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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Carthage et Massilia
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Carthage et Massilia
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VARUS Spurius
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Posté le : Lun 12 Mar 2007    

Après s'être assuré que seuls des sénateurs sont présents dans la salle, le consul Varus prend la parole sur un ton grâve.

Patres, nous avons enfin reçu un rapport de notre ambassadeur à Carthage. Je vais sans tarder vous en faire la lecture, car il s'adresse non seulement aux consuls mais également aux sénateurs et aux tribuns. Et comme vous pourrez le constater, il requiert une réponse rapide. Je vous préviens toutefois que ce long rapport contient des informations sensibles qu'il serait malvenu d'ébruiter hors du sénat.


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« Consuls, Sénateurs, Tribuns,

Cela fait maintenant une année et trois mois que j’assume ma fonction d’Ambassadeur du Sénat et du Peuple de Rome à Carthage, voici donc venu le moment de vous livrer mon premier rapport. Dès mon arrivée dans la Cité punique, j’ai été accueilli avec tous les honneurs dus à mon rang, et invité à une réception officielle de la part du Suffète Hamilcar Barca. Cependant, c’est la seule fois que j’ai été reçu par le Suffète avant de longs mois. Et pourtant, le Suffète a esquivé tous les sujets importants que j’ai souhaité lui soumettre, tels que le conflit en Ibérie et l’épineuse question de Massilia. Ceci, sous prétexte que ces questions ne pouvaient être valablement discutées tant que la guerre contre Tarente ne serait pas achevée.


Ainsi, les mois qui ont suivis, j’ai eu de nombreuses réunions de travail avec les Conseillers du Suffètes et différents personnages importants, mais toujours avec des subordonnés, jamais avec Hamilcar. J’ai ainsi eu l’occasion de superviser notamment le retour des prises de guerre romaines de Syracuse à Ostie, le Suffète s’étant engagé de conserver la cinquantaine de navires pris aux Grecs par le Navarque Plinius dans l’intervalle que Rome vienne les chercher… Ce qui est désormais chose faite. Je me suis toujours senti très observé par les différents dignitaires carthaginois, mais cela ne m’a pas empêché de bien me familiariser avec la société punique, et de mener un attentif travail d’observation. J’ai pris très à cœur aussi de m’occuper de la communauté romaine de Carthage, qui compte désormais près d’un demi-millier de nos ressortissants. J’ai pour projet d’œuvrer à son développement, et de consolider son statut précaire au moyen d’accords avec les autorités puniques, dans le but de bénéficier d’une implantation romaine durable à Carthage. Les intérêts sont multiples, en particulier dans l’objectif d’améliorer les relations romano-carthaginoises, d’être mieux apprécié par la population et d’intensifier nos échanges économiques et culturels. Mais aussi, avoir une base avancée afin de retirer toutes sortes de renseignements sur Carthage.


Car à ce propos, il faut savoir qu’actuellement, il existe encore un fort courant anti-romain à Carthage. Certes, ce dernier est largement muselé par le Suffète, Hamilcar paraissant être très attaché à l’alliance avec Rome. J’ai même l’impression que désormais, son avenir à la tête de Carthage sera intimement lié à sa façon de gérer ses relations avec notre nation. Comme j’y reviendrai après, sa situation est des plus délicates... Ainsi, on peut dire que la méfiance envers Rome est surtout présente dans la base de la société, au niveau du Peuple et des opposants à la faction des Barca. Le Suffète dirigeant d’une main de fer son Gouvernement, et s’entourant uniquement de ses partisans, au niveau des hautes-sphères du pouvoir à Carthage, il est clair que la tendance est nettement pro-romaine. Quoiqu’il en soit, de manière générale, il semblerait pourtant qu’aujourd’hui, les puniques soient nettement plus ouverts aux Romains que de par le passé. La récente implication du Navarque Plinius à la tête de la flotte romaine aux côtés de celle de l’amiral Hasdrubaal, fils cadet du Suffète, a grandement contribué à redorer le blason de Rome aux yeux des puniques, de même que le caractère de plus en plus durable et sincère de l’alliance romano-punique.


Je dois dire que le Suffète Hamilcar dirige admirablement bien la nation punique. Il a réussi à s’entourer de personnes très compétentes qui, ensemble, dirigent au mieux la République punique. Il a d’autant plus de mérite que sa politique est très délicate à mener, surtout à cause de la faction des Magonides, ses plus dangereux adversaires. C’est en fait l’éternel clan rival des Barca, qui œuvre sans cesse pour reprendre le pouvoir, qui leur appartenait avant. Les Magonides travaillent continuellement dans les coulissent afin de nuire au Suffète, par tous les moyens possibles. Cela est d’autant plus délicat pour Hamilcar que les Magonides représentent l’une des plus anciennes et des plus puissantes famille commerçante de Carthage, qui semblent avoir des intérêts partout dans le monde, y compris à Rome, ai-je pu constater non sans étonnement. Ils ont une vision diamétralement différente de celle d’Hamilcar, cherchant plutôt l’expansion maximale et monopolistique du commerce carthaginois dans le monde plutôt que les conquêtes militaires. A la moindre erreur du Suffète, ils pourraient assez facilement revenir au pouvoir. A ce propos, j’avoue que je trouve paradoxal que ce soit la faction commerçante qui déteste Rome, d’autant plus s’ils ont des intérêts chez nous… Mais cela peut aussi toujours nous servir, en cas d’éventuelles rétorsions de notre part à l’encontre de Carthage, les Barcides seraient probablement les premiers touchés. Enfin ceci n’est qu’une hypothèse, mais qu’il peut être utile de garder à l’esprit.


Sinon, en plus de ces deux grandes factions que sont les Barcides et les Magonides, Carthage compte une multitude de grandes familles de puissants marchands. Ces dernières représentent en fait le pouvoir financier de Carthage, et leur influence politique est primordiale. Pour le moment, grâce à son habile politique, Hamilcar bénéficie du soutien de la majorité de ces familles, qui en se mettant ensemble pourraient sans problème le renverser de son siège ; mais cela n’arriverait que si ce dernier n’œuvrait plus dans leurs intérêts. Ainsi, le Suffète est constamment en danger et a une marge de manœuvre considérablement réduite. Tout l’art de son pouvoir réside dans sa manière de gérer ces grandes familles et d’obtenir leur appui. Ce qu’il a entrepris depuis son accession au pouvoir va entièrement dans ce sens, depuis qu’il a permis la reconquête de la Sicile, et la conquête de l’Ibérie.


Maintenant je souhaitais aussi vous faire part d’une heureuse nouvelle : j’ai aussi eu l’immense joie de retrouver le sénateur Kaeso Silanus, qui est en parfaite santé, malgré une nette diminution pondérale. Après cette dramatique prise d’otage dont il a été victime, il semble avoir abandonné son projet de cartographier les côtes nord-africaines. Au vu de son attachement à Carthage, il a aussi décidé d’y rester encore pour un moment, afin de continuer à parfaire ses immenses connaissances sur le Peuple et la société puniques. Il adresse par ailleurs ses meilleures salutations au Sénat, ainsi qu’à tous ses amis, en particulier ceux qui ont œuvré pour sa libération, et qui se reconnaîtront.


Concernant le reste de l’actualité punique, j’ai pu constater une grande activité dans le quartier des arsenaux, des chantiers navals ainsi que du port militaire. Malgré toutes mes tentatives, il m’a été complètement impossible d’y accéder ou d’envoyer quelqu’un, ces endroits étant hautement sécurisés. Les Carthaginois ayant définitivement réglé le problème de la Sicile et l’ayant intégré comme nouvelle province de leur République, ils ont désormais pour objectif de la reconstruire, de réorganiser ses réseaux commerciaux et de développer le commerce dans cette direction. Maintenant ce problème de réglé, Hamilcar a déployé des moyens considérables – une grande partie de ses armées en fait – pour mater la révolte en Ibérie, afin de démontrer à tous que l’Ibérie était un objectif profitable et entièrement valable à long terme. Hélas aussi, les Puniques semblent porter une attention inquiétante en direction d’une certaine région située un peu plus au nord…


… Je veux en effet parler de Massilia. Et là, les choses deviennent beaucoup plus complexes et préoccupantes. Je viens d’être convoqué par le Suffète, et j’ai bel et bien l’impression que ce dernier compte entreprendre une action militaire en direction de la Cité phocéenne. Son fils l’Amiral Hasdrubaal a en effet rassemblé toutes les flottes, qui semblent prêtent à rallier le Sud de la Gaule. J’essaie de gagner du temps dans l’attente d’en savoir plus, car il est possible qu’il n’entreprendra rien sans avoir préalablement réglé la question avec Rome. Néanmoins, rien n’est moins sûr… En tant que Représentant officiel de Rome, je défendrai au mieux les intérêts de notre nation, néanmoins pour cela, j’ai impérativement besoin de connaître la position officielle du Sénat au sujet de cette affaire.. Je rappellerai que Rome est alliée tant avec Massilia qu’avec Carthage, et qu’en cas de conflit armé entre ces deux nations, nous nous trouverions face à une situation diplomatique des plus embarrassantes, pour ne pas dire catastrophiques. J’ai urgemment besoin de savoir quelle position Rome adopterait en cas d’une déclaration de guerre de Carthage à l’encontre de Massilia, et vice-versa. OU plus simplement, j’ai besoin d’avoir la position du Sénat au sujet de l’épineuse question de Massilia. Pour une question aussi cruciale, je suis dans l’obligation dans référer à vous, Sénateurs et Consuls de Rome. En tant que modeste ambassadeur, je ne peux pas prendre la responsabilité de déclarer la neutralité de Rome dans un éventuel conflit, ni celle de choisir un camp ou l’autre. Je vous averti cependant que si le Sénat ne parvient pas à me donner une réponse claire, précise et unanime, alors il sera de mon devoir d’aviser au plus pressant, et de donner une position officielle de Rome. Vous êtes tous conscients de l’importance d’une telle décision, car elle ne sera sujette à aucune modification possible, sans que nous ne perdions la face. Sachez que je reste sous les ordres du Sénat et des Consuls de Rome. Je vous prie humblement de renouveler votre confiance en moi. Je pense personnellement qu’une présence continue à Carthage de ma part est primordiale en ce moment, afin de pouvoir réagir immédiatement à toute éventualité. Il est clair qu’au besoin, je peux toujours envisager un bref retour à Rome. Mais pour des questions pratiques, je rappelle encore au Sénat que les trajets entre Carthage et Rome peuvent prendre du temps, et que toute communication est impossible entre la fin de l’automne et le début du printemps. Quoiqu’il en soit, il est clair que je laisse tout ceci à votre libre appréciation, en me tenant à votre entière disposition. Je m’en remets donc à votre jugement éclairé.


J’attends donc votre réponse, et je vous prie instamment de m’en faire part dans les plus brefs délais. Que les dieux vous guident dans vos décisions.


Salve Patres.

Ambassadeur Ptolemeo HELVETICIUS. »




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VARUS Spurius
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Le consul Varus, la gorge asséchée par la lecture de ce long rapport, va se verser un peu d'eau dans un gobelet et bois quelques rasades avant de poursuivre en formulant ses commentaires personnels sur la lettre de l'ambassadeur Helveticius.

Comme vous le voyez, l'ambassadeur Helveticius est bien vivant et il fait un excellent travail. Il n'y a donc aucune raison de procéder à son remplacement.

Il est toutefois frappant de constater qu'en plus d'une année l'ambassadeur de Rome à Carthage n'a été reçu que deux fois par Hamilcar. Quel contraste saisissant: pendant qu'à Rome le censeur et les consuls accourraient à la moindre réception organisée par l'ambassadeur punique, l'ambassadeur de Rome à Carthage devait se contenter de s'entretenir avec des subalternes et des conseillers. Une telle différence de traitement tend a caractériser les rapports entre un grand Etat puissant et une petite cité soumise et il est temps que cela cesse. Rome mérite d'être traitée en égale et non en vassale. Je serais donc d'avis que l'on fasse poireauter encore un peu Abdosir avant de le recevoir au sénat, histoire de montrer aux Puniques que nous sommes leurs égaux et non leurs subordonnés.

Après ces quelques considérations sur la forme venons en maintenant au fond. Comme on pouvait le pressentir depuis quelques temps Hamilcar semble vouloir s'emparer de Massilia et peut être aussi du sud de la Gaule. Et il escompte sans doute que les Romains consentiront a fermer docilement les yeux pendant qu'il dévorera sa proie. Depuis quelques temps déjà il s'active habilement pour dresser Rome contre Massilia et il est regretable de constater que certains sénateurs romains qui fréquentent avec assiduité les récéptions d'Abdosir se sont empressés de l'assister servilement dans cette opération de sabotage de l'alliance romano-massiliote. Heureusement, comme l'ont démontré les longs débats que nous avons eu dans cette enceinte sur la question massiliote une majorité de sénateurs semblent encore attachés au maintien de l'alliance entre Rome et Massilia. Et il est clair qu'à l'heure où nous envoyons des emissaires vers Athènes et Sparte il serait désastreux d'abandonner traitreusement la cité phocéenne aux perfides convoitises puniques.

Si nous voulons empêcher Hamilcar de mener l'offensive qu'il prépare contre Massilia, nous devons nous montrer fermes dans notre volonté de respecter nos engagements envers nos alliés. Car comme l'a clairement indiqué l'ambassadeur Helveticius, le pouvoir d'Hamilcar est fragile et dépendant du maintien de bonnes relations avec Rome. Le dirigeant carthaginois ne peut se permettre d'attaquer Massilia que s'il obtient la neutralité romaine dans le conflit. S'il sait que Rome tiendra ses engagement envers son allié massiliote, il y réfléchira à deux fois avant d'entreprendre un conflit qui mettrait en péril les relations romano-puniques et par répercussion son propre pouvoir à Carthage.

Il faut donc selon moi envoyer des messages forts à Hamilcar sur notre détermination à respecter nos accords envers Massilia. Mon prochain voyage à Massilia sera un premier signe dans ce sens. Mais nous devrions peut être aussi développer les contacts avec les Magonides pour signifier à Hamilcar que s'il approche ses troupes un peu trop de la Gaule, Rome pourrait être tentée de miser sur un autre cheval à Carthage. Enfin, il serait sans doute opportun de faire savoir qu'en cas d'attaque punique sur Massilia, les ports romains et grecs se fermeraient aux commerçants puniques. Les puissantes familles marchandes de Carthage voyant les facheuses répercutions qu'aurait une guerre sur leurs affaires s'empresseront alors de dissuader Hamilcar de mener a terme son projet.

Voilà ce que je voudrais adopter comme approche sur ce dossier pour autant que le sénat accepte de me suivre sur cette voie.

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CHARISMUS Lucius
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Je suis tout à fait de ton avis, consul. Pour ma part, je suis plus favorable à la conservation de l'alliance avec Massalia que celle avec Carthage.

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CAIUS FIRMIUS Julius
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De même pour moi

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GREGUS MATRUS Romulus
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Consul je suis favorable a cette optique n'oublions pas que notre traité avec les puniques nous relie a eux en cas de guerre defensive et non offensive.

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Ancien Flamine de MARS ,Ancien ambassadeur à Massalia, Ancien questeur 341 344,348 Edile 345 .
Si tu va pas a la republique la republique ira a toi.
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FABIUS Aelius
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Fabius monte clairement son inquiètude durant la lecture du rapport.

Comme vous le savez je suis de ceux qui lors du débat sur Massilia ont proné une redefinition du traité de facon plus ferme. Je ne renie pas ma position d'alors mais les ambitions puniques sont inquietantes. Je ne peux m'empecher de penser qu'avec la Sicile, Massilia, le sud de la Gaule, Carthage veut encercler Rome. Pourquoi ? Pour arrêter notre expension, pour fondre sur nous le moment opportun ? Je ne sais pas mais je ne peux cesser de ressentir un grand danger si nous fermons les yeux.

Je suis donc aussi de ton avis Consul Varus. Cette action montrera à Carthage qu'ils n'ont pas à faire à une nation subordonnée et cela poussera selon moi aussi Massilia à réfléchir quand à son alliance avec Rome et à ses engagements.

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QUIA NOMINOR LEO
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CARMANOVIUS Julius
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Consul, bien que fermement attaché à l'amitié Carthaginoise, je suis moi aussi favorable à une réponse... Intense.

Il convient tout d'abord d'envoyer une missive ferme à notre ami Helveticus, qu'il sache que le traité actuel avec Carthage est toujours en cours et que Massalia n'est pas dans leur zone d'influence, et ne le sera pas tant que ce traité restera en vigueur. Massalia donne sur le golfe Ligustique qui est déclaré dès l'article I du traîté zone d'influence Romaine!

Le même message doit être envoyé à l'ambassadeur Abdosir un peu plus tard, afin de laisser notre ambassadeur être le premier informé de notre position à Carthage.


Et comme ligne ferme, je propose celle-ci au Sénat:

Le traité de 330 était celui liant deux grandes citées opposées à la Grande Grèce.
Cette dernière n'est plus, ce traîté peut donc être renégocié, mais sous tous ses aspects.
En attendant, nulle manoeuvre ne saurait être tentée par Carthage vers la zone d'influence Romaine, sous peine de rompre ce traîté.

D'ailleurs, Consuls, lors de ta visite à Massalia, tu pourrais proposer aux Massaliote l'établissement d'une petite garnison Romaine à l'exterieur de leurs murs mais sur leur territoire, ainsi que le mouillage permament de quelques navires de guerre Romains dans leur port. Ainsi les Puniques, s'ils veulent prendre la ville, devront d'abord nous déclarer la guerre... Et cela devrait considérablement les ammener à revoir leur position.

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CARMANOVIUS Julius
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Par ailleurs, ce qui à mon avis explique la conduite d'Hamilcar, c'est la pression qu'exercent sur lui les Magonides pour en finir définitivement avec Massalia et ses commerçants trops talentueux. N'oublions pas qu'il s'agit maintenant de la dernière enclave Grecque en mediterrannée Occidentale.

En 330, Hamilcar était persuadé que nous prendrions rapidement le contrôle de Massalia, ce qui règlerait le problème, mais nous ne l'avons pas voulu, ou nous n'en avons pas été capable, c'est selon. Pour répondre à la pression des Magonides et obtenir un peu de mou pour pacifier Sicile et Ibérie, il a certainement du promettre de régler définitivement la question Massaliote.

A nous cependant de nous montrer ferme.
Je doute que dans notre état nous puissions tenir tête sérieusement aux armées Puniques avant quelques années... Mais maintenant que nous contrôlons Tarente, nous contrôlons aussi la route maritime qui mène à la Grèce et à l'Adriatique, et qui est un important débouché économique pour les marchands Puniques. Voilà un point sur lequel nous aussi pouvons faire pression sur Carthage.

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GAIUS Lucius
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J'appuie les positions du Sénateur Carmanovius. Et j'ajouterais à la destination du consul Varus que faire poireauter l'ambassadeur Absodir pour une question d'orgueil ne fera que nous priver d'informations capitales sur les intentions puniques.

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SEPTIMUS Marcus
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Je tiens tout d'abord a saluer le travail exemplaire du prétorien Helveticius à Carthage qui nous livre ici un rapport fort complet et des plus instructifs.

L'information primordiale de ce rapport concerne les visées puniques sur Massillia. Ces ambitions ne sont pas nouvelles, mais semblent se préciser. Nous devons être trés prudent sur ce sujet, toute action dans un sens o dans l'autre risque d'avoir des répercutions trés graves.
Je le répete la pudence doit être le maitre mot dans toute cette affaire.
Néanmoins si jamais carthage venait à attaquer Massillia, nous devrions montrer que Rome respecte ses engagement et venir à l'aide de son alliée.
Néanmoins la diplomatie doit entrer en action nous devons totu faire pour que Massillia se rende compte du danger qui pese sur elle afin de reussir à trouver une solution sans en arriver à des solutions extremes.
Je suis assez hostile à l'idée qu'a développée le consul Varus qui consiste à soutenir le clan Magonide, celui ci est farouchement hostile à Rome et sautera sur la premiere occasion de rompre nos rlations diplomatiques, et à n'en pas douter, cela accelerera l'action des puniques contre Massilia. A carthages le clan Barca doit rester le pillier de notre diplomatie, car je ne pense pas que les magonides soient trés enclins a négocier quoi que ce soit.

Une chose est sure, nous devons montrer à Massillia ue nous la soutenons, même si elle n'a jamais fait grand chose pour Rome, nous devons montrer que NOUS, Romains, nous tenons parole et sommes prets à la défendre. C'est pourquoi je suis favorable à l'établsssement d'une legion romaine en garnison à Massillia.

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Marcus Septimus Severus
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GAIUS Lucius
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Je tiens à rappeler à notre cher consul Varus que Rome sort d'une guerre longue et difficile comme il se plait à le rappeler, et qu'il n'est peut être pas moment de se retrouver en guerre contre Carthage. Nous devons nous montrer ferme, mais prudent néanmoins. Massilia ne nous attaquera jamais sur notre sol. Il peut en être différemment de Carthage.

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CARMANOVIUS Julius
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Consul Septimus, je connais très bien Carthage moi-même, et ça n'est pas en adoptant une attitude timorée que nous pourrons faire respecter nos positions.

Rome peut et doit envoyer un message ferme mais surtout clair à Hamilcar:
Votre politique intérieur ne nous intéresse pas, mais vous n'attaquerez pas Massalia tant que nous serons liés par le traité Puno-Romain de 330. Trouvez vous une autre cible pour calmer vos magonides si vous voulez, ça n'est pas notre problème.

Car je vous rappelle que même sans notre traité avec Massalia, Carthage n'a pas le droit de venir s'implanter sur les rives continentales du golf ligurique, qui débute précisément à Massalia.

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SEPTIMUS Marcus
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J'en suis parfaitement conscient tribun, ce n'est pas mon intention. Je propose d'ailleurs qu'une legion se mette en garnison prés de Massillia afin de donner un signal fort aux puniques.
Mais en complémént de cela je pense que la diplomatie doit rester une priorité.

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CARMANOVIUS Julius
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Posté le : Lun 12 Mar 2007    

Sourire devant la reprise de proposition éhontée du Consul:

Brillante idée que cette garnison Romaine, en effet, mais rien ne sert de le réclamer dès maintenant... La chose ne pourra se faire qu'en accord avec les Massaliotes, accord que devra négocier le Consul Varus quand il se rendra là bas... S'il veut emmener le nouvel ambassadeur dans ses bagages, il serait d'ailleurs bon de procéder à son élection.

Par ailleurs, sans vouloir faire dévier le débat, une légion ça me parait être un très mauvais chiffre... Suffisamment pour faire craindre une traitrise aux Massaliotes mais pas assez pour réellement empêcher une attaque Punique s'ils sont décidés.
En vérité, quelques centuries devraient suffir à assurer une présence romaine suffisamment forte pour ne pas pouvoir être ignorée par les puniques mais suffisamment discrète pour ne pas paraître insuportable aux Massaliotes.

Et pour recentrer le débat, puisque consensus il y a entre vous, vous devriez, Consuls, envoyer sans tarder une missive à notre ambassadeur Helveticus.

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GAIUS Lucius
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Les massiliothes sont à mon avis trop fier pour demander la présence d'une légion... ils prendraient cela pour une tentative de coup de force.

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