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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : Rapport 310
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Rapport 310
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admin (Pat)
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Posté le : Mar 29 Aoû 2006    

Comme la fin de l’année 309 le laissait augurer, 310 a bien été une année de bouleversement, qui a vu les événements s’emballer même si rien de décisif n’est encore survenu.

Sur le plan intérieur, 310 a été, pour la saison que j’ai passé, une année très riche sur le plan législatif puisqu’elle a vu la mise au vote de 6 projets de lois, dont 5 sont d’une qualité et d’une pertinence certaines. Clin d'oeil A signaler notamment la loi réformant le mode de déroulement des élections, les lois sur les principes du droit et les procédures judiciaires et la loi sur le commerce maritime.

Mais 310 a surtout été l’année où a éclaté une guerre entre Rome d’une part et Tarente et l’Epire d’autre part. Alors qu’un traité venait d’être conclu, Tarente n’en a jamais respecté certaines clauses essentielles. Non seulement une nombreuse armée épirote continuait de stationner sur le sol de Tarente, mais en outre nos commerçants étaient maltraités, frappés par les soldats grecs, volés et expulsés.

Nous avons alors demandé à Ophépias, alors archonte de Tarente, de respecter les clauses du traité dans les plus brefs délais. Pas de réponse. Finalement, nous apprenons qu’il a été déposé par l’assemblée de tarente et qu’a été porté à l’archontat un certain Vandettas, dont le nom est déjà tout un programme Mort de rire et qui semble être en osmose complète avec les épirotes. Nous lui demandons donc de respecter les clauses du traité en étant une nouvelle fois très clairs sur le fait que violer plus longtemps ce traité dont l’encre n’avait pas eu le temps de sécher serait un casus belli.
Nous avons pourtant fait valoir que nous étions prêts à pardonner ces errements à condition que Tarente respecte au plus vite les clauses du traité. Que se passa-t-il alors ?

De prétendus bateaux romains attaquent des navires carthaginois et c’est à grand peine que nous parvenons à éviter le déclenchement d’une guerre entre Rome et Carthage. Sans preuves formelles pour le moment, tout laisse penser qu’il s’agissait de navires grecs déguisés en romains, des navires endommagés ayant été aperçus rentrant dans le port de Tarente pour réparation.

Puis, en guise de réponse, les grecs :
- dénoncent le traité,
- torturent notre ambassadeur qui ne devra sa survie qu’à son incroyable courage et à la protection des dieux pour les justes,
- emprisonnent ceux des ressortissants romains qui n’ont pas encore quitté le sol de Tarente.

C’est donc par ces crimes et sacrilèges que la guerre a été déclenchée.

Nous mobilisons alors massivement et je prends la tête de l’armée chargée de porter le fer contre les forces tarento-épirotes.

Après de longues manœuvres et des escarmouches, nous trouvons un terrain favorable et une première grande bataille s’engage. Là les forces romaines ont le dessus et remportent une victoire nette mais malheureusement pas décisive, les forces grecques ayant pu se retirer en bon ordre après avoir subi d’assez lourdes pertes.

Nous avançons donc en territoire ennemi afin d’y livrer la mère des batailles qui nous permettra de rendre Justice à Rome et de soumettre Tarente à Rome.

Sur d’autres théâtres, alors que Rhegium était prête à se placer sous l’hégémonie de Rome, le déclenchement de la guerre a entraîné chez elle un revirement qui illustre bien la versatilité et la fourberie des grecs.

De même du côté de Carthage, le déclenchement de la guerre contre les grecs a entraîné une prudente marche arrière alors qu’un accord général était envisagé. Cependant, l’ambassadeur Harpax a bien avancé dans la précision de cet accord et semble sur le point d’aboutir.

Pour ce qui concerne la Grèce, nos ambassadeurs semblent aussi sur le point d’aboutir à des accords avec certains des principaux Etats de la région, accords essentiellement commerciaux pour d’évidentes raisons d’éloignement géographique.

Implorons les dieux de faire en sorte que l’année 311 soit l’année décisive qui verra la victoire de nos armées et le retour à la paix.

__________________
CORNELIUS SCIPIO Publius

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