir en Rome. Cela simplifier les négociations de nouveau traité en faveur de la paix et d’alliance.

- la méfiance des gaulois.
Notre politique gauloise depuis plusieurs décennies a permis un apaisement au nord de nos frontières. Nous avons les boiens comme allié et bientôt les anars. Tout ceci contribue à notre tranquillité d’esprit et nous permet d’orienter notre regard vers le sud et l’est.
Or parlerions-nous autant de Rhégium si nous n’étions pas aussi sûrs de notre tranquillité au nord ?
Notre attitude envers Massilia, notre attitude envers les boiens, notre attitude envers les anars, nous aide considérablement dans notre politique gauloise. Si demain Rome rompt son alliance avec son plus vieil allié sans une excellente raison alors c’est tout le monde gaulois qui se demandera si le démon romain ne s’est pas réveillé.

Je suis certain que d’autres arguments plaident en défaveur de cette rupture d’alliance mais je laisse mes pairs, les donner.


Maintenant, quels sont les arguments en faveur de cette rupture ?

- Massilia n’est pas un allié concrètement utile pour Rome.
Il est vrai que matériellement Massilia a beaucoup couté à Rome que ce soit en vies romaines, en argent ou en efforts diplomatiques alors que les contreparties de même nature ne sont pas à la hauteur.

- une cité qui ne se sent pas romaine et qui ne le sera vraissemblablement jamais.
Massilia est une cité grecque et notre influence sur cette dernière est assez limité. Les massaliotes ne se sentent pas romains et sont très loin d’accepter une main mise de Rome sur leur cité. D’ailleurs, au cours des différents conflits, Massilia a toujours résisté à Rome qui la pressait de rejoindre son giron. Et pour cause, elle n’en a pas besoin !

- une conquête intéressante pour Rome.
D’un point de vue militaire et stratégique, la conquête de Massilia sera un avantage considérable pour Rome : porte d’entrée en gaule, place commerciale importante, capacité construction navale de bon niveau ….
Se pose bien entendu, le problème du traité avec Carthage. Si nous obtenions l’accord des puniques alors pourquoi pas. Mais la conquête sera rude car cela se jouera avant tout sur mer car les gaulois ne laisseront certainement pas nos légions transiter par leurs terres.

En conclusion et pour m’arrêter là, voici mon point de vue sur cette question : une rupture d’alliance sans envisager une conquête militaire est illogique et ridicule or pour le moment cela ne nous est pas possible. Je suis donc contre une rupture d’alliance en l’état actuel des choses bien que j’estime que Massilia doit devenir à terme une extension de notre république en devenant une « province alliée » de Rome.

Par conséquent, je pense que Rome doit adopter une stratégie diplomatique de haut niveau afin de mettre la pression sur Massilia sans rompre son alliance pour le moment. J’ai initié cette stratégie et je serais ravi que les consuls la reprennent s’ils le désirent.

Je plaide pour que Rome mandate un sénateur important afin de négocier avec Massilia un traité qui les pousse plus loin dans son rapprochement avec Rome et afin d’initier une romanisation progressif de cette cité pour qu’un jour elle devienne « province allié de Rome ». Comment ?

Notre traité avec Carthage laisse contractuellement Massilia sans aide ou appui. Le second traité que nous négocions en ce moment et qui déclarera Massilia comme allié de Rome reconnu par Carthage est une arme diplomatique importante.

Mettons dans la balance diplomatique avec Massilia, le fait que ce second traité, s’il n’était pas signé rendrait Massilia plus vulnérable car Rome sera limité dans ses actions. Or Rome se démène pour sécuriser son allié et que notre République subit des contreparties lourdes pour l’aider. En retour Rome a besoin de faire évoluer le traité qui le lie avec Massilia afin que notre peuple accepte de tels contreparties.

Si Massilia refuse alors nous aurons une excellente raison de rupture d’alliance si nous le désirons. Nous pourrons alors faire diffuser auprès de nos alliés gaulois, ce refus de Massilia d’aider Rome dans sa politique diplomatique envers Carthage alors même que Rome s’emploi à sécuriser la cité de Massilia vis-à-vis des puniques. Les massiliotes eux-mêmes seront sensibles à une telle démarche et à de telles rumeurs. Nous pourrons alors faire diffuser le fait que Rome réfléchisse grandement à rompre son alliance avec Massilia, ce qui mettra une grande pression sur cette cité.

Le dénouement d’une telle démarche est bien entendu incertaine mais il s’agira pour nous de faire de nombreuses démarches en sous main afin qu’un gouvernement pro-romain se mettent en place ou que les gaulois fassent aussi pression sur Massilia pour ne pas pousser Rome à rompre son alliance.
Mettons Massilia dans une situation qui la pousse inexorablement vers Rome


Voici donc ma position et les arguments qui la soutienne !

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Ambassadeur de Rome en Egypte 362...
Tribun 360-361
Consul 351 - 353 - 354 - 355 - 357 - 358
Préteur 347
Edile 344 - 345 - 346
Questeur 342
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MARIUS DOBRASIANUS Angus
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Montre de la défiance pour les propos du Consulaire et sursaute à plusieurs moments lorsqu'il entend parler de stratégie, manoeuvres. Le Sénateur est alors clairement mal à l'aise avec les manières du Consulaire. Ce qui est surpenant vu que le Sénateur a été tout autant intéressé par les discours de Poussinus et de Darus

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ANGVS•MARIVS•POPLICOLA•DOBRASIANVS



La marche du vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l’œuvre des lémures. Bénit soit-il l’homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu’il guide dans la vallée d’ombre des enfers et des larmes car il est le gardien et la providence des hommes qui se sont égarés. J’abattrai alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse et effrayante sur les cupides qui pourchassent et anéantissent la cité de Rome, et tu saura pourquoi mon nom est Romulus quand s’abattra sur toi la vengeance de mon glaive.
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PLINIUS VICTOR Le jeune
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Ecoute d'une oreille favorable le discours du consulaire.

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Historien de la République
349 350
Navarque 350-358
Questeur 360-361
Edile 362
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SEPTIMUS Marcus
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Le Pontife écoute les différentes interventions l'air intéresse. Il acquièsse à plusieurs point évoqués par Décinus.

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Marcus Septimus Severus
Senator ab 326
Quaestor 327-336
Aedilis 338-339
Praetor 340-341
Consul 343-345-349-352
Pontifex Maximus 359-363
Archiviste de la République 333-334-335-336.
Membre du Parti Légaliste

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VANSTENUS Julius
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L'édile Vanstenus écoute d'une oreille attentive les discours du Prétorien, du Tribun et du Consulaire.
Il acquièsce à plusieurs de ses arguments.


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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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DARUS BASSUS Brutus
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Au début de l'intervention du consulaire, le tribun Darus plonge la tête entre ses mains et soupire bruyamment.

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Brutus Darus, dit le grassouillet.
Fils-à-papa 323-357
Sénateur depuis 358
Tribun 359-361-362-365
Flamine de Mars de 359 à 362
Tavernier 362-363
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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Posté le : Jeu 30 Avr 2009    

Petit aparté de ma part !

Je profite de la présence de l'ancien Navarque pour lui demander le dernier chiffre connu concernant la flotte de Massilia.
Ce détail est loin d'être anodin.

Sénateur PLINIUS?

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Officier de l’Ordre de Cincinnatus

PONTIFE depuis 363

Censeur 358-362
Consul 354-355-356
Préteur 349-350
Édile 347
Questeur 345-346

Flamine de Junon 347-362

Général victorieux en Etrurie 356
Surnommé AQUAE le Rouge par ses hommes
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