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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Neptunalia
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Neptunalia
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BARREZUS Patronus Collegius
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Inscrit le : Mar 12 Jui 2007
Posté le : Lun 13 Juil 2009    

Collegius assiste pieusement aux cérémonie en respectant les gestes rituels le plus fidèlement possible.

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Inexpérimenté jusqu'en 350.
Administrateur des travaux dans le sud 350- 352, 355.
Secrétaire de la coopérative de Cérès 353-359.
Quaestor 356, 357, 358 ; surnommé le financier, puis le Questeur.
Aedilis 360, 361, 362.
Légat en Samnium 364, surnommé Patronus.
Préteur 366, 367, surnommé la Mule.
Gouverneur du Samnium 368, 369, 371.
Consul 374, 375, 376.
Retraité 377-380.
Pontife 381-
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FUGITIVUS Felix
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Inscrit le : Sam 26 Aoû 2006
Posté le : Mer 15 Juil 2009    

/ le Flamine de Mercure est venu avec les prêtres de son culte pour signifier l'amitié qui lie Mercure à Neptune, mais aussi pour rendre homage à Uranus Leptidus le flamine défunt. Il assiste avec un grand sérieux à la cérémonie religieuse, aux honneurs rendus aux marins, au défilé... Par contre il ne reste pas pour les jeux, préférant se retirer avec ses coreligionnaires.

cependant.../

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81 ans. - Flamine de Mercure de 346 à 368. Pontifex Maximus de 369 a 376.
5 fois consul. Légat durant la campagne contre Tarente (340-345), campagne chez les Anares; Imperator.
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MJ Mercure
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Inscrit le : Ven 25 Aoû 2006
Posté le : Jeu 16 Juil 2009    

La foule répond présent une nouvelle fois pour ces Neptunalia. Cela fait de nombreuses années maintenant qu'annuellement le grand Neptune est ainsi fêté et la cérémonie est devenue incontournable maintenant.

On s'y rend pieusement en famille afin d'honorer le frère de Jupiter et de rendre hommage aux marins disparus de l'année. Le Navarque cette année encore y prend un rôle essentiel et est longuement applaudi. On en manque pas d'ailleurs de saluer l'ancien Navarque qui est à l'origine de cette fête devenue tradition.

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SEVERUS Licius
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Inscrit le : Mar 29 Aoû 2006
Posté le : Ven 17 Juil 2009    

Le Questeur est aussi présent, seul et perdu dans la foule, absorbé dans ses pensées.

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Roma Est Imperare Orbi Universo.

Pas de liberté du peuple, sans souveraineté du peuple, c'est à dire sans république- Marc Bloch.

Pro- Préteur au Samnium en 365.
Primatus Legatus en 364.
Préteur absent en 363.
Edile- 347, 357, 358, 359.
Questeur- 343, 344 et 362.

Mail: severuslicius@yahoo.fr
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CARNEUS Tiberius
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Inscrit le : Sam 14 Juil 2007
Posté le : Ven 17 Juil 2009    

Le Questeur, en tant que magistrat, avait toute sa place sur la tribune d'honneur s'il le désirait minied.gif

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

-Cum hoc aut in hoc redi-
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PLINIUS VICTOR Le jeune
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Posté le : Lun 20 Juil 2009    


Citer : MJ Mercure
La foule répond présent une nouvelle fois pour ces Neptunalia. Cela fait de nombreuses années maintenant qu'annuellement le grand Neptune est ainsi fêté et la cérémonie est devenue incontournable maintenant.

On s'y rend pieusement en famille afin d'honorer le frère de Jupiter et de rendre hommage aux marins disparus de l'année. Le Navarque cette année encore y prend un rôle essentiel et est longuement applaudi. On en manque pas d'ailleurs de saluer l'ancien Navarque qui est à l'origine de cette fête devenue tradition.



...lequel ancien navarque rend aimablement tous les saluts. Il félicite également les deux marins récompensés.

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Historien de la République
349 350
Navarque 350-358
Questeur 360-361
Edile 362
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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Mar 15 Sep 2009    

Été 363

Fidèle à sa promesse de ne pas tenir un autre événement d'importance qui pourrait faire de l'ombre au nouveau théâtre ou bien à la première des jeux latins, les Neptunalia 363 se font dans une relative discrétion. Une discrétion toute relative, car le Navarque Maximus a décidé de dédier l'argent des récompenses des concours nautiques à Neptune. Si cette année n'est donc marqué ni par un défilé de la flotte, ni par un concours, ni par des visites des navires, le dieu marin n'est certainement pas oublié !

L'estrade à Ostie a été monté, et les invitations aux magistrats (Consuls, Préteurs, Édiles, Questeurs) ainsi qu'au maître de la sodalité de Neptune et l'ensemble du clergé de Neptune ont été envoyés. Cependant, Ti. Carneus Oceanus n'assiste pas aux Neptunalia... Comme il se l'était promis, il part fêter les Neptunalia en province, en choisissant le port d'Ancone cette fois-ci.

En l'absence du Navarque Maximus et de son discours, la part belle est donc faite au Prêtre de Neptune, qui peut à sa guise mener les sacrifices pour le dieu, des sacrifices qui sont donc particulièrement somptueux, se composant notamment de chevaux, l'animal préféré de Neptune. La protection du dieu est implorée pour tous les hommes qui défendent vaillamment les mers romaines, mais aussi pour tous les hommes qui vivent de la mer ! Que le pêcheur rentre sain et sauf, et que le souverain du monde aquatique se montre généreux envers lui, que ses filets ramènent de nombreux poissons ! Et dans la tempête, que le courroux divin s'apaise, et puisse Neptune, de son trident, sauver les bateaux pris dans les récifs...


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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
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Navarque-Adjoint 347-358.
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BUSTOS Dominicus
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Posté le : Mar 15 Sep 2009    

Bustos s'est rendu avec ses enfants à la cérémonie et a salué quelques personnes dans la foule, puis a prié consciencieusement afin d'amener sur les flottes Romaines la bénédiction des Dieux

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Respublica Defensor

Historien 360
Questeur 361
Edile 364
Légat lors du siège de 364
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Légat de la Légion Pluton I, en Boviamum 365,366
Consul 370

Flamine de Mars depuis 369

Né patricien, né pour servir
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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Posté le : Mer 16 Sep 2009    

Pendant ce temps à Rome, le nouveau Pontife fait organiser une cérémonie assez sobre en l'honneur de Neptune.

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viriatooo@yahoo.fr


Officier de l’Ordre de Cincinnatus

PONTIFE depuis 363

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Général victorieux en Etrurie 356
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MJ Mercure
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Posté le : Mar 29 Sep 2009    

Pas de Neptunalia cette année et donc pas de grand concours comme les années prédédentes.

Les gens semblent déçus et même inquiets de se rendre compte qu'aucun nouveau flamine mineur n'ait encore été nommé...

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AQUAE FLAVIAE Viriato
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Posté le : Mer 30 Sep 2009    

Le Pontifex rassure la foule en promettant un retour à la normal rapidement...

Que les années du "fantome" et "incapable" SEPTIMUS sont terminées !!!

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MJ Mercure
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Posté le : Mar 06 Oct 2009    

En l'absence de grandes réjouissances pour les Neptunalia cette année, le Navarque a financé un magnifique don pour le clergé de Neptune. Le montant exact du don reste inconnu mais compte tenu du nombre de coffres qui ont transité vers le temple de Neptune, les sommes les plus folles sont avancées.

Même si cela n'a pas atténué la déception de la plèbe de ne pas avoir de réjouissances populaires comme les années précédentes, cela aura au moins permis -dit-on- de calmer le ténébreux Neptune.

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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Jeu 31 Déc 2009    

Été 365

Le Grand jour est arrivé ! Les Neptunalia ! L'année dernière, rien n'avait marquée cette festivité tenue avec la régularité d'un coucou helvétique. La guerre était dans tous les esprits, et il était hors de question d'organiser une fête alors que des milliers de Romains mourraient pour la Patrie loin de leurs famille. Mais l'année 365 retrouve une République en paix, du moins temporairement. C'est le calme avant la tempête de la campagne lucériote, avant que les légats et les soldats prennent le départ...
Une estrade a été dressée comme à l'accoutumée à Ostie. Elle sera réservée aux invités du Navarque et donnera une vue parfaite sur le défilé marin, ainsi que le défilé des légionnaires marins. Cette année encore, ces derniers défileront sur terre. Le programme des Neptunalia, resté inchangé depuis leur instauration par le Navarque Plinius, comprendra comme d'habitude des concours sur deux jours, à la fois des concours de vitesse et de manoeuvrabilité des navires et d'autres catégories par concours. La dernière journée sera aussi, comme toujours, la journée "pont ouvert" où les Romains et Romaines pourront visiter les nouveaux navires et découvrir la vie des serviteurs de la République que sont les marins...

Des invitations ont été envoyés à tous les magistrats de la République, Tribuns compris. Le flamine de Neptune, enfin connu, et le Grand-Prêtre, est également de la partie, tout comme le maître de la sodalité de Neptune, invité à venir contempler les merveilles que sa sodalité a construit et continue de construire... Petite particularité, le Flamine de Mars a aussi été invité.
Des légionnaires marins assurent la sécurité de l'estrade et des invités. Cependant, il faut noter qu'un espace assez conséquent a été laissé vide devant l'estrade, alors que d'habitude, la foule a tout le loisir de s'approcher.
Tiberius arrive à la dernière minute, et salue tous les invités présents, sauf une personne qui se reconnaitra si elle était venue... Le Navarque est entouré d'un État-Major conséquent : les deux Commandants des flottes d'Ostie et de Naples, ainsi que six hommes portant des tenues militaires indiquant un grade quelconque, dont un est pratiquement porté par deux autres, deux jumeaux.

Après s'être assuré que tout était en ordre, Tiberius fait un signe de la main qui est perçu par un légionnaire marin. L'instant d'après, la musique des trompettes militaires commence, et semble être reprise de plus en plus loin. C'est le signal du départ. Hors de portée de vue des spectateurs, un grand bucher est allumé, signal visible depuis les navires des flottes d'Ostie et de Naples réunies.
Et une minute après, la première proue est visible depuis l'estrade et les quais d'Ostie. Suivie rapidement d'une autre, puis d'une autre, et d'une autre... Et rapidement, ce sont des dizaines de navires, des centaines ? qui s'offrent aux spectateurs. Les voiles pourpres sont fièrement dressées dans le vent, et on peut voir aussi les rames s'activer avec une précision telle qu'on eut dit qu'un seul homme les manoeuvre.
Très rapidement, on put voir qu'il ne s'agissait pas d'un simple défilé, et que les marins allaient une fois de plus montrer l'étendue de leur savoir-faire et de la maîtrise des mers. Arrivés les uns derrière les autres, les navires finissent par changer leur vitesse les uns après les autres, mais suivant leurs propres allures, jusqu'à ce qu'ils viennent à former un mur parfait. On les voit même amorcer un virage sur babord qui permet aux spectateurs d'apprécier la formation de face et non de profil, mais même le virage pris ne nuit pas à la formation. Puis elle est rompue, et les navires semblent alors aller selon leurs propres volontés. On a un instant l'impression de voir l'anarchie s'installer, et on se demande si des collisions ne vont pas avoir lieu... Et puis finalement, une nouvelle formation émerge de cette anarchie : Les navires forment un quinconce ! Quatre navires formant les côtés de la formation sont reliés entre eux par d'autres navires. Au centre, un navire que l'on devine d'une importance quelconque en raison de son étendard plus grand est de plus protégé par le restant des navires qui, allant parfois plus vite, parfois moins vite que l'ensemble de la formation, donnent l'impression de faire un cercle en mouvement autour du navire central, avançant parfois pour le dépasser, puis donnant l'illusion d'optique de reculer après l'avoir dépassé par babord, s'être présenté face à lui, puis s'être légèrement mis sur son tribord...
Après quelques minutes à rester ainsi, la formation est de nouveau rompue, puis les navires continuent leurs routes en bon ordre, jusqu'à disparaître de la vue des spectateurs.

Mais on n'a pas le temps de se reposer ! À peine la poupe du dernier navire disparaît que les trompettes sonnent de nouveau. Puis on entend un cri lointain, incompréhensible, suivi d'un bruit sourd et régulier. Ce sont les pas d'environ 1 000 légionnaires marins que l'on entend frapper le pavé avec discipline. On les voit arriver, portant leur tenue réglementaire en parfait état. Et deux hommes sont particulièrement mis à l'honneur. Leur démarche semble moins régulière que les autres soldats, mais on sent que ce ne peut être qu'en raison de blessures passées. Leur regard, d'ailleurs, est celui des hommes qui ont vu les horreurs de ce monde, qui ont connu l'enfer, mais qui en sont revenus. Ils marchent côte à côte, et portent ensemble l'étendard de la légion marine de la flotte de l'ouest : l'étendard est carré, pourpre. Au centre se trouve l'inscription "LEG. MAR. I", encadrée par deux feuilles de laurier brodés par des fils d'or. Mais le pourpre et l'or ne sont pas les deux seuls couleurs présentes sur l'étendard. Il y a aussi, en haut à gauche, cinq petites bandes parallèles noires...

Les deux hommes ouvrant la marche et tenant à quatre mains l'étendard sont suivis des légionnaires, marchant en colonne, le front composé de cinq légionnaires. On peut voir leur armement bien entretenu et prêt à servir. Et après avoir défilé, les légionnaires viennent prendre place dans l'espace libre juste devant l'estrade. Les porte-étendard viennent immédiatement se placer tout devant, au milieu, tandis que les autres légionnaires marins viennent en bon ordre remplir l'espace, commençant par la gauche pour se rendre peu à peu vers la droite.
Quand tout le monde a pris place dans un espace calculé au centimètre près, les légionnaires continuent de taper en rythme le sol de leurs pieds, jusqu'à ce qu'un officier parmi eux se mettent à aboyer un ordre, un de ses ordres incompréhensibles pour le non-militaire et qui ne semble pas être du latin, mais que tous les soldats comprennent immédiatement. Et d'un même mouvement, dans un bruit presque retentissant, on entend le dernier pas des légionnaires frapper plus durement le sol.
Après, c'est le silence qui semble assourdissant, sous le chaud soleil de l'été romain. Un chien du coin devait trouver cela tellement vide qu'il se permit d'aboyer. Mais le silence ne dura que quelques secondes. Le même officier aboya de nouveau, et les légionnaires, toujours avec une synchronisation qu'on ne voit justement que dans les parades, changèrent leur pilum de main, le passant de la main droite à la main gauche, pour ensuite incliner l'arme et la poser contre leur épaule. Ceci fait, ils tendirent tous leurs bras droit dans un salut romain et militaire.

Tiberius, durant tout ce temps, était resté au centre de l'estrade, entouré de son État-Major, les magistrats et autres invités se trouvent derrière. Si les hommes de la marine n'avaient aucun siège et assistaient à tout debout, les magistrats avaient, eux, des sièges.
Le Navarque posait parfois sa main sur l'épaule d'un de ses officiers pour se soutenir. Il regardait les navires puis les légionnaires d'un air sévère et professionnel, jugeant chaque manoeuvre ou posture... Et quand les hommes le saluèrent, il resta à nouveau deux ou trois secondes sans réaction apparente. Puis il leva son bras droit dans un salut identique, avant de faire un pas en avant pour se rapprocher du rebord de l'estrade.


"Légionnaires ! Repos !"

Alors les bras se baissèrent et les légionnaires écartèrent un peu les jambes. Les deux portes-étendards cessèrent de porter l'étendard à bout de bras, posant la perche sur le sol. Cette perche faisant trois bon mètres, elle restait de toute manière bien en vue.
Tiberius leur lança un regard ému, puis observa la foule présente, et commença son discours :


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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

Navarque de la Zone Ouest 372, Navarque Maximus 373-374.
Tribun de la Plèbe 369-371,
Navarque 358-362, Navarque Maximus 363, puis Navarque de la Zone Ouest 364-367,
Navarque-Adjoint 347-358.
°Légat-Adjoint lors de la campagne 364 au Samnium. Surnommé "l'Avatar" par ses hommes°

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CARNEUS Tiberius
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Posté le : Jeu 31 Déc 2009    

"Légionnaires ! Romains !

Aujourd'hui se tiennent nos traditionnelles Neptunalia. Ce jour est le jour du terrible et puissant Neptune, dieu des mers, des fleuves, des sources ! Protecteur des chevaux ! Nous nous réunissons pour lui rendre hommage, et payer le juste tribut qui convient aux dieux immortels, afin de ne pas provoquer son courroux, qu'il éloigne de nous les raz-de-marée, les inondations, les tornades et les tremblements de terre, lui qui de son trident peut aussi bien guider le navire perdu dans la tempête qu'abattre sur les mortels le fruit d'une terrible et juste vengeance.
Son clergé est longtemps resté sans flamine, mais, vois, puissant dieu, vois comment Rome a corrigé son erreur ! Ton clergé est maintenant au complet ! Et aujourd'hui, nous te sacrifierons des choses qui te plairont. Ô Neptune, entends notre prière ! Et accorde-nous, une fois encore, tes faveurs, comme tu nous les as accordés merveilleusement cette année où nous avons été nombreux à être témoin de ta toute puissance et de ta bienveillance envers les enfants de la mer."

Le Navarque avait lors de ces mots écartés les bras et levé la tête vers le ciel, en invocation au dieu. Mais il reprend une posture plus normale, s'adressant aux présents.

"Romains ! Nous sommes sortis d'une guerre où un ennemi infâme nous avait poussés. Cet ennemi, Caudinae, désirait la mort des Romains, allant jusqu'à enlever des familles innocentes, des femmes, des enfants... Cette guerre aura été pour ceux qui l'ont fait l'occasion de montrer leur courage et leur bravoure. Remercions les dieux, et remercions le courage de ceux qui ont permis d'avoir une guerre courte.
Mais Romains ! Sachez que dans cette guerre, la marine a tenu fidèlement sa part, et que, nous, nous ne nous sommes pas dérobés ni à notre devoir ni à notre sens de l'honneur. L'honneur... Un mot que j'ai répété comme une incantation magique depuis que je préside ces Neptunalia. Ce mot, pour nous autres marins, est loin d'être un vain mot ! Nous mourrions pour l'honneur, tout comme nous mourrions pour la patrie. Nous accomplissons nos devoirs avec minutie, et c'est ce qui permet depuis de nombreuses années au commerçant de faire bon voyage sans craindre les pirates, au voyageur d'arriver à bon port, et au pêcheur de ne pas craindre de se faire rançonner."

"Nous formons un bloc, une unité, où chacun est le frère de l'autre. Et où nous n'oublions pas d'honorer les dieux, la République, et nos camarades méritants..."

"Et justement, peuple de Rome... Des camarades méritants, en voilà !"

Le Navarque, d'un geste vif, désigne les deux porte-étendards.

"Ces hommes que vous ne connaissez pas ont, au péril de leur vie, oeuvré pour la République. De la plus belle des manière. D'une manière héroïque. D'une manière honorable. D'une manière romaine ! Leur exploit seront à jamais dans nos mémoires."

Tiberius, s'adressant spécifiquement aux deux hommes...

"Jamais la marine n'oubliera ce que vous avez fait. Et nous savons ce que nous vous devons..."

Le Navarque se retourne alors vers un de ses officiers et lui fait signe de s'approcher. Il pose alors la main sur son épaule, pour se soutenir, et s'incline profondément devant les deux porte-étendards, mais son visage se couvre d'une grimace et ceux qui sont très proches de lui pourront l'entendre laisser échapper un bref gémissement de douleur, retenu autant que possible.
Puis le Navarque se redresse et indique à l'officier que c'est bon, qu'il n'a plus besoin de lui... Alors les sept autres officiers restés en arrière d'un pas font un pas en avant et s'inclinent à leur tour, d'un même mouvement, vers les deux porte-étendards. Les huit hommes encadrent Tiberius qui reste droit et qui regarde avec fierté et un sourire les deux hommes, le tout se faisant dans un silence solennel.

Discrètement, sept légionnaires marins montent sur l'estrade. Ils portent un coussin pourpre sur lequel est posé une médaille que la population avait déjà pu voir une fois. C'est la médaille du serviteur de Neptune, décoration créée il y a quelques années par le Navarque. Elle se compose d'un ruban bleu, d'une médaille de cuivre avec sur l'avers une représentation du trident de Neptune, et sur le revers la devise de la flotte romaine : "Pro Honore Saepe, Pro Patria Semper" (Pour l'honneur, souvent ; pour la patrie, toujours).
Il y a sept médailles, mais cinq d'entre elles sont recouvertes d'un ruban noir.

"Légionnaires ! Approchez !"

Un légionnaire vient les remplacer pour tenir l'étendard, et ils peuvent se rendre sur l'estrade, où ils sont accueillis par un Navarque souriant. Derrière lui se sont approchés les sept légionnaires.
Parlant d'une voix forte pour que tout le monde entende :


"Messieurs,

La médaille du Serviteur de Neptune a été créée par la marine romaine pour récompenser ceux qui se sont distingués face à l'ennemi de Rome d'une manière notable, avec courage et honneur, au péril de leur vie... C'est donc mon grand plaisir, et un grand honneur, que de vous la décerner pour vos actes de bravoures ! Par cette médaille, que chacun se rappelle que vous êtes des braves parmi les braves !"

Le Navarque se tourne alors vers les légionnaires, prend la première médaille, et la met autour du cou du premier porte-étendard, puis décore le second. Il leur donne ensuite une accolade et on peut le voir leur chuchoter quelque chose à l'oreille en désignant les cinq autres médailles. Les deux nouveaux décorés ne prononcent pas un mot durant tout ce temps. Tiberius les salue militairement une nouvelle fois, salue qui est rendue par les hommes, puis ces derniers quittent l'estrade et reviennent prendre possession de l'étendard...

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Ti. Carneus Oceanus (dit "Le Navarque"), 49 ans,

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PLINIUS VICTOR Le jeune
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Plinius est dans l'assistance et apprécie en connaisseur toute la cérémonie.

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