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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Historiens de la République
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Historiens de la République
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AQUAE FLAVIAE Viriato
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358

Nomination du sénateur COMNIUS Drusus

Histoire officielle:

Situation intérieure

La neige ne cesse de tomber en ce début d’hiver 358, ce que chacun pense être un mauvais présage pour cette année déjà endeuillée par le décès de certains défenseurs de la Curie.

Durant l’été 358, le préteur Junius Camillus fait placarder dans toute la ville l’ordre d’arrestation du citoyen Galicius et des émeutiers qui ont assaillis la Curie durant l’hiver 357. Cela devient l’affaire des placards, lorsque le sénateur Angus Marius Dobrasianus ordonne à ses serviteurs d’afficher que toute violence faite au citoyen Galicius est un sacrilège, faute de décision de justice. Cette affaire illustre parfaitement la mésentente et la césure qui règne parmi les sénateurs.

Le censeur Aquae se rend à la fin de l’hiver 358 sur les rostres afin de s’adresser à la population et revenir sur les événements de l’hiver précédent. Devant une foule massive, il réaffirme la victoire de la République et de l’unité, rappelle que les piliers de l’homme romain sont la virtu, la fides et la pieta, et cite l’exemple des sénateurs et des vigiles s’étant battus contre les agresseurs de la paix civile. Dans cette liste, la foule a pu entendre les noms des sénateurs Junius, Justus, Orlenus, Barrezus, Cazius, Comnius, Severus, Drissus, Vanstenus, Chauvius, Dobrasianus et Aelius.

Le pendant de la politique répressive à l’encontre des meneurs est constitué par des mesures favorables à la plèbe, même si plusieurs sénateurs dénoncent des mesures illusoires et incomplètes. Plusieurs pistes ont été abordées, comme la baisse du tributum, la distribution de grains, l’amélioration de l’urbanisme de l’Urbs.

Certains sénateurs mènent une politique visant à développer l’unité de Rome. L’édile Severus Lucius propose le déroulement de jeux latins, dont l’organisation est confiée au sénateur Comnius Drusus, afin d’imposer l’image d’une grande Rome à l’ensemble de ses voisins. Image qui a fortement souffert des précédents troubles et que cherchent aussi à soutenir les sénateurs évergètes qui paient la construction de statue en l’honneur de Roma. Ces statues sont placées à chaque endroit où s’est manifestée la volonté divine cette année, comme sur le marché d’Alba ou sur le forum. Le censeur Aquae propose les premières nominations à l’ordre de Cincinnatus, celle du sénateur Colombus et du praepositus Sagus Emilius, mais ces propositions sont l’objet de discussions passionnées.

Trois candidats se sont opposés pour le tribunat de la plèbe, après le rejet de la candidature du sénateur Caius Julii Socrate, qui a fait grand bruit dans les quartiers populaires. Tullius Detritus et Julius Priscus devancent Albus Sirius Montagus.

Une grande cérémonie du pardon est organisée afin de mettre un terme à l’affaire dite des généraux, sous la présidence du pontifex maximus Tubbsarius qui arrive, suivi par les trois généraux. Dans la foule, on a pu noter la présence de nombreux vétérans.

L’année 358 est aussi marquée par le retour discret du prétorien Poussinus, rendu possible par décision du censeur Aquae.

L’augmentation brutale du prix du blé est due aux faibles quantités mises en vente par les paysans qui préfèrent les stocker. La population de plus en plus frappée par la pénurie dénonce le traité romano-égyptien et la concurrence déloyale du blé égyptien. Les craintes se confirment avec le rationnement du blé à Voltera et la multiplication des vols de grains, auxquels répondent les sénateurs par l’envoi rapide de nourritures. Ces événements tant redoutés par les classes les plus démunies et exposées de la population coincident avec la multiplication des discussions sur l’ager, la régulation des prix, les exportations. Parmi les nombreuses pistes avancées, certaines attirent plus encore l’attention et les discussions comme la conquête de nouvelles terres et l’interdiction des exportations. Les problèmes agraires deviennent plus concrets pour les sénateurs qui doivent, après les avertissements éclairés du questeur Barrezus, veiller à la qualité et au rendement des terres de l’ager publicus concessionnées.

Les dieux exigent un profond remaniement des cultes majeurs et mineurs. C’est ce qu’annonce le pontife Tubbsarius à une assemblée stupéfaite de la nouvelle. Chaque dieu a décidé de se choisir un nouveau flamine. Suite à la surprise, les sénateurs se déclarent candidats, annonces qui s’accompagnent parfois de démission comme celle du navarque Plinus Victorus le jeune ou de renoncement aux élections. Le pontife Tubbsarius demande aussi à chaque famille de se tourner vers les dieux avec plus de ferveur, grâce notamment au culte de Vesta.

La démission du navarque Plinus Victorus le jeune est suivie de la nomination à ce poste du sénateur Carneus Tiberius, qui cherche en vain un adjoint.

En ce début d’année 359, moment où moi, sénateur Comnius Drusus historien de l’année 358, tient le stylet pour terminer mon travail, tout semble devoir changer comme l’ensemble des pontifes par exemple. Mais mes maîtres philosophes, si souvent décriés, m’ont appris qu’en politique il faut que tout change pour que rien ne change, ont-ils encore une fois raison ?

Politique extérieure

Le sénateur Petronius, chargé d’une ambassade auprès des Lingons et des Anares, quitte Rome avec un impressionnant convoi.
Le sénateur Sepunius est chargé d’une ambassade auprès des Boïens.
Le sénateur Agricola est envoyé comme ambassadeur à Carthage.
Le sénateur Paetrus est envoyé à Massalia.
Certaines missions diplomatiques suscitent l’étonnement de sénateurs qui ne comprennent pas les intérêts que peut avoir Rome à se renseigner sur le royaume de Perse et sur une terre lointaine nommé Bretagne.
Les dernières attaques gauloises en Etrurie suscitent toujours, plus d’une année après, des remous au sein de la Curie où certains dénoncent l’inaction des autorités, mais une certitude règne, c’est que ce problème surgira.

Mais en matière de politique extérieure, toute l’attention s’est tournée vers Rhegium. L’arrestation de deux marins romains, ayant enfreint les lois locales, attise les tensions entre Rome et Rhegium. Les esprits s’échauffent rapidement, les positions se radicalisent au sein de sénateurs n’ayant pas encore connaissance exacte du rapport du navarque adjoint envoyé sur place. A son retour, ce dernier découvre des débats passionnés qui le désolent en raison de l’importance des arguments politiciens et non diplomatiques échangés. En raison des multiples intérêts dans cette région, l’affaire de Rhegium n’est toujours réglée.

Principales lois

Trois lois sont débattues durant l’année 358.

La première est celle proposée par le sénateur archiviste Gnaeus Carminatus Claudius, portant sur l’abrogation des lois caduques.
La seconde est celle proposée par le sénateur questeur Barrezus, portant sur la questure.
La troisème est celle proposée par le sénateur consul Decinus, portant sur le statut de l’Ombrie.

Divers

Le censeur Aquae déclare la perte de civitas pour Romanus Dobrasus et Lucius Gaius, considérés dorénavant comme des pérégrins car ils ont reçu la citoyenneté de Delphes.

Religion

L’édile Vanstenus inaugure un autel dédié à Junon.
Le censeur Aquae, pontife de Junon, organise une fête annuelle qui frappe les esprits, en raison de l’ampleur des distributions , de la liesse populaire et de la ferveur.
Le flamine de Mars ordonne à ses prêtres de parcourir les rues de Rome afin de porter haut son nom.
Revenu de Crète, le navarque Plinius organise des Neptunalia, qui attirent une foule nombreuse et recueillie.
Un énorme chantier vient de s’ouvrir, celui du panthéon Tubbsarius, qui doit être terminé en 362.

Carnet mondain

Mariage de l’équestre Priscus avec la fille du consul Decinus, qui a voulu un mariage austère
Mariage du futur archonte, Quintus de Siris, avec Spoleta, fille Drissus Marcus
Mariage de la fille aînée de l’ancien consul Flaminius Gaius, et de Paletus Olecranus
Mariage du sénateur Angus Marius Dobrasianus et de Verginia Darus

Quelques naissances notables sont à relever

Naissance de Caius Vanstenus, fils de Julius Vanstenus
Naissance de Vénus Aquae Faviae, fille de Viriato Aquae Flaviae
Naissance de Zééva Orlenus, fille d’Arturus Orlenus
Naissance d’Atia Barrezia Poussina, fille de Collegius Barrezus


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359

Nomination du sénateur DARUS BASSUS Brutus

Histoire officielle:

Politique Intérieure

Le début de l'année voit de nombreux affrontements au Sénat entre populares et optimates, portant sur les émeutes de l'année précédente ou la levée de légions inactives. Le blocage entre le consul Arturus Orlenus et le tribun Brutus Darus va jusqu'à ce que ce dernier propose un plébiscite amendant les modalités d'entrée en guerre et permettant la régulation par les tribuns des levées jugées abusives.

Le questeur Justus initie au Sénat un débat sur le réforme du tributum qu'il envisage de lancer. Malheureusement l'assemblée se lasse vite de la question pourtant essentielle et l'idée est repoussée aux calendes grecques. La proposition du censeur Aquae de réformer les conditions de candidature est elle aussi abandonnée, mais plutôt à cause de l'opposition de nombreux sénateurs semble-t-il.


La fin de l'année est malheureusement marquée par le scandale qui survient lors des élections pour le tribunat. Carlus Magnus, un homme totalement inconnu jusque là, rafle près de trois cinquièmes des voix, écrasant son nouveau collègue le consulaire Decinus ainsi que les candidats Darus, Priscus et Montagus. Très vite la rumeur court que l'élection a été achetée par les soutiens de Magnus, on parle de sommes folles, un million. La nouvelle soulève la colère tant parmi les rangs de l'Ordre Equestre que dans la petite plèbe suburienne.


Politique Extérieure

Trois sénateurs, le censeur Aquae, le tribun Darus et le prétorien Poussinus prennent les choses en main au sujet de Massalia. Sur leur impulsion le Sénat est convoqué pour statuer définitivement sur le plus vieil et le plus controversé des alliés de Rome. Fait exceptionnel, afin de contrôler les débats et assurer que la question sera tranchée et non éludée comme chaque fois, la session est organisée par les trois hommes sous la forme d'un procès, restreignant la liberté de parole pour contrôler le débat, chaque sénateur étant ensuite invité à déposer une motion.


Départ de l'envoyé de Pharaon à Rome, le vizir Sesotris, sur fond de poursuite de la contestation contre le traité avec l'Egypte.


Principales lois

L'année 359 voit la mise aux votes de quatre projets de loi : la loi Barrezus sur la questure, la loi Decinus sur l'Ombrie, la loi Plinius et Carneus sur la flotte ainsi que la loi d'abrogation des lois caduques de Carminatus. Trois SC sont également votés, notamment sur la fidélisation du sud et l'équipement des vigiles.


Divers

Le grand renouvellement des flamines arrive à son terme avec le verdict des augures. Quatre noms émergent parmi les nombreux candidats : les flamines Aquae et Fugitivus sont reconduits dans leurs fonctions, le flaminat de Mars, laissé vacant suite à la décision du sénateur Poussinus de se présenter au flaminat, échoit à Brutus Darus, le consulaire Marcus Septimus devenant le nouveau flamine de Jupiter et pontifex maximus. A noter les candidatures rejetées du consulaire Decinus aux flaminats de Mercure et Jupiter, postes qu'il ne peut occuper du fait de ses origines plébéiennes. Le consulaire utilise les rumeurs qui se répandent parmi le peuple pour proposer la modification de la loi afin de lui permettre l'accès aux flaminats majeurs dans le futur.


Le sénateur Clodianus Dobrasus, disparu et présumé mort, fait sa réapparition sur les marches du Sénat.

L'ancien navarque Iulius se voit décerner la broche d'officier de l'ordre de Cincinnatus à titre posthume.


Carnet mondain

Trois mariages notables cette année : secondes noces de l'ancien tribun Caius Julii Socrate avec Livia Darus, mariages du sénateur Kaeso Curtius Philo avec Claudia Poussinus et du consulaire Decinus avec Livia Montagus.


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360

Nomination du sénateur BUSTOS Dominicus.

Histoire officielle:

Magistratures et pro magistratures pour cette année

L'année 360 commence avec de nouveaux magistrats et tous les postes ont été pourvus cette année.
Notre Censeur, Viriato Aquae Flaviae, a veillé aux élections et assumera sa charge encore cette année.
L'ancien Pontife Flavius Tubbsarius a rejoint la vie politique et sera associé au Consulat à Arturus Orlenus.
A la Préture ont été élus Julius Vanstenus et Flavius Martialis Aetius.
A l'Edilité ce sont les Sénateurs Collegius Barrezus et Philippus Flavius Verus qui ont été élus.
A la Questure sont élus Kaeso Curtius Philo, Plinus Victor le jeune ainsi que Emilius Chauvius.

Ont été élus Tribuns Mairus Decinus ainsi que Carlus Magnus.

L'affaire « Vulpecula » en Etrurie pousse les Preteurs à nommer pro-édile Licius Severus durant cette année.

Actes Censoriaux

Le Censeur a pris la décision d'exclure de l'album sénatorial le Sénateur Dobrasianus. Cette décision est motivée par des témoignages notamment ceux du Tribun Magnus et de l'Edile Barrezus.

Année politique

L’année 360 débute par une polémique autour d’une rumeur emplissant les quartiers populaires de la Cité : le Tribun Magnus aurait été élu suite à des dépenses faramineuses atteignant selon les rumeurs jusqu’à un million d’As. Nombre d’Equites se méfient de cet homme qui n’est pas issu de leurs rangs mais qui vient de l’armée. Cependant nulle preuve a été fournie par ses accusateurs si ce n’est la clameur populaire.

Le cas du Sénateur Dobrasianus commence à être pris en charge par le Censeur dans le même temps. Le Sénateur est d’ailleurs resté une bonne partie de l’année dans les locaux de la Préture.

En matière de politique étrangère, plusieurs dossiers ont occupé grandement les Sénateurs au sein de la Curie. Le débat sur Massilia de l’année précédente n’a abouti à aucune discussion ultérieure malgré l’empressement de son organisation en une seule journée. Le fait que le gouverneur Drissus n’ait pas donné de nouvelles depuis un certain temps a poussé les Consuls à nommer Sarkos de Siris comme légat en attendant la nomination soit d’un Proconsul soit d’un Gouverneur.
Le Navarque est revenu du Rhegium avec un projet de traité avec l’Archonte Antares, les discussions sont encore en cours afin de déterminer les orientations qui seront données aux relations avec cette région.

En matière de politique intérieure, le Sénateur Pollius Clemens est revenu de son voyage d’accompagnement du Proédile Severus. Il a donné un rapport assez complet à la Curie pour ce qui est de l’Etrurie.

Avant cet évènement, divers Senatus Consulta ont été votés. Nombre d’entre eux portent sur des investissements financiers de notre Respublica , comme la récompense et la fidélisation du Sud, ou les fêtes d’inauguration pour les aqueducs en provinces. Des réformes ont été proposées concernant la location de l’Ager ainsi que le Tributum. Ces lois sont voulues comme des moyens de faire entrer plus de liquidités au sein du Trésor.

Nombre d’évenements privés ont aussi émaillé l’année, notamment le décès du Sénateur Dobrasus Romanus.

Addendum - La campagne pour 361

La campagne a été marquée par des harangues particulièrement vives. Le Sénateur Bustos a été rejoint par le Consul Tubbsarius afin de parler du projet de Cirque du Tribun Décinus.
Le préteur Aetius a lui tenu a exprimer sa volonté de voir Rhégium attaquée par Rome en vertu des actions de l'Archonte concernant deux romains condamnés là bas.
Le citoyen Dobrasianus a quant à lui tenu à porter des accusations contre le Censeur, notamment en rapport avec le butin d'Etrurie.
Enfin, le Sénateur Darus a indiqué avoir récupéré 750000 as dépensés pour la campagne du Tribun Magnus par le Prétorien Poussinus. Il a invité la foule a aller jeter cet argent à la porte du Prétorien.


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ORLENUS Arturus
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année 361

L'an 361 sous le consulat de A. Poussinus et F. Tubbasrius.

Cette année là furent élus comme magistrats d'abord à la questure, L. Plinius Victor le Jeune, ancien navarque, qui distingua son élection en s'associant fraternellement à un groupe de sénateurs, ce que les romains apprécièrent et ainsi il fut élu. Son collègue fut D. Bustos, donc le protecteur, F. Tubbsarius avait habilement parlé de lui devant l'ordre équestre et qui fut élu en partie pour ces raisons. Ensuite vint K. Curtius Philo, qui avait si bien accompli cette magistrature l'année précédent qu'il fut reconduit. Par contre après avoir été critiqué publiquement et accusé injustement par D. Bustos avec un parlé farouche d'avoir voulu diminuer l'aide à la Plèbe avec le Tribun du peuple M. Decinus, il entra dans une grande colère et menaca en pleine curie de quitter honteusement le Sénat et ses fonctions. Sous la recomendation de sa famille et amis il resta cependant en poste, mais il accomplit ses tâches le coeur lourd et se retira probablement de la vie publique.

À l'Édilité furent élus d'abord l'ancien questeur F. Justus qui se placa sous la protection du dieu Esculape donc il promit d'agrandir le temple de ses deniers. Par contre, la disparation du Pontife M. Septimus coupa court à son projet, et compromis également d'autre projets, mais il en sera parler plus tard. Vient ensuite l'élection de C. Barrezus qui se présentait à ce poste une troisième fois, il fut reconduit par les vigiles donc il chantait les louages sous les couleurs de l'austèrité et la tradition.

À la preture se présenta d'abord l'ancien Édile P. Flavius Verus, qui semblait à chaque année grimper une marche du chemin des honneurs, et donc la carrière comme homme publique était élogieuse. Il placa son élection sous la protection de Vulcain et tient de grandes fêtes à Rome. Ce présenta également J. Vantstenus qui briguait un second mandat, il discourut bien à l'exemple d'Appolon et obtient les faveurs de ce dieu. Le Sénat honora sa sagesse, et si bien qu'il fut plus tard choisi comme Gouverneur dans le Sud pour représenter le Sénat dans cette région.

Au Consulat il fut élus A. Poussinus qui connut une campagne étincellante et fastueuse auprès des romains, tant auprès des riches que des pauvres, si bien qu'il recut la chaise curule comme ses ancêtres. Les comices élurent aussi l'ancien Pontife F.Tubbsarius donc la renomée était grande, et donc l'excellance n'était plus à prouver. Le Sénat ce félicita de ce choix avisé.

Pour la Censure il n'eut pas d'élection, le sévère V. Aquae Flaviae conservait sa magistrature, et il jouaissait permis le peuple et le Sénat d'une grande estime pour sa rude ardeur et son désir de garder lustrer les institutions du peuple de l'Urbs. Il s'agissait d'un homme qui vivait à l'image des anciens patriciens. Un homme vulgaire, un certain A. Marius Dobrasianus s'en prit à lui verbalement sur le forum; le censeur pour le punir de sa légereté fit saisir ses biens et lui retira ensuite sa citoyennité.

Les election pour le tribunat du peuple n'en fut pas moins éclatante que les élections du Sénat. Mais elles furent remportés par l'imposant B. Darrus Bassus donc le père avait participé à la guerre dans le sud et qui avait été censeur pour sa vertu. Pour parvenir à cela il dénonca la conduite réprochable de son adversaire M. Decinus qui fut malgré tout, fut élus Tribun lui aussi. Ce dernier qui avait été plusieurs fois Consul séduit la plèbe avec des projets grandioses au détriment de la richesse éphèmère de la république.

Les Consuls cette année là démontrèrent leur vigueur en imposant une énergie brillante au Sénat dans maintes affaires. Mais le Consul Tubbsarius se trouva emmêler dans une querelle avec les tribuns du peuple au sujet de l'alliance avec la cité de Rhegium. Résigné à ce blocage, il annonca son retrait de la vie publique. Alors son disciple, le Questeur Bustos grimpa sur les rostres et parla avec vivacité de la sagesse du Consul et demanda au peuple de l'élire dictateur. Le peuple les conduisit au Sénat, qui accorda la Dictature pour 362 au Consul afin de promouvoir un ambitieux programme diplomatique, car le Sénat était décu alors des hésitations, craintifs d'un nouveau conflit dans le sud, et l'on désirait diminuer le pouvoir du Tribun M.Decinus qui avait enflammer la haine de la plèbe pour les grecs.

Le Consul Poussinus recut moins d'attention, mais par sa célérité à boucler les affaires courantes il fut efficace à l'image des actes passés de sa gens. Par contre, certains sénateurs exposèrent des craintes injustes quant à sa réelection de l'homme si bien qu'une partie Sénat prit attention à ces paroles et cela compromit sa réelection.
Cette année s'éteignit aussi l'ancien Imperator Dobrasus. Sa mort ne recut pas d'éloge publique, bien que le peuple en fut affecté. L'ancien Censeur C.Antonicus s'écroula aussi en pleine scéance du sénat, indigné à mort des propos brutaux du Navarque T. Carneus que le Censeur punit en le chassa du Sénat pendant 1 ans. Le Navarque dénoncait le manque de cohérance du Sénat quant à la diplomatie à mener face au Stratège Antarès de Rhegium. Sur ces faits revint aussi à Rome l'Ambassadeur P. Petronius Sabinus qui revient de chez les gaulois, l'ambassadeur travaillait durement à l'établissement de bonne relation avec ces peuples barbares.

Aussi il se trouvait comme il à été dit que le Pontife M. Septimus était introuvable bien qu'on l'ait fait longuement chercher. Les affaires religieuses furent délaissés et le Sénat perplexe sur l'action à suivre. Les Augures vinrent aussi au Sénat se plaindrent du manque de rigueur quant à leur consultation. Les jeux latins, la constructions de temple, tout cela était aussi compromis, mais il s'en trouvait bien peu à Rome pour réellement trop s'en inquiéter malgré les avertissements du Censeur. C'est sur ces problèmes inquiétants que se termina l'an 361.

Histoire de Rome, tiré des archives de la Gens Claudii.

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Année 362


L'an 362, sous la dictature de F. Tubbsarius, de P. Flavius Verrus comme maitre de Cavalerie et d'A. Orlenus au Consulat.

Cette année furent élus comme magistrat et d'abord à la questure, M. Claudius Marcellus, au sénat depuis peu et qui s'était distingué en rapellant à tous le respect Mos Maiorom et en agissant avec vigilence dans de nombreuses affaires. Il fut élu seul Questeur, et dut assumé la fonction seul, jusqu'à ce qu'il fut rejoint par L. Severus, ancien édile que le peuple appréciait, et J. Taeverius Palatinus, un jeune homme qui avait démontré sa volonté de servir la république.

À l'édilité encore une fois, C.Barrezus demanda au romain de le reconduire, comme il démontrait beaucoup d'énergie et de vigueur dans l'exercice de ses tâches, et qu'il vivait une vie exemplaire les romains lui refirent confiance à nouveau. Il fut secondé par L. Plinius Victor dit le jeune qui venait d'accomplir sa questure et qui avait sufficament bien remplis ses devoirs pour mériter la confiance des romains.

Comme prêteur c'est P. Flavius Verrus qui brigua la magistrature et comme il organisa des fêtes et distribua du pain, le peuple le combla dans son désir de servir la justice. Il eut comme collège J. Flavius, donc la carrière et la richesse était fulgurante si bien que les romains continuèrent à lui concéder bonne fortune et leur grâce. Mais sitot son élection réalisée, le prêteur Flavius s'éloigna un moment de la vie publique.

Au Consulat il avait été déja raconté comme les interventions de certains Sénateurs avaient empêcher A. Poussinus d'obtenir les auspices pour cette année, si bien le Sénat n'élit que seul Consul A. Orlenus. Et c'était la seconde fois que ce dernier exercait le consulat seul. Bien qu'il fut épaulé par le Dictateur F. Tubbasarius.

À la Censure, débuta la dernière année de charge, de V. Aquae Flaviae, qui continuait à agir strictement et virtueusement pour préserver la dignité et la pudeur dans une république assiégée d'indécences morales. Sa Censure énergique rapelle celle de feu T. Antonius Grollius qui périt dans des circonstances nébuleuses mais qui connu la défaite contre les forces de l'Hégémon.

Pour les représantants du peuple, ce fut encore D. Barrus Bassus qui fut chosit par le peuple après une campagne plus modeste que son poid, car le grand homme appréciait la bonne chaire. Aussi S. Rogus fut aussi élu tribun, alors qu'il n'était pas permis les chevaliers les plus importants, mais sa vertu lui permit de remporter l'élection.

L'an 362 débuta pour le Sénat avec la résolution de s'affranchir de l'absence du Pontife M. Septimus. Finalement il fut renversé par le collège des Flamines qui prit la relève des fonctions du Pontife. Ce pontificat fut certes l'un des pires mais aussi des plus brefs de l'histoire de Rome. Les augures confirmèrent cette décision.

Le sud vu de l'action avec une grande réunion des puissants des cités de cette région, donc le représentant de Rome le Gouverneur Vantesnus qui s'imposait comme un homme providentiel et énergique dans les affaires de cette contrée. De Rhegium par contre tout était encore fort indécis, et le destin n'allait pas ce jouer cette année la.
Le Censeur Aquae fit admettre au Sénat de nouveaux membres, des nombreuses régions de la république. Ce ne fut pas sans remous. L'ancien Diplomate Hoplites de Tarente, offusqua le Sénat à la suite de son départ à la suite d'une histoire trivial qui ne mérite pas d'être décrite d'avantage. Mais cela fut la fin de l'oeuvre d'Hoplites de Tarente en Italie car il choisit de retourner en son pays.

Cette année là de nombreux actes de brigandages furent commis dans la république, bien des vigiles valeureux périrent et de l'or fut volé. Mais peu sans offusquèrent néanmoins. L'édilité compléta néanmoins un second Théâtre à Rome afin de chanter les vers des prouesses des anciens héros.Les affaires du Sénat furent relativement calme dans l'ensemble.


Histoire de Rome, tiré des archives de la Gens Claudii.


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L'an 363 sous le consulat de A.Poussinus et P. Flavius Verrus.

Cette année furent élus d'abord à la questure, le jeune sénateur J.Taeverius Palatinus. Il fut le seul à se porter candidat, et comme l'on ne trouvait rien à lui reprocher mais qu'il était volontaire pour servir le sénat et la république, les romains lui confièrent la Questure. Plus tard il fut rejoins par P. Petronius Sabinus, qui s'était distinguer comme un ambassadeur capable et respectueux des dieux, si bien que les romains furent enthousiame à le voir à ce poste. Vint avec lui A. Colombus, un sénateur honorable, qui avait établi il y a quelques années une loi sur l'adminstration provinciale.

À l'édilité, ce fut sans surprise que les romains reconduirent dans ses fonctions L.Plinius Victor dit le jeune car il possédait une vigilence juste que l'on appréciait. Il eut comme collègue M. Claudius dit Marcellus, qui disposant de l'appuis des puissants du sénat et du peuple, fut conduit Édile afin qu'il garde sa poigne énergique sur les affaires publiques.

Comme prêteur ce fut L. Severus, un homme donc la carrière publique était exemplaire, ce que les romains attendent d'un prêteur. Son élection ne provoqua pas un grand raffut cependant et on ne vu pas beaucoup le prêteur malheureusement.

Comme Consul, A. Poussinus après avoir recu le refus du Sénat l'an passé, recut cette fois les symboles de l'Imperium sans opposition et avec l'enthousiame du peuple car ce dernier le considérait comme un chef énergique et capable. Comme collègue il eut l'irréprochable P. Flavius Verrus, qui complétait donc son cursus honorum en prouvant sa valeur et son souci des hauts intérets de la république.

Comme Pontifex Maximus, fut enfin choisi par les augures et les dieux, le grand F. Aquae Flavia, ancien censeur, donc l'autorité et la dignité inspirait les romains à préserver les anciennes traditions et à vivre virtueusement sous le regard des dieux. C'est avec soulagement que les temples accueillirent cette nomination afin que leur affaires soient préserver avec le souci qui s'impose.

Deux Flaminats furent également comblés , pour le Dieu Mars ce fut D. Comnius, apprécié pour sa détermination dans tout ce qu'il entreprenait, puis ce fut M. Claudius dit Marcellus qui obtient la grâce de Junon, apprécié pour son souci envers les familles romaines.

Mentionnons la nomination au Sénat, par le Censeur Orlenus pour Tarente du Sénateur Crisjekiros, protégé du Sénateur Dobrasus, qui fut aussi élu Archonte pour cette cité, car les citoyens de cette dernière s'était attacher au conseil et à la protection du fils adoptif de l'ancien général des légions du Sud. Le Sénateur Crisjekiros se distingua par son parlé confiant, et parcequ'il parlait au nom d'un groupe dénommée la Grande République.

Cette année là le Sénat avait décidé de tenir de grands jeux latins, organisés sous l'initiative du Sénateur D. Comnius, afin de complaire au dieux et au peuple, et de signifier la puissance de Rome. Après maints efforts de tous les jeux purent enfin débuter. Ce fut un grand succès. Tout la cité s'exclama devant les splendeurs qui y furent déployés.. Mentionnons les principaux vainqueurs pour la postérité.

Vainqueur de la course en armes, représentant de Cosa, Boltus !
Vainqueur de l’épreuve de lutte, représentant l’Illyrie, Alexanderos Karelinas !
Vainqueur de la course de 150 m, représentant de Rhegium, Gregoris !
Vainqueur du quadrige, représentant de Sabine, Pilomius !
Vainqueur de la course de 800 m, représentant du Latium, Flavus Marcus Antonicus !
Vainqueur du marathon, représentant du Latium, Liberatus !
Vainqueur du concours de tir à l’arc, représentant des Lingons, Clochix !
Vainqueur de la course de natation, représentant de Rhegium, Ristote !
Vainqueur du lancer du disque, représentant de l’Illyrie, Davido Guettae !
Vainqueur du lancer de javelot, représentant des Boiens, Grobilix !
Vainqueur du pentathlon, représentant de la Campanie, Mereus !

Un théâtre fut inauguré au nom d'Antonicus, pour honoré le feu consulaire. Le Sud se couvra aussi de beaux édifices sous l'action de l'habile gouverneur Vanstenus. Les débats au Sénat qui reprirent de la vigueur, ont vu quelques lois être adoptées enfin.

Mais l'affaire qui marqua le plus cette année, fut la crise au Samnium. Ainsi le Légat Barrezus avait été envoyé chez les Vosques par le Consul Poussinus, pour chasser et se venger d'une redoutable bande de brigand qu'il pourchassa chez Samnites ou les premiers avaient trouver refuge. Justice fut rendu, mais sur ces évènements, le Dux Caudinae surgit, clama que le légat avait franchis une terre sacrée, puis il réunit de nombreux Samnites, pendant que le Légat trouva refuge dans la cité d'Arsenia. Pendant que le sénat fut informé ces évènements et qu'il délibérait si il fallait oui ou non répondre par une guerre, les Samnites eux visiblement la préparait, bien qu'aucun combat n'avait eu lieu encore. L'an 363 se terminera sur le doute de cette situation de tension. La guerre était proche, et elle était aussi inquiétante que prometteuse en rebondissement.

Histoire de Rome, tiré des archives de la Gens Claudii.


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L’HISTOIRE DE LA GRANDE RÉPUBLIQUE DE ROME

EN L’AN 364 (19.10.09 au 13.12.09) SOUS L’ÉGIDE DE POUSSINUS A. ET FLAVIUS VERUS P.



LES MAGISTRATS




CONSULAT

Actarus POUSSINUS

Flavius TUBBSARIUS remplacé après quelques semaines d’absence par Philippus FLAVIUS VERRUS



PRETURE

Tullius DETRITUS

Flavius JUSTUS



EDILITE



Dominicus BUSTOS

Marcus MARCELLUS CLAUDIUS



QUESTURE

Alexander BELLANIUS

Drusus COMNIUS

Publius SABINUS PETRONIUS



AUTRES POSTES IMPORTANTS



CENSURE


Arturus ORLENUS



TRIBUNAT DE LA PLEBE

Caius Julii Socrate

Severus ROGUS



PONTIFICAT

Viriato AQUAE FLAVIAE



NAVARQUAT

Tiberius CARNEUS

Gaïus ORLENUS



LEGATS

Collegius BARREZUS

Revolis COPERNICUS

Sarkos de Siris

Licius SEVERUS

TISERIUS

Julius VANSTENIUS



POLITIQUE INTÉRIEUR





En hiver 364 après la fondation, le Consul FLAVIUS VERUS annonce que nous pourrions subir une attaque. Effectivement, une traîtrise est accomplie par Lucéria qui attaque la République pour venger le Samnium qui subissait la punition pour les raides qu’elle envoyait à Rome. Une armée de 10'000 hommes se dirige vers Rome pour détruire la cité. Toute de suite, la défense s’organise dirigée par le consul FLAVIUS. Il ne faut pas manquer de citer le Censeur Arturus ORLENUS, les édiles BUSTOS et MARCELLUS ainsi que les sénateurs ANTONIUS, COMNIUS, DARUS, DETRITUS, DOBRASUS LABIENUS et URBANIS qui eux aussi ont grandement contribué à tenir ses traîtres à l’extérieur des murs de l’Urbs. Tous ses sénateurs contribuent à la défense et mobilisent le peuple. La curie crie à l’union sacrée. Toutes les forces sont mobilisées.



Le Consul POUSSINUS, de retour du Samnium où il était aller aider le légat BARREZUS, avait rejoint la bataille avec une légion de 7500 hommes. POUSSINUS, à la tête de cette légion avait à ses côtés : Mars lui-même. Celui-ci brandissant son épée fessait voler les ennemis. En 3 jours, Rome fût hors de danger de traîtres de lucériotes.







POLITIQUE EXTÉRIEUR




Le légat BARREZUS Collegius a pourchassé des brigands venant du Samnium. Les brigands, qui se faisaient appelés la « La main d’argent », fuient vers le Samnium et vont se réfugier auprès de petits paysans. Ces derniers prennent parti du côté des brigands et attaque le Légat et ses hommes. Celui-ci est malheureusement obliger de riposter. La contre-attaque romaine fait 30 morts du côté des villageois. Tous des hommes qui se sont attaqués aux soldats romains. CAUDINAE voyant là une chance d’affermir son pouvoir dans le Samnium et d’attaquer la République. Alors le royaume barbare déclare la guerre à la République.



Les camps militaires se créent autour du Samnium. BARREZUS est à côté de Levies, le légat SEVERUS au sud des Vosques. Il est proche de Beneventes. Tandis que le légat TISERIUS aux portes de Trebies proche de la Campanie.



Sur les autres fronts, le légat VANSTENIUS triomphe à Aquilonia et Ponities, batailles qui coûtent 8700 hommes aux Samnites contre 6000 pour Rome parmi eux le légat COPERNICUS. A Beneventes, les légats SEVERUS et BARREZUS, qui se sont rejoint, prennent la capitale samnite au prix de 1000 vies romaines, contre 6000 morts ennemis. Le navarque et légat CARNEUS réussit à tuer le chef samnite CAUDINAE en combat singulier tandis que la victoire de Beneventes livrait également le chef CAMPANAE, décapitant de fait la confédération samnite. Au lendemain de la levée du siège de Rome ce sont cinq légions sur les sept engagées qui sont en mesure de marcher sur Luceria.



DÉCÈS



Le sénateur SARKOS DE SIRIS serait mort. En arrivant à Ostie par le bateau, le sénateur SARKOS a été pris d'horribles crises de délire et de montées de fièvres importantes. Les médecins ont essayé de faire baisser sa température et de le calmer. Cela a été mortel.



Le sénateur COPERNICUS est décédé durant cette même période. Neptune a pris son corps.

Rome regrette la perte de ses deux patriotes, amoureux de Rome est serviteur de nos dieux. C’est pourquoi ma gens CAIUS AETIUS tient à présenter à leurs familles





DIVERS



Durant cette année, POUSSINUS et TUBBSARIUS étaient les deux Consuls. Seulement pour des raisons de santé, le Consul POUSSINUS pour le bien de la République a dû demander la destitution du Consul TUBBSARIUS. Le consulaire plébien AULUS BRUTUS Verres et le consulaire FLAVIUS VERUS Philipus se sont proposés candidat. FLAVIUS VERUS Philipus est élu Consul suite à l’élection.



Durant cette année, Rome a dû faire face à des violences. Pas seulement la guerre contre le Samnium, mais aussi des attaques qu’on subit des patriciens.



Au printemps de l’année 364, la domus du Sénateur DETRIUS Tullius a été volé. Des intrus se sont infiltrés dans la maison du sénateur patricien. Celles du Censeur Arturus ORLENUS et celle du Consul Actarus POUSSINUS également. Cet acte barbare n’a malheureusement pas été condamné.



Le tribun ROGUS ne s’est plus présenté au Sénat depuis l’affaire des deux prêtres de Jupiter.



De nombres crimes ont été commis durant cette année dans l’Urbs.



Religion



Le renvoie de deux prêtres de Jupiter fait grand bruit à la Curie. Le Pontife Maximux, voulant respecter les traditions ancestrales : le culte de Jupiter devant être accompli par des patriciens, avaient proposer aux prêtres plébéiens d’autres postes que prêtres de Jupiter. Voulant créer ainsi les gardes de Jupiter. Sur les 10 prêtres plébéiens, deux refusèrent. La direction du culte de Jupiter appartenant au Pontife, le sénat s’est garder d’interférer en matière de religion. Le tribun ROGUS, n’acceptant pas cela, crie au scandale sort. Voyant qu’il a peu de soutien, il sort de la vie politique


CAIUS AETIUS Mamercus

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Histoire de Rome en 365

Les Magistrats

Hors aux Kalendes de cette année là le Sénat se trouvait en difficulté, le désordre posé par une poignée d'envahisseurs venu du Samnium et de ces alliés, avait causé un émoi terrible aussi bien dans la rue, qu'à la curie. L'agitation avait été à son comble, et les Comices n'avaient pus valider les élections, et personne non plus n'avait pu vraiment faire campagne, tant chacun avait été occupé par les évènements. Mais le peuple romain, dans la cohue ne semblait pas s'en soucier. Aussi le Censeur A. ORLENUS pris sur lui de validé les élections et de considérer seulement le vote du Sénat pour les nouveaux magistrats.

Ainsi les deux Consuls furent reconduis, donc le flamboyant A. POUSSINUS, qui venait de repousser la troupe ennemie des murs de Rome. Il eut comme collègue, P. FLAVIUS VERRUS, qui selon ce qui avait été convenu, prendrait la route du Boviamun pour étouffer les feux de la rébellion et de la trahison.

À la prêture se retrouva D. BUSTOS, qui lui aussi allait accompagner le Consul, en compagnie d'un jeune Sénateur, T. ANTONIUS EUGENIUS qui s'était distingué lors du bref siège de la Cité. Il eut comme collège J. Justus qui avait déja occupé cette charge par le passé.

À l'Édilité se retrouva P. PETRONIUS SABINUS, qui sortait d'une questure très satisfaisante, et qui semblait posséder les qualités exacts pour être un excellant magistrat. Il eut comme collègue C. DROBRASUS, mais celui-ci avait été blessé lors du siège, en se distinguant dans une manœuvre téméraire, et se retrouvait dans sa domus sérieusement blessé; sa famille implorant les dieux pour son rétablissement.

À la Questure, l'éternel A. BELLIANUS se retrouva élu pour une énième fois, bien peu de romain savaient compté aussi loin que le nombre de mandat du vénérable à la questure, mais son cœur usé par tant de malheurs, n'y fut pas bien longtemps, et le vieil homme regagna ces pénates après une vie d'excellant service publique. Le poids de la charge incomba donc à un jeune Sénateur, L. LICINUS LUCULLUS, qui réussi à remplir convenablement les devoirs de la questure.

Pour le Tribunat de la Plèbe, on se trouvait fort embêter, et plus la saison avancait, moins il semblait possible d'organiser des élections. Alors prenant pour avis des membres les plus sages du Sénat, on décida de nommer deux anciens Tribuns expérimenté qui furent B. DARRUS BASSUS, et J.PRISCUS, leur nom fut soumis aux augures, et les dieux approuvèrent ce choix. Il s'en trouva quelqu'uns pour contester ce choix arbitraire, mais le principale concerné, le peuple de Rome, accepta cette décision. (1 et 2)




Ouverture à l'histoire de 365

Le Sénat se retrouva engager dans de nombreuses affaires. Le Consul A.Poussinus, grâce à l'amendement Claudii sur les ambassadeurs nomma de nombreuses ambassades permis les meilleures familles de la cité. Il espérait ainsi que les étrangers verraient Rome sur son meilleur jour. Ces vaillants hommes prirent la route et la diplomatie de Rome venait de reprendre un second souffle. L’on parlera des péripéties et des affaires autour de tout cela. Il envoya également des agents chez les Ligures, car dans ce pays la guerre civil couvrait entre deux frères, et ces deux derniers semblaient prêt à s'affronter avec une grande violence. Le Consul entreprit aussi d’envoyer des légions agir contre le Boviamun.

Affaires de Massalia

Ainsi le principal propos du Consul, fut l'affaire de Massalia. Le Consul A. Poussinus ancien adversaire de cette cité donc il jugeait les habitants pour dédaigneux et de mauvaises mœurs avant les romains, pour avoir refusé leur conseils. De nombreux débats avaient animés de le Sénat à ce sujet, et cela depuis de nombreuses années. L'on avait éveillé des passions, et le Sénat s'était rangé, divisé en deux camps. Le premier était dirigé par le Consul, ceux-ci voulaient voir le traité avec Massalia abolit. Les seconds se rangaient derrière un homme qui venait de rentrer à Rome avec de grands exploits et la réussite de grande entreprises derrières lui. Le Sénateur J. VANSTENUS surnommé Sanctus, car il était sans vices apparent. (3 et 4)


L'affaire créa de fort remous, après un vote très serré, le débat sur le traité jadis créer par le grand P. CORNELIUS SCIPIO, plusieurs fois consuls, se déplaca dans la rue, sur les rostres, ou une série d'orateurs prirent la parole les uns après les autres pour faire valoir leur position. Les uns en profitaient aussi pour leur campagne, les autres pour se faire connaitre, les suivants pour régler des comptes, certains se firent moralisateur, l'on s'indigna, on se chamailla, sous les regards qui Qurites qui comprenaient mal. Jusqu'à qu'un membre d'une ancienne famille, L. VALERIUS PUBLICOLA, fatigué de tout ceci, décida d'attenter à ses jours. Mais plutôt que de choisir la facon traditionnel et de se tirer sur son épée, il s'entailla le poignet, ce qui permit de le secourir dans un émoi poignant. On s'offusca du sang versé sur les pavés sacrés. Mais la campagne pour Massalia n'était guère finit. ( 5 à 9)

Mais que se passait-il vraiment de Massalia durant ce temps? L'Archonte Moulikos venait de succèder à l'Archonte Démétrios. Et ce nouvel Archonte avait décidé que l'heure était venu pour Massalia de briser sa position étroite entre l'étau punique et romain. La ville avait armés de somptueux et de puissant navires de guerre, les soldats de la cité, bien que peu nombreux avait été enhardi, et les habiles marchands rapportaient vers leur cités de l'or, des richesses et des alliances des peuples barbares. Le Roi Vonconces Noox, souhaitait mettre à feu les terres des Saliens et de leur alliées Cavares avec l'aide de Massalia. Voilà donc ce qui se tramait à Massalia.

Des affaires de Justice

Le Sénat du aussi subir un grand scandale. Le Sénateur PLINIUS VICTOR le jeune, avait l'intention de se présenter au tribunat de la Plèbe, car il avait été dit plus eux que certains s'étaient oppossés au tribunat imposé. Le Sénateur PLINIUS était un homme de conviction et il n'aimait pas voir les traditions baffoués, et il voulait transmettre les doléances du peuple. Alors le Sénateur Décida d'attaquer le Tribun B. DARRUS BASSUS par une pièce de théâtre de goût douteux. Le Tribun peu ouvert à la critique théâtrale, porta plainte devant le Prêteur J. JUSTOS. Ce qui mettait en péril la candidature de son adversaire. (10)

Lors d'une audience du prêteur, il se trouva que le Navarque T.CARNEUS, avait murmuré quelques commentaires déplacés, que l'on rapporta au Prêteur. Ce dernier furieux, décida de frapper le Navarque et le Sénateur PLINIUS de lourde sanction, et de ne pas ménager ses énergies pour obtenir d'eux réparation. Comme il se trouvait que tout cela atteignit les oreilles du Sénat, et que le peuple était inquiet, un jeune Sénateur C. SEMPRONIUS décida de dénoncer la situation et le malaise qui régnait. Mais le Prêteur resta ferme et le Sénat ne réussi pas à renverser sa décision, il fallut que son confrère le Prêteur D. BUSTOS fit écrire d'une main que alors de l'autre il égorgait un lucériote, envoya jusqu'à Rome son veto. Mais l'affaire n'était pas terminé les tensions étaient encore vives. (11) (12)

Le peuple qui appréciait vivement le Navarque T.CARNEUS et qui avait abattu le seigneur de la Guerre CAUDINAE et prit la cité souteraine des Samnites jouissait d'une grande renommée. L'homme avait le caractère bourru, et il préférait partager avec ces compagnons sa part de Butin que de s'enrichir. Le peuple l'appréciait pour cela. Et ainsi lorsque l'on apprit ses malheurs, il s'en trouva une grande foule pour se ranger derrières lui. Mais les clients du Prêteur J. JUSTOS, était nombreux, celui-ci avait réformé les finances de l'état et sa fortune et son influence était grande auprès des chevaliers, et ceux-ci étaient très indignés que le Prêteur fut contesté dans ses droits prévus par la Loi. Les deux troupes s'assemblèrent sur le Forum. (13)

À ce moment par contre, le Sénateur M. CLAUDIUS dit MARCELLUS, avait décidé de tenir un discours, car le patricien avait décidé de se présenter au Tribunat. L'on vit nombreux pour l'écouter, et il semblait que l'on attendait qu'un prétexte pour un affrontement entre les partisans des ceux mentionnés plus haut. L'Orateur réussit néanmoins à éviter ce résulat, en parlant de justice, ce qui rassura le peuple et les sénateurs rassemblé là. Ainsi les tensions diminuèrent et on put continuer les élections. (14)

Des affaires du Samnium

Cette année là, était rentré aussi à Rome les nombreuses légions et généraux qui avait participé à la lutte contre les Samnites. Ce fut de grand défilé, et tous pu regagner leur familles et amis et festoyer en se racontant les récits de leur exploits. C'est aussi à ce moment que rentra l'ancien Édile C.BARREZUS dit PATRONUS , qui avait été le premier à verser le sang dans cette guerre, et aussi à faire face aux épées ennemis. Il s'en trouvait au Sénat pour lui reprocher son incursion en territoire Samnites. D'autres défendirent le Sénateur. Mais il semblait que désormais tout cela, se répandait petit à petit permis le peuple, et que pour la prochaine année, cela pourrait revenir d'actualité. L'ancien Légat, joint aussi sa voix, aux nombreuses voies qui demandait des améliorations du système militaire romain. Ce débat avait été surtout animée par le bref siège subit par la cité, et il serait trop long de cité tout les projets qui furent discuter dans les longues nuits au Sénat. (15)

Mentionnons aussi que cette année la L.SEVERUS fut nommé Prô-prêteur sur le Samnium, afin de garder cette région sous le joug de Rome, et d'y veiller aux intérets que le Sénat lui avait confié.

Affaires d'Égypte et Gauloise

Aussi rentra d'Égypte le nouveau favori du Pharaon, mais aussi des chevaliers, le Consulaire M. DÉCINUS, qui avait une grande carrière derrière lui. Il eut d'autres débats, et cela se mêla à la question de l'extension de la flotte romaine, donc il avait décidé que dans la futur celle-ci serait confiée au représentant d'une des plus vieilles Gens de Rome, le Sénateur S. FORESTUS, qui avait vu sa famille décimé à Syracuse par les puniques. D'ailleurs l'Ambassadeur Punique cette année là s'était attaché à une jeune Patricienne Claudii, nommé Marcella, et cette liaison était choquante. L'on avait aussi vu la jeune femme par le passé aux cotés du Tribun B. DARUS BASSUS, et du Favori de l'Archonte DOBRASUS, le célèbre CRISJERIKOS, qui maniait la sufficance d'une facon que l'on avait encore jamais vu à Rome.

Mais revenons aux Égyptiens et aux affaires de ce pays. Le Pharaon régnait alors sur une des nations les plus anciennes, et il possédait des richesses infinis et l'amour des dieux de son pays et de son peuple. Mais le Pharaon avait pour sujet, de nombreux citoyens héllènes qui avaient jadis occupé ce pays. Ces hommes tenaient entre leur main le commerce de l'Égypte, et possédait des navires en grande nombres, et ils étaient réputés pour bon guerrier. Le Pharaon ne pouvait alors se risquer à les chasser, si bien qu'il décida de demander l'aide de Rome. Voila ce que présenta M. DÉCINUS, plusieurs fois consul, devant le Sénat. Il se trouva alors de nombreux avis sur ce qu'il fallait faire.

Le Consulaire voulait faire armée une puissante flotte et secourir le Seigneur du Nil et ainsi gagner pour les romains de grandes faveurs. Beaucoup étaient inquiet, car l'on craignait les voiles puniques qui s'étaient aventuré jusqu'aux eaux des Vénètes. Un peuple donc le Sénat ignorait beaucoup. Mais le Consul A. POUSSINUS, y envoya G. SOCRUS, un autre jeune Sénateur, qui affronta de grands danger pour se rendre auprès de ces gens pour y porté l'amitié de Rome. Mais sur l'Égypte il fut décidé de renvoyer en ambassade le Consulaire qui devait explorer les options du Sénat.

Mais que dire des Vénètes, ce peuple de marchand qui vivait de son traffic sur le Pô était harceler par les raids germains, tout comme le pays Boiens, ou le Roi de ce pays était à l'agonie. Les romains avaient poussé leur diplomatie fort loin, ainsi il se trouvait à Genoa permis les Anares une prospère concession tenue par le chevalier MERUNA et qui connaissait bien les seigneurs marchands de cette cité. Le Sénat avait l'intention de faire de cette cité une plaque tournante pour le futur. Déja on la surnommait la Superba. Le peuple Anare grâce à l'amitié de Rome et sa bonne fortune était d'ailleurs en pleine extension. Le Roi Dunmorix était alors très puissant, et l'on dit qu'il approchait le peuple Lingons pour former une grande alliance. Tandis que le Prince Brennus des Boiens approchait les Vènètes. Le nord était en pleine ébulition.

Affaires Ligures

Parlons un moment de ce qui se déroulait en pays Ligures, bien que Rome connait peu les évènements qui s'y déroulèrent. Il se trouvait dans ce pays le Roi AGATHON que l'on tenait pour sage et apprécié des dieux, qui lui avaient donné trois fils. Hors il se passa que le Roi fut assasiné devant de nombreux témoins, laissa les Ligures dans un grand désarroi. Chacun des frères prétendit alors révendiquer le trone, et une guerre fracticide en déroula. Le prince LIBERE, le plus jeune assasina devant l'assemblé des nobles, son frère Ainée CAROLIS, dérobant aussi à l'honneur. Le prince SILVÈRE réusit à éviter ce sort, et comme il semblait détenir des amis à l'étranger, il put continuer la lutte.

Le Roi BUTILIOS des Insubres répondit à cet appel et assembla des guerriers pour appuyer le Prince SILVÈRE. Tandis que LIBERE réussit à obtenir les faveurs des puissant Voconces, les mêmes qui s'était ranger sous l'alliance des Massaliote. Tandis que la capitale, un rebelle du nom de GALLUS LUPUS aurait pris le parti des opprimés. Il semblait que cet homme était à la solde des romains ou des puniques. En colère contre cette agitateur, le Roi LIBERE fit massacré et vendre de nombreuses familles qui avaient refuser de lui prêter serment. Alors Appollon choqué de cette décision, envoya dans la cité ces flèches, (la maladie) de la même facon qu'il l'avait fait chez les Achéens alors qu'Achille et Aggammenon se disputait Briséis.

Des Affaires du Sud

Hors il se trouvait qu'un ami de vieil date du Sénat, le fameux SARKOS DE SIRIS, légat archonte et homme d'honneur avait trouvé la mort lors de la dernière guerre. Ces amis nombreux au Sénat décidèrent de lui rendre un dernier hommage.

Sinon au Sénat les tensions se maintenaient entre l'Archonte de Tarente DOBRASUS, Patricien Romain qui avait obtenus des citoyens de cette cité, l'archontat, car il était dévoué et sensibles aux affaires de ces gens, et il avait pour l'intention de faire de Tarente une grande cité, la seconde après Rome selon ces mots.

De l'autre Côté se tenait ESCHYLE de Croto, un aristocrate qui avait vu sa famille décimée durement par L'IMPERATOR dans un temps moins récent. Celui ci par contre avait obtenu l'intervention d'Apollon et d'Esculape, sous les yeux ébahi des pères conscrits, et avait retrouvé une formidable fougue.

Durant ce temps l'émule du Sénateur DROBRASUS, le beau CRISJERIKOS combattait avec les romains en pays Luceriotes. Cet homme donc la fortune avait sourit jusqu'à atteindre les marches du Sénat, attirés les plus belles patriciennes dans son lit, donc la prêtresse de Jupiter Capitolin, et qui rivalisait avec les plus belles statues de la cité, avait jouer un grand rôle comme membre du collège de Fournitures des légions lors de la guerre. Collègue qui avait réunis par l'Édile M. CLAUDIUS dit MARCELLUS, et composé du vieux DROENOS, un des ainé du Sénat. Le Sénateur DROENOS faisait parti de ceux qui comme nous l'avons déja dit, critiquait l'issus de cette guerre et le Consul.

Aussi le vieux Consulaire F. FUGITIVUS, était revenu à Rome cette année là après une longue mission diplomatique dans le sud. Discipline dans il excellait en plus de représenter les étendards de Mercure depuis de longues années. Celui-ci harangua le peuple en faveur de Massalia donc nous avons parlé plus haut les issus que cela concerne.

Mais revenons en à la Campagne militaire dites de Boviamun. Les habitants de cette région par symphatie pour les Samnites s’était rébellé contre le Sénat et avait déchirer les drapeaux de Rome et ils s’étaient fait des serments entre eux de combattre jusqu’à ce qu’ils se libèrent de Rome. C’est d’ailleurs dans cette région ou les ennemis de Rome avaient pris en otage la famille du Sénateur COPERNICUS, qui périt de tristesse ou à la guerre. Les Consuls avaient donc assemblés quatre légions, auquel il avait été convenu que P. FLAVIUS VERRUS prendrait le commandement. Le Prêteur D. BUSTOS l’accompagnerait en compagnie du légat T. ANTONIUS EUGENIUS et du formidable CRISJERIKOS à la tête des cavaliers romains. La petite troupe avait mission d’aller restaurer l’autorité de Rome dans ce pays.

Il se trouvait que lors de la brève mêler sous les murs de Rome le D.BUSTOS alors édile avait capturé un nommé AVERROES, qui avait indiqué à l’édile que les troupes vaincus sous les murs de Rome étaient les moins robustes de ce peuple. Et que jamais les romains ne les vaincraient. Malgré cet avertissement lourd. Le prêteur D. BUSTOS fit marché ces troupes à travers le Samnium jusqu’en territoire ennemi, car l’armée c’était divisé en plusieurs groupes. (INCOMPLET)


Les Affaires des Dieux

Il vient d'être dit que le Flamine de Mercure était rentré à Rome, mais quel était donc l'état de la religion cette année là. Le Pontife V. AQUAE FLAVIAE dit le ROUGE, ne s'occupait plus que de la religion, car il avait été échauffé par PLINIUS VICTOR dans des accusations scandaleuses lors de la fin de sa Censure. Le Pontife par contre se fiait sur ces collègues Flamines pour célébrer le culte romain. Ainsi M. CLAUDIUS dit MARCELLUS, et D. COMNIUS, décidèrent d'organiser de grandes fêtes pour honorer le Seigneur des Tempêtes (Mars) celui des Cheveux (Neptune) d'un coté, et de l'autre la Reine du Panthéon (Junon, et la protectrice du feu sacré (Vesta). Les romains apprécièrent ces fêtes et l'on vu de grandes figures participés aux cérémonies. Le peuple grâce au clergé de Junon se découvrit des héros, donc le jeune T. ANTONIUS EUGENIUS et J. VANSTENUS. Tandis que du côté de Mars, l'on célébra plutot l’ensemble des généraux et les troupes qui avaient fait campagne.

Mentionnons à ce moment aussi comment un jeune Sénateur F. URBANIS IUSTUS, s'était fait remarqué et avait pu débuter une carrière publique. Hors lors du siège de Rome, beaucoup avait été volontaire pour repousser les boucliers ennemis. Mais il se trouvait à Rome bon nombre de réfugiés qui avait fuient des Marses, et des Vosques, les Samnites sur leurs talons jusqu'à Rome. Le Sénateur recu du Sénat mission de s'occuper de ces familles. Puis il prit la parole au Sénat à maintes reprises, se faisant bien voir des Patriciens. Fort de sa progression Il postula à la questure en cette fin d'année.


Histoire de Rome, tiré des archives de la Gens Claudii.

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L’HISTOIRE DE LA GRANDE RÉPUBLIQUE DE ROME EN L’AN 366





LES ÉLECTIONS



CONSULAT

VANSTENUS Julius est élu facilement. Le nouveau Consul jouit d’une grande popularité au sein de la République. Il s’était illustré, une nouvelle fois, lors de la guerre du Samnium.

JUSTUS Flavius est également élu. Mais il est loin derrière son co-Consul. A croire que l’affaire entre le Navarque CARNEUS Tiberius, le Sénateur PLINIUS VICTOR Lucius dit le jeune et lui a fortement entaché sa réputation. A noter que fût absent durant la fin de son mandat. Depuis, il n’est plus apparût en public.



PRÉTURE

Le Préteur BARREZUS Patronus Collegius, ayant fait campagne au côté du Consul VANSTENUS et jouissant d’un parcours politique parfait est facilement élu.

PETRONIUS SABINUS Publius, que plus rien n'arrête, accède lui aussi au rang de Prétorien en devenant Préteur. Après deux ans à la tête de la Questure pour ensuite un an à l’Édilité.



ÉDILITÉ

COMNIUS Drusus est élu. Le Flamine de Mars, connu pour l’organisation des jeux latins et de sa participation à la défense de l’Urbs.

DOBRASUS Clodianus est élu. Dans la défense de l’Urbs, il sera blessé. Il manquera une partie de son mandat pou



QUESTURE

URBANIS IUSTUS Flavius est élu. Il entame ainsi son Cursus Honorum.

CAIUS AETIUS Mamercus est élu aux élections suffects. Entamant ainsi lui son Cursus Honorum.

SEMPRONIUS Caius s’est présenté durant les élections mais celui-ci ne se fait pas élire. On dit que les Augures n’aurait pas soutenu son élection. Suite à cela, il se représente aux Suffects mais au dernier moment, il se retire, surprenant ainsi toute la République. On peut se questionner sur son sérieux.



TRIBUNAT DE LA PLÈBE

MARCELLUS Marcus Claudius est élu avec le plus grand suffrage. Sa campagne est sobre efficace.

DARUS BASSUS Brutus est élu. Celui-ci jouit encore d’une certaine popularité due à ses trois derniers mandats.

PLINIUS VICTOR Lucius dit le jeune se présente lui aussi au Tribunat mais ne réussit pas à être élu.

Le chevalier TROGUS, bien qu’ayant fait campagne au côté de VANSTENUS Julius et BARREZUS Patronus Collegius ne réussira pas à être élu.



NAVARQUAT

FORESTUS Shudus a été désigné par les Consuls comme Navarque Aspirant. Il doit prendre la relève du Navarque CARNEUS Tiberius. Celui-ci, après les blessures qu’il a subit lors de la guerre du Samnium, met fin à sa carrière en tant que Navarque de la Zone.





LES ÉVÈNEMENTS INTÉRIEURS



QUESTURE

Le Questeur URBANIS IUSTUS Flavius met en place un programme de distribution de l’ager publicus plus équitable. Les classes défavorisées recevront les terres les plus fertiles, alors que les classes aisées recevront des terres moins fertiles étant donnés qu’elles sont propriétaires terriennes. La distribution des terres se fait tardivement compte tenu que la République n’avait qu’un Questeur. L’arrivé du Questeur CAIUS AETIUS Mamercus allégera la charge de travail, à l'unique Questeur URBANIS. Les caisses de la République retrouve les beaux jours des excédents budgétaires.



PRÉTURE

Ce fût une année difficile pour les préteurs. Dans les premiers jours du printemps, un cadavre est découvert très tôt le matin, il est cloué sur les portes de la Curie. Rapidement le Préteur PETRONIUS SABINUS Publius ordonne à quelques vigiles de décrocher et de cacher le corps. Le nom du mort n’a pas été dévoilé, pour les besoins de l’enquête. Le Préteur BARREZUS Patronus Collegius, qui s’est vu chargé de l’enquête.



SÉNAT

Lors d’une séance du Sénat, l’Édile DOBRASUS Clodianus remet en cause la complexité du Codex. Beaucoup de sénateurs ont le même avis que l’Édile. Suite à cela, une commission est crée. Elle sera dirigée par le Consul VANSTENUS, le Censeur ORLENUS veillera à ce que le travail de cette commission soit en accord avec les lois romaines. A cette commission, participent également l’Édile DOBRASUS Clodianus, le Tribun MARCELLUS Marcus Claudius, l’Aspirant-Navarque FORESTUS Shudus et le Questeur-suffect CAIUS AETIUS Mamercus.



PROVAINCES ROMAINES

Au début de l’année 366, le Consulaire FLAVIUS VERUS Philippus et ses hommes sortent victorieux dans le Bovanium.





LES ÉVÈNEMENTS EXTÉRIEURS



GÉNÉRALITÉS

Après l’année ensanglantée par laquelle la République a malheureusement dû passer, les Consuls décident que leur année de Consulat serait une année de paix et de prospérité.



GAULE

En Ligurie, la guerre fratricide continue de faire rage. Libère le roi-tyran fait éliminé toute personne (femme, enfant, vieillards) supposée soutenir son frère le prince Silvère. Dans sa paranoïa, Libère empêche le commerce avec les marchands romains, craignant que ceux-ci soutiennent aussi son frère. Voulant en finir avec cette affaire, il se lance avec toutes ses troupes vers la cachette de son frère, laissant sa capitale sans défense. Celle-ci est la proie d’une lutte incessante, elle est mit à feu et à sang. De l’autre coté, la bataille entre les deux frères a commencée. Le prince Silvère est le vainqueur.



MASSSALIA

Après les 50 années d’existence du traité entre Massalia et Rome est rompu. Le manque d’égard de la part de Massalia vis-à-vis de Rome étant la principale cause. Une autre opinion circule parmi les pro-massaliote qui montre du doigt le Consulaire POUSSINUS qui serait trop pro-punique convaincu. Le Consul VANSTENUS étant de ceux qui soutenaient le traité avec Massalia a donné son veto consulaire. Le Consulaire POUSSINUS demande à ce qu’on consulte les Augures. Et les Augures sont pour la rupture du traité avec Massalia. Des rumeurs raconte que lorsque l’Archonte aurait reçu la nouvelle du Navarque CARNEUS Tiberius, il se serait isolé et aurait regretter que l’attitude Massalia aie pousser la République a cessé ce traité.







RELIGION



ÉLECTIONS POUR LES SODALITÉS

Sodalité d'Apollon élit Minelus Tracerius avec 55,6% des voix. Son adversaire du deuxième tour Carripius Mezzo ne récolte que 44,4%.

Sodalité de Bacchus élit Cabarus avec 53,4% des voix. Son adversaire du deuxième tour Budus Spencerus ne récolte que 46,6%.

Sodalité de Minerve élit Antagonas avec 50,3% des voix.



AUTRE FAIT IMPORTANT

Le vénérable FUGITIVUS Felix a annoncé que ceux qui désiraient servir le Dieu Mercure devaient se présenter à lui. En effet, le Flamine désire prendre sa retraite.



DIVERS



CÉRÉMONIES

La cérémonie de remise de Cincinnatus a également eu lieu. Le Censeur ORLENUS Arturus la dirige. Il décore de la médaille le Consulaire FUGITIVUS Felix. Il donne la médaille aux fils aînés de GAIUS Frimelius et de GABRIUS TELLIUS Asinius qui la reçoivent à titre posthume.

Une cérémonie des évergètes organisée par les Questeurs URBANIS IUSTUS Flavius et CAIUS AETIUS Mamercus a un grand succès. Elle se passe devant le grand temple de Jupiter. Les dons récoltés iront aux familles qui auront perdu un membre de la famille dans les guerres du Bovanium et du Samnium.



NAISSANCE

En été 366 naît VANSTENUS Aulus. La gens du Consul fête en grandes pompes cette naissance. Toute l’élite de la société romaine va féliciter les heureux parents.



MARIAGE

En automne 366, le prometteur sénateur CAIUS AETIUS épouse ORLENUS SELENAE Celia. Celle-ci venait d’être adoptée, avec sa sœur Lea, par le vénérable Censeur ORLENUS.



DÉCÈS

Le Consulaire SEPTIMUS Marcus est décédé en été 366 à l’âge de 80 ans. Il a été 2 fois Questeur, Édile et Préteur, 4 fois Consul et Pontifex Maximus durant 4 ans. Ainsi que membre du Parti Légaliste.

Le chef du collège des augures Gabrius Tellius Asinius est mort en printemps 366 à l'age de 74 ans. Il était à la tête de ce collège depuis près de 30 ans. Membre d'une ancienne famille patricienne, il aura loyalement servi la République et les dieux durant de longues années.

Le chevalier Manius Aetius est mort lui aussi en printemps 366. Ancien Tribun de la plèbe, membre de la puissante faction mercatores

Caius Aetius

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Officier de l’Ordre de Cincinnatus

Censeur 363-364-365-366-367- 368-371-372
Consul 358-359-360-362-369-370
Preteur 353-376
Edile 352-373
Questeur 351
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HISTOIRE DE ROME : ANNEES 367 et 368, LA GRANDE EPIDEMIE

POLITIQUE INTERIEURE

LES PREMICES D’UNE SOMBRE EPOQUE

Comment évoquer ces deux années qui viennent de s’écouler, sans parler de fléau, de maladies, d’épreuves insurmontable pour certains, imposées sans aucun doute par les dieux pour tester notre piété. Les campagnes électorales furent brèves, les projets des candidats ancrés non dans le présent mais dans l’immédiateté. Jamais, l’expression gouverner au jour le jour n’a eu plus de sens qu’en ces temps; où chaque homme libre et pieux a donné de sa personne pour prévoir l’imprévisible et gérer l’ingérable. Chacun à son niveau sans prétention aucune, à part celle de survivre, car quand les dieux abattent leurs courroux, seuls les valeureux ont la chance de voir le jour se lever.

UNE FUNESTE EPIDEMIE: LA PESTE

Les années 367-368, après la fondation de Rome. Une époque de douleurs pour le peuple romain. La peste a durement frappé le territoire de la république et celui de plusieurs autres contrées. Au moment de la rédaction de ce mémoire, notre connaissance sur les raisons de ce maux reste limitée. Les cités grecques et l’Egypte furent apparemment touchées avant Rome. Dans la péninsule, Le fléau aurait commencé dans les zones portuaires, pour s’étendre de manière fulgurante dans les terres dévastant par la même occasion l’URBS.
De nombreuses personnalités sont décédées suite à l’épidémie. Plus de 60 sénateurs ont péris des suites de la peste. On compte parmi eux des paterfamilias d’illustre gens qui ont marqué l’histoire de Rome : COLDEEUS, ATREUS, LEFEVRIUS, ACTAE, HELVETICUS… De nombreux équites, des magistrats locaux et des chefs de communauté. Bien que solide, les institutions républicaines ont été ébranlées par le décès soudain d’une partie de leurs élites.

Le domaine religieux n’a pas été épargné puisque nous déplorons, la mort du vénérable Pontife AQUAE, la mort de la Flamine de Mars COMNIUS, décédée en se portant au secours aux malades à Tarente, les morts des flamines de CERES, ESCULAPE, VENUS, VESTA et APPOLON. 3 grands prêtres font également partie du grand voyage, celui d’ESCULAPE, de QUIRINUS et de CERES.

UN IMPACT DEMOGRAPHIQUE

L’impact démographique de cette funeste épidémie est conséquente 720.000 morts sur une population totale d’homme libre (citoyens romains, latin et autres) vivant sur le sol de la république de 2 millions avant le fléau, soit une disparition de 36 % de cette population. Au moment de la rédaction de ces propos, l’historien ignore le nombre de citoyens tués sur l’ensemble des hommes libres.

La province du LATIUM (270.000 hommes libres décédés) est la plus touchée de la république, elle représente à elle seule près de 40 % des victimes, loin devant la « GRANDE TARENTE » qui comptabilise 65.000 morts et la province des Vosque avec 50.000 hommes libres décédés.L’Illyrie, l’Aesium et les Marses sont les 3 provinces les moins touchées par le fléau.

DES REACTIONS ET DES CONSEQUENCES POLITIQUES

Au sénat, la frange populares, à travers la voix du sénateur Caius Petitbonus et du sénateur Droneos, demande rapidement l’instauration d’une dictature. Les modérés et les « pragmatiques » emboitent le pas, suivis par les optimates et les conservateurs. Deux personnalités semblent s’opposer formellement à une dictature : le consul PETRONIUS et le sénateur SEPTIMUS. La majorité au sénat est donc favorable à l’instauration de la dictature, mais le choix de la personne fait débat. Le courant populares propose d’emblée le Consul VANSTENUS, les modérés à l’instar du questeur ARIA et du prétorien SEVERUS évoque la candidature du Consulaire FUGITIVUS, tandis que les conservateurs et optimates préfèrerai voir à ce poste le prêteur POUSSINUS. Pendant la durée, des débats et vu leurs relatives longueurs, la plèbe s’impatiente et l’idée d’un dictateur plébéien fait son chemin dans les rues de ROME, où le nom de AULUS BRUTUS VERRES, le premier consul plébéien est entendu régulièrement. Double Coup de théâtre ! A l’annonce de la rumeur, les candidatures des chefs de file de la curie se retire progressivement, laissant le champ libre au Consulaire VERRES, qui à la stupeur de certains….. n’évoquera plus le terme dictature, mais parlera plutôt de « missions ». A ce stade des débats, l’épidémie est en fin de parcours, et le débat prend fin, sur l’avis majoritaire que les magistrats ont assumé pleinement leurs rôles dans la crise et qu’ainsi il n’est plus nécessaire d’avoir recours à un dictateur. Certains sénateurs comme le prétorien JUNIUS, dénonce la passivité du sénat pendant la crise tandis que d’autres comme le Consul Vanstenus loue la coordination des magistrats et leurs efficacités. Une chose est sûre, aucun des grands meneurs de la Curie, n’a réussi à se démarquer de ses rivaux pendant l’épidémie. La raison avancée par les sénateurs les plus sage est que les Grands de la république ont fait taire leurs égaux pour écouter la souffrance des citoyens, et se mettre dans les rues, sur le Tibre ou dans les temples, humblement au service du peuple romain.


POLITIQUE EXTERIEURE

Comme l’homme averti peut facilement le comprendre, le volet de la politique extérieure ne fut pas prioritaire ces deux années. Néanmoins plusieurs sujets ont réussi à être abordée, avec toujours en toile de fond, le fléau qui frappait la république et bien d’autres peuples.

MASSILIA

Au jeu sérieux de la politique étrangère, Massilia est sans aucun doute l’éternel élément de discorde entre les sénateurs. D’un côté, ceux qui ont toujours soutenu l’abolition de l’ancien traité d’alliance, de l’autre au contraire les partisans d’une solide alliance entre la république romaine et Massilia. Ce que l’on peut dire, c’est qu’aucune ligne claire ne se dessine pour l’instant au sénat, on hésite encore entre une politique résolument hostile et une diplomatie active de rapprochement.
Le rapport de l’ambassadeur VANSTENUS (facilement consultable dans les minutes du sénat) évoque la peste qui aurait frappé la cite phocéenne et aurait causé 150.000 morts.

La guerre menée par Massilia avec son alliée Voconces contre la coalition Cavares-Saliens reste incertaine. Un rééquilibrage des forces en faveurs des Cavares et des Saliens, met notre ancien allié dans une situation délicate.

CARTHAGE

Le dernier rapport de l’ambassadeur Aelius Agricola Julius date de l’été 367 (date de réception du courrier à Rome). Il y donne des informations sur la démographie de la capitale : 200.000 âmes selon ses propres terres. Des informations sur les relations diplomatiques extérieures de cette république avec les autres nations et évoque la situation en Ibérie, province de droit Carthaginois où les autorités puniques veulent réaffirmer leurs contrôle.
Grande nation commerçante Carthage semblerai avoir été touché par la peste noire au même titre que Rome, Massilia et la Grèce.

RHEGIUM

Rhégium a aussi été touché par l’épidémie, des mesures toutefois drastiques ont été prises pour en limiter les effets avec à la manœuvre un jeune inconnu fêté comme un héros dans la cité. La rumeur indique même que ce mystérieux personnage aurait été adoubé par l’archonte Antares comme son successeur…

L’EPIRE, LA MACEDOINE ET LES CITES GRECQUES

Un rapport détaillé du patricien Licius Sylla Poussinus est arrivé à l’été 367 à Rome et montre clairement que l’Epire reste en position de force dans l’espace d’influence grecque. Un rapprochement entre Philippe de Macédoine et Téon d’Epire est à envisager à l’aune d’un mariage princier rassemblant les deux frères. L’Epire tente de reformer l’ancienne triple alliance avec Sparte et Argos. Quelques conflits avec les Daces ont été également signalés.
Les autres cités grecques sont étrangement absentes de l’histoire du monde en ces temps troublés. Le renouveau de la triple alliance signerait-elle la fin de la nouvelle alliance hellène et le début d’une nouvelle hégémonie ?
Inutile de rappeler que comme tous les autres peuples de la méditerranée, les peuples grecs furent victime également de la Peste Noire.

LES PEUPLES DE GAULE

Les Anares : En été 368, un rapport de l’Ambassadeur Petronius dressait un tableau sombre de la situation de ce royaume : 50.000 morts dans la capitale Castidium, 45.000 morts sont également recensé dans la zone d’Asti du Dux Topix. L’ambassade romaine compte 200 morts dont 132 citoyens romains. La roi Dumnorix et sa famille ont survécu au fléau, à l’exception de Solex, second fils du roi Anares. Le port de Genoa a été fermé durant toute l’épidémie.

Les Vénètes : Aussi surprenant que cela puisse paraître des rumeurs de miracles en Vénétie sont parvenus jusqu’à l’URBS. L’ambassadeur Laudanum aurait sauvé la Vénétie, en convertissant de nombreux sujets de ce royaume aux cultes romains. Dans son rapport de l’été 368, le sénateur évoque la foi de la communauté romaine en ces temps difficile.


Les Boiens : Du pays boïens, de nombreuses rumeurs parviennent dans l’Urbs, on parlerai d’une hécatombe, mais sans rapport d’ambassadeur corroborant les dires de la rue. Le patricien Marcellus et ancien ambassadeur serait tombé malade pendant l’épidémie, il est remplacé par Aetius Cnaeus, frère du sénateur Caius Aetius.

Les Ligures : Au printemps 367, un échange de courrier a eu lieu entre le Consul Vanstenus et le Roi Silvère concernant un incident survenu lors d’une visite du Navarque FORESTUS. Durant l’épidémie le roi Silvère a fait fermer les frontières de son royaume et s’est retranché à Ségeste. Le peuple Ligure ne tarirait pas d’éloge sur l’ambassadeur Cordovesarius.

Les Lingons : La capitale Placentia a été durement touchée par la peste noire, des buchés aurait été érigé dans de nombreux quartiers, afin de purifier la ville de ses cadavres. A la suite du décès de son frère le flamine de Mars, l’ambassadeur Comnius a du laissé son poste vacant pour reprendre la charge de sénateur qui lui incombait. Il sera remplacé dès l’hiver 368 par Aulus Flavius Tubbsarius, fils de l’ancien consul et pontife.

Les Germains : Un peuple vivant au Nord du fleuve Rhénus, attaquant régulièrement boiens, lingons vénètes et ligures. Nous n’avons pas de nouvelle de l’ambassadeur romain de ces contrées depuis plusieurs mois, le patricien Septimus n’a pas donné de nouvelles.

L’EGYPTE

Pas de nouvelle concrète de ce pays d’Orient dans les années 367-368. L’ambassadeur romain sur place est le consulaire Décinus.

LA PERSE
Le roi des Perses serait décédé laissant ses satrapes s’entredéchirer pour le pouvoir. Notre source principal est le rapport de l’ambassadeur romain d’Epire, le patricien Poussinus.


DIVERS

Magistrats (367 -368)

Les magistrats de l’année 367 ont élus par les sénateurs, leurs élections validées par les comices et approuvées par les augures. En raison des circonstances exceptionnelles en 368, des magistrats ont été nommés par le Censeur dans le cadre de l’amendement Orlenus à la loi Darus concernant cette magistrature.

367

Censeur : Orlenus Arturus
Pontife : Aquae Flavie Viriato
Consul : Vanstenus Julius / Poussinus Actarus(élections suffectes)
Prêteurs : Barrezus Collegius /Bustos Dominicus
Ediles : Flaminius Lucius/ Urbanis Iustus
Questeurs : Caius Aetius Mamercus /Caius Sempronius
Tribuns de la plèbe : Darus Brutus Bassus/ Plinius Victor le Jeune

368

Censeur : Orlenus Arturus
Pontife : Aquae Flaviae Viriato (décédée en cours d’année)
Consul : Vanstenus Julius / Petronius Sabinus Publius
Prêteurs : Poussinus Actarus /Bustos Dominicus
Ediles : Flavius Verrus Philippus/ Urbanis Iustus Flavius
Questeurs : Septimus Flavius /Arius Saxa Lucius/ Colombus Asimovius
Tribuns de la plèbe : Darus Brutus Bassus/ Plinius Victor le Jeune


Préfets de la république (nommés en hiver 368)

Cette liste a été recopiée en conformité avec les tablettes consulaires.

Aesium : Kaeso Tanicius, Negociatores
Apulie : Cnaeus Blandius, Modéré
Arrezo : Vibius Petillius, Modéré
Bovianum : Aulus Rapidius, Negociatores
Bruttium : Populus, Modéré
Calabre : Drapus, Indépendant
Calabre : ADJOINT à Drapus : X, Modéré
Campanie : Marcus Gavius, Negociatores
Cosa : Beretus Ofidius, Negociatores
Illyrie : X, Indépendant
Marses : Lucius Resmilus, Modéré
Pérouse : Spurius Gaelius, Indépendant
Populonia : Marcus Epidius, Modéré
Sabine : Titus Gorvius, Modéré
Samnium : Marcus Testinus, Indépendant
Saturniae : Secundus Proxumus,Négociatores
Spoletium : Marcus Vulibinus, Indépendant
Tarquini : Appius Trebellius, Negociatores
Vetulonia : Aulus Domitius, Modéré
Voltera : Tiberius Lamonius, Indépendant
Vosques : Lucius Opsius, Populares

Ambassadeurs (368)

Cette liste a été recopiée en conformité avec les tablettes consulaires.

Ambassade de Massalia
Lucius Vanstenus, frère du Consul Vanstenus

Ambassade de Rhégium
Patricien Caius Ovatorius, fils adoptif du Sénateur Darus Bassus Brutus.

Ambassade de Carthage
Sénateur Julius Aelius Agricola

Ambassade d'Egypte
Consulaire Décinus Mairus

Ambassade auprès du Roi des Lingons
Patricien Aulus Flavius Tubbsarius, fils de feu le Consulaire Tubbsarius,

Ambassade du Roi d'Epire
Licius Sylla Poussinus, frère du Consulaire Actarus Poussinus

Ambassade auprès du Roi des Boiens
Patricien Cnaeus Aetius, frère du sénateur Caius Aetius,

Ambassade auprès du Roi des Anares
Patricien Tacitus Fugitivus, fils du Pontife Fugitivus,

Ambassade auprès des cités grecques
Patricien Caius Plinius Victor, frère du sénateur Lucius Plinius victor le jeune

Ambassade auprès du Roi des Vénètes
Sénateur Laudanum sinister

Ambassade auprès de l'Hegemon de Macédoine
Patricien Caius Probus Petronius, frère du Consul Petronius.

Lois promulguées (367-368)

Loi sur la vassalisation du Bonavium (VANSTENUS Julius)

Traité entre la république romaine et l’Epire (POUSSINUS Actarus)

Loi approuvant la prorogation du traité avec Rhégium (VANSTENUS Julius –CARNEUS Tibérius)

Loi sur la défense de l’URBS (BUSTOS Dominicus).

Jugements rendus (367-368)

Affaires des Insulae effondrées : Après Verdict de la prêture, les deux propriétaires et l’architecte corrompus ont été condamné à mort.

Procès Campanae : Après verdict de la prêture, le chef Samnite Campanae a été condamné à l’exil et à l’infamie.

Fêtes religieuses (officielles)

Les Neptulania en 368, organisé par le navarque Forestus Shudus.

Histoire de Rome, tiré des archives de la Gens JUSTI.

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Annales de Rome : 400 ab urbe condita
Par Primus Valerius Publicola


Chapitre 1 : Des magistrats et des débats

Liste des magistrats

L'année 400 vit l'autorité s'incarner en des magistrats dignes par leurs actions des nobles vertus romaines :

Censeur
OCTAVIUS CANUS Marcus

Consuls
CORNELIUS SCIPIO Publius
DETRITUS CAMPANUS Julius

Préteurs
LUCIUS EUGENIUS Primus
SERGIUS AHENOBARBUS Aulus

Édiles
FUGITIVUS PERTINAX Septime
JUNIUS Caius

Questeurs
PETRONIUS PUGNATOR Felix
AURELIUS PULCHER Publius


Débats et controverses

Nombreux furent les débats et les oppositions

Débats : De l'ordre sénatorial, équestre et des vestales

Le Censeur fut OCTAVIUS CANUS Marcus. Ce dernier révisa l'album sénatorial et, pour supprimer l'anomalie de leur appartenance contradictoire, somma les chevaliers de choisir entre leur place au Sénat et leur rang équestre. Les débats furent houleux et incitèrent très rapidement le préteur LUCIUS EUGENIUS Primus de quitter la Curie en indiquant avec force et rage qu'il ne reviendrait qu'avec des excuses du Sénat

« Aujourd’hui, je me sens insulté par ce sénat. Étant donné que vous avez insulté ma loyauté de sénateur et celle de tous les autres sénateurs plébéiens, je ne reviendrais pas à la curie avant de voir ce projet être à tout jamais retirer et avant d’avoir des excuses publiques. »

Il en revint environ une heure trente après grâce à l'éloquence de l'édile FUGITIVUS PERTINAX Septime.

http://www.romejpem.wdmedia-hebergement.net/fsb/sujet.php?sujet=65353

Après que la pensée et les préoccupations de tous se soit tourné vers le affirmations du préteur et son retour plus que vers le débat, il fut temps au censeur d'annoncer sa décision : l'exclusion de 19 sénateurs dont DRONEOS AHENOBARBUS Iovinus Plébéien Populares OE ou encore TONYSTARKOS Cronos Plébéien OE. Trois furent confirmés au Sénat mais perdirent leur rang équestre : MACEDO Lucius Plébéien Progressiste, CRASSINIUS Felix Plébéien Populares, LANIUS Aulus Plébéien Populares.

http://www.romejpem.wdmedia-hebergement.net/fsb/sujet.php?sujet=65344

D'autres débats portèrent sur les critères pour appartenir à l'ordre équestre. Le flamine de Vesta Primus Valerius Publicola fit un appel aux patriciens pour le recrutement de nouvelles vestales sur la suggestion de la Grande Vestale Orlena Zeeva.

Débats sur la réforme de l'armée, de la marine et du réseau de surveillance. Licenciement de la légion Quirinus

De longs débats, que certains diront interminables, s'achèvent dans la division, les inquiétudes et la licenciement de la légion Quirinus avec le vote modifiant la levée des armées de Rome.

http://www.romejpem.wdmedia-hebergement.net/fsb/sujet.php?sujet=65363

« La loi sur l’organisation des armées de la République, mise en application en l’an 400 après la fondation de Rome, sous l’égide des Consuls Cornelius Scipio et Detritus Campanus, sur proposition du Sénateur Junius Camillus est applicable à partir de ce jour dans toutes les provinces, cités et terres placées sous la juridiction de la République Romaine. »

Les discussions sur la force militaire se continuèrent avec l'achèvement de la réforme de la marine menée par le Consul Détritus, ainsi que sur l'absence d'un réseau de surveillance et d'information de la République.

De la diplomatie avec les Gaulois et de la guerre avec les Grecs

Un traité a été voté en cette année après le retour de l'ambassade extraordinaire en pays gaulois du consul Cornelius Scipio. Les riches rapports sur les situations de tensions et d'équilibre stratégique dans les royaumes gaulois avaient animés les débats et les questionnements. Un traité accordant le statut de socii aux Lingons a été porté au vote et accepté.

http://www.romejpem.wdmedia-hebergement.net/fsb/sujet.php?sujet=65384

« Traité entre la République romaine et le royaume des Lingons, accordant le statut de socii aux Lingons, voté sur proposition et sous l’égide des Consuls Publius Cornelius Scipio et Julius Detritus Campanus, en l’an 400, ratifié par le Sénat et le Peuple de Rome. »

De nombreux sénateurs revenus de leur retraite provinciale ou parvenus à l'âge de succéder à leurs pères ont alimenté les débats sur la question de la Lucanie et des guerres possibles avec le monde grec pour le retour de cette province perdue dans le giron romain.

Débats sur la vie de Rome et des provinces

En cette année se déroulèrent, commencé par l'édile JUNIUS CAMILLUS Caius puis sous la direction de l'édile FUGITIVUS PERTINAX Septime les 400e jeux de Rome qui feront l'objet d'un autre rouleau.

D'autres débats portèrent sur les provinces, et décidèrent de financer la construction de nombreuses infrastructures pour équiper les provinces. La question de la vaste et sous peuplée Aesium fut encore objet de débats, non résolus dans l'attente des délégués représentant cette province.

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OCTAVIUS CANUS Marcus
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Volumen 3 des annales de Rome : 401 ab urbe condita


Chapitre 1 : Des magistrats et des sénateurs

Liste des magistrats

L'année 401 voit de très nombreux candidats s'affronter pour devenir magistrats :

Censeur

OCTAVIUS CANUS Marcus

Consuls


CORNELIUS SCIPIO Publius
SERGIUS AHENOBARBUS Aulus

Préteurs

DETRITUS CAMPANUS Julius
URSUS POUSSINUS Albator

Édiles

AURELIUS PULCHER Publius
FUGITIVUS PERTINAX Septime

Questeurs

VALERIUS PUBLICOLA Primus
ORLENUS PIUS Lucius
CLOELIUS SICULUS Titus

A la surprise de tous au regard de son excellente gestion, mais peut-être à cause de cette dernière qui a mécontenté les commerçants devant être réglés des frais occasionnés par les Grands Jeux Latins du Quatrecentenaire, le questeur Félix Petronius Pugnator n'est pas réélu aux comices malgré une forte approbation sénatoriale.


Des sénateurs jeunes et agités

Par ailleurs, les débats sont vifs avec l'arrivée de nombreux sénateurs survenant à Rome après un long séjour en province.

Chapitre 2 : Des questions religieuses


De nombreux sénateurs de retour de leurs campagnes interrogent avec véhémence le Pontifex Maximus sur ces rapports et de comptes.

http://www.romejpem.wdmedia-hebergement.net/fsb/sujet.php?sujet=65424&page=2

Un projet d'édification de 17 nouveaux temples plus grands en remplacement des plus anciens, plus nombreux et plus petits, est proposé.

La question du remplacement des vestales est résolue par les démarches du flamine de Vesta auprès des Sénateurs et l'arrivée de nouvelles vestales :

Actia Pertacia, une des petites filles du Pontifex Maximus Pertacus lui-même,

Secunda Petronia de la Gens Petronius.
Ultima, fille du sénateur Antonius Eugenius
Octavia Moilia, fille du sénateur Moilus
Appia Placidia, fille du sénateur Placidius Divitus
Tiberia Evangelia, fille du Sénateur Evangelus
Prima Lavria, fille du Sénateur Lavrus
Calpurnia Secundius, fille du sénateur Calpurnius.

Puis le débat est porté par le jeune et gras sénateur Popilius Calvitius Titus sur le conseil des flamines et le Pontifex Maximus, soutenue avec un cruel mordant par le sénateur Maltus Raptor. Ils demandent la suppression du conseil des flamines et la fin du Pontifex Maximus comme magistrat, le flamine ne devant être qu'un pourvoyeur d'argent sans autre rôle religieux.

La question posée par le questeur Valerius Publicola sur l'équilibre institutionnel est laissée sans réponse par les promoteurs du débat.

Le préteur Détritus propose une réforme de la loi sur la religion donnant au magistrat Pontife les prérogatives auparavant confié au conseil de flamines.

Chapitre 3 : De la guerre et de la diplomatie


Au sujet de la guerre

De la guerre et de la paix

La question de la guerre et de la paix avec la Lucanie se pose de façon toujours plus grande, opposant du côté belliciste les "mécheux" comme ils sont parfois appelés dont les plus grands ténors sont Ursus Poussinus Albator, Primus Dobrasus Aulus sans oublier le plus discret mais influent Cornelius Scipio Publius; dans le camp des pacifistes le très influent Détritus Campanus Julius et l'édile Fugitivus Pertinax. Harangues auprès du peuple et débats à la Curie se succèdent sans trêve sur ce thème dans de nombreux sujets.

Au niveau des opérations militaires notons la dissolution de la légion Quirinus et la levée de nouvelles légions :

Légions actives

Légion Bruttia LAFRENIUS CLARUS Lucius 401
Infanterie Lourde : 1500
Infanterie légère : 3000
Cavalerie : 500

Légion Gallica préfet de la Confédération padane Caius Laelius 401
Infanterie Lourde : 1500
Infanterie légère : 3000
Cavalerie : 500

Légions non actives

Légion Gemina VANSTENUS ETRUSCUS Titus 401
Infanterie Lourde : 1500
Infanterie légère : 3000
Cavalerie : 500

Légion Adiutrix VANSTENUS ETRUSCUS Titus 401
Infanterie Lourde : 1500
Infanterie légère : 3000
Cavalerie : 500

Les exemples de l'implication de la jeunesse dans la question de la guerre et de l'armée se multiplient : Ainsi au niveau collectif les saliens de Mars manifestent leur soutien à la guerre. Autre exemple au niveau individuel le jeune Lucius Valerius Publicola, frère du flamine de Vesta, se forme auprès du légat Lafrenius puis après bons services auprès du légat Vanstenus comme décurion à la tête d'une turne de 30 cavaliers.

De la diplomatie avec les Gaulois et de la guerre avec les Grecs

Sécurité du Bruttium et question de Rhegium

La question de Rhegium est posée avec l'arrivée de nombreux mercenaires grecs et des inquiétudes de la part des sénateurs sur la sécurité du Bruttium. Ces mercenaires semblent se diriger vers Massalia. Néanmoins la Légion Bruttia est postée à proximité de la Lucanie pour assurer la sécurité des provinces romaines. Puis cette légion se déplaça dans le Samnium pour assurer la perception du tributum.

Question de la sécurité chez les Boïens

La question de la sécurité chez les Boïens est posée et a conduit à la décision du consul à lever une légion pour sécuriser la zone. D'autres mesures plus apaisantes sont également proposées au niveau de l'assimilation des dieux et de la diminution du tributum. De plus une loi est proposée au vote pour confier des enfants d'aristocrate boïens aux meilleures familles de Rome pour leur éducation et les disposer favorablement envers Rome : famille du consul Cornelius Scipio Publius, du préteur Poussinus, du préteur Detritus, du questeur Orlenus, du questeur Valerius Publicola et même du sénateur Maltus Raptor malgré sa réputation.

Question de la guerre menée par Massalia

Le préteur Ursus Poussinus pose la question des rapports à avoir avec Massalia se préparant visiblement à étendre son influence sur la Ligurie affaiblie. Le conflit entre Massalia et ses voisins a abouti à la mort du roi Silvère selon les rumeurs extérieures. Une défaite navale et une autre terrestre posant le problème de la survie de la Ligurie.

Guerre !

Au Samnium (voir ci-dessous) les rumeurs de disparition de la Legio Bruttia et un message lu au sénat comme étant une déclaration hostile d'indépendance de Samnites appuyés sur des Lucaniens encouragent sénateurs et peuple à préparer la guerre.

Chapitre 4 : Sur la vie de Rome et des provinces

A. Provinces :

Le Samnium

Le Questeur Valerius Publicola a été obligé de se rendre à deux reprises dans le Samnium à Beneventes pour élucider la question de la difficile perception du tributum. Les récalcitrants ont été contraints par la Légion Bruttia à remplir leur devoir fiscal.
Des rumeurs de destruction de la legio Bruttia ont surpris les Sénateurs, ainsi que la lecture par le consul Cornelius Scipio d'une déclaration contenant des propos hostiles d'indépendantistes armés en relation avec la Lucanie. L'émoi a provoqué la décision de représailles fortes. Lors des harangues diverses trois noms de meneurs de guerre reviennent : les futurs consuls Cornelius Scipio et Urus Poussinus, le préteur Détritus.

L'Aesium

Les débats sur le développement et la défense de l'Aesium se sont tenus. Le sénateur Bransonius a évoqué une situation complexe. Des solutions ont été proposées mais les décideurs semblent sans réactions après les multiples évènements et rumeurs tragiques touchant la vie publique.

B. Rome

Agitation dans l'Urbs

La privatisation d'un quartier par un sénateur "d'origine étrusque" avec le comportement brutal envers les résidents des serviteurs du sénateur suscite des interpellations du tribun Volaginius et de nombreuses démarches au sein et à l'extérieur du débat jusqu'au moment où une enquête est demandée auprès de l'édilité par ce tribun.
Le sénateur VANSTENUS ETRUSCUS Titus d'origine étrusque et habitant du Viminal est sollicitée pour apporter sa vision sur cette affaire avant que le tribun de la plèbe Dobrasus l'accuse publiquement. Une plainte a été déposée auprès de l'édilité.

Réflexion sur les conditions de détention

Le sénateur Marius Laudanum est chargé d'inspecter les lieux de détention de Rome pour établir un rapport sur ces lieux.

Amende pour faute du sénateur Lucius Eugenius et mise en garde d'Aulus Sergius Ahenobarbus

Le candidat tardif au consulat Lucius Eugenius est condamné par le censeur à une amende de 10 000 as pour absence de rapport rendu comme tribun de la plèbe. Malgré l'absence visible par tous de ce rapport le sénateur plébéien crie jusque dans les bureaux de la questure à l'injustice exercée contre un plébéien.

Le Consul Aulus Sergius Ahenobarbus est mis en garde par le Censeur car suite à sa maladie son action consulaire a été insuffisante.

Ponts emportés par le Tibre

Les sénateurs réclament la consultation des augures car après les vives discussions sur le droit du pontife à être magistrat et à l'existence du conseil des flamines, le fleuve a emporté le pont principal reliant les deux rives de l'Urbs en causant de nombreuses victimes. Des dons divers aident les sinistrés, mais un faux prêtre de Neptune a suscité la colère en revendiquant les corps des morts pour les rendre au dieu Neptune.
Les marchands et les chevaliers du quartier de Murcia sont aussi agités car des docks et des entrepôts plus au sud ont été aussi partiellement inondés. Des hommes de mains ont été appelé en renfort pour empêcher les pillages.

L'honneur d'un homme

Il est complexe de résumer un tel débat. Aussi est-il préférable de citer les acteurs.
Le flamine de Vesta Primus Valerius Publicola, après son inauguration de l'orphelinat nommé Maison de Vesta Protectrice, a été interpellé avec force au Sénat par plusieurs sénateurs. La question sur le droit de nommer un édifice financé sur fonds privés d'un nom de dieu a été l'occasion de propos tels :

Préteur Julius Détritus Campanus en réponse aux plaintes de Titus Popilius Calvitius : " dans le cas présent un Sénateur assume son rôle et fait usage de son patronage pour venir en aide à des orphelins. Dans sa grande sagesse, il réclame la protection de Vesta et toi tu mobilise l'attention du Sénat comme si il s'agissait d'un acte grave et infamant, c'est osé admet le ..."
Ou encore de Titus Popilius : "Sachez juste que chez moi, si mon fils me vole 5 as, je le punis. Bien que cela ne me ruinera pas, je le punis quand même. Pour éviter que cela ne se reproduise et ne s'amplifie. Apparemment, vous, vous ne le punissez pas. "

La réponse du sénateur Orlenus Pius :
Sénateur Popilus, le questeur Valerius Publicola t'indique que les dons sont d'origine privée, le sénateur Laudanum quand a lui te dis qu'en tant que donateur il était informé que le projet était privée. Ou vois tu? ou entends tu que le questeur a commis une faute?

Dans ma gens, quand un enfant fait une bonne action il en est remercié, pas humilié publiquement!

Puis, du sénateur et malheureux candidat au consulat Lucius Eugenius : "On donne la fessée au flamine de Vesta"

Cette dernière réplique venant dans la suite de celle du sénateur Maltus Raptor pour un débat sur le rôle des flamines dont le snateur Valerius Publicola s'est retiré : "ta vocation n'est pas d'être sénateur ou flamine".
Le flamine de Vesta a déclaré en conséquence la nécessité d'aller voir le censeur pour, soit rétablir l'honneur de sa Gens et de sa personne, soit se retirer. Le Censeur a déclaré suite à enquête "ton honneur est exemplaire."

Constructions :

Inauguration d'un forum de Mercure

Un immense chantier jouxtant l'Emporium a été lancé par le Flamine Felix Petronius Pugnator : un nouveau forum que flanque un Temple en construction dédié à Mercure et un grand autel dedicacé à Mercure et à ses flamines.

Construction d'un immense orphelinat

La structure manquait à Rome. Le flamine de Vesta Valerius Publicola a fait construire la Maison de Vesta Protectrice (MVP) pour les orphelines de manière à les protéger, former à un métier, doter pour se marier. Dame Paulia et une vestale sont désignées comme directrice.

Projet de pont sur le Tibre

Des projets différents pour le pont à reconstruire reliant le Tibre sont proposés, reflétant des visions sociales, économiques et artistiques différentes.

Harangues

Les harangues sont nombreuses pour tenter d'influencer les Romains sur les positions très controversées de la guerre ou de la paix. Le style oratoire du sénateur Primus Dobrasus Aulus, ampoulé et truffé d'expressions et de références obscurs à des Tarentais aussi obscurs, n'est généralement pas compris du peuple. Pourtant des motifs reviennent, quasi obsessionnels : "Faire la guerre à la Lucanie pour obtenir des nubiennes nues" !

Le tribun de la plèbe Volaginius Domitianus Caius tempête et menace dans sa harangue contre la tentative de privatisation d'un quartier de Rome d'un "sénateur étrusque". Les sénateurs Primus Dobrasus Aulus, Primus Valerius Publicola et Marius Laudanum se sont rendus dans le quartier en question pour tenter de rencontrer le meneur de l'opération. Aucune réponse ne fut trouvée, mais le sénateur Dobrasus apprécia jusqu'à perdre l'usage de ses jambes le vin d'une taverne du quartier !

De nombreuses autres harangues se succèdent sans fin dans cette période d'intense agitation où les rumeurs et harangues sur les guerres extérieures se multiplient.

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Patricien, Aristocrate, Originaire de Veii (Latium), Propriétaire terrien.
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