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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Villa Urbis BUSTOS
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Villa Urbis BUSTOS
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MACCIUS SYNISTOR Aulus
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Posté le : Ven 21 Jan 2011    

Le bruit que faisait la porte lorsque l'on la frappait était le son caractéristique d'une porte en bois massif et très imposante. Le soleil rayonnait de tout son éclat donnant à la demeure un charme des plus intéressant. Il ne faisait maintenant aucun doute que ce genre de villa était particulièrement vaste. Cela allait le changer de sa villa de campagne situé dans la province du Latium mais un Sénateur devait pouvoir s'adapter à toutes les situations. C'est donc confiant qu'il faisait face à l'imposante demeure. La porte s'ouvrit laissant apparaître un esclave des plus grognons. Ce genre de détail ne choquait pas vraiment le jeune Sénateur. Il était habitué à ce genre de chose et n'exigeait pas de ses esclaves à manifester de la joie. Après tout, il n'y avait que deux façons pour contrôler cette partie de la population. Ces deux principes étaient l'espoir et la peur, un cocktail des plus efficaces. Maccius salua l'esclave et lui expliqua le but de sa visite. Alors que l'esclave faisait tout pour s'excuser de son allure hostile, Aulus s'avança dans la villa admirant la décoration particulièrement subtile.

Alors qu'il marchait dans le couloir, il découvrit trois jeunes roses. La situation n'était pas très compliquée et permettait à Aulus de conclure qu'il s'agissait sans doute des filles du Tribun Bustos. Le Sénateur Maccius salua à son tour les trois jeunes demoiselles. C'est après avoir rendu toutes ses salutations qu'une quatrième dame se présenta. Elle demanda au trois jeunes femmes d'aller se préparer. Aulus s'inclina avec respect devant Siris Bustos l'épouse du Tribun Bustos. Il se présenta de manière rapide avant d'être conduit à travers la villa. C'est à ce moment précis que le jeune homme prit conscience de la grandeur de cette demeure. Alors qu'il pensait arriver au bout de la maison c'est encore plusieurs pièces qui se dévoilèrent devant lui. Une maison sans fond voilà ce que c'était. A force de tourner dans les couloirs, le jeune sénateur en perdu son latin. Il arriva enfin dans une cour sablé ou se déroulait un entrainement des plus énergétique.

Maccius observa le spectacle avant que Siris ne l'interrompe en applaudissant les deux guerriers. Lorsque le Tribun Bustos s'avança vers eux, le Sénateur Maccius s'inclina avec respect et expliqua les raisons de sa venue.


" Tribun Bustos, c'est un honneur pour moi que de te féliciter pour ta récente nomination. Ton discours était des plus révélateurs et c'est avec humilité que je viens proposer mon aide à la création du mouvement Ad Romae Gloriam. Ce serait pour moi un véritable honneur que de préter main forte à un Romain comme toi. "

Maccius regardait ou plutôt observait le tribun Bustos. Il semblerait que le Tribun ait gardé des habitudes de son commandement durant la campagne à Bovianum. A vrai dire, la scène qu'il venait de voir avait donné envie à Aulus de commencer ce genre d'entrainement. Son père ne lui avait accordé que le stricte minimum dans l'éducation militaire mais il était autoditacte et avait développé quelque stratégie tout en restant amateur.

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BUSTOS Dominicus
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Bustos sourit à l'annonce faite solennellement par le jeune Sénateur. Il lui lança l'épée en bois, puis prit lui même une épée de bois. Il lui montra d'un signe de tête un bouclier fait d'un bois épais et noueux, puis fixa à l'aide de la lanière son propre bouclier.

Mets toi à ton aise mon ami, mets toi à ton aise. Je pense que savoir comment tenir une épée est des plus intéressants pour celui qui t'observe... je parle de Mars, le dieu que je sers...

Bustos attendit que le jeune Sénateur soit prêt, puis mit son épée à l'horizontale. Il prit le ton du commandement, celui dont les mots claquent comme le fouet, celui quand les ordres doivent être entendus par des milliers de soldats...

Un coup vertical, tranchant...

Semblant mesurer la puissance du jeune homme par ce geste, il l'invita alors d'un regard à frapper sur son bouclier. Le tenant fermement pour protéger son flanc, il ordonna alors

Un coup horizontal, pour déstabiliser...

Bustos fit enchaîner quelques frappes au jeune homme, comme réflechissant à l'issue à donner à ce petit entraînement. Les ecchymoses sur ses bras ainsi que sur ceux de son fils donnaient une idée de la peine qu'il se donnait, néanmoins il ne passait pas à l'attaque.

Il ne semblait être concentré que sur l'entraînement, puis au lieu d'ordonner, il demanda

Dis moi, Sénateur, quel rôle assurerais tu si jamais un homme t'ordonnait de ne pas te mêler d'une bataille ... mais que tu saches que tu puisses influencer le résultat pour le bien de Rome?

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MACCIUS SYNISTOR Aulus
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Maccius n'était pas tout à fait en tenue pour un entrainement aux armes mais il ne put refuser l'offre du Tribun. Le jeune homme attrapa l'épée de bois et essaya tant bien que mal de retrouver ses réflexes par deux trois gestes avec l'arme. Son regard n'avait bien entendu pas quitté son interlocuteur qui lui indiquait un bouclier en bois. Aulus prit le bouclier et le fixe à son bras gauche. Il le sangla bien afin d'éviter d'éparpiller son équipement dans toute la cour. Ce n'était pas un éducateur qu'il avait devant lui, son coéquipier n'allait pas retenir ses coups comme l'aurait fait un éducateur apeuré des conséquences de ses gestes. Maccius bien qu'intéressé par l'art de la guerre n'avait jamais trouvé partenaire pour s'entraîner. Son père n'avait jamais apprécier les penchants de son fils pour les combats. Il n'y avait donc aucune aide à attendre de lui. Aulus était donc un combattant moyen qui ne tiendrait pas très longtemps dans une situation réel face à un Légat tel que le Tribun Bustos. Néanmoins, il n'était pas homme à se courber face à la fatalité ou la difficulté. Il frappa le bouclier avec son épée de bois et s'inclina avec respect devant le Tribun.

Bustos avait fait allusion à Mars le vengeur le dieu de la guerre. Une pression supplémentaire que n'avait pas réalisé Aulus. Il se devait de ne pas faillir. Le Tribun lui ordonna de frapper d'un coup verticale, une frappe puissante mais qui laissait beaucoup de point d'entrée. Aulus s'exécuta et frappa aussi fort que possible. C'était le tour à un coup horizontale sur les flancs de Bustos. Il ne faisait maintenant aucun doute qu'il testait les capacités du jeune Sénateur. Quoi de plus étonnant pour un Général que de tester un homme par les armes. Aulus comprit qu'il devait donner tout ce qu'il avait et frappa donc sur ce bouclier qui symbolisait maintenant non plus un bout de bois mais les limites du jeune sénateur... Limites qu'il se devait franchir ! Il continua les frappes successives tout en gardant cet esprit, des limites à franchir. Alors que Maccius attendait une autre instruction, il se heurta à la demande du Tribun. La question qu'il avait posé était loin d'être ordinaire. Le jeune sénateur plaça son glaive de bois dans sa main gauche et fit quelque pas pour réfléchir. Son esprit était devant un choix peu commun. Le respect de la hiérarchie ou le bien être de Rome... La hiérarchie rient n'était plus important dans l'armée. Rome, il n'y avait rien de plus important. Son choix était fait depuis longtemps mais Aulus avait des doutes. C'est alors qu'il réalisa, la réponse de cette question était importante, c'est sur, mais ne servait à déterminé qu'une seule chose : Si les deux hommes étaient dans le même état d'esprit. Le Sénateur Maccius se devait de donner une réponse honnête. Il regarda dans les yeux le Tribun.


" Le respect des ordres est plus qu'important mais il y a une chose de plus importante encore : Cette cité, Rome. Je suis une personne rationnel, n'ait que peu de vice donc si j'ai les raisons de croire que je puisse faire la différence alors je revêtirais cette armure. Je combattrais pour Rome. Je suis de ceux qui agissent mais j'en assumerais les conséquences car même victorieux j'aurais désobéis à un ordre directe. C'est le rôle que je j'aurais dans cette situation... "

Aulus marqua une pause et prit l'épée de bois en main.

" ... le bien de Rome et de ses citoyens qui y a t il de plus important... "

Le Sénateur Maccius avait répondu avec le coeur en pensant aux biens de la République. Pour cela, il a du désobéir à un ordre comment le Légat Bustos pouvait encore lui faire confiance. Aulus assumerait les conséquences de son discours même si celui-ci devait mettre un terme à cette rencontre.

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BUSTOS Dominicus
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Le deshonneur de l'officier...

Bustos demanda au jeune Sénateur de positionner son bouclier sur son flanc gauche. Il appliqua alors une frappe de mule à l'aide de son glaive, pile au centre du bouclier.

le déshonneur de l'officier est un sacrifice rare, mais parfois existant pour le bien de Rome. Il peut très bien arriver qu'un Loup Romain se retrouve avec pour chef un simple chien qui voudra fuir la bataille...

Bustos appliqua de nouveau une frappe, de toutes ses forces, mais verticale et en ayant laissé le temps à Aulus de se protéger.

Et nous devons toujours protéger l'ensemble de la meute plus que nos carrières ou que nos relations avec de prétendus supérieurs ! Certes, l'ARG défendait et défendra, je l'espère, la qualité sacrée qu'est l'auctoritas, mais nous ne saurions exercer une quelconque auctoritas si nous ne sommes pas capables d'analyser l'intérêt supérieur de la République.

Ceci dit, ta vision est intéressante. Nous ne sommes qu'une ombre qui passe au sein de Rome et tu l'as compris, le bien de notre cité doit surpasser toute autre priorité. C'est parce que nombre de nos concitoyens l'ont oublié que la crise nous frappe. C'est parce qu'ils sont plus préoccupés de leur petit chez soi en laissant d'autres nations nous insulter.

Je tenais à connaître ton avis car tu sembles vouloir te lancer dans une bataille complexe, de celles qui ne se combattent pas seulement dans l'arène ou sur les champs de bataille. Et sache que ceux qui la mènent ne se contenteront pas de viser ton bouclier. Si jamais l'ARG renaissait effectivement de ses cendres, il faudra prévoir ce genre de coups bas...

Siris Bustos était revenue, l'air un peu plus sévère. Elle regarda le jeune Sénateur qui portait le bouclier puis elle regarda son époux qui venait encore de balancer une frappe horizontale. Elle tapa dans ses mains

Qu'il est loin le temps où mon époux savait poser ses armes pour me retrouver...

Bustos se retourna et laissa au sol son épée, son bouclier et invita Aulus à faire de même.

Et bien Sénateur, si j'ai pu prendre de ton temps, mangeras tu ici avec nous avant de t'en aller? Nous pourrons converser un peu d'autre chose, mon épouse ci présente si elle connaît admirablement notre politique n'apprécie guère que la République compte pour moi comme si elle fut ma maitresse.

Bustos demanda à ce que l'on apporte des tuniques neuves, de quoi se desaltérer ainsi que de l'eau. Il prit le temps de verser un peu de vin au sol avant de boire, pour marquer son respect pour Mars. Ensuite il conduisit Aulus vers une petite salle ou il pourrait passer une tunique propre s'il désirait rester dans les lieux.

Un serviteur attendit alors le Sénateur pour le mener à un des salons.

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Les plébéiens s'accumulent devant la Domus du Tribun

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MACCIUS SYNISTOR Aulus
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Après avoir donner sa réponse au Tribun, Aulus s'était repositionné pour continuer le combat d'entrainement. C'était au tour de son interlocuteur de frapper maintenant. Le jeune sénateur allait pouvoir mesurer ses propres coups à ceux d'un Légat expérimenté. Après tout, il n'avait pas vaincu en Bovanium par le simple hasard. Il devait être, sans aucun doute, un guerrier aussi habile que rusé. C'est donc presque machinalement que le Sénateur Maccius plaça son bouclier sur son flanc gauche après avoir pris connaissance de la demande du Tribun. Celui-ci porta alors un coup puissant au plein centre du bouclier. Le coup était redoutable, le jeune Sénateur du vers un pas en arrière afin de ne pas tomber sur le sol. Durant ce moment, le Tribun était en train de commenter la réponse que Maccius lui avait donné. Un nouveau coup suivit un coup verticale des plus puissants. La source des blessures du tribun devenait évidente. Maccius était sur de bon appui mais même malgré ça, il dut se courber afin afin de compenser la force du coup. Après sa, le Tribun continua de commenter la réponse puis lui expliqua les raisons qui l'avait poussé à lui poser cette question bien précise. Il voulait connaître l'avis du sénateur Maccius à cause des objectifs a court terme qu'il s'était fixer.

L'épouse du Tribun vint ensuite interrompre l'entrainement du Tribun. Aulus fit la même chose que le Tribun et déposa les armes. Il remit soigneusement le matériel à sa place et s'approcha de Bustos. C'est alors qu'il lui demanda de diner avec eux. C'était un véritable honneur pour le jeune Sénateur.


" C'est un honneur pour moi Tribun. Eh bien si cela ne vous cause pas de problème je vais accepter votre proposition. "

Après avoir répondu favorablement à la proposition du Tribun, le sénateur Maccius prit la toge que lui tendait un esclave et alla immédiatement se changer. Une fois terminer, Aulus prit la direction du salon où se déroulait le repas enfin façon de parler puisque le jeune Sénateur avait perdu le nord. Il ne faisait que suivre le serviteur. Si celui-ci avait décidé de prendre le chemin des enfers, Aulus n'en saurait rien mais fort heureusement il arriva sain et sauf dans le salon. Loin de savoir ce qui se passait dehors Aulus s'inclina avec respect devant le Tribun. Un geste démontrant son respect et le remerciant encore une fois pour son invitation. Suivant encore une fois le serviteur, Aulus prit la place qui lui était destiné.

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BUSTOS Dominicus
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Bustos n'était pas encore là, mais ce fut le fils de la maison qui accueillit le Sénateur. Il le mena jusque la table comme un maître de maison l'eut fait. La table avait une forme de U et des divans étaient installés a l'extérieur de celui ci.

Mercurion Bustos avait indiqué le divan à droite du divan central au jeune Sénateur. A gauche du divan central, pas encore installée pour manger et s'occupant de la petite dernière de la famille, la Domina de la maisonnée s'était apprêtée. Elle était un peu plus jeune que le Tribun et ses gestes notaient sa grande tendresse. La petite semblait avoir la bougeotte et faisait quelques remarques sur la tenue du sénateur alors qu'il entrait.


Une jeune femme un peu moins âgée que la Domina entra, vêtue d'une tunique pourpre. Elancée, elle avançait avec grâce et parlait d'une voix très douce. Elle prenait son temps dans ce qu'elle faisait, d'un geste elle jouait avec une mèche de ses cheveux. Une certaine intemporalité s'était installée, et elle appelait la Domina par son prénom un peu comme une soeur l'aurait fait, le tout avec un profond respect.
Siris fit le court commentaire

Nous avons un invité supplémentaire, ma chère Isis Major
Isis Major dans un sourire marqué par la douceur se tourna vers lui
Sénateur, c'est un honneur pour nous de vous avoir à notre table. Père, depuis quelque temps, reçoit moins... trop occupé à mon goût. Raconterez vous un peu d'où vous venez?

Elle finissait de s'installer que deux jeunes filles entrèrent. Toutes deux dans leur vingtaine naissante, elles semblaient se chamailler. Ce fut d'abord le regard rendu dur d'Isis Major qui les stoppa, avant que celui plus doux de Siris ne les pousse à la retenue.
La plus grande, Isis Minor, prit la parole en premier
Tiens, un Sénateur à notre table, je croyais qu'on ne recevait ici que le Sénateur Carneus... même grand-père n'est pas venu depuis un certain temps ... sans parler d'un certain ...
La plus petite, Isis, piqua un léger fard avant de se tourner vers sa soeur
Tu tiens tant que ça à le voir? Puis d'un ton un peu énigmatique pour celui qui n'y était pas
Depuis le mariage de Père tu tiens tant à parler de lui ... il t'a marquée faut croire...

Les chamailleries continuaient tandis que Mercurion tapa dans ses mains, avant de s'incliner en face de Siris Bustos. La plus petite avait rejoint les deux plus jeunes, et tous s'installaient. Du vin était apporté tandis qu'entra le Tribun, vêtu d'une solide tunique.

Il prit sa place à son divan, le visage un peu fermé, et dit

Que le repas commence, en l'honneur du Sénateur Maccius. Je crois que ton prénom est Aulus ... puis je t'appeler ainsi? Tant que nous serons à table, oublie un peu les convenances et appelle moi Dominicus, je te prie.

Les serviteurs vinrent avec les premiers plats. Rien de trop luxueux, mais une belle qualité de produits avec une maîtrise visible des arts de la table de la part des serviteurs.

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MACCIUS SYNISTOR Aulus
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Le sénateur s'installa donc sur son divan. Il constata avec plaisir que le jeune fils du Tribun était déjà un jeune homme plein de ressource. Il avait déjà un certain talent pour accueillir les invités mais ce qui marqua le plus Aulus fut sa férocité et la justesse de ces mouvements lors de l'entrainement. Alors que Maccius trouvait encore une qualité chez le Tribun, il ne se doutait pas le moindre instant de ce qui se profilait à l'horizon. Il allait assister à une scène des plus déroutante. La maison des Bustos était une maison pleine de vie, le jeune sénateur allait très vite le constater. Le jeune sénateur commença à observer la pièce de plus près comme pour toutes les autres pièces, celle-ci était agréablement décorée. Très vite, le bal des arrivées allait commencé avec une jeune et ravissante femme. Aulus regardait cette jeune femme qui jouait avec ses cheveux mais il finit par perdre la notion du temps. Il hocha la tête quelque peu pour reprendre tous ces esprits et observa la scène avec silence. Elle s'appelait Isis Major, un nom aussi sympathique que la personne qui le portait. C'est ensuite qu'elle s'adressa à lui avec une voix douce et subtile.

" Si cela vous intéresse pourquoi pas mais je vous avertis qu'il ne s'agit pas d'une histoire des plus palpitante. Nous sommes loin des aventures que votre père a vécu. Une jeunesse naïv... "

Il fut interrompu par deux jeunes filles qui s'exclamèrent dans la pièce. Le sénateur Maccius afficha un sourire amusé de la situation. Les chamailleries entre soeurs et frères étaient des plus normales. Cette scène eut la bénédiction de lui faire revivre l'espace d'un instant sa jeunesse avec son jeune frère. Aulus fut ramené à la réalité lorsqu'il entendu que peu de Sénateur était reçus dans la demeure familiale. Il s'en trouva quelque gêné. Seul quelque personnes étaient reçues dans la villa dont le Sénateur Carneus. Ce nom... Aulus l'avait déjà entendu, il s'agissait du Tribun et du navarque en fonction. Il avait permis de mettre en évidence les problèmes financiers des citoyens mobilisés. Maccius reprit son observation des deux jeunes filles qui venaient de commencer à se lancer de petite pic. Elles avaient vraiment la même relation qu'il avait avec son frère. C'était très agréable de voir une maison pleine de vie.

Lorsque le Tribun entra, Aulus se releva pour l'accueillir avec respect. Il se rassit en même temps que celui-ci et l'écouta attentivement.


" Ce serait un honneur Trib.. Dominicus. Si je puis me permettre, tu as une famille des plus vivantes. C'est très agréable de voir cela, elles m'ont permis de revenir quinze ans en arrière. "

Aulus admira ensuite les aliments qui furent apportés. Il s'agissait d'un repas tout à fait admirable. Les cuisiniers de la villa étaient des plus habiles. La qualité était au rendez vous.

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BUSTOS Dominicus
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La jeune Isis Major n'avait pas gouté le fait qu'on ait interrompu le Sénateur mais son père s'était attablé et avait fait amener le repas, alors elle se contint pendant quelques minutes.

Néanmoins elle avait envie d'entendre la suite. Alors elle demanda à son père

Père, le Sénateur nous contait un peu son parcours, peux tu lui demander de continuer?

Bustos mangeait un peu de tout ce qui lui était présenté, buvant quelques coupes au passage comme pour se désaltérer de l'entraînement qui avait été intense. Le jeune Mercurion se tourna alors vers le Sénateur, comme intéressé à son tour par les expériences qu'il avait faites.

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MACCIUS SYNISTOR Aulus
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Le jeune sénateur prit un peu de vin pour se désaltérer. Aulus était assez gêné de la curiosité qu'il provoquait chez les membres de la famille du Tribun Bustos. Il avala une gorgée de vin avant de regarder Isis Major qui semblait être la plus intéressée par le passé de Maccius. Il regarda ensuite le reste de l'assemblée.

" Ma vie n'est pas très palpitante, je le crains. Je suis né dans la villa de campagne de mon père situé dans le Latium. Mon père était un homme simple curieusement il aimait se faire passer pour un fermier, l'appel de la nature sans doute. Ma morne solitude ne se fit pas très longue. Mes parents me comblèrent d'un petit frère à peine plus jeune que moi. Durant notre enfance, nous jouons dans les champs de blé. Nous nous chamaillions sans cesse que se soit dans la pleine nature ou à l'intérieure de la maison au grand désespoir de ma mère. Nous suivîmes le début de nos études à la maison avant de rejoindre l'académie de Rome. Les études étaient un sujet de discussions très fréquente étant donner que mon frère ne voyait pas l'intérêt d'étudier notre passer et les philosophie venue des terres étrangères. Malheureusement mon père prit la direction de la demeure éternel de Pluton un peu trop tôt. Je devint le pater familia à l'âge de 28 ans. Dès que je le pu, je prit la décision de rejoindre le Sénat et de faire mon devoir de citoyen. Dans l'espoir de pouvoir mettre une pierre à l'édifice qu'est la République. Voilà a quoi se résume ma vie... Le soleil de la campagne, les études et la détente des loisirs qu'offrait ma relation avec mon frère. "

Aulus avala un peu de vin et commença à manger ce qui se trouvait devant lui.

" Et vous ? Isis ? A quoi passer vous votre temps ? Jouez vous d'un instrument de musique ? "



PS for admin : Création d'un frère âgé de 26 ans.

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BUSTOS Dominicus
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La jeune Isis Major observa le jeune Sénateur sans mot dire durant tout ce temps. Elle prit la parole, d'une voix que certains impudents du futur auraient pu qualifier de légèrement Carla Bruniesque...

Et bien vous avez eu la chance d'avoir une vie stable. Ne vous inquiétez pas, les hommes de valeur n'ont que rarement cette chance tout au long de leur vie...

Siris avait posé sa main sur l'épaule de Bustos durant le récit, sans mot dire avec un sourire des plus doux. Bustos rit un peu de la remarque de sa fille aînée

En effet, à Rome on ne te laissera en paix si tu as envie de servir la République. Et si j'ai pu mener la bataille, je t'assure qu'au moment où tu sors ton glaive tu penses aussi au moment où tu pourras enfin le reposer et rentrer en ta maisonnée. Et avoir une maisonnée parfois c'est aussi toute une aventure ...

Patience et longueur de temps ... ont fait ce que nous sommes devenus, Dominicus
avait conclu Siris d'une voix posée.

Bustos avait acquiescé, et Mercurion avait hoché la tête en assentiment, montrant toute son approbation.

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URBANIS IUSTUS Flavius
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Flavius Urbanis se présente chez le tribun Bustos et demande à être reçu par le maître des lieux

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Gens Urbanii : On n'a pas d'argent mais on a des idées !
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BUSTOS Dominicus
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Il est reçu

(J'attends le mail)

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Posté le : Jeu 03 Fév 2011    

L'édile-consulaire se présente chez le tribun Bustos.

HJ : Suite mail.


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J. Vanstenus Sanctus
Quaestor 354 - Legatus in Etruriam 356 - Aedilis 357, 358, 359, 371, 372 - Praetor 360, 361
- Rector provinciarum Apuliae, Bruttii et Calabriae 362, 363, 364 - Legatus in Samnium 364 (surnommé Sanctus, le Vertueux par ses troupes au Samnium) -
Consul 366, 367, 368, 379, 384, 385 - Flamen Junonis 369-374 - Legatus in Spoletium atque Saturniam 370.
Censor 373, 374, 375, 376, 377, 378, 389, 390, 391 et 392 - Proconsul in Histriam 386.
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BUSTOS Dominicus
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Il est recu

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Historien 360
Questeur 361
Edile 364
Légat lors du siège de 364
Préteur 365, 367, 368
Légat de la Légion Pluton I, en Boviamum 365,366
Consul 370

Flamine de Mars depuis 369

Né patricien, né pour servir
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