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Le Sénat de ROME jpem - Sujet : De la Grèce
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De la Grèce
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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Je suis nouveau, aussi je tiens à presenter mes excuses à la Curie si ce que je dis manque de réalisme ou même d'originalité.

Toutefois, si j'ai bien compris, la puissance de l'Hegemonie de Grande Grece repose en grande partie sur l'appui de la Grèce propre. Ainsi, c'est grâce à cet appui que cette hégémonie a pu prendre une indépendance durable, et qu'elle pourrait la reprendre, rendant inutiles tous nos sacrifices consentis pour la presente guerre.

Or, cette Grèce propre est dominée par la Thessalie, mais seulement dominée. Pourquoi ne pas attiser ce qui y existe deja : la haine entre les Cités, et les Royaumes ? Dresser Athenes contre Sparte, la Thessalie contre ses voisins, et en premier lieu la Macédoine. Et Athenes s'allierait à Argos, ennemie seculaire de Sparte, et du coup Sparte irait chercher l'aide de Thèbes.

Ce ne sont là que des pistes de reflexion, mais un ou plusieurs Sénateurs experimentés, qui opereraient discretement, pourraient obtenir de grands resultats.

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CHARISMUS Lucius
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Inscrit le : Dim 22 Oct 2006
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Sans nul doute, et l'idée est bonne...
Mais Rome est en guerre ou en conflit avec déjà assez de peuples et de cités en ce moment pour éviter d'en rajouter... je précise: pour le moment.

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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

L'idée n'est pas que Rome entre en guerre, mais que ses ennemis potentiels entrent en guerre entre eux.

Ceci dit, effectivement, si l'on attend un peu, Rome pourrait provoquer plus ouvertement ce conflit et soutenir un parti contre l'autre, et ainsi s'installer plus fermement en Grèce.

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AGRIPPA Lucilius
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

N'ait crainte, Sénateur !

Tes idées sont bonnes, et le Sénat est enclin à les écouter. Tes pistes qui consistent à soulever les cités les uns contre les autres, et surtout à les coulever contre l'Hégémone lui-même ainsi que ses lieutenants qui tiennent d'une poignée de fer les citées grecque, toutes ces pistes ont déjà été évoquées avant ton arrivée.

Le seul est problème est que soulever une cité contre une autre n'est pas chose facile: le Trésor romain est vide, impossible dans de telles conditions de financer une quelconque expédition. Il nous faut de plus récolter maintes informations sur ce qui divise les cités entre elles. Pour cela nous avons plusieurs sénateurs motivés et qui connaissant la Grèce plus que dans les rares livrs qui parlent d'elles.

En ces temps troublés par la guerre à Tarente, personne ne voudrait risquer la vie de 3 braves sénateurs. Nous préferrons attendre la fin de la guerre pour nous isquer à envoyer des émissaires en Grèce pour soulever les cités grecques sontre leur gourous.

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Car l'éclat des richesses et de la beauté est chose fragile et périssable ; la vertu, elle, assure la gloire et l'immortalité.

SALLUSTE, Cat, I
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DRISSUS Marcus
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Voilà un très bonne vision de la situation sénateur Junius. En fait, le mieux pour raviver les tensions entre les Grecs aurait été de se rendre sur place comme le préconise le sénateur Agrippa pour avant tout se renseigner sur les mouvements d'opposition à l'Hégémon qui existent en Grèce. Une fois ceci fait, il aurait fallu soutenir cette opposition de façon à faire rebasculer le monde Grec dans des guerres internes.

Cette stratégie est beaucoup plus payante que par exemple envoyer un sénateur Romain pour pousser certaine cité à se révolter. En effet, imaginez, les dieux nous en préservent, qu'un dictateur soit mit en place dans notre république comme il fut le cas par le passé. Que diriez-vous si un punique venait dans notre cité et nous pousse à nous révolter contre le pouvoir en place. Je pense qu'une telle tentative serait completement contre productive. C'est pourquoi je pense qu'il faut avant tout rechercher à dévellopper les dissentions internes déjà présente en Grèce.

Mais biensur, pour faire tout cela... il faut de l'argent, or nos caisses n'ont jamais été aussi vide...

Mais on peut toujours essayer d'entreprendre un nouveau voyage en grèce mais il faudrait avant tout que nos anciens ambassadeurs nous renseignent sur ces mouvements d'oppositions pour s'assurer de la faisabilité d'un tel voyage ou tout simplement savoir s'ils ne peuvent pas déjà répondre à nos questions.

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SEVERUS Licius
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Projet proposé il y a pas si longtemps par un autre sénateur, qui a fait long feu, notamment du fait que Rome n'a pas ni le désir ni les moyens d'une telle expédition...

Déjà que nous ne pouvons apporter de l'aide au Sénateur Brutus qui lutte depuis bientôt 10 ans seul en Egypte, alors je m'oppose à toutes dépenses inconsidérés dans des tribulations en Gréce.

De toute façon, depuis l'affaire de Syracuse, et notre politique agressive vis à vis des grecs, je doute que le nom de Rome soit en quelconque odeur de sainteté en Grèce. Car il faut aussi imaginer l'hypothèse que devant les manoeuvres de Rome, toutes les cités grecs se soudent autour de l'Hégemon...

Le Grec est un être faible, donc versatile, arbohrant l'oppresion, mais rejettant avec encore plus de fermeté toute aide étrangére, car il faut bien dire ce qu'il faut dire, pour eux... nous sommes des barbares.

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Roma Est Imperare Orbi Universo.

Pas de liberté du peuple, sans souveraineté du peuple, c'est à dire sans république- Marc Bloch.

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GAIUS Lucius
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Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Le sénateur Flamininus nous avait présenté un projet fort interessant d'aide aux dissenssions grecques, notement avec l'envoie d'agents à Sparte, de leaders militaires, afin de provoquer une guerre civile dans le Peloponnèse. J'ai bien gardé cette idée en tête et il est possible que je la mette en application en cas d'élection... Si le sénateur Flamininus a toujours la même vision des choses grecques.

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Qui pisse contre le vent se lave les dents.
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TULLIUS Dracus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Le sénateur Tullius siégiait pour la première fois au sein du sénat. Son unique conseiller lui avait instamment demandé de ne pas intervenir, mais plutôt d'écouter pour éviter toutes paroles déplacées et toute erreur. Mais il ne put s'empêcher de se lever et de prendre la parole.

"Chers confrères,

Je ne peux m'empêcher d'être surpris par la tournure de ce débat à propos des cités grecques. Ces dernières, de par leur culture qui s'est étendue sur le bassin de la Méditerannée, sont puissantes et rayonnent.

Certes, les Grecs nous ont causé maints torts par le passé, mais sont-ils vraiment des ennemis de Rome?
Des dizaines de peuples barbares nous entourent, qui n'ont ni la culture, ni la puissance de la Grèce. Nos troupes sont occupées à batailler dans de nombreux pays qui se sont montrés bien plus agressifs que les Grecs.

Dès lors, ne faudrait-il pas revoir l'ordre de nos priorités? C'est-à-dire négocier avec les Grecs et concentrer nos efforts sur des ennemis, d'une part, plus agressif; d'autre part, plus intéressant à attaquer, de par leur faiblesse, ainsi que par leur position? Car, que ferions-nous de la Grèce s'il arrivait un jour que Rome y impose sa domination, alors que bien plus de dangers se trouvent à nos portes?"

Dracus Tullius se rassit, le visage rouge. Nul ne savait si c'était à cause de l'audace qu'il avait eu de s'exprimer lors de sa première session ou si c'était l'échauffement qu'il avait eu à prononcer son discours.

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DRISSUS Marcus
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Autorisation : Membre
Nb de messages : 557
Inscrit le : Lun 29 Avr 2024
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Sénateur Tullius, nous sommes comme tu l'as toi même constaté en guerre contre Tarente qui est plus ou moins soutenu par le monde Grecs ou en tout cas une partie. Que la civilisation grecque soit admirable ou puissante, cela fait longtemps que nous en avons cure, en tout cas depuis que les Tarentais ont trahis leur serment d'allgeance et permis à des armées étrangères grecques de revenir en Italie et voler nos terres. Je me permet de te résumer la situation avec les quelques connaissances dont je dispose:

Au nord, la situation n'a jamais été aussi calme. La plupart des peuples de Gaule cisalpine nous sont amicaux, je parle des Vénètes mais surtout des Boiens, dont le Roi Caudérix a accepté notre invitation et est en ce momment même dans les environs de Rome pour nous rencontrer. Les gaulois nous ont assisté à de nombreuses reprises bien qu'il y a longtemps la situation était tout autre. En exemple, le Roi Caudérix s'est battu à nos cotés en Illyrie, les Vénètes eux nous ont accordés le droit de passage de leurs terres lorsque s'était nécéssaire. Par delà les Alpes, les gaulois sont beaucoup plus farouche et nous n'avons que peu de contact avec eux.

Il y a aussi Massilia une ancienne puissance maritime et commerciale aujourd'hui en déclin depuis qu'elle est soumis à un impitoyable blocus de la part des Carthaginois. Massilia est notre allié et Rome a envoyé il y a quelques année plus de 15 000 de nos concitoyens se battrent pour les défendre. Ces légions ne sont jamais revenu

(hj: je reprend après je dois y aller)

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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Aulus manque de s'etrangler.

- Les Grecs, pas aggressifs ? Quelle est la puissance avec qui nous sommes en guerre, ce qui vide nos finances ? Les Grecs d'Italie ! Qui a permis à ces Grecs d'Italie de se revolter contre Rome, il y a trente ans ? Les Grecs de Mer Egee !

Tu parles d'attaquer les plus faibles que nous, je te parle d'affaiblir les plus forts que nous qui peuvent nous attaquer. Et le rayonnement... La mollesse, la décadence, la perte des valeurs, voilà la rayonnement de la Grece. La Grèce n'est pas un ennemi parmi tant d'autres, la Grèce est le pire ennemi de Rome.

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TULLIUS Dracus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Chers confrères,

Je suis tout à fait au courant des méfaits que la Grèce a commis à notre encontre. Mais la Grèce a eu l'intelligence de ne pas entrer en conflit ouvert avec Rome. Faisons preuve de la même volonté. Aller chasser sur leurs terres ouvrirait un gouffre bien plus profond que ce qu'il est à présent!

Rien ne nous empêche de leur donner quelquechose d'une main et de reprendre de l'autre! Donnons quelques osselets avec lesquels jouer et concentrons-nous sur le plus important! Donnons leur des signes de paix et, ainsi, peut-être pourrions-nous tout faire pour les repousser par là où ils nous attaquent!

Nous ne pouvons pas souffrir de combattre sur de multiples fronts. Coupons leur l'herbe sous le pied en les calmant, en faisant tout pour cela, tandis que nous essayerons de reprendre pied là où nous nous noyons!

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AGRIPPA Lucilius
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Inscrit le : Lun 28 Aoû 2006
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Pourquoi pas, Sénateur Tullius, mais tu parles "du plus important pour nous". Mais c'est quoi "ce plus important" pour toi ? C'est un petit peu vague ce terme...

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JUNIUS INGENUUS Aulus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

- Une idée me vient... Il semble que l'un de nos points faibles dans nos relations avec la Grèce est notre manque d'informations... Pourquoi ne pas envoyer un Sénateur qui n'aura aucune mission sinon celle de rassembler des renseignements. Il n'entrerait en contact avec aucun dirigeant, se faisant passer pour un marchand, ou même un voyageur, peu importe. Les fonds à engager seraient minimes, le Sénateur pourrait même financer lui-même son voyage. Et nous aurions bien plus de cartes en main pour jouer cette partie, non ?

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TULLIUS Dracus
Invité
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

Le plus important, sénateur Agrippa? Je dirais qu'il s'agit de ce qui se passe à nos portes, non ce qui se passe à plus d'un millier de kilomètres de Rome! Je pense à Massilia, notamment, même si ce sujet a été maintes fois abordé en cette assemblée.

Quoiqu'il en soit, je me rends compte que j'ai mal exprimé ma pensée...Mon jeune âge sûrement (Dracus rit légèrement).

Je suis tout à fait conscience que la Grèce est notre ennemie! Oui, Rome doit lutter! Rome doit prendre les armes et combattre! Il en va de notre survie.

Toutefois, les débats ici menés ont montré clairement que nous n'en étions pas capables pour le moment. D'où le fait que nos projets grecs ont été remis à plus tard.
Ma proposition va plus loin que de faire attendre un échauffement des tensions entre les cités grecques. Pour bien préparer la guerre, il faut être en paix, cela est connu de tous. C'est le sens de ma proposition!
Je pense qu'il nous faut envoyer des émissaires de paix en Grèce. D'une part, cela permettra de calmer nos ennemis pendant que nous reprendrons des forces pour nous concentrer sur les théâtres d'opération proches de nos frontières ou à l'intérieur même de nos frontières. Les Grecs sont des fainéants. La paix les endormira peut-être. Ils relâcheront peut-être la pression sur Rome. D'autre part, comme le souligne si justement le sénateur Junius Ingenuus, cette mission de paix pourrait également revêtir un aspect d'information. Nous pourrions obtenir des informations précises sur la Grèce, en interrogeant leurs chefs, en soudoyant des militaires. Obtenir des informations qui nous manque, en somme! Et qui sait, peut-être que se trouve en Grèce un parti qui prône la paix avec Rome, avec qui nous pourrions négocier et établir des relations qui ne pourraient que nous être bénéfiques.

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GAIUS Lucius
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Autorisation : Membre
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Inscrit le : Dim 20 Aoû 2006
Posté le : Jeu 28 Déc 2006    

En 320 nous étions en paix quand les grecs ont débarqués en Italie. La paix ne les affaiblira pas.

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