| Du Sud de l’Aesium, des Raids Samnites, du banditisme |
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DRISSUS Marcus
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 Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Patres, je me suis longuement entretenu avec le Préfet de l’Aesium et j’ai pu récolter des informations très intéressantes par rapport à ce dont nous avons discuté l’autre jour en parlant des Samnites.
Nous avions parlé l’autre jour de la position diplomatique à adopter vis-à-vis du Samnium, j’aimerai que l’on se concentre à présent sur les problèmes situés de notre côté de la frontière Samnite.
Avec la guerre, un phénomène s’est amplifié dans l’Aesium, c’est le banditisme de grand chemin. Le Préfet m’a clairement indiqué que les effectifs de vigile dont il disposait étaient largement insuffisants pour lutter contre ce problème récurrent dans cette province. Jadis soumis aux pirates Illyriens, aux pirates tout court, puis aux bandits et aux samnites, la sécurité dans cette province est problématique.
Le Préfet m’a même confié que le nombre de vigile était si faible qu’il apparait carrément comme une incitation au banditisme.
Bien sûr il y a les samnites, les fameux samnites… De tous les bandits, les samnites sont d’après le Préfet, les moins pires de tous. J’ai comme l’impression qu’un complexe d’infériorité commence à apparaitre parmi les Aesiens qui véritablement admiratifs devant les pillards Samnites : « Comparés aux pirates ils seraient presque de charmants voisins un peu remuants. » pour reprendre ce que disent nos concitoyens en Aesium. Les raids samnites restent ponctuels en Aesium, rares même, mais cela était principalement du au fait que jusque là Tarente laissait les samnites piller en toute impunité les terres aux alentours de Luceria. La situation risque de changer à présent puisque le Sud est repassé sous autorité romaine.
Quoiqu’il en soit : le banditisme, les pillages, l’insécurité, tout ceci ne fait que nuire à notre réputation. La citoyenneté, l’honneur et la rage de vaincre: voici les vertus qui nous distinguent de l’étranger. En tant que pères de la république nous nous devons de protéger tout les citoyens de notre république ainsi que tous ceux qui ont décidé de nous prêter allégeance. L’Aesium est une de nos plus anciennes provinces aujourd’hui, notre devoir est donc d’assurer la sécurité de ses habitants. Lorsque j’y étais allé, il y a quelques années de cela, je m’étais rendu compte que les paysans de l’Aesium étaient devenu méfiant à notre égard. Il faut donc agir, et ne pas commettre les mêmes erreurs que Tarente qui n’a pas assuré son rôle auprès de Luceria.
Pour l’instant seul des bandes de paysans luttent contre les raids samnites ou les pillards : les vigiles sont concentrés dans les villes, les légions de Darus jadis cantonnées sur la frontière sont inefficaces.
Le Préfet de l’Aesium est aujourd’hui favorable au projet de cité au sud de l’Aesium que j’avais présenté au sénat il y a quelques années… Nous voulions à l’époque faire un port dans cette région, mais je crois que la nécessité d’avoir un nouveau port au sud de l’Aesium n’est plus d’actualité, en effet, avec la reconquête du Sud, nous avons accès à toute une série de nouveaux ports sur l’Adriatique.
Aussi, voilà ce que je propose au sénat. Nous savons tous que nous disposons de moyens limités pour les années à venir, ce n’est pas pour autant qu’il faut rester les bras croisés, et je m’explique.
En tant de paix, trois légions sont mobilisés (ce nombre devra certainement être revu à la hausse avec l’agrandissement de nos terres). Je propose d’établir un camp de légion permanant non loin de la frontière samnite et si possible non loin des principaux greniers de la région. L’emplacement est idéal. A mi chemin entre la cote adriatique et la cote ouest, un fort de légion à cet endroit serait donc du fait des infrastructures disponibles directement relié par une voie pavée à Rome.
Une légion à cet endroit là pourrait donc sans problème venir rapidement à Rome si la cité était menacée. Non loin de la cote Adriatique, la légion pourrait intervenir en cas de danger provenant de la mer. Enfin, sa proximité du Samnium reste un avertissement pour les guerriers samnites même si ces derniers sont passés maîtres dans l’art de ce joué de nos défenses.
Un fort à proximité des greniers de la région dissuaderait les guerriers samnites (et les pillards de façon générale) de s’en prendre aux récoltes des paysans. Les habitants de la région entreposeraient donc leurs récoltes dans des greniers regroupés autour du fort et la principale ressource des paysans seraient mis hors de danger.
Je suggère aussi que l’on fasse venir des instructeurs Marses et Vosques dans ce future fort. En effet, Marses et Vosques (plus particulièrement les Vosques) sont des peuples montagnards qui ont longtemps adopté le même mode de vie que les samnites, ils connaissent donc la plupart des méthodes samnites. Mon guide au Samnium du temps où j’étais ambassadeur lui-même était Vosque. Leurs expériences seraient donc grandement utiles pour nos soldats.
Une grande partie de troupes montés devra être mis à disposition du fort puisque les troupes montés peuvent naturellement intervenir beaucoup plus rapidement que nos légionnaires qui eux seront plus là à titre dissuasif (que ce soit par rapport au Samnites, aux pillards ou aux dangers par delà l’Adriatique). Nous devons tapisser la région de tour de guet capable de donner rapidement l’alerte aux cavaliers pour intervenir.
Enfin comme vous le savez, un fort, ce n’est pas seulement des soldats, c’est aussi des artisans qui viennent forger les armes, des dresseurs qui s’occupent des chevaux, des prêtres qui viennent soutenir les soldats, des femmes qui accompagnent les soldats… Bref, je pense que la sécurité apportée par le fort amènera naturellement les paysans à s’installer à proximité, ne serait-ce que ponctuellement pour y revendre leurs marchandises en toute sécurité… Dans ces cas là des aubergistes ne tardent pas à s’installer pour bénéficier des flux de personnes qui transitent par la région. La dynamique créée par le fort amènera par elle-même la création de la cité que nous recherchons à réaliser.
Se pose la question des coûts… Mais la main d’œuvre, nous l’avons déjà : ce sont nos légionnaires. Ils assureront l’édification de ce fort puisque c’est déjà comprit dans leurs compétences. Reste à charger quelqu’un de s’assurer le bon développement du fort permanant.
L’intérêt de ce fort, et de la légion qui y sera cantonnée est donc multiple : protéger l’Adriatique, se protéger des raids samnites, réduire le banditisme, encourager l’urbanisation dans cette région bref…
Du coté de Luceria, je préfère attendre d’avoir tout les éléments en mains pour en parler.
Je vous remercie de votre attention Patres.
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L. CORNELIUS SCIPIO
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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D'abord je tiens à féliciter l'excellant travail du Sénateur Drissus. Et pour ma part je suis très impressionné par la pertinence de toutes ces propositions et de cette analyse judicieuse de la situation.
Il est temps que le Sénat prenne sérieusement en main ces problèmes de brigandages!
Rappellons nous l'époque du feu Consul Lefevrius, qui par ses brillantes actions réussit à éradiquer en bonne partie ce fléau qu'est le banditisme. Le Sénat doit s'inspirer de ce grand homme qui était dévoué à la justice et à la paix civile et qui n'avait pas peur d'agir et de s'impliquer.
L'envoi d'une légion en Aesium me semble une bonne idée. Les vigiles à eux seuls ne suffiront pas cette fois à dissuader et stopper tout ces bandits. Cette légion aura aussi pour responsabilité de surveiller le territoire Samnite. La légion pourra également avoir le soutient de la flotte de la mer Adriatique pour ses opérations.
Le plan du Sénateur Drissus est vraiment intéressan et complet. Il me semble de la responsabilité du Sénat de le mettre en oeuvre rapidement.
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AUGUSTINUS CARO Manius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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En effet, le sénateur Drissus a fait un exposé clair et concis... cependant je serai d'avis de présenter les choses et par conséquent de les conclure de manière quelque peu différentes.
Parce que le Sénat a donné précocement et sans raison la citoyenneté romaine à des peuples peu intégrés et trop peu assurés, les Aesiens en l'occurence, nous avons fait de cette région une sous-province, trop éloignée et trop délaissée, comme tant d'autres.
Je propose donc deux axes complémentaires :
1/ Redonner du mou, que l'Aesium se gouverne et s'administre lui-même, qu'ainsi ils puissent ne donner à Rome qu'une somme réduite mais recruter en échange leur propre force publique. Concentrons la citoyennetée romaine dans le municipe principal, laissons le reste au droit local et au fonctionnement pour et par son peuple.
2/ Construisons non pas un fort mais une colonie militaire. Cette cité serait alors une devanture pour le Samnium.
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DETRITUS Tullius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Ecoute respectivement Drissus et Caro
Excellent, comme toujours le sénateur Drissus ne parle pas pour rien dire je partage totalement cette vision qui me semble sage ...
Puis vers Caro
Même si l'idée n'est pas mauvaise, l'Aesium n'est pas si loin pour que nous puissions douter de la citoyenneté sur place et de notre capacité à agir ...
Ne retirons pas ce que nous avons gracieusement offert ...
Nous devons souder l'Italie et pour cela rien de mieux que ne laisser que peu de manoeuvre localement, et rien de mieux que la citoyenneté ...
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DRISSUS Marcus
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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/lève la main en signe de remerciement en entendant ses pairs, puis reprend/
Oh détrompe toi sénateur Caro, l’Aesium ne compte que 5400 citoyens c'est-à-dire moins de 10% de la population, soit le même pourcentage qu’en pays Marse même si la population de ce dernier c’est vu accorder la citoyenneté beaucoup plus récemment.
Crois-moi, la citoyenneté reste un privilège pour les habitants des provinces. Ton analyse est plus valable à mon avis pour les terres du sud de la république : en effet, les Marses, au nord, ont du attendre très longtemps avant de changer de statut, alors que les cités de Luceria et Siris, au Sud, ont vu une loi sur la citoyenneté romaine s’appliquer à leurs territoire alors qu’elles ne sont revenues dans le giron romain que depuis un ou deux ans.
Les peuples du nord de la république n’ont pas ce problème. Ils ont comme pour la plèbe de l’Urbs combattu dans les légions, subit les effets de la guerre de plein fouet, bref.
Le nombre de vigiles (donc du personnel entretenu par les caisses de notre cité) est comme je l’ai dit très faible. Le Préfet est donc obliger de les concentrer aux endroits principaux, comme Ancona, et les principaux greniers. Les villages, les paysans sont laissés à eux même fautes d’effectif. Et ils ne nous ont pas attendus pour agir. Les paysans, en Aesium, comme en Pays Vosques, s’organisent en modeste patrouille autonome pour se défendre. Malheureusement l’absence de pôle défensif (ville, fort…) rend ces patrouilles inefficaces puisqu’un paysan ne peut quitter ses terres pour défendre un autre paysan sous peine de laisser ses récoltes sans protection.
L’idée de colonie militaire ne me déplait pas, mais il faudrait dans ce cas à tout prix doter la colonie d’une force d’intervention montée, et demander à des instructeurs vosques de participer à la formation des soldats. Une cavalerie rapide et efficace, voilà ce qui nous manque pour balayer les bandits, les pirates et autres Samnites. Il faut aussi doter la frontière d’un système de guet efficace pour prévenir les raids.
Je suis d’accord avec le sénateur Scipion : à partir de maintenant de devons infliger des châtiments exemplaires aux pillards pour dissuader les futurs fauteurs de troubles.
Ma seule crainte est de voir les samnites commencer à organiser des raids de grandes ampleurs lorsque nous aurons rendu leurs raids actuels inefficaces… A ce moment là, le recourt à la légion sera le moyen que nous aurons à notre disposition pour lutter contre les raids samnites.
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DETRITUS Tullius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Pour ce qui est du chatiment, la croix est il me semble un moyen très dissuasif ...
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AUGUSTINUS CARO Manius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Je propose donc que le sénateur Scipion fasse une loi très simple définissant la rapine en bande et énonçant le châtiment : la croix.
Je suis bien conscient que la citoyenneté ne concerne que 5000 personnes en Aesium. Tous pourraient dès lors être "rattachés" à la préfecture, municipe de droit romain, mais le reste de la province, demeurant au droit et aux mains des locaux, doit être en mesure d'assurer sa défense quotidienne.
POur réduire le banditisme à rien, ou plutôt à cette violence quotidienne que je viens d'évoquer, je propose la création d'une colonie militaire et l'adjonction à celle-ci d'une force légère et montée fournie par les municipes d'Aesium.
S'il le faut, un consul ou un pro-prêteur pourrait être envoyé pour conduire les opérations par mandat du Sénat et avec l'appui des habitants de l'Aesium.
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DRISSUS Marcus
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Nous sommes d'accord.
Il y a simplement un petit inconvénient: en général pour encourager le développement d'une colonie militaire nous donnons aux citoyens des terres aux alentours (terres nouvellement conquises en général). Or en Aesium toutes les terres sont distribuées, j'ai pu le vérifier sur place. Ce problème est mineur mais je tenais à en informer le sénat.
Reste à voter la question du budget: je pensais à mettre à contribution une légion installée dans le secteur...
Je suis d'accord avec le fait qu'il serait préférable de nommer un sénateur pour superviser le développement de ce centre défensif dans le Sud. En toute honnêté, j'allais me proposer au sénat, j'ai quelques contacts dans la région, je m'y suis rendu à plusieurs reprises par le passé, et j'avais déjà repéré des sites intéressants (comme le fameux croisement routier où s'était développé un petit municipe du nom d'Almerum).
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AUGUSTINUS CARO Manius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Pour trouver des terres, je crois que ma proposition relative à l'aide à la plèbe pourrait trouver là une application intéressante.
Recensons d'abord les possessions sénatoriales dans la région ainsi que les plus gros propriétaires de l'Aesium.
Chiffrons combien d'ares sur ce municipe devraient être lotis au profit des colons. Ensuite demandons au volontariat qui veut renoncer à l'usus et au frutucs d'une partie de ses terres, et enfin si besoin est agissons plus durement.
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GAIUS Lucius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Ce sont de très bonnes propositions Sénateur Drissus, Sénateur Caro. Je les soutiens parfaitement.
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DRISSUS Marcus
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Je te remercie sénateur Gaius.
Sénateur Caro, pour avoir côtoyés à plusieurs reprises les paysans de l’Aesium, je peux te dire qu’ils sont farouchement attachés à leurs terres. C’est la seule richesse dont ces paysans disposent et tu peux me faire confiance ils ne donneront pas leurs terres "volontairement".
Les paysans de la région, lorsque j’y été allé en tout cas, étaient méfiant à l’égard de ce qui venait de Rome qui d’après eux les a abandonnés à leurs sorts (plus à cause de notre politique de province qu’à cause des raids samnites). De plus ces paysans ont la loi pour eux : ceux qui ont la chance d’être propriétaire n’ont aucune raison de devoir céder leurs terres à l’état.
Je suis contre toute expropriation, au vu de notre république, l’Aesium est une de nos plus anciennes provinces, et les Aesiens suivent la loi romaine depuis de très nombreuses années, nous devons respecter nos concitoyens.
Le seul moyen de se procurer des terres dans la région serait d’organiser une grande politique de rachat, et encore, il n’est pas assuré que les paysans désirent se séparer de leur unique source de revenu.
D’un autre côté, vous savez la cote Est est… triste, par rapport au Latium et à la Campanie. Il n’y a pratiquement rien là-bas et le commerce est beaucoup moins florissant qu’à l’Ouest. Il sera donc difficile de pousser la plèbe de la ville des villes à aller dans une province perdue soumise aux raids et aux pillages.
Il faut donc à mon avis commencer par ce que nous avons sur place. Choisir un site adapté, placer une garnison de cavalier sur ce site, organiser un municipe autour de cette garnison, voilà ce qui devrait être nos objectifs initiaux.
Mais l’idée d’envoyer en Aesium les citoyens qui ne vivent que de l’aide à la plèbe pour leur donner une réelle chance de sortir de leur condition, n’est pas mauvaise sénateur Caro.
Reste à trouver les terres. (Ces citoyens seraient par exemple beaucoup plus tenté par aller au Sud là où d’énormes étendu de nouvelles terres s’offrent à eux).
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SEPTIMUS Marcus
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Voila des idées fort judicieuses qui semblent répondre a bien des problèmes qui se posent a cette région. Elles pourrons servir de base a une politique forte que nous pourrons y engager de plus elle permetrons de valoriser ces contrées. Rome se doit d'assurer la sécurité de son territoire, nous ne pouvons pas laisser ses populations subir les assauts Samnites. A ce sujet nous ne pouvons plus tolerer ces raids et nous montrer sévères envers les pillards capturés.
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Marcus Septimus Severus
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GAIUS Lucius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Il y a surement des terres de l'Ager Publicus en Aesium. Il suffit d'échanger ces terres contre celles appartenant aux personnes que l'on déplace la bas et tout le monde sera content.
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AUGUSTINUS CARO Manius
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Cela doit demeurer être un dernier recours. Je trouve les objections du sénateur Drissus un peu hâtives.
D'une part je suis certain que plusieurs sénateurs ont des terres en Aesium.
Ensuite je parlais d'abord des principaux propriétaires.
Enfin nous avons de l'Ager Publicus, voilà l'ordre à retenir à mon sens.
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DRISSUS Marcus
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Posté le : Dim 25 Fév 2007 |
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Sénateur Caro, j'ai déjà travaillé sur ce projet de cité au sud de l'Aesium et je me suis rendu sur place, je ne fait pas d'objection juste pour t'ennuyer.
Un fervent défenseur de la tradition tel que toi n'ignore pas qu'un romain est à la base un paysan. Si les carthaginois et les grecs ont une tradition dans l'art fourbe du commerce, les romains préfèrent l'amour de la terre et des biens naturels offerts par les dieux. Les paysans et les propriétaires terriens sont très attachés à leur terres, c'est ce qui a motivé mon intervention.
Or c'est un fait avéré, toutes les terres en Aesium ont un propriétaire, que ce soit la république, des patriciens ou des plébléiens. Il n'y a donc que deux options pour se procurer des terres dans le Sud de l'Aesium près de la future colonie (parce que l'interêt est évidemment d'avoir des terres à distribuer près de la colonie militaire sinon cela n'a aucun sens).
- Première option: la politique de rachat des terres aux citoyens propriétaires dans le sud de l'Aesium (qu'ils soient sénateurs, riches ou simple paysans)
-La seconde option vient de nous être proposé par le sénateur Gaius, et personellement je la trouve excellente. Nous devrions nous aligner sur cette position.
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