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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Villa Urbis BUSTOS
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Villa Urbis BUSTOS
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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Lun 02 Nov 2009    

Suite aux élections suffectes

Le Sénateur Bustos n'avait pas vraiment mené campagne pour les élections suffectes et constata avec un certain amusement que finalement, sans campagne de dénigrement, il s'en sortait pas si mal.
Avec quelques clients il partageait quelques coupes autour d'une viande rôtie. Son fils Mercurion se tenait à sa droite, écoutant plus qu'il ne parlait.


-Et si, finalement, la force publique ne permettait pas à toute la plèbe de profiter des valeurs fondamentales des Patriciens, mon bon Edile ... lui lâcha un client qu'il avait rencontré chez le gros Darus
-Toi, tu as bien retenu le fait que je ne crois qu'en Virtus, Fides, Pietas et Auctoritas, par Mars... répondit Bustos, mais n'oublie pas que nombre de Patriciens sont les premiers à ne pas respecter ces valeurs.
-Heureusement, tous sont pas pourris. Parait il, Darus va revenir à la Curie?
-Il y a fait un passage remarqué, il était pas mal à l'aise dans son auberge mais je te le dis en tant que Sénateur, les débats finissent par manquer. Même avec les têtes de noeud qu'on y croise...
-Ou les mollusques ... souffla Mercurion
-Mercurion ... dit Bustos d'un ton mi amusé mi désapprobateur
-Oh, Dominicus, laisse le donc, lui dit un vieil homme, client des premiers temps, il n'a pas tort y'en a des mous

La discussion se tenait de façon très détendue mais avait donné quelque idée à Bustos qui cherchait à s'organiser de façon la plus efficace possible afin d'assurer ses nouvelles fonctions de magistrat. Il avait aussi quelques idées concernant deux ou trois constructions mais ceci était une autre histoire.

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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Sam 21 Nov 2009    

La fin de l'année approche

Les serviteurs sont encore une fois en ébullition autour du cabinet de travail de Bustos. Il est en train de mettre dehors une grande quantité de vieux rouleaux et demande à ce que l'on en stocke des neufs. Une nouvelle table de travail vient d'être finie et installée, comme si Bustos avait décidé de prendre un secrétaire.

Ca n'est pas exactement cela en fait.


- Père...
- Oui Mercurion?
- Tu n'est pas trop vieux pour engager un précepteur?
- Certes ce Gaius est précepteur, certes, mais il travaille en tant que tel. Ici, il me servira de Conseiller...
- Je peux t'aider moi ...
- Oui pour sûr mais bon il me faut un habitué aux textes de lois, et ce Gaius est particulièrement fort dans ce domaine
- Tu penses être élu à la Préture?
- Quand bien même je ne le serais pas, Gaius sera toujours utile

Bustos alla accueillir son nouveau serviteur, conseiller, qu'il avait décidé de travailler pour lui en lui promettant de disposer d'une bibliothèque et de l'aider à diffuser ses idées.

Le nouveau conseiller de Bustos, Gaius Carcassona




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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Mar 01 Déc 2009    

Début de l'Ordre martial dans Rome

Lalalalala

Les vocalises de la petite Isis accompagnées des grincements des notes de harpe de la jeune Isis minor avaient le don d'agacer les serviteurs ce matin là. Elles voulaient d'après ce qu'on savait au sein des serviteurs chanter quelque chose pour le mariage de leur père qui ne devrait pas venir dans trop longtemps.

Quelque peu désespérée par leur manque de musicalité, Postuma veillait à ce qu'Isis major continue d'étudier son latin tandis que le secrétaire Gaius Carcassona faisait lire un rouleau de lois à Mercurion. Ce dernier avait décidé de se plonger à son tour dans l'étude des Lois pour pouvoir aider son père s'il était élu Préteur.

L'arrivée en trombe du Sénateur surprit tout le monde, d'autant plus que les serviteurs rentrés du marché ont indiqué que les rumeurs d'une nouvelle attaque contre Rome allaient bon train.

Il entra en donnant des ordres
-Qu'on me donne quelque chose à manger, pas de vin, qu'on aille préparer deux chevaux, solides, et qu'on m'apporte mon armure ainsi que l'ancienne...
La mère indiqua dans un rire
-On croirait entendre mon père quand il avait été nommé Légat...
-Tu ne crois pas si bien dire... je pars immédiatement pour le champ de Mars où je vais choisir des hommes pour former une Légion

Les serviteurs amenèrent son armure, ainsi qu'une autre, bien plus petite. La mère rit de cette petite armure mais le maître de maison indiqua d'un ton étrangement paternel que l'on ne lui connaissait pas
-Elle m'allait quand j'étais bien plus jeune, et ne me serait d'aucune utilité si elle n'allait aussi bien à mon fils...
Mercurion fut très surpris de cette phrase et saisit l'armure avec une fébrilité que même ses soeurs ne lui connaissaient pas. Celles ci s'inquiétaient jusqu'au moment où il leur fut dit:

-Mes filles, je n'ai aucune envie de vous voir seules ici, même si je fais confiance aux serviteurs pour protéger nos biens. Gaius, tu resteras ici et tu organiseras les serviteurs. Mère, Isis major... vous vous occuperez d'Isis minor et d'Isis une fois que je vous aurai emmené chez les Fugitivus. Le quartier de Suburre est toujours dangereux ne l'oublions pas...

Mercurion mettait son armure tandis que Bustos avait enfilé la sienne et donnait maintenant des ordres à ses propres gardes du corps qui iront surveiller la maisonnée Fugitivus sans jamais forcément y entrer. Les deux chevaux seraient conduits sur le champ de Mars où Bustos devait choisir ses hommes d'armée. Mercurion n'aurait aucun rôle officiel mais était enthousiaste au possible tandis qu'il considéra le fourreau d'un glaive qui lui était tendu... Bustos lui indiqua
-Tu recevras un glaive une fois sortis du Pommérium. A notre retour, il restera en dehors du pommérium et ce sera le tien. J'espère que tu en prendras soin toute ta vie.

Les filles avaient réuni leurs affaires, la mater cachait mal sa nervosité quand elle tendit tout un jeu de petites idoles sculptées fort vieilles, datant de Dominicus Père.

Bustos se tourna vers sa maison et l'on entendit dire
-Je reviendrai ici avec honneur, ou mort...

La mater familias tapa fortement sur l'arrière du crane de son fils...
-Vivant sera un bon début...

Bustos se dirigea alors vers chez la famille Fugitivus

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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Jeu 17 Déc 2009    

Fin du siège, premier matin

Les serviteurs prenaient soin d'entretenir la maison sans forcément se presser. La régularité imposée par Domina Postuma était payante.

Gaius Carcassona, qui était devenu intendant par interim laissait à chacun le soin d'accomplir son travail. Deux jours avaient passé, on avait bien prévu d'accueillir des réfugiés mais il semblait en cette matinée qu'un air nouveau était tombé sur Rome. Les bruits de la bataille de la nuit avaient été ressentis jusque là mais quelques vivats au matin avaient indiqué que l'issue était bonne pour les Romains.

Ceux des serviteurs qui géraient l'approvisionnement étaient rentrés en disant qu'ils avaient eu vent d'une possible victoire suite au retour des troupes du Consul. Les cuisinières se dirent que si le siège était levé, c'était l'occasion de faire quelque ripaille histoire de marquer la journée. Puis on enverrait sans doute chercher Janus, Batistus et Hammerus pour manger tous ensemble...

L'arrivée d'une jeune femme et d'une charette avec un homme en guenilles tenue par deux esclaves marqua la matinée. Les serviteurs de l'entrée indiquèrent d'abord à la jeune femme, non sans politesse comme l'exigeait le Pater Familias, que le maître ne pouvait recevoir vu qu'il n'était point là.
Le jeune Mercurion semblait revenir de la porte Victoria quand il aperçut la jeune patricienne, puis courut vers elle bien portant un grand sac.

-Siris Fugitivus, que pouvons nous faire pour toi ...
Mercurion remarqua ensuite les guenilles qui entouraient l'homme sur la charette, et cria
- Père ...

Mercurion comprit mieux la présence de Siris, puis indiqua aux serviteurs de faire entrer tout le monde. Il remercia chaleureusement Siris tandis qu'un Bustos qui reprenait quelque courage en passant son seuil se levait et demandait à être conduit à ses appartements. Mercurion lui indiqua avoir récupéré son armure et ce qu'il avait laissé avec.
Bustos confia alors un châle féminin à une servante, lui donnant ordre dans une certaine confusion de le laisser là où il est de coutume dans ses propres appartements. Il demanda à ce que l'on lui prépare un bain et qu'on serve un repas... montrant que la fatigue le désorientait quelque peu.

A la porte apparurent alors les filles ainsi que Postuma. Les filles se précipitèrent sur Mercurion pour savoir ce qu'il était advenu de lui, tandis que Postuma sourit à Siris

- Bienvenue chez toi, ma fille. Tu as ainsi ramené ce casse cou de fils jusque ici... Reste donc un peu avec nous, je ne sais pas si tu avais déjà visité marque une pause ta maison.

Puis elle demanda des informations aux servantes qui lui indiquèrent qu'un repas était en cours de préparation. Postuma demanda à ce que Janus, Batistus et Hamerus soient trouvés mais personne ne savait où ils étaient à ce moment là.

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FUGITIVUS Felix
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Posté le : Dim 20 Déc 2009    

/ Siris comprit la méprise des serviteurs, tant les apparences ne parlaient pas en sa faveur. Elle était d'une pâleur extrême, ses cheveux tout décoiffé sous son châle balayait son visage de mèches qui voilaient en parti ses yeux. De surcroit de larges taches de sang séché ornaient sa robe et marquaient son visage.
Cependant, loin de l'abbatement, tout en elle respirait la fierté. Elle se tenait droite, altière. Elle se sentait vivante comme jamais, libre. Oui, c'était un petit bout de femme, mais quel petit bout de femme!
Quand Bustos se remit debout elle libéra les esclaves en ayant pour chacun un mot chaleureux...
Puis les filles arrivèrent vers Mercurion, l'espace d'un instant elle se sentit étrangère à la situation. Elle s'apprêtait sans mot dire quand Postuma se tourna gentiment vers elle. Touchée plus qu'elle ne le montra par ses mots d'acceuil, Siris lui répondit d'un sourire, les yeux plissés. Puis, sérieuse, comme s'il n'y avait que les deux femmes et que tout autour d'elle n'existait pas:
- " Je le ramènerais toujours, aussi loin qu'il aille..."

/ Puis, répondant à l'invitation avec une pointe d'auto ironie:

-" C'est que je suis toute crottée de la boue de Rome... Cette matinée fut rude, mère...
Je... je..."

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Dim 20 Déc 2009    

Dame Postuma avait vécu d'abord dans le luxe, puis dans un confort tout à fait sénatorial lors de son mariage avec Dominicus premier, puis au suicide de ce dernier avait du faire des pieds et des mains pour élever son rejeton. Ils avaient vécu dans la campagne du Latium, organisés pour tout, sobres en de nombreuses choses, accompagnés de serviteurs issus de la grande famille Marcorus, des Gens Ecritus Stilo et Actae pour certains. Ces hommes instruirent Dominicus fils dans le strict respect des valeurs patriciennes. Leur retour à Rome fut décidé bien avant que Dominicus n'atteigne ses 30 ans, alors qu'il avait pris à son compte sa responsabilité de Pater Familias de la Gens. Ils réunirent ce qu'ils avaient, les quelques serviteurs, et la carrière de Dominicus suivit... marquée encore un peu par son attachement aux Valeurs du parti qu'avait été l'ARG...

Postuma avait pris le bras de Siris et lui contait toute cette histoire en lui montrant quelque peu la maison. La tenue quelque peu débraillée de sa future belle fille n'était pas pour la choquer, elle qui avait vécu les émeutes provoquées par le chien Enimius. Par contre, la taille de celle ci, disait elle, lui rappelait sa jeunesse et cela tombait bien.

- Tu pourras t'apprêter autant que tu le souhaites, ma fille ... de plus ces appartements sont les miens, un petit luxe que je me suis accordé quand nous sommes arrivés dans cette grande villa....

Bustos disposait d'une villa Urbis, mais on sentait que la taille de la maison avait été sous estimée lors de l'installation. Si tout était impeccable, le manque de décorations rendait les espaces encore plus grands et vides pour certaines pièces. Les serviteurs allaient et venaient, notamment des jeunes femmes qui semblaient venir d'autres appartements avec diverses étoffes fines...

-Bien que cela ne se voie plus tellement, j'ai fait partie des jeunes femmes les plus élégantes de Rome, mon enfant... d'ailleurs...
Postuma fit entrer Siris dans de grands appartements. Si la décoration était aussi dépouillée qu'ailleurs, il y avait de quoi s'apprêter pour le repas. Des robes de diverses couleurs, aux tissus plus finement tissés les uns que les autres.
- D'ailleurs ma fille, je pense que ces vêtements t'iront tellement mieux qu'à moi. Je sais ce ne sont que vieilleries pour certains, mais me ferais tu le plaisir de me rappeler ma jeunesse et tout du moins pour ce repas t'apprêter d'une de ces tenues?

Postuma avait le regard pétillant comme si elle revivait des années heureuses, même si elle ne semblait pas pour autant malheureuse de ces derniers jours... Elle attendit la réaction de sa future belle fille.

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FUGITIVUS Felix
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/Puis Siris se laissa convaincre par Postuma. par un regard, un sourire, elle n'aurait su dire. Elle retrouvait dans cette noble patricienne une figure des histoires que lui racontait sa mère lorsqu'elle était enfant. La matriarche, la grand mère maternelle. Elle ne l'avait jamais connu, sauf dans ces récits, parfois épiques. Jeune fille, elle n'avait pas compris l'allusion au dragon que glissait son père pour taquiner sa mère.

Avant de rentrer elle défit son châle et d'un geste assuré tira ses cheveux en arrière pour les recoiffer, et les fit tenir avec quelques épingles à cheveux dont la tête était en nacre. Elle posa ensuite so nchâle autour des épaules, avant d'accepter le bras de domina Postuma. Elle se laissa guider dans la villa, et un fin observateur aurait remarqué ceci: elle avait adopté le pas de son aînée sans manquement, comme à l'écoute. Elle profitait de la visite pour prendre la mesure de la villa, pourl'étudier; elle y mettaituen forme de science toute militaire, si si^^. Elle su apprécier l'histoire familiale de la gens Bustos et lorsque dame Postuma fit le récit des durs épreuves qu'elle traversa, Siris posa sobrement sa main sur la sienne.
Elles arrivèrent à la parfin dans les appartements de Postuma, et sourit au compliment de cette dernière.
Siris resta silencieuse devant les robes. Elle fit un geste de la main, s'en approcha, et les caressa à distance dans un geste d'admiration. Les étoffes étaient belles, et les coupes de qualités, malgrés les années passées. Elle se retourna vers Postuma et lui prit les deux mains, comme une fille le ferait avec sa mère. Mais elle se ravisa aussitôt, se rendant bien compte de l'état de saleté dans laquelle elle était, mais aussi parce que son caractère naturel allait vers la retenue. Elle s'inclina donc au final, dans une demi révérence.

-" Il n'y a de jeunesse que celle de l'âme" disent les poètes; quand d'autres confondent beauté et jeunesse. Ce sera un honneur pour moi (en inclinant la tête avec une pointe de rouge aux joues.) Mais avant, je dois me défaire de cette enveloppe qui me servit de robe, et de cette pestilence qui me suit partout! (moue ironique).

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
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BUSTOS Dominicus
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Clap Clap!!

Postuma Bustos tapa deux fois dans ses mains, mais effet étrange, les servantes étaient déjà là au premier des "Clap" sonores.

Que l'on prépare un bon bain ... et que nul serviteur ne vienne ici. Sinon ... il s'en arrangera avec mon fils lui même

La voix avait perdu de son côté maternel, c'était la mère gestionnaire, stricte et à la limite du martial qui avait repris ses droits. Postuma n'avait pas refusé le geste affectueux de Siris, n'avait que difficilement réprimé un sourire attendri envers cette jeune femme qui lui paraissait si courtoise.

De l'eau chaude était portée par des esclaves dans de petites jarres vers une pièce adjacente. Siris y fut conduite par Postuma elle même, tandis qu'elle continuait d'organiser ses servantes plus comme un Légat organise sa Légion qu'autre chose.

Le marbre de la pièce était de belle facture, les esclaves semblaient savoir ce qu'elles faisaient en préparant le bain, et Postuma laissa aux bons soins de ces dernières la jeune femme.

- Je te laisse ici, ma fille. Nos serviteurs sont à ta disposition, enfin ... ce sont bientôt les tiens. Tu pourras leur demander de te conduire dans nos salons ensuite.

Dans un rire etouffé, quelques servantes préparaient la pièce en faisant apporter plus d'eau selon les besoins de Siris. Des bribes de conversation se faisaient entendre, des chuchotements divers qui n'étaient audibles que par le hasard...
-On dirait que c'est la future Domina de la maison...
-Elle était tâchée de sang... vous vous imaginez, peut être qu'elle fait de la lutte comme le maître?
-Oh moi mon préféré c'est Battistus, pourvu qu'il revienne vite...
-Faites donc attention, vous risquez de la bruler si vous lui apportez trop d'eau bouillante...
-Vous avez vu le sourire de Domina Postuma? On croirait qu'elle a un coeur de pierre d'habitude et là elle nous revient toute contente...
-N'empêche c'était plus que douteux que le Maître reste seul aussi longtemps... vous vous souvenez de la fois où ils prétendaient sur le marché qu'il était ... enfin vous savez quoi ...

Les discussions allaient bon train ce qui n'empêchait pas la petite brigade de se tenir à disposition de leur future nouvelle maîtresse.

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FUGITIVUS Felix
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Clap Clap!!

/ Siris Fugitivus tapa deux fois dans ses mains ainsi que l'avait fait Dame Postuma. Elle se dirigea vers les servantes dont- en vraie fille de bonne famille- elle avait surpris les chuchotements (cela n'a rien avoir avec le hasard, mais c'était plutôt une sorte d'instinct, quelque chose que les femmes possèdent et cultivent au même niveau qu'un art martial). Elle désigna les plus délurées de l'index, employant le ton sec du commandement:

- Toi, toi toi et toi, quittez donc la pièce. Deux suffiront bien.

/ Elle se porta à côté de la cuve et sans un regard pour les suivantes porta les bras en croix afin qu'elles retirent palla, stola et tunique. Elle entra enfin dans le bain, chaud comme il fallait, sans être brûlant et se laissa porter par les bons soins des servantes.

On ne revit Siris qu'à l'heure du repas. Enfin... plutôt c'était elle mais ô combien différente, comme si se superposaient plusieurs femmes, un parfum d'intemporalité. belle comme jamais habillée d'une stolla bleu aux plis ondulants, captivants, par dessus une tunique couleur safran. Postuma remarqua bien quelques retouches, mais rien qui ne fut flagrant. Ses cheveux avaient retrouvé de leur superbe tressés et noués avec art par les deux servantes qui la suivaient. Leur attitude avait changé et on les sentait fières d'avoir participé à cette transformation.

Oui, Siris resplendissait. Les épreuves des derniers jours avaient commencés l'alchimie de la transformation, cette dernière étape l'achevait. Dame Siris était née.

Elle salua gracieusement dame Postuma, lui rendant hommage et se tourna vers Bustos, un sourire tout en retenu aux lèvres.../

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BUSTOS Dominicus
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Froid ! Froid ! Résolument trop froid !

Bustos se réveillait peu à peu de la torpeur qui l'avait pris quand il fut installé sur la charette en se plongeant dans son bain sous le regard avisé d'un de ses serviteurs les plus vieux. L'homme était suffisamment discret pour ne se faire remarquer que rarement, ne cherchait noise à personne et ceux qui l'avaient cherché l'avaient trouvé tellement vite et brutalement qu'ils s'en souvenaient encore.

- Et puis, qui est ce qui commande ici hein? Moi ou toi, Tiburcius...
L'homme ne répondit rien. Bustos était plongé dans un bain beaucoup trop froid à son goût, lui qui n'avait pas dormi de la nuit. Il fut néanmoins saisi par les deux vigoureuses mains de son masseur personnel qui l'immergea dans l'eau durant de trop longues secondes à son gout. Il le manifesta en tentant, vainement, de broyer les poignets de son agresseur médical particulier.
Une fois ressorti de l'eau, Bustos se sentait effectivement plus frais et réveillé mais pas particulièrement en forme. Les brulures, résultat des flammes du camp lucériote, se rappelaient à lui une fois dans l'eau. Par contre, la température de l'eau ne gênait pas outre mesure sa large blessure.

Tiburcius se tenait maintenant près d'une table de massage. Il fit le signe à son maître de s'y allonger, ce qu'il accepta avec une moue qui en disait long. Des serviteurs entrèrent... tout d'abord Marcus, des cuisines, qui apportait du vin au miel tiédi. Ce Marcus travaillait principalement au service mais les rumeurs disaient qu'il arrondissait ses fins de mois auprès de femmes riches quelque peu délaissées. Bustos n'avait jamais pris en compte les rumeurs même si les réactions des servantes à l'égard de Marcus pouvaient confirmer les faits.
Quatre jeunes femmes, riant nerveusement, se présentèrent ensuite avec de l'eau chaude... Tiburcius était sur le point de les renvoyer quand il leur dit
- Mais ... cette eau est a moitié tiède...
- C'est qu'on vient des appartements de Domina et ...
- Ma mère vous a encore renvoyées à cause de vos bavardages, soupira Bustos
- Ben pas vraiment, dit la plus volubile, c'est plutôt la jeune femme ...
- Jeune femme?

Bustos n'avait réellement émergé que depuis quelques minutes. Il se remémora un peu comme on revient en arrière en lisant un rouleau. Il se souvint de l'étreinte de Siris puis ... tiqua enfin.
- Siris prend un bain dans les appartements de ma mère?
- Ben, ajouta la servante, on sait pas comment elle s'appelle mais elle nous a vite virées ... alors on s'est dites que ça vous ferait du bien un peu d'eau chaude...

Tiburcius n'avait pas attendu pour masser consciencieusement les jambes du patricien qui grimaçait en démontrant ainsi toute la puissance de son masseur. Il sourit en grondant les jeunes servantes.

- Je vous ai toujours dit de savoir tenir vos langues. Maintenant vous savez à quoi vous en tenir...
- En tout cas, ajouta une autre des petites pestes, elle est très jolie malgré le fait qu'elle était mal fagotée...
- Hmmm, fit Marcus qui terminait de servir le vin au miel à son maître, je pourrais lui demander si elle veut quelque chose à boire pendant son bain...

Il fallut toute l'énergie de Tiburcius pour maintenir plaqué à la table le Sénateur. Il consentit à se calmer, puis indiqua d'un ton dont la douceur le rendit encore plus inquiétant
- Marcus, quelles sont tes dernières volontés?
- Pardon Maître, je ne saisis pas ... dit il de son ton précieux...
- Continue de penser seulement à entrer dans ce bain et au mieux il te sera impossible d'avoir une descendance dans cette vie ... compris?

Marcus grimaça, ce qui fit rire les jeunes filles. Ils sortirent tous les cinq tandis que Tiburcius continuait de triturer les muscles fatigués de son maître, qui commença de taper sur la table pour évacuer ses envies de meurtre...
- Tes muscles sont durcis, c'est le manque de repos. La blessure risque de faire sortir toute ton âme de ton corps, ces prêtres d'Esculape savent soigner mais ils ne savent pas que tu bouges plus que la moyenne...
- Que vas tu faire?
Tiburtius réfléchit un peu puis lui indiqua
- Tu as brulé la chair pour que le sang ne coule plus, c'est bien. Mais faut pas que je te laisse comme ça. Je vais sans doute te faire des emplâtres, et faudra que tu évites de tirer sur ton bras. Pas d'épée.
- Combien de temps?
- Quelques jours au mieux. Si je te laisse prendre un bain chaud, ca se rouvre. Si tu as de la fièvre, on continuera de traiter.

Tiburcius savait y faire, Bustos était tranquille. Une fois massé, il prit le temps de se raser, puis s'habilla sans trop de faste. Il fit porter sa toge dans le salon où l'on mangerait puis indiqua qu'il devrait sans doute aller à la Curie pour au moins voir les fonctionnaires de l'Edilité.

Il arriva dans la pièce habillé d'une tunique volontairement ample, pour que le lourd bandage ne se voie pas. Il salua de nouveau sa mère, qui organisait la mise en place des divans, puis la remercia d'avoir accueilli Siris...

- Ton père était du même genre, une fois fatigué à ne rien voir. Je me suis douté que tu te précipiterais dans tes appartements... Cette jeune femme mérite toute ton attention compris?

Bustos inclina la tête, un sourire ironique aux lèvres. Il n'avait évidemment pas besoin de l'acceptation de Postuma, mais elle la lui donnait quand même. Il s'assit sur son propre divan, approchant celui à sa droite du sien, puis attendit quelques minutes.

La tunique safran et la stola bleue ne le laissèrent pas du tout indifférent. Il se sentit rougir, vu que le bain froid l'avait un peu pâli. Il connaissait un peu la manière de sourire de Siris, et lui répondit par un large sourire, se levant et allant vers elle pour l'accueillir dans la pièce. Prenant ses mains entre les siennes, il lui dit
- Quel homme se laisserait éloigner de toi trop longtemps? Certainement pas moi. Tu es splendide.

Il la laissa alors s'installer sur le divan à la droite du sien, chassa d'un regard assassin un Marcus qui regrettait de ne pas avoir tenté de désobéir à son maître, et s'installa sur son propre divan. Peu à peu les enfants entrèrent et se mirent à table, notamment Mercurion.

Isis Major commença alors de dire
- Siris, je tiens à m'excuser de ne pas t'avoir accueillie tout à l'heure mais cela faisait deux jours que nous ne voyions pas notre frère et vu les événements qui ont failli nous séparer... nous étions mortes d'inquiétude... ne nous prends pas pour des ingrates alors que votre famille a si bien veillé sur nous.
- Faut ptet qu'on l'appelle mère nan?, dit une Isis minor qui n'avait toujours pas réussi à mettre sa langue dans sa poche...
- Cela te dérangera t'il quand tu seras mariée à Père?, demanda la petite Isis, à peine moins timide que dans son enfance...
- Nous avons une mère, nota une très calme Isis Major, mais ...
- Elle vit avec un mollusque... coupa Mercurion.

Le regard de Bustos, mélange d'amusement et de sévérité, le ramena au silence.
- Pour ma part, Siris, je ... Isis Major hésita ... j'ai encore tous mes souvenirs de ma mère et je souhaite continuer de t'appeler Siris, tout en te manifestant le respect que j'ai par exemple pour dame Postuma...
- Moi ça me dérange pas si tu veux que je t'appelle mère, dit Isis minor
- Moi je te trouve tellement jolie, dit enfantiment Isis la cadette, que je veux bien t'appeler mère pour te ressembler plus tard ...

Les premiers plats arrivaient, Bustos n'avait d'yeux que pour Siris, et les filles avaient lancé la conversation.

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FUGITIVUS Felix
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/Siris fut touché par le compliment de Bustos et lui répondit par un sourire enchanté puis moqueur sur la fin (petit plissement de fossette). Cependant un "je ne sais quoi" dans son regard fit comprendre à Dominicus qu'il fallait prendre la réponse qu'elle lui fit au sérieux/

- Si tu devais un jour connaître le sort d'Odysseus, je ne serais pas une seconde Pénélope...

/Le regard noir de Bustos à son serviteur ne passa pas inaperçu et, d'instinct, elle jeta un regard perçant vers Marcus. La réponse muette du serviteur (un regard, une attitude)lui indiqua qu'il faudrait se méfier de cet homme, mais elle n'accorda pas plus d'importance à ce micro événement. Elle porta par contre toute son attention sur la conversation inaugurée par Isis major. Elle lui sourit, comme à une soeur /

- ha, ma chère Isis comment pourais-je prendre l'inquiétude d'une soeur envers son frère pour une offense! Et comme il n'y à pas d'offense, il n'y a nul besoin d'excuses, non, surtout pas entre nous!
Quand à notre relation n'y changeons rien, puisqu'en âge nous pourrions être soeur.
Quand à toi, jeune demoiselle (pour isis minor)tu m'appeleras comme cela viendra, ainsi que toi (pour Isis la benjamine). Nous aurons ensemble à inventer quelque chose de nouveau... et je crois que nosu y arriverons!

Mais ne parlons pas de ce qui n'est pas encore et profitons pleinement de ceux que nous vivons.

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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BUSTOS Dominicus
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Début de la Campagne Lucériote

La maison est de nouveau en effervescence.

Ce matin là, après avoir été au Sénat, le désormais Préteur se tenait de nouveau dans ses appartements, occupé à vérifier avec Tiburcius que sa blessure ne le gênerait pas pour combattre. Les emplâtres avaient bien fonctionné.

Son fils était aussi dans les appartements, pour mettre une armure qui avait été ajustée à sa taille.

La nouvelle armure que Bustos arborait était noire comme la nuit, Bustos disait que cette couleur lui plaisait plus maintenant qu'il connaissait un peu mieux la noirceur de la guerre.

Il alla donc vers le temple de Mars pour prier avec le Général de campagne, le Consul Flavius Verus, et embrassa mère et filles avant de partir.

Une nouvelle fois il n'était pas sur de rentrer mais ce coup ci il n'en dit rien à personne.

Les derniers à ne pas être rentrés avaient été ses trois gardes du corps. Ils furent abondamment pleurés par certaines.


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BUSTOS Dominicus
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Durant la campagne Lucériote

Les serviteurs de la Villa continuent peu à peu de prendre la mesure des pièces, surtout depuis qu'Isis major commence d'avoir une vie sociale.
Il semble qu'on ait rarement vu autant de personnes affluer à la villa. Elle connait quelques jeunes intellectuels, qu'elle invite, des musiciens sont conviés pour que l'on joue quelque air qui plaise, des apprentis comédiens sont mandés afin de jouer quelque pièce... Il plane sur la villa Bustos un air culturel et détendu qui contraste avec les jours funestes qui avaient eu lieu après les cérémonies d'enterrement des gardes du corps du Patricien.

Les jeunes ont notamment adopté totalement l'invention culinaire du siège de Rome : les picea, que l'on a tendance à nommer pizza au sein des équipes de la cuisine de la villa, suite sans doute à de légères moqueries sur la prononciation quelque peu vacillante de Postuma qui n'est pas habituée à la nouveauté mais qui consent tout de même à ce que des jeunes gens de bonne famille viennent pour emplir les espaces vides de bonne humeur.

Moi à votre age j'étais déjà mariée, et j'avais un fils, se plait elle à répéter à celles des jeunes femmes qui content leurs turpitudes à voix un peu trop haute près d'elle...

A un vieux serviteur qui lui conseille de changer d'atmosphère, elle répond avec un agacement certain

Atmosphère, athmosphère... est ce que j'ai une gueule d'atmosphère?

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BUSTOS Dominicus
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Fin de la campagne Lucériote, retour de Bustos

A la porte sont apparues deux personnes, que depuis la rue on a vues être introduites dans la Villa avec un empressement certain.

Le Patricien Bustos est de retour après de longs mois d'une campagne qui ne semble pas l'avoir affecté physiquement. En entrant, il salue chaleureusement les membres de sa famille.

Personne au sein de la maisonnée ne s'étonne de le voir accompagné de la patricienne Siris Fugitivus qui lui tenait le bras durant le trajet depuis le temple de Vesta.

Une fois entré dans la maison, il fait signe à Gaius qu'il n'examinerait les affaires courantes que plus tard. Il indiqua notamment à Siris qu'ensuite il se rendrait sans doute saluer son père, qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.


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IULIUS LIBO Lucius



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C'est dans l'après-midi que Lucius IULIUS LIBO se rendit chez le sénateur BUSTOS. La veille il l'avait rencontré dans les couloirs du sénat et il lui avait demandé de passer à l'occasion.

Lucius était nerveux. Il frappa trois coup à la porte et s'annonça.


"Je suis le sénateur Lucius Iulius, je viens m'entretenir avec le sénateur Bustos."

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